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Aïllleuuh !

  • Divorce à l'amiable

    Camarade, ma mie, comment te dire que je ne veux plus que tu dégages de ma vie ?

    J'ai bien essayé, à de nombreuses reprises, de me dire "la-la-la, ça va passer" mais tu reviens toujours à la charge, forte de mes incertitudes, de mes faiblesses, de mon inconscience. 

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  • Tristesses

    Note publiée puis dépubliée bicoze trash (donc mal assumée à l'époque) le 18 avril 2008. Pourtant les principaux désignés, qui ne s'abaisseront jamais à lire sur le web, ce repaire de chancres-adeptes-du-mdr/ptdr/lol-en-pagaille qui n'a "aucune chance commerciale de réussir dans ce monde" (tu l'as dit bouffi), ne l'ont jamais lue puisqu'eux non plus n'ont pas réussi à trouver mes blogs malgré tous mes multiples envois de liens sûrs / fiables / permanents.

     

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  • Fallait pas rien m'dire, tu vois....

    Dans la catégorie "golios-je-m'accroche-je-n'ai peur-de-rien-voyez-bien-i'm-still-alive-yeaaaaah", j'en ai une bien bonne à relater.

    Fin mai 2008, aux tous débuts de mon ulcère, non parce qu'il faut bien commencer sur une touche dramatique mais parce que c'est la réalité vraie, j'ai consulté le site de l'ANPE qui, comme chacun le sait, va dépenser des millions pour conforter sa nouvelle fusion avec l'autre et présente des offres d'emploi certes multivariées mais, pour une raison que j'ignore, sont souvent écrites en majuscules et aussi, parfois, avec des fautes.

    C'est étonnant (et un peu pitoyable), ça, cette non-passion du clavier emplie du dédain de la langue, cette fréquente (pour la dose rencontrée) propension à vouloir aller aussi vite, à deux doigts, qu'un flic cachant son ignorance et son indifférence crasses de l'objet derrière une nonchalance et une mine désabusée mêlée d'ennui mais aussi de détresse, faudra bien qu'il apprenne un jour, chez Derrick qu'en fait les Hommes, les vrais, ne matent pas, ou Maigret...

     

    Et je suis tombée sur THE annonce d'emploi. De celles qu'on ne laisse pas passer, pour rien au monde, même pas en rêve, pousse-toi d'là que j'my mette !

    Ragaillardie par l'avalanche d'avantages (genre à 10 minutes à pied de chez moi, très grand intérêt pour le thème et le contenu du poste car ledit sujet très fréquemment pratiqué, salaire en bonne progression), j'ai travaillé mon dossier, mon CV, ma lettre de motiv', impressions N&B, relectures, corrections... J'ai dû mettre deux jours à la faire, cette candidature, puis je l'ai envoyée.

    Fallait bien, sinon j'aurais zapé et ça aurait été con. Si on ne demande rien, on a rien. D'ailleurs à cette époque j'avais pas demandé un ulcère mais il était là, ce p'tit salopard qui refusait de guérir tout comme ma messagerie ne me délivrait pas la confirmation de réception de mon mail, même d'Hélène, cette bonne vieille bosseuse d'agent automatique non rémunérée (puisque robot) de la raison sociale de mes désirs. 

    En même temps, en quiche qui se respecte, je n'ai pas trouvé la fonction "demander une confirmation de lecture/réception" sur ma messagerie. J'attends une semaine. Meeeeerde ! Si ça se trouve, certains d'entre eux ont eu des déboires avec le show mail et il est courrier indésirable d'office ! Je comprends. Combien de gens se font arnaquer par ce biais, c'est honteux, je vais me désinscrire !! En même temps, c'est ma 1ère vraie adresse de messagerie, je la garde, c'est web-sentimental.

    Bref. Pas grave, je me créé une adresse-mail-sérieuse avec nom+prénom et pas une sombre histoire de cucurbitacée + extension sérieuse, staille google or jubii, re-candidature, modifiée-améliorée-magnifiée d'au cas où, dans l'éventualité où, par le plus pur des hasards, vous n'auriez pas reçue ma candidature, je me fais l'exquise joie de vous la re-présenter avec toute l'humilité qui me caractérise car empreinte d'une réelle ambition à me joindre à une cause comme la vôtre. Marquer Urgent ? Non, quand même. 

