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Vatmorire !

  • 14 ans, déjà

    Pour faire écho à ma note précédente sans pour autant basculer dans le mélodrame, les horribles récents événements, ex. meurtres de l'équipe de Charlie Hebdo, au magasin casher Porte de Vincennes, les prises d'otages et la casse un peu partout, les massacres de Boko Haram au Nigeria, les politiques qui y vont de leurs bons mots et usent leurs godasses sur le bitume..... (après j'ai un peu arrêté de regarder les infos, j'avoue).... 

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  • La matinée qui donne juste envie... Tome II

    Terminer la matinée en beauté en arrivant, les bras gonflés comme chargés de stéroïdes grâce à la charge double de la poussette double, hyper en avance même après avoir déposé #3 auprès de sa nourrice-géniale et être pris avec 7 minutes de retard (oui parce que depuis ce matin, je retiens tout et j'étais à 2 doigts de me casser quand elle nous a convoqués, la dirlo) avec le rdv de signature de contrat de 2 mois de crèche pour #3 et finalement ne pas signer....

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  • La matinée qui donne juste envie...

    de pêter un câble par simple accumulation d'énervement, de frustration, de fatigue, de stress et de froid, vous connaissez ?

    J'en sors, avec la petite déception de ne pas avoir hurlé depuis mon balcon ou dans un oreilller, pour évacuer toute cette Rage qui m'a envahie et ne tarit pas.

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  • Cher Père Noël

    Espèce de vieux loup d'mer embouteillé de vinasse, premier pédophile toléré par la populace, sale grigou d'enculé de ta race, MÊME quand on ne croit pas en toi, ton règne peut pourrir la fin d'une année comme ça, sur un malentendu....

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  • Fallait pas promettre, dans l'vent...

    Quand je dis que je rêve que l'Homme écrive dans ce blog, je déconne pas. Alors, comme il a donné de sa personne et de son style à l'instant en me faisant marrer dans sa réponse à mon interrogation rh du moment alors qu'il est souvent à la caisse en ce moment et que cela les lui brise, je vous la livre en private, même pas censurée (enfin si à la fin parce que ça ne vous regarde pas).

    Petit rappel des faits néanmoins : en juillet (en fait c'était en juin mais c pas grave, 2008, oui), j'ai changé de moitié de poste (puisque j'y ai toujours deubeule tache, alors que j'ai beau leur dire qu'ici je ne me sers que d'un seul cerveau, pour pas gaspiller) au sein de ma merveilleuse société et, qui dit changement de poste dit augmentation misérablement merdique, comme dirait Fanny mais toujours ça de pris tempèrerais-je, et encore c'est pas moi qui le dit mais l'avenant que l'on m'a soumis en décembre et que j'ai signé malgré la mention d'éléments qui me déplaisaient fortement mais inchangeables car, comme tout un chacun le sait et je cite, ainsi que cela me fut notifié lors de ma requête, "un document sur word est très difficile à modifier"... Bref...

    Toujours est-il que mine de rien j'attendais donc ladite augmentation, rétroactive depuis juillet, et qu'elle fut enfin arrivée suite à mon instance lourde mais polie (une fois n'est pas coutume, je ne suis pas grossière avec qui je veux, la vie serait trop belle !), sous la forme d'un virement la semaine dernière. La somme me semblant incongrute, j'ai demandé des détails en chiffres et la confirmation que mon nouveau salaire serait bien appliqué ensuite. Et j'ai eu cette chaleureuse réponse : "Bonjour Muriel, Le montant versé est un montant net de charges J’ai pris les montants dus en brut depuis le 1er juillet et j’ai appliqué 78% En mars tu auras ton nouveau salaire, le rappel de salaire – acompte versé sur ton compte Cordialement". 

    Ce à quoi l'Homme, tout inspiré, m'a répondu ceci que je me tâte à transmettre, tout d'même.... :

                              ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

     

    ben,

     

    je capte qu'elle a versé que le net (normal vu que le brut n'apparait que sur la fiche de paye...)

     

    pour le reste, il fait + clair au fonds de mon q, mé ça tu t'en doutais djà...

     

    je suggère que tu lui répondes ceci :

     

    "

    Bonsoir N...., salope

     

    J’imagine que tu est débordée en ce moment, je te remercie de me rappeler que les montants qui me sont versés au titre de mon salaire le sont en net, après 22% d'abattement pour charges mais : heureusement que tu es là pour m'apprendre ces choses, sans toi je serais perdue !!!

     

    Je suis néanmoins TOUJOURS un peu étonnée du compte rond que cela donne, d’autant que je n’avais pas calculé cette somme, et que ta réponse de merde ne réponds pas du tout à la question posée

     

    Peux-tu m’envoyer S'IL TE PLAIT connasse un récapitulatif DETAILLE (ça veut dire avec les montants bruts ET nets) de cette avance et du montant de mon prochain salaire, ça m’aiderait dans mes comptes, et me CONFIRMER que l’augmentation est bien prise en compte dorénavant pour les prochains futurs salaires ?

    paske " En mars tu auras ton nouveau salaire, le rappel de salaire – acompte versé sur ton compte " ça ne veut rien dire pour les gens normalement constitués comme moi

     

    MERCI d’avance de bouger fissa ton gros cul de feignasse mal baisée (ça fait plus de 8 mois que j'attends) et très bonne fin de semaine,

     

    ps: une réponse claire en Français de la France de chez nous serait assez appréciée, je ne suis pas diplômée en "p'tit nègre"

     

     

    qu'en dis-tu my love ???

     

    les parties en rouge sont optionnelles mais le reste devrait y figurer...

    après, j'dis ça, j'dis rien !!!

     

                                                 -----------------------------------------------------------

    Un conseil pour un courrier administratif ? Demandez à l'Homme, il est très inspiré, en ce moment !!!!

