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Qui ne rentre pas dans une case

  • 14 ans, déjà

    Pour faire écho à ma note précédente sans pour autant basculer dans le mélodrame, les horribles récents événements, ex. meurtres de l'équipe de Charlie Hebdo, au magasin casher Porte de Vincennes, les prises d'otages et la casse un peu partout, les massacres de Boko Haram au Nigeria, les politiques qui y vont de leurs bons mots et usent leurs godasses sur le bitume..... (après j'ai un peu arrêté de regarder les infos, j'avoue).... 

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  • Les mots-clés du mois

    Encore pire que ceux de la dernière fois !!!! 

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  • Honte aux rafles d'enfants dans les écoles !!!!!!!

    Alerte reçue ce matin par mail, m'étonnerait fort que ce soit un hoax, tellement le fait est dangereusement répétitif

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    Hier s'est produit un fait très grave à l'école du Jardin de Ville, à Grenoble.

    A 15h45, un père de quatre enfants (un moins de trois ans, deux scolarisés en maternelle et un en CE1 à l'école du Jardin de Ville) est venu, accompagné de deux policiers en civil, chercher ses enfants, pour "un rendez-vous en préfecture", ont compris les enseignants.

    A 19h, on apprenait que la famille au complet était au centre de rétention de Lyon. Ils y ont dormi. Ils étaient injoignables hier soir.

    On a réussi à les joindre tôt ce matin aux cabines téléphoniques du centre de rétention (qui, rappelons-le, est une prison). Ils étaient paniqués. On a prévenu le centre que la CIMADE, seule association ayant le droit d'entrer dans les centres de rétention, irait voir la famille ce matin. Arrivés au centre, les militants de la CIMADE les ont cherchés, sans succès : la famille était en route pour l'aéroport, leur avion décollant une demi-heure plus tard.

    Nous n'avons rien pu faire, nous attendions que les militants de la Cimade comprennent la situation de la famille, afin de pouvoir les aider en connaissance de cause. Ils ont été expulsés ce matin. Leurs chaises d'école resteront vides.

    C'est une première en Isère : la traque des étranger-e-s pénètre dans les écoles.

    Les seuls enfants en situation irrégulière sont ceux qui ne sont pas à l'école.

    Nous vous demandons de bien vouloir faire circuler cette information le plus largement possible.

    Personne ne doit pouvoir dire "on ne savait pas".

    Merci,


    Emmanuelle, pour le Réseau Education Sans Frontières 38.

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    Quand je pense que, ma famille et moi avons été toujours très chaleureusement accueillis et acceptés au Maroc ou au Congo, lorsque mes parents y travaillaient notamment (et se tapaient plutôt un bon salaire, soyons honnête) et qu'en rentrant dans mon pays de naissance je découvre qu'il se dépare de de plus en plus de ces qualités, ça me fout la gerbe. Nous endormant sur nos maigres privilèges, on se gèle.

    Quel est ce pays qui tricote du parachute pour des patrons virés parce qu'ils n'ont pas assuré, des gouvernements pipolesques, les tarés et pédophiles ou des banquiers acrobates ?

    On va où, là ?

     

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  • Utopie réaliste au service des vieux, le site

    Il y a un an je vous parlais de la Maison des Babayagas, projet de lieu de vie solidaire, créé par des copines enthousiastes, réflexionneuses et libres de penser. Et bien le site est officiellement ouvert à tous ceux que cela intéresse-concerne-motive, etc, et le VOICI !!

  • Réhab de belle-doche

    Suite à mes pérégrinations dans le monde de mes coups de coeurs favoris, j'ai remarqué que la courageuse Marâtre s'est faite fumer ici et par une vilaine-Karine-qui-sait-tout-mieux-que-tout-le-monde sur le statut de la belle-mère, ce qu'elle a le droit ou pas de faire, et gnian gnian, gnian, on se serait un peu cru dans l'article des années 60 commenté il y a quelque temps par mes soins.

    Bon, déjà, comme vous me connaissez bien, j'ai riposté, avec toute l'objectivité et la bonne foi dont je suis capable, c'est-à-dire pas tellement vu que j'adore défendre les gens que j'aime bien, surtout contre les aigris, les casse-couilles et les moralisateurs !

    En plus, moi aussi j'ai parfois quelques soucis de communication avec la mère de cher-et-tendre qui, je tiens à me répéter le préciser,  n'est pas à proprement parler ma belle-mère-vu-qu'on-est-pas-mariés, à son grand désarroi (d'ailleurs une fois elle avait soi-disant organisé une cérémonie de mariage toute simple pour nous alors qu'on avait rien demandé et s'est indignée qu'on soit pas venus, en même temps, ni cher-et-tendre ni moi-même n'avions entendu parler de cette nouvelle aberration) et qu'en plus on a un seul enfant, ce qui, d'après elle, n'est pas assez. Le mieux c'est 3, parce que, je cite, "un enfant c'est la moitié d'un enfant, deux enfants c'est presque un enfant, 3 enfants, c'est une vraie famille"... Cherchez pas, quand elle m'a dit ça j'ai fait "moui moui" et on est passées à autre chose. 