    Je me note les codes dans le minuscule agenda néanmoins offert par mon revendeur d'odeurs préféré, bon les feuilles se détachent, un peu de scotch et je check, je check, chaque jour, F5, messages supprimés, messages arrivés, actualisation, je check, F5, je check, c'est moche "check" comme mot à écrire, non ? Qu'est-ce qu'on pourrait mettre à la place ? Je me rends compte toutes les 5 minutes qu'il va bien falloir que je pense à autre chose et qu'éventuellement je bosse. Moué...

    Bon, j'ai quand même repris toutes mes activités normales qui nécessiteraient quand même un supplément horaire de 20 hebdomadaires minimum ainsi qu'un ensoleillement très prolongé pour être tout à fait opérationnelles mais dire que je n'y pensais plus serait mentir.

    J'en parlais même. Avec Cher-et-Tendre, les uns, les autres. Mais pourquoi je n'avais pas de réponse ?! C'était si pourri que ça ? Pendant ce temps, ma jambe s'acheminait sournoisement vers l'amputation, et la douleur et les médocs ont fait que je m'y suis pointée.

    Forcément, si près, j'allais pas me gêner, fallait bien tester, à rythme hyper tranquille vu que je n'arrivais plus trop bien à marcher.

    Pleine d'entrain, déterminée et morte de trouille j'y suis donc allée pour présenter une troisième candidature papier avec lettre de motivation écrite à la main (=> 12 brouillons + fabrication d'une feuille-à-lignes, parce que pas de bloc adéquat et écrire sur des papiers sans lignes, ça me tente pas trop, putain, mais j'ai que ça à faire, moi ? ils écrivent pas sur des ordinateurs ? tout est encore fait à la main ?). Accueil très sympa, m'assurant que réponse-quelle-qu'elle-soit-on-vous-enverra, blocage classique d'il-ne-reçoit-pas-le-public, je file cv-lettre et repart. No news = good news ? Héééééé Hoooo ? Rien. Nada.

    Boulot, reporting, bouclage, dead-line, transports, hosto, pansements, achat de béquilles et soins, les journées se suivaient paisiblement sans aucune nouvelle professionnelle un tant soit peu encourageante. En même temps je postulais pas ailleurs, je voulais me laisser entièrement disponible et dans le thème, et mon poste venait d'être modifié, rendant ma tâche infiniment plus passionnante.

    J'en ai peut-être envoyée une dernière, une de sans regrets, vraiment ? Allez, enregistrez quand même mon CV, on ne sait jamais ! Une un peu butée comme moi, au téléphone ou autre, ça peut être utile !

    Et puis, des semaines et des semaines plus tard j'ai lu dans la dépêche de ma ville que cette boite venait de s'installer dans le coin, tout ça, youpi et tralala, et du coup ça m'a relancé mon interrogaton qui était de savoir pourquoi je n'avais pas la moindre réponse. Forcément je me doute qu'ils ont reçu des tonnes de cv mais, par mon insistance à démontrer mon intérêt, j'imaginais qu'on me répondrait, par simple respect de la personne qui a mis ses espoirs et son expérience au service de ladite candidature, et quand même, techniquement c'est quand même pas bien compliqué d'envoyer la même missive sucrée de je te love mais de bol, la pistonnée perle est dans la place à des centaines de personnes ! Moi j'ai pris ça pour de la désinvolture assez mal placée. Et c'est pas de la parano ou du nombrilisme forcené. Juste du respect. Et la tendresse, bordel ? Non, ça c'est avec l'Homme, mais il dort, trop tard...

    Donc, pour en finir et clôre ce chapitre honteux et forcément maladroit pour n'avoir mérité aucune réponse de quiconque aurait pu se bouger même pas le cul mais les doigts pour répondre à la psychotique que j'ai failli suis devenuire....

    Aussi j'ai compulsé une dernière fois le dossier infos société contacts presse en question et j'ai écris un mail au pdg de la boite (contenu qui a certainement été lu par son acolyte-assistant qui s'est bien marré et l'a supprimé) :

    ************************

    Monsieur,

    Je me permets de prendre contact avec vous au sujet d'une situation qui m'intrigue.

    Je m'explique.

    Suite à la mise en ligne, fin mai 2008, sur le site de l'ANPE de votre recherche d'une assistante dans la branche ****, j'ai aussitôt postulé, CV à l'appui, par mail.

    Je me doute bien que le service des Ressources Humaines a dû être enseveli sous un monceau de candidatures et que la perle rare a certainement déjà été trouvée mais lorsque je suis venue directement au siège social en plein travaux pour re-déposer un CV et une lettre de motivation (au cas où le premier envoi se serait perdu), les standardistes m'ont chaleureusement assuré que l'on me répondrait quelle que soit l'issue de ma démarche, même si cela devait prendre un peu de temps à cause du déménagement.