    Aaaaah, lalalala, qu'est-ce que je l'aime, çui-là !!!!

  • Fallait pas rien m'dire, tu vois....

    Dans la catégorie "golios-je-m'accroche-je-n'ai peur-de-rien-voyez-bien-i'm-still-alive-yeaaaaah", j'en ai une bien bonne à relater.

    Fin mai 2008, aux tous débuts de mon ulcère, non parce qu'il faut bien commencer sur une touche dramatique mais parce que c'est la réalité vraie, j'ai consulté le site de l'ANPE qui, comme chacun le sait, va dépenser des millions pour conforter sa nouvelle fusion avec l'autre et présente des offres d'emploi certes multivariées mais, pour une raison que j'ignore, sont souvent écrites en majuscules et aussi, parfois, avec des fautes.

    C'est étonnant (et un peu pitoyable), ça, cette non-passion du clavier emplie du dédain de la langue, cette fréquente (pour la dose rencontrée) propension à vouloir aller aussi vite, à deux doigts, qu'un flic cachant son ignorance et son indifférence crasses de l'objet derrière une nonchalance et une mine désabusée mêlée d'ennui mais aussi de détresse, faudra bien qu'il apprenne un jour, chez Derrick qu'en fait les Hommes, les vrais, ne matent pas, ou Maigret...

     

    Et je suis tombée sur THE annonce d'emploi. De celles qu'on ne laisse pas passer, pour rien au monde, même pas en rêve, pousse-toi d'là que j'my mette !

    Ragaillardie par l'avalanche d'avantages (genre à 10 minutes à pied de chez moi, très grand intérêt pour le thème et le contenu du poste car ledit sujet très fréquemment pratiqué, salaire en bonne progression), j'ai travaillé mon dossier, mon CV, ma lettre de motiv', impressions N&B, relectures, corrections... J'ai dû mettre deux jours à la faire, cette candidature, puis je l'ai envoyée.

    Fallait bien, sinon j'aurais zapé et ça aurait été con. Si on ne demande rien, on a rien. D'ailleurs à cette époque j'avais pas demandé un ulcère mais il était là, ce p'tit salopard qui refusait de guérir tout comme ma messagerie ne me délivrait pas la confirmation de réception de mon mail, même d'Hélène, cette bonne vieille bosseuse d'agent automatique non rémunérée (puisque robot) de la raison sociale de mes désirs. 

    En même temps, en quiche qui se respecte, je n'ai pas trouvé la fonction "demander une confirmation de lecture/réception" sur ma messagerie. J'attends une semaine. Meeeeerde ! Si ça se trouve, certains d'entre eux ont eu des déboires avec le show mail et il est courrier indésirable d'office ! Je comprends. Combien de gens se font arnaquer par ce biais, c'est honteux, je vais me désinscrire !! En même temps, c'est ma 1ère vraie adresse de messagerie, je la garde, c'est web-sentimental.

    Bref. Pas grave, je me créé une adresse-mail-sérieuse avec nom+prénom et pas une sombre histoire de cucurbitacée + extension sérieuse, staille google or jubii, re-candidature, modifiée-améliorée-magnifiée d'au cas où, dans l'éventualité où, par le plus pur des hasards, vous n'auriez pas reçue ma candidature, je me fais l'exquise joie de vous la re-présenter avec toute l'humilité qui me caractérise car empreinte d'une réelle ambition à me joindre à une cause comme la vôtre. Marquer Urgent ? Non, quand même. 

    Je me note les codes dans le minuscule agenda néanmoins offert par mon revendeur d'odeurs préféré, bon les feuilles se détachent, un peu de scotch et je check, je check, chaque jour, F5, messages supprimés, messages arrivés, actualisation, je check, F5, je check, c'est moche "check" comme mot à écrire, non ? Qu'est-ce qu'on pourrait mettre à la place ? Je me rends compte toutes les 5 minutes qu'il va bien falloir que je pense à autre chose et qu'éventuellement je bosse. Moué...

    Bon, j'ai quand même repris toutes mes activités normales qui nécessiteraient quand même un supplément horaire de 20 hebdomadaires minimum ainsi qu'un ensoleillement très prolongé pour être tout à fait opérationnelles mais dire que je n'y pensais plus serait mentir.

    J'en parlais même. Avec Cher-et-Tendre, les uns, les autres. Mais pourquoi je n'avais pas de réponse ?! C'était si pourri que ça ? Pendant ce temps, ma jambe s'acheminait sournoisement vers l'amputation, et la douleur et les médocs ont fait que je m'y suis pointée.

    Forcément, si près, j'allais pas me gêner, fallait bien tester, à rythme hyper tranquille vu que je n'arrivais plus trop bien à marcher.

    Pleine d'entrain, déterminée et morte de trouille j'y suis donc allée pour présenter une troisième candidature papier avec lettre de motivation écrite à la main (=> 12 brouillons + fabrication d'une feuille-à-lignes, parce que pas de bloc adéquat et écrire sur des papiers sans lignes, ça me tente pas trop, putain, mais j'ai que ça à faire, moi ? ils écrivent pas sur des ordinateurs ? tout est encore fait à la main ?). Accueil très sympa, m'assurant que réponse-quelle-qu'elle-soit-on-vous-enverra, blocage classique d'il-ne-reçoit-pas-le-public, je file cv-lettre et repart. No news = good news ? Héééééé Hoooo ? Rien. Nada.

    Boulot, reporting, bouclage, dead-line, transports, hosto, pansements, achat de béquilles et soins, les journées se suivaient paisiblement sans aucune nouvelle professionnelle un tant soit peu encourageante. En même temps je postulais pas ailleurs, je voulais me laisser entièrement disponible et dans le thème, et mon poste venait d'être modifié, rendant ma tâche infiniment plus passionnante.