    Et puis je me suis rappelé de 2 moments passés récemment au téléphone, chacun de 2 bonnes heures environ tout de même, où finalement je n'ai pas trouvé son discours si nocif. Certes, si je la laisse déblatérer sur le décès de sa mère, c'est chiant et gênant parce qu'elle pleure à moitié dans mon oreille et que j'ignore comment la réconforter vu que je refuse absolument d'être prise à partie dans cette histoire (un jour, moi aussi je serais peut-être en guerre avec ma famille pour de glauques histoires d'héritage donc pas d'impatience).

    Mais quand elle raconte son éducation fort stricte, le parcours de sa vie, sa démerde et son rebondissage après la fuite de son époux et ses engagements à la Haine Péheu, la conversation prend quelque intérêt. Et puis je me suis donné l'objectif de la faire marrer et j'y arrive plutôt, en la choquant, parfois, mais c'est pour son bien et je ne suis vraisemblablement pas très forte pour lui lancer des fleurs ! Mais elle semble m'apprécier, je suis posée, presque pas familière, nullement grossière (ou alors en toussant) et j'ai eu la bonne initiative de l'inviter la veille de Noël avec la petite famille de son autre fils. D'ailleurs elle aimerait écrire sa vie, du coup je lui ai proposé mes services, gentille brave fille que je suis, pour l'aider à créer un blog sur lequel elle pourrait se défouler (et nous aussi, sous des pseudos non-reconnaissables, gniak, gniak, gniak !) et je lui ai même proposé de lui donné notre pc de bureau qui fait actuellement collec' de moutons et poussières en tout genre (en plus ça m'arrangerait parce que j'ai eu une super trop bonne idée d'aménagement différent afin de minimiser l'espace dédié à notre télé de beauf).

    Bien entendu, elle a toujours ses petites phrases & actions assassines et/ou délirantes, comme :

    -  quand on l'avait invitée pour la présenter à mes parents et que, me voyant enceinte épanouie, elle m'avait d'autorité relevé le tee-shirt, passé ses bras autour de mes hanches et léché embrassé mon ventre, alors que personne à part le père de mon fils ne se serait permis, et encore, il faut demander la permission !

    -  lorsqu'elle avait tenu à assister à mon accouchement : j'avais tellement flippé à cette annonce que j'avais prévenu l'hosto que si elle se pointait j'accoucherais pas, tant pis, et qu'il faudrait peut-être appeler les flics parce qu'elle semblait parfois être de la lointaine famille de la sangsue et puis tout s'était finalement bien goupillé parce qu'on ne l'a prévenue qu'une semaine après la naissance,

    -  ou son comptage de la vraie famille (voir plus haut),

    -  de dire "mon fils, le frère d'Olivier, enfin est-il vraiment encore son frère et est-il finalement mon fils ? Ce garçon-là, appelons-le ainsi, est un crimminel, un espion du camp adverse qui cherche à nous dépouiller tous ! Quand je le verrais, il n'a pas intérêt à me lancer sur le sujet car je ne me retiendrais pas (ah bon ? elle connaît ce mot ?). Cela dit, je suis ravie de venir prendre le goûter chez vous en famille" => ben pas autant que nous, j'imagine ! C'est clair qu'une réponse de ce genre à une invit' ça donne tout de suite envie de tout faire pour que tout se passe bien, donc... d'annuler ! 

    -  le fait de dire que les non-diplômés n'ont rien à faire à la Haine Péheu et devraient plutôt faire des formations et passer des concours ou alors accepter des boulots d'éboueurs et de laveurs de vitres vu que, je cite, "ils n'ont ni la patience ni la réflexion de faire des études qui seront récompensées plus tard par un salaire adéquat" : c'est là que j'ai quand même eu un "gloups" de rejet et d'indignation mêlé, je vous le donne en mille, de culpabilité (quand Doom me dit que je suis ceinture noire d'auto-culpabilisation, c'est pas du mytho !) et de forte envie de lui lancer "Marie de la Conception, vous êtes peut-être diplômée mais vous êtes aussi la plus grande casse-couille [je ne peux tout de même pas me permettre de citer Tucco mot-à-mot quand il gueule après Blondin qui l'abandonne dans le désert] que la Terre ait jamais portée !"

     

    Bref tout ça pour dire que même si parfois j'hallucine sur sa façon de parler ou d'être, tout parcours est différent et cela n'a pas dû être facile du tout pour elle de gérer deux garçons privés d'une autorité paternelle fiable ainsi que sa propre vie, personnelle si elle en a eu une (cachée ?) et professionnelle.

    Aussi, si je peux échanger avec elle sans avoir l'impression qu'à force d'empathie je vais méchamment somatiser, ça me va. Tout le monde ne peut pas être plus ou moins exactement comme je le souhaite sinon j'aurais beaucoup plus d'amis que je n'en ai réellement.

    Sur ces jolies paroles, je vous dis "au revoir".