    Depuis j'ai renvoyé ces documents encore deux fois, avec prudence pour ne pas être taxée d'harceleuse, mais pour tenter ma chance et avoir une réponse, tout simplement. Sans succès.

    Postuler à une offre d'emploi, ce n'est pas lancer une bouteille à la mer et l'indifférence est pire qu'un refus, elle n'apporte rien et ne me permets pas de progresser.

    Forte d'une expérience professionnelle diversifiée et avantagée par ma proximité géographique avec vos nouveaux bureaux, j'estimais avoir le droit de répondre à cette recherche émise par une société dont je respecte et partage les valeurs et qui se fait fort de donner nouveau départ et dignité aux personnes et aux objets. En témoignent notamment l'enthousiasme, la créativité et l'accueil de ***** et ****** à la ***** de N*****.

    Je n'ignore pas que vous contacter anéantit à peu près toutes mes chances d'entrer au sein de votre société mais à ce stade je n'ai plus grand-chose à perdre et je souhaite néanmoins vous transmettre mon CV pour d'éventuels futurs besoins.

    Cordialement,

    **************************************************

    C'est quand même si démentiel que ça que de croire qu'on a le droit de recevoir une réponse ? Y'a pas que les patrons, y'a nous aussi, est-ce qu'on a envie d'être ballottés ? Perso je me rends compte que je veux bosser dans quelque chose qui me fait entrevoir la journée avec enthousiasme, et si marcher est bon pour la santé, mettre moins de temps pour aller chercher mon fils à l'école et passer donc plus de temps avec lui le soir, encore heureux qu'il n'aie pas de devoirs, c'est aussi bon, ça permet de prendre soin de soi, de sa vie perso et familiale qui, si elle se déroule bien, laisse au temps professionnel un formidable quota d'imagination, de concentration et de créativité dédié à l'entreprise.

    M'enfin. Je dérange l'Homme qui ne peut pas ronfler à cause de la lumière.

    Ah non en fait, ça ne le gêne pas du tout, la lumière..... 

    Ciao 

  • Je craque pour

    Olivia Côte et Judith Siboni 

  • Cats's fight

    Hier soir, avant de se mater Transformers (et de découvrir que ce genre de caisse modulable qui assure, se conduit toute seule, sait changer les stations de radio et te parle si tu t'emmerdes et même compte accessoirement sur toi pour sauver la planète, j'adore), nous avons eu droit à un concert de sons.

    Ceux, habituels, de nos charmants et gracieux mûristes préférés ("hey casse-toi connard, je te nique, tu t'en rends pas compte là mais je te nique la raie !", "Arrose-moi encore la mèche au lieu de tes plantes et je fume ton fils avec seulement 4 feuilles, ok ?"), de l'alarme de la voiture du pakos du bazar (qui vend que des merdes qui cassent à la 1ère utilisation... ou alors suis-je une brute ?) qui ne s'est déclenchée que 37 fois dans la journée, faisant le bonheur des gosses braillards et ivrognes alentours ("Si j'y jette une bouteille.... euh... vide, bien sûr ! Est-ce qu'elle fera plusse ou moinsse de bruit ?"), des moteurs pétaradants des moto-cyclo-pédalo-vélo-solex qui voulaient franchir le mur du son en ne traversant que notre rue et.... et.... the best of the night, de la baston de chats qui n'a pas manqué de me faire sursauter.

    Des feulements sourds et grinçants, inhumains (forcément c'était des chats, pour ceux qui ne suivraient pas), glaçants et désagréables au possible, ce qui a eu pour effet de faire taire TOUS les autres protagonistes bruyants tellement c'était flippant. Du coup j'ai quand même fait ma petite enquête. je connais les chats, j'en ai eu quelques-uns, mais ils ne se battaient pas ou alors trop loin de nous pour qu'on le remarque.

    J'ai donc appris que le chat peut produire une gamme entière de différents sons pour communiquer avec d'autres chats et avec ses maîtres et que 16 vocalisations différentes avaient été identifiées chez la bestiole. A la naissance, les chatons ne peuvent que ronronner, souffler, gronder et pousser de petits cris en signes d'attention, mais à l'age de 12 mois, ils peuvent émettre tous les cris des adultes.