    J'en ai peut-être envoyée une dernière, une de sans regrets, vraiment ? Allez, enregistrez quand même mon CV, on ne sait jamais ! Une un peu butée comme moi, au téléphone ou autre, ça peut être utile !

    Et puis, des semaines et des semaines plus tard j'ai lu dans la dépêche de ma ville que cette boite venait de s'installer dans le coin, tout ça, youpi et tralala, et du coup ça m'a relancé mon interrogaton qui était de savoir pourquoi je n'avais pas la moindre réponse. Forcément je me doute qu'ils ont reçu des tonnes de cv mais, par mon insistance à démontrer mon intérêt, j'imaginais qu'on me répondrait, par simple respect de la personne qui a mis ses espoirs et son expérience au service de ladite candidature, et quand même, techniquement c'est quand même pas bien compliqué d'envoyer la même missive sucrée de je te love mais de bol, la pistonnée perle est dans la place à des centaines de personnes ! Moi j'ai pris ça pour de la désinvolture assez mal placée. Et c'est pas de la parano ou du nombrilisme forcené. Juste du respect. Et la tendresse, bordel ? Non, ça c'est avec l'Homme, mais il dort, trop tard...

    Donc, pour en finir et clôre ce chapitre honteux et forcément maladroit pour n'avoir mérité aucune réponse de quiconque aurait pu se bouger même pas le cul mais les doigts pour répondre à la psychotique que j'ai failli suis devenuire....

    Aussi j'ai compulsé une dernière fois le dossier infos société contacts presse en question et j'ai écris un mail au pdg de la boite (contenu qui a certainement été lu par son acolyte-assistant qui s'est bien marré et l'a supprimé) :

    ************************

    Monsieur,

    Je me permets de prendre contact avec vous au sujet d'une situation qui m'intrigue.

    Je m'explique.

    Suite à la mise en ligne, fin mai 2008, sur le site de l'ANPE de votre recherche d'une assistante dans la branche ****, j'ai aussitôt postulé, CV à l'appui, par mail.

    Je me doute bien que le service des Ressources Humaines a dû être enseveli sous un monceau de candidatures et que la perle rare a certainement déjà été trouvée mais lorsque je suis venue directement au siège social en plein travaux pour re-déposer un CV et une lettre de motivation (au cas où le premier envoi se serait perdu), les standardistes m'ont chaleureusement assuré que l'on me répondrait quelle que soit l'issue de ma démarche, même si cela devait prendre un peu de temps à cause du déménagement.

    Depuis j'ai renvoyé ces documents encore deux fois, avec prudence pour ne pas être taxée d'harceleuse, mais pour tenter ma chance et avoir une réponse, tout simplement. Sans succès.

    Postuler à une offre d'emploi, ce n'est pas lancer une bouteille à la mer et l'indifférence est pire qu'un refus, elle n'apporte rien et ne me permets pas de progresser.

    Forte d'une expérience professionnelle diversifiée et avantagée par ma proximité géographique avec vos nouveaux bureaux, j'estimais avoir le droit de répondre à cette recherche émise par une société dont je respecte et partage les valeurs et qui se fait fort de donner nouveau départ et dignité aux personnes et aux objets. En témoignent notamment l'enthousiasme, la créativité et l'accueil de ***** et ****** à la ***** de N*****.

    Je n'ignore pas que vous contacter anéantit à peu près toutes mes chances d'entrer au sein de votre société mais à ce stade je n'ai plus grand-chose à perdre et je souhaite néanmoins vous transmettre mon CV pour d'éventuels futurs besoins.

    Cordialement,

    **************************************************

    C'est quand même si démentiel que ça que de croire qu'on a le droit de recevoir une réponse ? Y'a pas que les patrons, y'a nous aussi, est-ce qu'on a envie d'être ballottés ? Perso je me rends compte que je veux bosser dans quelque chose qui me fait entrevoir la journée avec enthousiasme, et si marcher est bon pour la santé, mettre moins de temps pour aller chercher mon fils à l'école et passer donc plus de temps avec lui le soir, encore heureux qu'il n'aie pas de devoirs, c'est aussi bon, ça permet de prendre soin de soi, de sa vie perso et familiale qui, si elle se déroule bien, laisse au temps professionnel un formidable quota d'imagination, de concentration et de créativité dédié à l'entreprise.

    M'enfin. Je dérange l'Homme qui ne peut pas ronfler à cause de la lumière.

    Ah non en fait, ça ne le gêne pas du tout, la lumière..... 

    Ciao 

  • Cats's fight

    Hier soir, avant de se mater Transformers (et de découvrir que ce genre de caisse modulable qui assure, se conduit toute seule, sait changer les stations de radio et te parle si tu t'emmerdes et même compte accessoirement sur toi pour sauver la planète, j'adore), nous avons eu droit à un concert de sons.

    Ceux, habituels, de nos charmants et gracieux mûristes préférés ("hey casse-toi connard, je te nique, tu t'en rends pas compte là mais je te nique la raie !", "Arrose-moi encore la mèche au lieu de tes plantes et je fume ton fils avec seulement 4 feuilles, ok ?"), de l'alarme de la voiture du pakos du bazar (qui vend que des merdes qui cassent à la 1ère utilisation... ou alors suis-je une brute ?) qui ne s'est déclenchée que 37 fois dans la journée, faisant le bonheur des gosses braillards et ivrognes alentours ("Si j'y jette une bouteille.... euh... vide, bien sûr ! Est-ce qu'elle fera plusse ou moinsse de bruit ?"), des moteurs pétaradants des moto-cyclo-pédalo-vélo-solex qui voulaient franchir le mur du son en ne traversant que notre rue et.... et.... the best of the night, de la baston de chats qui n'a pas manqué de me faire sursauter.

