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bébé

  • Saved by the baby

    Comme je ressens actuellement quelques bouleversements dans notre vie, L'Homme (qui ne fait pas que lire et ne peint plus ses figurines par manque de place et de temps), a cédé à ma sublime proposition de changer quelques meubles de place dans le salon et je suis presque ravie. Objectif : mettre une table, une vraie, pour y manger tous les 3 et, à terme....  Parce que manger devant la télé, même éteinte, ça me soûle, courbés et comprimés comme des petits yoda manquant d'un minimum de confort dans leurs marais glauques, ça me préssurise (rappel attendri envers une personne qui aimait inventer des mots pour exprimer notamment l'exaspération provoquée par des questions auxquelles elle n'avait pas de réponse, ce qui était un comble pour une chef avec de telles responsabilités), et le tout sur une table ronde branlante où on ne peut mettre les pieds, ç'en est trop !

    Prochaine étape : démonter le bureau coincé dans le cagibi où on pourait alors encoooore plus stocker, le coller dans notre chambre, qui continue de ne plus être si grande que ça, y installer un coin pc pour l'Homme qui a tant besoin de poster (et que je ne le laisse pas, paraît-il, se servir du portable... m'enfin c'est qui, l'Homme, un peu de directivité, bordel !) et placer délicatement la table pliante dans le salon pour pouvoir y manger sur des chaises normalement. Même les très pauvres ont ça, j'en suis sûre, Thomas n'a connu cette façon que jusqu'à ses 9 mois, après on a vraiment plus eu assez de possibilités financières pour nous acquitter d'un loyer comprenant la possibilité de mettre une table en permanence et même la jouissance d'un balcon, si je me souviens bien. C'était il y a plus de 3 ans, 3 siècles, une éternité....

    Dernière étape : rendre la rate Biscotte à son vendeur ou la donner avec tout le matos et exterminer les minuscules souris qui ont pris notre appart pour un parc de jeux, j'ai 5 tapettes, ça va saigner.

    Tout cela pour dire que l'Homme dort encore et que, moi-même également percluse de courbatures et quelque peu hagardement imprécise face aux priorités (faire déjeuner Petit d'Homme qui réclame un goûter de shokobons et de carambars ou plier le linge et étendre la lessive, m'acquitter d'une vaisselle nauséabonde ou virer les plantes mortes, faire un courrier au Trésor en lui révélant que je lui dois encore plus de fric ou m'enduire de crème hydratante / huile pour me préparer la carcasse à ce qui l'attend).

    D'abord, prendre des forces, saucisses et galettes de pommes de terre (si c'est de la patate, devrait y avoir du testeur volontaire), profiter de ce dimanche ensoleillé avant la reprise, épousseter les dernières angoisses causées par la menace de licenciement économique et envisager sereinement l'arrivée de ce deuxième qui me sauve les miches et nous attendrit déjà, bordel de merde, oueskonvalemettre ???, et me fait penser qu'il va me falloir sonner le rappel du lit et compter sur le prêt de fringues adaptées.... L'épisode baleine ne fait que commencer...

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  • Si tu ne niques pas, COMMUNIQUE !!!!

    Je m'baladais, sur la Toile coquine, et j'aperçus un article énumérant des conseils pour, après l'accouchement, être à la fois mère et amante. Certes, cela ne me concerne que de très très loin, maintenant, mais, curieuse, je lus l'article.

     

    Mais à part énumérer à quel point on devient une grosse baleine pleurnicheuse absolument pas bandante après la naissance de la-merveille-des-merveilles et signaler, tout d'même, qu'il faut se garder du temps pour soi, cette fin de note ressemblant d'ailleurs très étrangement à l'article d'après accouchement d'Infobébés, point d'astuces.

     

    Alors voilà, ça va encore être à moi de m'y coller ! Très bien, c'est parti !

    Entre l'annonce de ma grossesse et la reprise de nos câlins, il s'est passé 1 an et demi sans rien, totale abstinence à deux, gros doutes au fur et à mesure que mon corps s'épanouissait puis restrictions et résignations, il a pas envie, c'est pas avec mes 25 kg en trop que je risque de lui faire du bien en lui sautant dessus, déjà, même, je pourrais l'écraser.... 

    Ayant (énormément) souffert d'une épisio, il a fallu que je me reconstruise, déjà, au moins pour pouvoir m'asseoir correctement sans grimacer et pour accepter aussi la personne que j'étais devenue mais qui n'était pas moi, enfin si je me prenais en main.