    Il y a 3 types de voix : miaulement, murmures, et cris. Les 2 premiers types sont utilisés pour parler aux humains, miauler pour dire bonjour, montrer sa présence, manger, pour qu'on le fasse sortir ou entrer dans la maison ou encore pour se plaindre. Avec l'habitude, on arrive à reconnaître le miaulement de son chat et à assimiler ce bruit à ce qu'il souhaite. Comme avec un enfant qui ne sait pas encore se faire comprendre par la parole, en fait. Sauf qu'un chat, on a le droit de le vendre sur Ebay. Bref. Je vous rassure, je n'ai pas tenté de vendre mon fils sur le web, je ne sais pas comment ça marche, sinon....

    Et pour avoir une idée de ce que nous avons auditivement subi, voici un site qui propose une sélection de bruitages de chats. C'est là que l'Homme peut entrer en scène et participer car, n'ayant point de son là où je suis, je ne saurais reconnaître le concert d'hier, aussi, mon amour, n'hésite pas à commenter et à voter pour le son adéquat et/ou que tu préfères.

  • Rupture de contrat

    Madame,

    J'ignore si, finalement, j'étais à votre service ou si vous étiez au mien, là n'est plus la question. Indéniablement vous m'avez permis d'identifier mes points forts et mes points faibles et, souvent, vous m'avez mise au défi de traiter, ou non, urgences et priorités. Vous m'avez montré la voie et je sais que je vous dois beaucoup dans la valorisation, que dis-je, la survie, de certains atouts.  

    Mais plus que de raison professionnelle, à mon humble avis, vous avez souvent eu d'intenses réactions qui duraient parfois fort longtemps, ce qui, je me dois bien de le reconnaître, on ne peut pas être bon en tout sinon on s'ennuierait, m'a plus d'une fois ébaubie et interloquée. Je suis... sensible, je le conçois.

    Vous m'avez accompagnée si longtemps. Quoi ? Je dirais une bonne quinzaine d'années. Non ?

    Il est temps à présent que vous cessiez d'être aussi présente. Disons, sur une échelle de 1 à 10 on me demande souvent de vous évaluer. système que je trouve plutôt équitable vu la résistance demandée aux individus sélectionnés. Au-delà de 10 n'existe pas ? Je dirais 8, parce que ça peut toujours être plus mais j'ai pas dit que je voulais plus, d'accord ?

    Vous ne pouvez, de plus, vous permettre d'être aussi extrême si souvent rien que pour moi et j'en suis consciente, vous avez une boite à faire tourner et je respecte.

    Enfin j'estime que si, par vos incessantes requêtes, je ne suis plus en mesure de mettre mon blog à jour qu'allongée, le pc sur les genoux, alors vous ne m'aidez guère dans l'expression de mon ressenti, sinon négatif à votre égard, ni dans la lecture de post et autres blogs sensés, ou non.

    Aussi, forte de ce que j'ai vécu parfois quotidiennement, nos dialogues si constructifs, nos échanges parfois radioactifs, vos trop courts départs parfois bénéfiques, j'envisage de rompre mon contrat ou, si cela n'est pas possible, les conventions collectives n'étant plus ce qu'elles n'ont jamais été ce qu'on aurait voulu qu'elles soient, de réduire mes heures afin de privilégier avant tout, et c'est une donnée qui vous tient à coeur, je le sais, ma vie de famille, de personne libre.

    Dans l'attente d'une réponse qui, je l'imagine bien, ne doit venir que de moi car vous n'allez pas vous casser le cul à me répondre, je sais, pour rien et juste pour le plaisir, la Douleur, je vous demande de vous en aller !!!!

     

    Retour de chez l'infirmière à qui j'ai osé montrer la protubérance alien qui, occupant, avec une nappe rouge, sur le côté inférieur et débordant sur la plante de mon pied gauche, m'empêche tout bonnement de poser le pied gauche par terre et donc de marcher sans pousser d'atroces cris intérieurs, sur la pointe des pieds, ce qui est aussi douloureux, au bout d'un kilomètre.

    Elle a percé la croûte de cette ampoule un peu, pourrie, oui, elle en a convenu, nettoyé et mis un pansement similaire à celui utilisé pour le tibia-ulcéré et m'a annoncé que je devrais très certainement consulter, vu le dysfonctionnement merci, connasses de gènes de ma circulation sanguine, consulter pour la saloperie de nappe qui s'étend et gonfle tellement que la bosse est invisible. Un sourd mais poignant pressentiment me dit que demain je serais aux urgences, mais comme c'est pas Jaques-a-dit on s'en fout ça compte pas.