    Des feulements sourds et grinçants, inhumains (forcément c'était des chats, pour ceux qui ne suivraient pas), glaçants et désagréables au possible, ce qui a eu pour effet de faire taire TOUS les autres protagonistes bruyants tellement c'était flippant. Du coup j'ai quand même fait ma petite enquête. je connais les chats, j'en ai eu quelques-uns, mais ils ne se battaient pas ou alors trop loin de nous pour qu'on le remarque.

    J'ai donc appris que le chat peut produire une gamme entière de différents sons pour communiquer avec d'autres chats et avec ses maîtres et que 16 vocalisations différentes avaient été identifiées chez la bestiole. A la naissance, les chatons ne peuvent que ronronner, souffler, gronder et pousser de petits cris en signes d'attention, mais à l'age de 12 mois, ils peuvent émettre tous les cris des adultes.

    Il y a 3 types de voix : miaulement, murmures, et cris. Les 2 premiers types sont utilisés pour parler aux humains, miauler pour dire bonjour, montrer sa présence, manger, pour qu'on le fasse sortir ou entrer dans la maison ou encore pour se plaindre. Avec l'habitude, on arrive à reconnaître le miaulement de son chat et à assimiler ce bruit à ce qu'il souhaite. Comme avec un enfant qui ne sait pas encore se faire comprendre par la parole, en fait. Sauf qu'un chat, on a le droit de le vendre sur Ebay. Bref. Je vous rassure, je n'ai pas tenté de vendre mon fils sur le web, je ne sais pas comment ça marche, sinon....

    Et pour avoir une idée de ce que nous avons auditivement subi, voici un site qui propose une sélection de bruitages de chats. C'est là que l'Homme peut entrer en scène et participer car, n'ayant point de son là où je suis, je ne saurais reconnaître le concert d'hier, aussi, mon amour, n'hésite pas à commenter et à voter pour le son adéquat et/ou que tu préfères.

  • Rupture de contrat

    Madame,

    J'ignore si, finalement, j'étais à votre service ou si vous étiez au mien, là n'est plus la question. Indéniablement vous m'avez permis d'identifier mes points forts et mes points faibles et, souvent, vous m'avez mise au défi de traiter, ou non, urgences et priorités. Vous m'avez montré la voie et je sais que je vous dois beaucoup dans la valorisation, que dis-je, la survie, de certains atouts.  

    Mais plus que de raison professionnelle, à mon humble avis, vous avez souvent eu d'intenses réactions qui duraient parfois fort longtemps, ce qui, je me dois bien de le reconnaître, on ne peut pas être bon en tout sinon on s'ennuierait, m'a plus d'une fois ébaubie et interloquée. Je suis... sensible, je le conçois.

    Vous m'avez accompagnée si longtemps. Quoi ? Je dirais une bonne quinzaine d'années. Non ?

    Il est temps à présent que vous cessiez d'être aussi présente. Disons, sur une échelle de 1 à 10 on me demande souvent de vous évaluer. système que je trouve plutôt équitable vu la résistance demandée aux individus sélectionnés. Au-delà de 10 n'existe pas ? Je dirais 8, parce que ça peut toujours être plus mais j'ai pas dit que je voulais plus, d'accord ?

    Vous ne pouvez, de plus, vous permettre d'être aussi extrême si souvent rien que pour moi et j'en suis consciente, vous avez une boite à faire tourner et je respecte.

    Enfin j'estime que si, par vos incessantes requêtes, je ne suis plus en mesure de mettre mon blog à jour qu'allongée, le pc sur les genoux, alors vous ne m'aidez guère dans l'expression de mon ressenti, sinon négatif à votre égard, ni dans la lecture de post et autres blogs sensés, ou non.

    Aussi, forte de ce que j'ai vécu parfois quotidiennement, nos dialogues si constructifs, nos échanges parfois radioactifs, vos trop courts départs parfois bénéfiques, j'envisage de rompre mon contrat ou, si cela n'est pas possible, les conventions collectives n'étant plus ce qu'elles n'ont jamais été ce qu'on aurait voulu qu'elles soient, de réduire mes heures afin de privilégier avant tout, et c'est une donnée qui vous tient à coeur, je le sais, ma vie de famille, de personne libre.

    Dans l'attente d'une réponse qui, je l'imagine bien, ne doit venir que de moi car vous n'allez pas vous casser le cul à me répondre, je sais, pour rien et juste pour le plaisir, la Douleur, je vous demande de vous en aller !!!!

     

    Retour de chez l'infirmière à qui j'ai osé montrer la protubérance alien qui, occupant, avec une nappe rouge, sur le côté inférieur et débordant sur la plante de mon pied gauche, m'empêche tout bonnement de poser le pied gauche par terre et donc de marcher sans pousser d'atroces cris intérieurs, sur la pointe des pieds, ce qui est aussi douloureux, au bout d'un kilomètre.

    Elle a percé la croûte de cette ampoule un peu, pourrie, oui, elle en a convenu, nettoyé et mis un pansement similaire à celui utilisé pour le tibia-ulcéré et m'a annoncé que je devrais très certainement consulter, vu le dysfonctionnement merci, connasses de gènes de ma circulation sanguine, consulter pour la saloperie de nappe qui s'étend et gonfle tellement que la bosse est invisible. Un sourd mais poignant pressentiment me dit que demain je serais aux urgences, mais comme c'est pas Jaques-a-dit on s'en fout ça compte pas.