    Mes astuces à moi, si on ressent trop de manques, d'incompréhensions, d'absence d'attentions et de tendres regards :

    * PARLER :

    avec son chéri : expliquer clairement les choses et exprimer son propre désir et le sentiment d'abandon et de rejet, l'envie de le retrouver dans le noir, sous la couette, sous un porche (parce que si ça se trouve, votre homme à vous n'est pas passé du côté obscur, matant, à votre grand désespoir -mais vous venez de pousser comme une furie et donc vous êtes HS- l'épisio que le chirurgien vous concocte, et il pense sans doute tout simplement et très innocemment que vous n'avez vraiment pas la tête à ça ...), 

    - avec des cops déjà mamans, ça permet de relativiser, de dédramatiser, de rigoler un bon coup et, qui sait, de s'échanger des sextoy's ideas ?

    - avec son médecin : je trouve que l'après-accouchement, s'il est assez suivi physiquement parlant, l'est à peine sur le plan psychique, affectif. La jeune maman ose rarement parler de choses qui concernent peu le nouveau-né tellement elle se sent débordée avec ledit braillard (ceci dit sans aucune connotation négative, bien entendu, je dis ça pour les offusqués alors que peu d'offusqués me lisent, ça c'est  pas faux) ; 

     

    * PRENDRE DU TEMPS POUR SOI : certes j'ai bon dos de dire ça vu ce que j'en ai appliqué mais, au chômage, je me faisais toute petite, je sais, mais disons que ce serait l'idéal d'avoir la possibilité de déléguer pour aller chez le coiffeur, se faire du shopping-pour-soi, des bains interminables (celles qui n'ont qu'une douche peuvent aller au hammam, ça détend encore plus et pour quelques euros-dans-la-choukara, elles peuvent même s'offrir un massage).  

    * ECRIRE : ses impressions, ses angoisses et ses sentiments, sur un post-it (et le disséminer dans l'appart, avec des mots coquins.... je m'emballe, je sais), un bloc-note, un cahier customisé ou un blog perso, bref, n'importe quel support vous permettant de vider votre sac et de distinguer ensuite la-vraie-déprime-qui-ne-part-pas des autres désagréments cités plus bas.

    En tout cas, dans ce genre de situation, TOUT sauf rester seule, déprimée et souffrant de manques divers et variés et, plus important encore, COMMUNIQUER.

     

    Attention, je parle ici de la vraie communication, pas de la langue de bois politique juste pour le plaisir de se sortir des mots de la bouche et voir si ça fait assez mal ou peur, non. Les vrais mots. Le plus simple possible, ne saurais-je que trop conseiller, parce qu'à force d'alambiquages linguistiques, le sens même de l'initiative féminine se perd, ponctué d'affolants points de suspension et d'interrogation, faisant parfois passer ladite femme pour une hystérique, mal lunée, mal baisée (pas du tout, tu peux le dire aussi, oui), jamais contente, toujours aigrie et donc jamais heureuse.

     

    Or, si vous êtes avec votre Homme, ou votre Femme, c'est que vous l'avez choisi(e), non ?

  • A propos

    Le p'tit loulou en photo c'est Thomas, évidement, c'est le fils qu'on s'est fabriqué avec son papa, et qui en ce moment nous enchante d'expressions (et de décisions) très déconcertantes.

    Photo et couleurs précédentes ne me convenaient plus, je suis dans un mode urgence-de-changement, avec beaucoup d'idées et énormément de trouille.

    C'est aussi une façon de dire à mon p'tit d'homme, même s'il ne sait pas encore lire, bien entendu, juste parce que j'éprouve le besoin de l'exprimer et même si je le lui ai déjà dit ce matin mais qu'il n'a peut-être pas vraiment compris, que je l'ai trouvé très courageux de gérer l'oubli de son doudou à la crèche et donc pendant tout le week-end, même s'il était très triste, qu'il n'a pas du tout sucé son pouce et que même s'il s'était exceptionnellement entouré d'autres peluches jusqu'alors ignorées pour, je cite "se consoler", ça a quand même dû être difficile.

    Heureusement je sais qu'en ce moment il doit certainement l'étreindre, peut-être moins frénétiquement que ce matin lorsqu'il l'a retrouvé, fort heureux et soulagé, devant les yeux attendris de son papa (et oui, l'Homme Doom n'est parfois pas celui que l'ont peut croir deviner, il a un coeur mais chuuuuuut ! je ne dois pas trop l'ébruiter.... quand même je sais que nous sommes bien ensemble, vraiment, malgré nos multiples difficultés) et qu'il suce son pouce....

    Non que je m'en réjouisse car il me semble être un parfait candidat à l'appareil d'orthodontie et ça c'est dommage, mais à force de lectures et d'un judicieux abonnement à un magazine parental, j'ai capté que le doudou est un objet transitionnel important et que son oubli ou, pire, sa perte, ne se font pas sans certains heurts. Et non, on ne l'avait pas en double ! C'est les parents parfaits qui font ça, voyons !