    Thomas me lisait une histoire que je n'arrivais pas à entendre. Les frites finissaient de cuire. L'Homme vient de rentrer, m'a proposé de me porter dans notre chambre, comme je n'arrivais plus à me rappeler de quelle manière poser mon pied. En suis-je arrivée là ? J'ai décliné, presque honteuse, retrouvé mon point d'appui et suis repartie clopin-clopant. Le père et le fils ont dîné, le petit se lave les dents, je sais qu'après il sautera sur le lit et j'ai plutôt intérêt à sauver le pc avant fatal impact.

     

    J'ai envie de hurler mais je vais faire peur aux non-Mickeys.

    A moi aussi. Hurler c'est perdre le contrôle. Se défouler, aussi, mais ça ne l'enlèvera pas, ELLe.

    De surcroît l'ulcère me fait très mal. Une amputation aux 2 genoux pour la 6, UNE !

  • Pourriture nurglesque

    J + 26 après impact.

    Cherchant quelques affreux mots pour titrer ma nouvelle note de ce soir et illustrer mon état général physique et plus particulièrement celui de mon tibia droit, je me suis laissée aller à quelques lectures instructives de Doom, tout heureux que je m'y intéresse, bien entendu.

    Et, en deux paragraphes j'ai trouvé. j'ai ENFIN compris ! Comme les analyses n'ont rien donné d'alarmant, l'explication de cette quasi-absence de cicatrisation donc de guérison ne peut donc être trouvée que dans les arcanes du côté obscur, celles que certains soupçonnent mais que quelques rares élus voient. C'est tout simple.

     

    Je pense que quelqu'un, suppôt du boss ou himself en personne, m'a jeté de la pourriture de Nurgle ainsi qu'un de ses rejetons sataniquement moyen-âgeux et que ça a tout salopé ma jambe.

    Laissez-moi vous citer quelques passages : "Au lieu de simplement tuer son hôte, cette maladie le transforme lentement en un cadavre ambulant tout en dévorant son âme. La corruption mentale et physique qu'elle induit est si horrible que la victime n'a que deux choix : se donner la mort ou se soumettre à Nurgle et répandre sa pestilence, et se réjouir de ses bubons et de ses chancres jusqu'à ce que la mort vienne mettre un terme à ses souffrances. Ce n'est qu'à cet instant que la victime réalise son véritable malheur, car elle renaît dans le Royaume de Nurgle sous la forme immortelle d'un Portepeste".

    Photos du dégénéré ci-dessous :

    GrandImmonde1.jpg

    Et aussi : "Il est heureux que les intestins d'un Grand Immonde soient à l'abri des regards des mortels, car ses sacs gastriques et ses entrailles renferment les pires immodices. C'est dans ces méandres obscurs que naissent les Nurglings. Ils commencent à l'état de foetus de matière fécale qui se nourrissent des sécrétions qui suintent des parois intestinales du Grand Immonde jusqu'à adopter l'apparence d'homoncules* à l'image de Nurgle. Une fois que le Nurgling a atteint sa maturité, les ondulations des intestins du Grand Immonde finissent par le faire sortir par quelque orifice, ou par l'expulser à travers ses chairs nécrosées, donnant ainsi naissance à une espèce de petit diablotin corrompu. [...] Les Nurglings se rassemblent autour du démon qui les a vus naître. Ils escaladent sa forme massive à la recherche d'ulcères confortables dans lesquels se lover, ou de replis chauds et humides sous la peau, et se disputent sans arrêt à causes de mesquines rivalités territoriales. [.... même si le tout est assez dément je termine, parce que vraiment, on voit que les auteurs se lâchent quand même pas mal, dans leur spécialité, et que ça me fait plaisir, comme une apogée linguistique bien relevée en pestilences diverses et variées...] De tous les démons, ce sont les Nurglings qui énervent le plus les Portepestes [qui, rappelons-le, sont des morts-vivants sans âme condamnés à porter la peste, c'est juste ça, leur taf pour l'éternité t sans week-end, c'est porter la peste, le boulot chiant !!! sauf que comme ils n'ont pas d'âme, ils s'en foutent, c'est des terminator sans états d'âme ni parole]. GrandImmonde2.jpg

    Ces derniers sont poussés par un instinct cartésien qui les force à tout énumérer, mais les Nurglings sont trop nombreux et tapageurs pour être dénombrés. tandis que les Grands Immondes les considèrent avec une affection toute paternelle, les Portepestes les voient comme une contrariété qui les distrait de leut tâche".

     

    *Homoncule : sorte de petite statuette d'homme" et "ce n'est pas un gros mot" d'après Doom, il en connaît des mots dont je n'imaginais même pas l'existence, mon HÔÔmme ! 