    Thomas me lisait une histoire que je n'arrivais pas à entendre. Les frites finissaient de cuire. L'Homme vient de rentrer, m'a proposé de me porter dans notre chambre, comme je n'arrivais plus à me rappeler de quelle manière poser mon pied. En suis-je arrivée là ? J'ai décliné, presque honteuse, retrouvé mon point d'appui et suis repartie clopin-clopant. Le père et le fils ont dîné, le petit se lave les dents, je sais qu'après il sautera sur le lit et j'ai plutôt intérêt à sauver le pc avant fatal impact.

     

    J'ai envie de hurler mais je vais faire peur aux non-Mickeys.

    A moi aussi. Hurler c'est perdre le contrôle. Se défouler, aussi, mais ça ne l'enlèvera pas, ELLe.

    De surcroît l'ulcère me fait très mal. Une amputation aux 2 genoux pour la 6, UNE !

  • Les blessures d'amitié (ne) sont (pas) inconsolables

    .... dit, sans parenthèses et à l'affirmative, Tahar ben Jelloun... Alors, info révélation ou intox ?

    Je repasse par-là, je ne ferais pas de vagues, juste remettre les choses à leur place et ne pas passer non plus pour la grande moralisatrice de passage même si on me donne quand même cette étiquette, m'en fous tant pis.

    Je crois que les blessures d'amitié ne sont inconsolables que si on veut qu'elles le soient. Je veux dire, c'est comme en amour. Si ça n'a pas marché (et sachez que la rupture, qu'elle soit amicale, amoureuse ou professionnelle, j'ai bien donné aussi), quel intérêt avons-nous de nous déclarer inconsolable et loin de refaire surface confiance si ce n'est pour nous lamenter sur notre sort ? N'est-il pas plus sain de faire le point, voir ce que la relation nous a apporté puis tourner la page ?

    En plus, détester, haïr quelqu'un, je connais, rassurez-vous, ça n'est plus le présent mais le passé, et honnêtement, c'est très fatiguant, usant, inutile. En haïssant l'autre, on ne se préoccupe que de l'autre personne et plus du tout de soi qui est déjà déçu par cette personne qui retient pourtant toute notre attention. Cercle vicieux où on pense haïr alors qu'en fait peut-être qu'on aime trop désespéremment pour songer que c'est de l'amour....

    Bref, de belles masturbations intellectuelles sous-jacentes qui ne m'aideront certainement pas cet aprèm à finir mon taf sur lesquelles je ne m'attarderais pas car ce n'est pas le but de cette note (ah bon ?), juste souligner que :

    - Je suis peut-être conne mais pas tout à fait et seulement quand je le vaux veux bien

    - Je suis ouverte à la discussion si tant est qu'elle est sincère

    - Emmaüs ne m'a pas répondu et je suis INDICIBLEMENT désapointée (pour une "enseigne" qui prône le respect des autres.... à d'autres !)

    - Je ne me ferme pas bêtement, je suis juste prudente et avisée (du moins j'essaie)

    - J'aime bien qu'on réponde à mes mails, même avec un mot alors que j'en ai mis des tonnes, même un "cacaprout", sinon j'ai l'impression de spamer, d'ailleurs je réponds parfois "cacaprout" à mes spams, ils se sentent moins merdiquement seuls, comme ça ; Réflexion faite, non, à mes tartines je n'aimerais pas juste un mot, même cacaprout....

    - Cette liste est peut-être un mea culpa qui ne sera jamais lu par l'intéressée, mais peut-être pas (1- un mea culpa ; 2 - lu par la "cible")

    - Cette brouillade m'exaspère alors laissons tomber et on se reparle ou laissons tomber et chacune sa vie ? (vous avez 10 minutes pour répondre, tic-tac, tic-tac)

    - j'aime bien faire des listes, avant Internet j'en faisais des tonnes : ce que j'aime / aimerais faire non, les trucs qui me restent à faire dans cette putain de chiotte de merde de vie, les trucs super urgents à faire et que ça sert à rien de dire que je peux mourir demain parce qu'il faut les faire now today, les trucs que j'avais envie de dire à ceux qui savaient mieux que moi ce que je devais faire de ma vie (merci les gens, m'avez bien aidée !), les emplois que je n'aimerais surtout pas avoir.... et que j'occupe aujourd'hui..., les potes que j'invitais aux soirées, 2 colonnes bien faites, garçons d'un côté, filles de l'autre, même maintenant je fais ça, enfin plus trop, pour faire des listes faut avoir des tonnes d'amis

    - Mais de la qualité, bordel, plus de quantité, ça fausse tout !

    - Résultat des courses je ne sais plus trop où j'en suis, je ne sais pas si c'était mieux avant mais je n'arrive plus à bosser (pour preuve, je note en journée.... baaaahhhh c'est mal), les galères sans doute, paraît que quand on est en plein dedans, parfois on est ultra dynamique et quand ça se calme on devient tout mou tout flasque comme de la pâte-à-pets ; sauf que pour moi c'est pas encore réglé et j'ai récemment découvert qu'il me faudra peut-être choisir mes chaussures selon les critères cuir-chères-confortables car, selon l'une ou l'autre paire, une éraflure sur un pied devient une plaie béante, du coup j'envisage de prendre des actions chez Hansaplast, déjà

    - Mon ex m'a dit que je m'étais toujours mieux entendue avec les mecs... C'est pas faux. Et ce sans séduction puisque je suis assez truffe (moi aussi, Alva, moi aussi !) pour me rendre compte de l'attirance que certain(s) ont pu avoir pour moi que lorsque la tempête était passée et qu'on était devenus de vrais amis..... . Les femmes sont fourbes, pas tendres, comédiennes et versatiles, etc. C'est mal.

    - Mon fils adore que je l'aide à ranger sa chambre : "OOOOh, tu as rangé la chambre de moi, maman, c'est bien, bravo ! Comme ça, je peux retrouver tous mes jouets !", alors qu'en fait il s'y met maintenant bien volontiers... m'enfin, déjà qu'il retienne que c'est un bon moyen de ne pas tout paumer, c'est déjà pas mal en plus de toutes les "corvées" qu'il se tape : mettre et débarrasser la table, quand même, un minimum, être aimable avec tout le monde tout en respectant sa propre personnalité et aimer, inconditionnellement, ses parents, bon ça marchera pas tout le temps, mais bon, on pose les bases et après on voit.....

    D'ailleurs, en rangeant sa chambre, j'ai décidé de lui chourer un meuble, trouvé cette année à Emmaüs, dans les tons bleu-vert à 4 entrées sans portes et de le mettre dans notre chambre. Dessus j'ai posé (tant bien que mal parce qu'elle est énooooOOOOOooorme) la Monstera, un bambou, un pied d'éléphant et, depuis hier, Maurice. A l'intérieur, comme un clin d'oeil à Sonia qui cherchait un principe similaire avec des caisses, j'ai mis une plante verte dans chaque case. C'est joli ! Photo dès que je peux. En plus, lui, mon fils, s'en servait très peu. On se rassure comme on peut....

     

    - Mes fenêtres sont également heureusement ravissantes (pas leurs encadrements, ballot, la végétation) : la passiflore rejoint ses cops passiflores grâce au fil de fer tendu au péril de ma vie, fait de nombreuses fleurs et des fruits, assez gros (peut-être que cet été ils seront comestibles ?) mais encore verts, les tomates s'installent, les fraises aussi (sauf que certaines, même rouge mûr, sont un peu acides, ça c'est dommage), les pois de senteur ont total déliré et ont feuillu partout ! Et les fleurs, alors, c'est pour quand ?

    Quant  à l'Ipomée, elle feuille aussi, encore petite (j'ai d'ailleurs préparé une mixture infâme contre les pucerons : 20 à 30 mégots se délitant langoureusement dans une bouteille d'eau ouverte sur le rebord de fenêtre pour éviter de mourir axphyxié à pschiter sur les bestiaux... en plus ça fait briller les feuilles, à c'qui paraît). Les oeillets sont beaux et fiers, déclinés du jaune à l'orange profond, le jasmin conforte sa position et rampe partout, nous préparant encore une dense floraison, la menthe s'éclate à plusieurs dans sa jardinière, le sac à plantes prend de l'ampleur et fait des belles fleurs dont je ne connais pas le nom (sinon je pourrais me la péter, voyez comme je suis humble), ma lavande est en train de crever (vu qu'elle fait du bois), l'eucalyptus aussi, le framboisier donne tout son coeur mais je crains de devoir attendre l'été prochain pour en déguster les fruits, les campanules se plaisent dans la salle de bains, les cheveux de Vénus aussi, la Monstro-plante (vrai nom encore inconnu) s'étale en pot, en verre, en vase, en bocal (je vais en donner, moi !), les pots garnis de lierre et de p'tites lianes toutes délicates à p'tites fleurs mauves (déracinées avec douceur d'une rocaille) nous ravissent, les plants de canna sont hauts et odorants, les géraniums rouges sont beaux (alors que d'ordinaire j'aime pas), le houblon du Japon avance, les violettes, je ne sais pas si elles ont germé (vu qu'elles sont plantées dans les pots de lierre à 2m de hauteur et que là tout est trop accroché pour que je tente quoi que ce soit), le cyclamen se repose, il fera des fleurs en septembre si je ne l'ai pas noyé jusque là, les glaïeuls de Byzance sont très beaux, délicats et légèrement parfumés, les plantes grasses et les succulentes vont très bien, même celle que j'ai délicatement déracinée d'un pot dans l'entrée d'un Truffaut et dont, évidement, je ne me souviens plus du nom, mais que j'avais repéré car Sonia m'en avait parlé. Elle a fait 2 fleurs jusque là.

    Bon et bien, ça m'a fait du bien de parler sur mon blog, comme quoi les psy et cie, c'est vraiment très surfait. Je n'aurais peut-être jamais plus de nouvelles de celle qui attend que je m'excuse du mal que je lui ai fait en réponse à celui qu'elle m'a causé mais, au moins, grâce à TOI, blog adoré et vous, mes fans, aussi denses que nombreux, je me sens écoutée, lue, comprise, et c'est déjà pas mal.

  • On est aisément dupé par ce qu'on aime

    Il n'y a qu'en amour et en amitié que l'on peut communiquer avec franchise quitte à faire mal et avoir mal pour ensuite être bien. Comme ça que ça marche, non ? Alors POURQUOI la franchise, parfois, ne s'introduit-elle pas dans certaines relations d'amour et d'amitié ? Parce que les gens n'en veulent surtout pas. Point. C'est quand même pas la franchise qui insiste, faut encore que les protagonistes soient un peu consentants. Mais leur vie serait encore plus morne, plus étriquée. Pourquoi être sincère et franc quand, avec un mensonge, on peut retourner la situation à son avantage ?

    Ils préfèrent faire leurs offusqués, leurs huitreux-bernard-lermite, attendre désespéremment qu'on vienne les chercher MAIS au prix d'une demi-dizaine de tentatives mi-ni-mum, "sinon c'est pas sincère, venant d'un prétendu ami"... Ben tiens....Comme si c'était ça, l'amitié ou l'amour : fuis-moi, je te suis, suis-moi, je te fuis, procédé que je trouve crétin au possible, passé un certain âge que j'ai déjà dépassé moi-même. Cette attitude merdeuse et merdique fausse tout !