    1. Petit être vivant à forme humain, que les alchimistes prétendaient fabriquer ; 2.  Petit homme => avorton" selon mon Robert, cuvée 96, une bien "fameuse" année...

     Oulà ! J'ai failli être ensorcelée ! Etrange sensation de mieux comprendre les choses, des mots, quand on les lit plutôt que quand on les entend. HEIN ?

     

    Pour appuyer mes dires et revenir sur ce détail immonde, lui aussi, qu'en est-il de la fibrine, cette vilaine peau toute pourrie ? Que, si le produit que l'infirmière met chaque jour ne la décape pas, elle devrait, je cite, être "découpée", et cette menace à deux balles jamais réalisée, on me l'a balancée au moins 6 fois dans la semaine, stressant.

    Sauf que.

    Sauf que ce matin, l'infirmière m'a facturé 76 boules et parlé d'emla-éventuellement-pour-la-suite-des-opérations, ce produit crémeux en forme de pansement que l'on met, traditionnellement sur une peau saine, mais pour moi on fera une exception, pour soi-disant (parce qu'à mon avis, ça marche mieux sur un bébé que sur moi, ils ont essayé à Bégin, c'est comme s'ils m'avaient mis de la vaseline, oh, c'est mignooooooooon, le truc qui sert à rien mais qui colle aussi la peau, mais fallait pas !) anesthésier la peau avant une piqûre, un vaccin, une incision, des points de suture, bref, une agression corporelle douloureuse imposée par le corps médical parce qu'elle s'avèrera bénéfique, qu'il dit, le corps, médical, et, de guerre lasse, fatalement acceptée par le malade-tout-pourri.

    Heureusement que mon chéri me fait découvrir l'impressionnante et passionnante littérature des jeux de figurines ("et pas jeux de rôôôles !!", s'indigne l'Hômme, "ça n'a rien à voir, y'a que l'univers qui peut être commun", blabla, blabla.....) à savoir "Les démons du chaos" de Ouaramère 40.000, et j'avoue que c'est vraiment très intéressant, quand on s'y penche un peu volontairement, ça existe depuis 30 ans, toutes ces années d'imagination et de plongée avec délices dans la terminologie du gore et de l'insoutenable, le tout étant pour-de-faux, comme de bien entendu, ça ne peut pas que prêter à la perpléxité ou à la diabolisation ! Voyeeeeez ? Putain, j'ai mâââââl. Pardon. C'est vrai, avec tous ces éclaircissements, il va peut-être falloir que je m'entraîne, silencieusement, à apprécier mon infect état.

    Je songe de plus en plus à créer un blog sur la base du contenu de l'HÔmme qui est incommensurable-étendue-documentée-scannée-gynécologisée-détaillée-baguettisée-zippée, dit-il... M'enfin pour l'instant j'ai déjà plein d'idées et l'Homme qui poète, m'affirme, je cite (allez, oui, une dernière, c'est dimanche !) "Je ne demande pas mieux que d'avoir des larbins.... euh, d'avoir un coup d'main", n'a toujours rien sorti... des grimaces, oui, des grimaces !

    Vous comprendrez bien qu'après toutes ces atroces descriptions, je ne sois plus malheureusement en état de vous montrer d'autres photos, chère Félée, entre tous, et autres du même acabit.... Je vous épargne, c'est plutôt sympa, mais de mo point de vue c'est surtout parce que la forêt grandit, grandit. Cependant, soyez assurée, chère Alva, que pour vous distraire de vos herculéens travaux, si ça vire aux couleurs chatoyantes de l'arc en ciel, je vous préviens, clichés à l'appui.

     

    Bon et bien, deux efferalgan pis je crois que je vais aller me soumettre, moi, quand faut y aller, faut y aller ! Et c'est bien l'unique, seule-contre-tous et dernière solution à mon état actuel. Doom, qui vraisemblablement n'est pas encore traumatisé, m'a dit qu'il connaît bien Nurgle... Voyez ? (je me mets à South Park et ça ne se voit même pas !).

  • Déliquescente putréscence

    J + 22 après impact du tibia.

    Hier l'infirmière, qui avait donc trouvé ma plaie plutôt dégueulasse, a mis une pommade et un pansement différents de d'habitude donc soft. Là elle a appliqué, sous un pansement transparent, une crème transparente sur le cratère de cette daube mutante qui s'est greffée sur mon propre organisme pour, je cite, "décaper" la vilaine-peau-called-fibrine plutôt que de la découper manuellement ce en quoi, vraiment, je lui suis d'une part très reconnaissante parce que, et d'autre part d'ailleurs, d'accord avec elle sauf si on me met sous anesthésie générale, bien entendu.