    En quel honneur, et surtout si aucun outrage n'a été commis, devrait-on courrir après une personne qui se planque, ne répond à aucun appel ni mail ni texto ni rien pour la simple et bonne raison qu'elle souffre, encore, et aussi pour avoir le plaisir de constater TOUS ces appels en absence pour elle, toutes ces tentatives d'amis qu'elle déteste, en fait, parce qu'ils ont, paraît-il, une meilleure vie qu'elle qui n'a JAMAIS rien ? En quel honneur, bordel ???? Perso si je fais ça, PERSONNE de mes amis ne s'en apercevra, tout simplement parce qu'ils sont matures et qu'ils comprennent que chacun sa vie et qu'on se voit quand on a plaisir à le faire et c'est tout.

    PERSONNE ne m'avait fait ça jusqu'alors, ou alors c'était tellement pas un(e) ami(e) que j'ai rien senti, ça m'a pas piqué, je n'ai pas été déçue. Pas comme là, lorsqu'une amie déjà perdue par sa faute il y a 15 ans a recommencé. Mais elle est accro, ma parole ! La nigaude qui ne se plaît que dans le conflit pour se plaindre et parler d'elle ! Surprenant... Moi j'aime bien le conflit, surtout quand c'est pour résoudre un problème ou crever un abcès, ou un ulcère, au choix....

    C'est d'ailleurs peut-être pour finir ce deuil inutile que je lâche cette note, vu qu'elle m'a plantée plus d'une fois et, résolument, passer à autre chose, à des gens plus sensés, plus intelligents, moins égoïstes et qui ne se diraient pas, en me voyant : "Oooooh, la belle prise multiple ! J'vais m'accrocher, tiens, comme ça je pourrais lui déverser ma haine des gens, mon impossibilité à dire NON parce qu'après je ne pourrais plus me plaindre et elle m'expliquera pourquoi ça ne se fait pas que je cherche à rencontrer, seule, UNIQUEMENT parce qu'elle est sympa et très mignonne, la nouvelle chérie de mon ex-chérie. Si elle me présente quelqu'un, même si on est pas obligés de s'attraper la bouche, au 2ème rendèv j'irais à perpète-les-Mantes pour lui faire un massage en tout bien tout honneur, bien entendu, je dormirais chez et coucherais avec lui et deux heures après je raconterais à la cops que c'est vraiment un sale enfoiré qui n'en veut qu'à mon cul. En plus de ça je lui poserais plein de lapins parce que ma-vie-à-moi-elle-est-trop-dure-c'est-pas-juste, je ne lui proposerais aucun plan parce que j'ai pas de temps à perdre avec cette boufonne, moi j'ai mes filles à distraire, déjà que j'aurais jamais de garçon au train où ça va parce que si énormément de gens me draguent, je suis extrêmement sollicitée, ça n'est que pour mon cul et le reste, mais je ne désespère pas, vois comme je suis positive, j'ai des gens à rencontrer, hommes, femmes, qu'importe, à qui je vais plaisanter sur le cul mais attention c'est pas de la drague ! Après elle m'expliquera pourquoi l'autre abruti me poursuit encore de ses assiduités alors que je lui ai juste dit par SMS que je m'étais acheté une jupe ras-la-foune, pas que je voulais finalement réessayer avec lui, non mais franchement, y'a des gens qui voient le mal partout ou quoi ? Je ne suis pas comme ça, moi, je me sens fragile, perdue, comment être sincère dans ce monde, comment lui expliquer VRAIMENT ce que je ressens puisqu'après, elle va pas vraiment croire que je suis la personne exceptionnellement le plus en souffrance du monde ! On serait trop intimes, trop à l'aise, il faudrait que j'avoue mes penchants cachés de vicieuse rigolote qui s'assume alors que ce n'est absolument pas le cas, est-ce que ce monde est vraiment pour moââââ, moi, moi, moi, moi, moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ?".

    Tiens d'ailleurs, ça me fait penser à une autre citation, de Collin d'Harleville, qui dit qu'"Il faut aimer les gens, non pour soi, mais pour eux".

     

    Petite anecdote. L'avant-dernière fois où j'ai eu le malheur de faire ma cosette-boudeuse-je-m'exile-adieu-monde-cruel-je-souffre-trop, c'était la veille de l'échographie qui biperait "boy" or "girl", en 2004, donc, avec Cher-et-Tendre. Déjà couchés, on s'était brouillés sur une connerie, du coup j'ai bondi, prétendu que j'allais donc dormir sur le balcon de MON studio pendant que Môôôôssieu n'en avait rien à foutre.

    Au bout d'une demi-heure à me les geler entre le jasmin, la litière du chat, la menthe et le passiflore, je suis rentrée et me suis presque égosillée de le voir dormir comme un bienheureux et, surtout, ronfler (je déteste, c'est chiant, ça empêche de s'endormir soi-même) ; DONC, comme j'étais enceinte, que j'étais chez moi et que donc j'avais tous les droits, je l'ai réveillé pour lui dire que puisque c'était comme ça, j'irais dormir dans la baignoire ! (ben ui pas le choix, c'était quand même un studio de 25 m², à part le lit, pour t'allonger, y'a rien, ah si, le couloir.... mais sur le coup je n'y ai pas pensé et me suis dit que la baignoire ajouterait grave à la tournure ridiculo-dramatique qu'avait pris l'affaire). Il a ouvert un oeil "oh bah y'a pas le feu ?" et s'est rendormi... 

    Résultat des courses j'ai d'abord dormi dans ladite baignoire avec des couvertures puis, agacée par les clapotis divers et le sentiment que j'allais quand même attraper froid, je suis revenue toute péteuse dans mon lit et me suis réveillée à temps pour l'écho, constatant au passage de la pomme de douche que j'avais laissé par terre avait bien inondé salle de bains et couloir et que c'était la cata !

    La dernière fois c'était il y a quelques mois, avant le choc de mon tibia et ses conséquences, on s'engueulait par rapport au taf, le fric, tout ça, comme d'hab, et j'ai décidé de dormir sur le clic-clac non ouvert, le supplice n'en est que plus hard... Jamais plus je ne le referais. Me suis cassé les jambes, le cul, le dos, et l'Homme n'a même pas capté pourquoi je m'étais exilée !!!!

    L'insouciance des mecs, parfois, j'vous jure, ça me fait envie......

  • I promise everything and more, yes

    Du mytho, tout ça ! Que ce soit un mal de crâne, un mal de ventre, une rage de dents, on vendrait un sein pour que tout s'arrête. Mais c'est comme de dire qu'on n'empathisera plus jamais sur les malheurs des autres, qu'on arrêtera de fumer et qu'on cessera de stresser pour toujours !! Moi j'aimerais bien mais dans la réalité, cela n'existe pas vraiment.  Quant à filer un sein... Ben non, gars, c'est le mien, je le filerais que si j'ai pas le choix et là ça devient tout de suite de la maladie grave appelée cancer et cie. Pas une maladie qui me concerne pour l'instant.

    En même temps, je ne vais pas faire un élevage non plus.

    Patience, patience.

    Je viens de prendre deux di-antalvic d'un coup. Comme j'en ai gobé un sans eau y'a une heure et demi ça n'est pas très fair-play avec les conditions de sécurité et d'alternance avec le Dolip mais je dois bien tenir jusqu'au coucher de tomtom qui m'a fait un gros câlin et un bisou au chocolat, ce qui n'a ni augmenté ni atténué la douleur mais m'a fait du bien, et m'a assuré qu'il savait que j'avais mal mais que lui non, parce que c'est un grand.... forcément.....

    J'espère qu'il ne sera pas, lui, touché par cette horrible malédiction qui n'en est pas une, je le sais bien.

     

    Avant d'arriver à la maison, ma tante qui me trouvait l'air aussi enjoué que celui d'un cadavre prêt à être autopsié m'a proposé de me déposer chez un médecin pour me faire prescrire un truc plus fort, une bombe atomatique, le rêve du candidat à la douleur-qui-s'installe-à-la-semaine, la codéine, pour finir de la nommer.

    J'ai retrouvé un généraliste sur le bd wilson que j'avais eu l'occasion de voir une fois, très gentil, qui m'a expliqué ce que j'avais, au téléphone, le mec trop fort en canaux dentaires pour finir par me proposer de venir dans son cabinet..... dans une heure mais je lui ai assuré que c'était juste pour une prescription mais que j'irais à l'hosto, tant pis, adieu monde cruel.....

    Bref on a erré un peu plus loin et on a trouvé un cabinet dentaire et médical que je n'avais jamais remarqué et qui ne m'avait jamais été recommandé, et pour cause. Il n'y avait personne dans la salle d'attente mais la dame de l'accueil à qui j'ai expliqué mes malheurs a soufflé au moins 20 fois : "m'enfin madame, on ne tombe pas malade à 18h ! Faut venir plus tôt. Je vais voir qui est disponible ! (merci madame, je le saurais pour la prochaine fois, d'avoir mal à heures correctes, z'avez un planning ?... si tant est que j'aie envie de mourir dans un établissement aussi peu aimable de base.... elle revient après conciliabules avec ledit malchanceux puisque disponible et m'annonce avec un air de joie mauvaise :) Bon ben d'après le docteur, faut opérer, il faut ouvrir la dent, oui même si elle est dévitalisée, oui. Z'avez votre carte vitale ?". Je la lui ai tendue, comme dans un mauvais fondu enchaîné de situation glauquissime où on sent qu'il ne vaut mieux pas s'attarder. Puis je l'ai reprise. Et j'ai pris mes jambes à mon cou, l'expérience m'ayant appris qu'il ne vaut mieux pas laisser un autre médecin totalement inconnu court-circuiter des soins, surtout dentaires ! Et surtout quand ils semblent animés d'une joie mauvaise. Maso mais pas suicidaire !

     

    Thomas m'a obligée à lui lire l'histoire de Picsou, j'ai fait de mon mieux mais ça ne l'a pas convaincu de se coucher. Donc c'est son papa qui gère. Je viens de mettre le chauffage, je n'ai pas très faim et je me sens infoutue d'exécuter la moindre tâche du quotidien. C'est sûr, j'aurais dû prendre ma journée entière, celle de demain, aussi, mais je ne pouvais pas prévoir. Imaginez qu'on puisse un jour accuser les gens de préméditation de rage de dents.

     

    Tiens tiens, me suis lâchée et écrire m'a fait du bien, on dirait presque que le trio de di-antalvic commence doucement à se dire qu'il s'est pas descendu dans mon estomac pour une rave party mais qu'il va bien falloir se mettre à bosser. Cependant il va falloir que je mange, je ne sais pas quoi ni comment, je sais juste que ça va me faire mal. Même sans parler, sans sourire, sans faire le moindre geste d'être vivant j'ai mal. En respirant j'ai mal.

     

    Le genre de douleur qui donne envie de trouver le bouton "pause-just'2-s'conds", de s'allonger pour s'endormir immédiatement, d'avoir un pote judoka volontaire pour faire une prise qui met ko, d'être retrouvée par un savant fou nom-de-zeus qui a trouvé le remède magique inodore, incolore non gerbique et magique contre la douleur. Une saloperie de dévitalisée, en plus ! Même pas une vivante ! Une dent zombie dont les agissements me portent sur les nerfs, le moral et la santé en permanence et de manière insoutenable depuis bientôt une demi-semaine.

    D'ailleurs, à part perdre lentement mais sûrement la raison, si ça ne va pas mieux demain, je fais quoi ?