    Du coup, et tout ça pour dire que, conséquemment à son action, on voit la plaie.

    L'ayant, pour ma part, bien observée pour avoir cherché un moyen de raser les poils environants sans aggraver mon cas, je me suis dit que 24h après la pose, comme le bidule ne s'est pas barré et que je vois le médecin ce soir, on sait jamais, même si il est tout pourri maintenant, il me faut une photo de mon tibia au cas où on me le couperait, qui sait. Il a bien failli y passer  à Pointe-Noire. 

    Donc la voici, c'est dégueu, je sais. Et encore je vous fais grâce des autres.

    Bon, après avoir pris les photos, je décrète qu'elles ne sont pas à mettre sous les yeux de tout le monde, notamment ceux de la Fannaille qui risque ensuite des clochemars à répétition et maudissage de mon espèce pour ma tronche. Alors voilà, pour ceux qui sont cap et qui, peut-être, ont déjà mangé (il ne faut jamais être a jeun quand on sait qu'on va gerber).

    Est-ce que j'arriverais encore à gambader, comme la chèvre de M. Gad, après ça ?

  • Nécrose pestilentielle en putréfaction

    Forte des imprécations, doutes et encouragements des uns et des autres, je reprends la plume pour raconter mes précédentes aventures.

    Si vous le permettez je vais d'abord conter mes malheurs, comme ça ce sera fait, l'épisode cosetien passera tout seul, j'aurais ainsi l'esprit + libre et + guilleret pour vous livrer le reste qui apparaîtra, de fait, en premier, mais qu'elle est maligne. Ready ? Pas mal au coeur, rien ? Ah oui, âmes sensibles d'abstenir, bien entendu....

    Le 13 mai, en sortant de mon immeuble, je me suis latté le tibia contre un plot en béton alors que je regardais dans la direction diamétralement opposée. Le choc a été ultra violent, la douleur très vrillante. Je ne suis pas tombée mais j'ai battu l'air avec mes bras pour reprendre mon équilibre et éviter de traverser la vitrine du bazar. Après un rapide coup d'oel pour voir si quelqu'un hurlait de rire, je me suis dit que si j'arrivais à faire quelques pas, alors je pouvais aller bosser, vite, on se magne. Et je n'ai pas regardé mon bobo vu que jean noir pas large et en-dessous jambe pleine de poils donc bon, on dit que le ridicule ne tue pas mais je trouvais que j'avais assez donné pour la matinée.

    Si j'avais regardé mon bobo direct, peut-être que j'aurais foncé direct à l'hôpital, parce qu'un pharmacien ne peut que constater et dire kilfoyakafokon, et qu'un médecin ne dispose pas forcément de tout le matos nécessaire à la torure légale et remboursée par la sécu. Je dis ça, c'est pas par animosité, ils ont été très gentils là-bas, mais je m'y suis rendue assurément un peu tard.

    Mais peut-être pas.

    Le challenge en ce moment pour moi c'est de ne pas manquer le taf (suite à de trop nombreuses pauses pathologiquement répétitives, ne rayez pas les mentions inutiles il n'y en a pas, telles que la bronchite, la maladie de mon fils, la grève de la crèche de mon fils, des pannes de réveil, des rages de dents.... et un record misérablement atteint du plus grand absentéisme de toute la boite, bon, on est 13.000, d'où une culpabilité encore plus exacerbée) et, voyant que certes je ne gambadais pas mais que c'était gérable, non seulement je ne suis pas allée consulter mais je me suis auto-médicamentée en désinfectant par-ci, soufflant dessus par-là, laissant à l'air libre une semaine pis enfermant le tout sous un pansement contre les ampoules une autre semaine.

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    Une semaine après l'incident, j'ai eu une rage de dent. Ah bah alors ? ben ça faisait longtemps, dites donc ! Une semaine, deux max ? Quoi qu'il en soit, toujours pour ne pas manquer j'ai tenu bon à coups d'alternance de doliprane et efferalgan puis je suis allée voir mon généraliste avec lequel je suis tellement peu à l'aise que je ne lui ai pas parlé de mon bobo-au-tibia et me suis laissée prescrire les antibios habituels + diantalvic + nifluril pendant 10 jours, merci bien. Sur votre gauche, une vue très soft de mon-bobo-du-tibia avant le début des hostilités caractérisées par le mélange presque glaireux de fibrine et de pus qui empêche la cicatrisation de remplir, encore aujourd'hui, son office.

    Entre-temps je m'étais fait le maillot, si, si, ça joue dans l'histoire, au rasoir ma bonne dame (essayé tout le reste et rien ne me va à part, j'image, moment-à-soi chez l'esthéticienne et encore faudrait-il que j'aie le courage d'y aller), et un poil, salopiau ayant passé le fil du rasoir avec brio, s'est naturellement incarné sous la peau. J'avais prévenu que c'était un peu gore.

    La semaine dernière, jeudi 29, pour être exacte, quand j'ai posé le pied par terre en me levant, j'ai senti que je ne pouvais plus faire lalala-ça-va-bien-j'ai-mal-mais-ça-va-encore, c'était plutôt "passes-moi la scie sauteuse, bordel, que je me fasse sauter le tibia et l'aine ! Et oui car bizarrement, l'aine s'est vite retrouvée affublée d'un abcès aussi énormé que douloureux. Alors j'ai décidé de me rendre, lutter sans cesse sans jamais guérir est aussi pénible que d'observer une terre qui ne germe jamais malgré la dispersion de graines. Aussi je me suis rendue à l'hôpital Bégin, pour expliquer où-quand-comment-pourquoi. Et c'est là que j'ai beaucoup pensé à copine-So et son bobo-ô-pied, genre malédiction des 33 ans, un peu, bon, finissons-en, merde ! Pardon, mais j'y tenais, vraiment.

    Direct ils m'ont mise sous perf d'antibios et anti-douleur, vaccin contre le tétanos, on ne sait jamais, grattage de la plaie qui a un nom compliqué mais pour les civils comme vous et nous c'est un ulcère infecté,  à la curette et au scalpel et aussi, comme ça ils ont bossé partout, incision (ultra-douloureuse que je ne souhaiterais même pas à mon pire ennemi) et méchage (avec choix de coloration, bien sûr, ils font ça bien là-bas) de l'abcès. Tout un programme !!!
     
    Le tout, j'entends la désagrégation de mon organisme, dû en fait à la trop longue absorption de nifluril, anti-inflammatoire prescrit contre les douleurs dentaires et aussi connu pour provoquer des infections un peu partout ; en gros, si dégueu d'aspect que soit cette plaie, je cite, elle m'a sauvée la vie car si j'avais laissé traîné ça encore longtemps, déjà je me serais pris une infection au nivo du visage (joliiiiiiiiiiii !) et un arrêt cardiaque.

    Puis le chirurgien, tout à fait persuadé qu'il faudrait que je consulte un psy parce que je chialais comme une madeleine (j'avais beau me dire pendant les soins que j'avais vécu un accouchement et que donc j'étais une wonder supra woman, sur le coup ça ne m'a finalement pas des masses aidée) m'a arrêtée 10 jours. Il ne me reste plus qu'à espérer trouver vite un autre taf pour les laisser, là-bas, travailler à leur quête incessante du profit, comme ils le sentent et surtout sans moi. 
     
    Bon, les nouvelles ne sont pas si dégueu, au moins là je suis sauvée, j'ai des soins infirmiers tous les 2 jours et j'ai l'impression que je suis un peu moins stressée/douillette/sensible/contractée au fur et à mesure. En revanche, l'infirmière de ce matin m'a conseillé de voir un médecin dans la semaine pour pouvoir analyser pourquoi tout se détériore aussi rapidement chez moi.

    Ah oui parce que, j'ai failli zapper, hier après-midi je me suis refais un 3ème bobo-tout-pourri : j'étais en tailleur devant la fenêtre du salon à rempoter-tailler-végétaliser quand pouf j'ai voulu me relever et que crrroooouuuiiiic je me suis enfoncé le bas du dos dans l'angle inférieur (celui du bas) de la fenêtre et ça a bien entaillé l'endroit ; Olivier dit que je me suis poinçonné le dos (photo disponible sur insistance collective uniquement), je dirais plutôt que si j'y étais allée un peu plus fort (et pourtant je n'y suis pas allée avec le dos de la molette puisque je suis retombée sur le cul direct avec un gros hurlement coincé dans la gorge et les yeux qui piquent) j'aurais pu m'auto-liposucer cette zone pleine de graisse piriez pour nous pour qu'elle disparaisse toute seule....

    Mais à part ça, tout va bien et je n'ai presque plus mal aux dents.... pour l'instant...