  • "Solliloquations" personnelles

    L'HOMme gère son day-after-birthday en lisant, dérangé seulement 9 fois par un Thomas ne voulant pas se coucher qui d'ailleurs, sortant de nulle part et tchatchant d'entrée de jeu, m'a fait une trouille bleue lorsque je suis allée dans la cuisine, dans le noir, pour réchauffer ma tisane. A ce propos, il a été décidé en commun accord et compte-tenu de ma sensibilité maternelle qu'Olivier superviserait le coucher de Thomas (et que moi j'avais l'obligation pendant ce temps-là de ne pas intervenir, de me mettre loin et d'écouter mon MP3 à fond), et, indigne-mère-que-je-suis, je suis assez d'accord avec l'idée de fond, sauf que Thomas ne veut toujours pas s'endormir....

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  • En Bref

    Perdu mon portable pendant 2 semaines, retrouvé par le plombier derrière les chiottes (ah bon ? mais pourquoi derrière les chiottes ? Thomas ? Thooomaaaaas !), merci bocou monsieur, vous m'avez permis de garder encore un peu les coordonnées des quelques amis qu'il me reste et pour la peine, je vous ajoute dans mes contacts.

    Si, si, j'insiste ! Non mais..... pour des travaux ! Où il va, lui ?

    T'as pas vu ma bague Swarovski, Monsieur ? Ah ! T'as cru que c'était une bagouze-de-tirette ? Certes elle a bientôt 3 ans, la bougresse, elle est un peu usée sur l'anneau (quand on a un bébé, au tout début il faut se laver les mains dès qu'on a touché sa propre paume de main avec ses propres doigts, un truc à y perdre des doigts, j'vous dis !) mais j'ai perdu aucun brillant (quelle connasse a dit que les diamants étaient éternels ? Du coup mon HOmme, très cinéphile, ne m'offre pas de bijoux -de bague, rectifions, soyons honnête, en ce pluvieux lundi de meeeeeerde ! Bon certes mon anniv' c'est dans moins de 3 mois mais autant tâter le terrain, non ? De toutes manières il m'lit toujours pas, le bougre...  

    4 jours que j'ai repris le taf, finalement c'était mieux de rester à la maison même si on a rien fait dans le sens où on a pas bougé. Parce qu'ici, c'est morte plaine !

    Le genre d'ambiance glacée d'interro-qui-comptera-à-la-fin-dans-le-carnet-jeunes-gens-alors-étonnez-moi où certains s'épient pendant que d'autres vantardisent en pokerdisant et en manipulant un joli hélicoptère télécommandé moulé dans le polystyrène du carton de la télé qui-n'a-coûté-que 100-euros et que dans mon "bocal" j'essaie de me concentrer de manière hyper crédible (lunettes D & G, stabilos partout, stylos jetés hors de leur pot devant tant d'ingéniosité, mèches en bataille et prise de tête dans mes mains quand ça devient trop pointu et/ou un collègue passe devant mon bureau) sur un Guide d'Utilisation hyper intéressant pour sa pratique hyper simple de l'outil intranet de notre société hyper riche (pas moi, elle), en alternant avec la lecture de blogs pour ne pas m'endormir comme un éléphant de mer sur mon bureau, la bave fatale coulant sur mon cahier (ma hantise, que ça m'arrive au taf ! Dans le métro / bus je ne compte plus les occasions !). 

     

    Ajoutez à cela un bon gros mal de crâne pas encore guéri par le demi-doliprane 1000 partagé avec chouchou-collègue-1, toujours mieux vu que l'autre truc partagé avec chouchou-collègue-2 tout à l'heure.

     

    Allez, soyons positif, ma journée se termine dans 17 minutes (ouiiiiiiii !), les collègues s'installent pour un live poker. Limite ce serait le moment idéal pour imprimer en couleur les photos de vacances de Tom-Tom (oui je sais c mal, mais ce qui est gratuit fait du bien, aussi), mais j'attendrais un moment genre vraiment opportun genre demain matin en arrivant avant tout le monde (le 1er qui dit que pour ça il faudrait que je dorme sur place, je lui donne sa baffe ! Parce qu'arriver plus tôt -tout comme plus tard, d'ailleurs, je ne le nie pas non plus- je sais faire, c'est arriver pilou-poilou à l'heure que je sais pas, enfin quoi, vous connaissez la chanson ! Entre le métro et ses couloirs de correspondance blindés, le bus qui ne s'arrête même pas devant mes signes implorants alors que si j'avais traversé comme une sauvage, au risque de me faire écraser, certes j'aurais été devant l'arrêt et à même de prendre très calmement  c'te gros truc à trente douze roues !).

     

    Du calme, du calme, l'horloge de mon téléphone indique 17h52 (uiiii !) et celle de mon pc 17h49 (oh nooon !) et celle de mon portable.... ce dernier est éteint, comme il se décharge toutes les 57 minutes et que j'aurais besoin de sa toute-puissance toute relative pour capter cher-et-tendre, son meilleur ami et ma soeur pour aller au cinoche ! Comme je ne suis pas particulièrement arrivée à l'heure ce matin (9h13), je vais biaiser et en attendant, je vais ranger mon bureau, tiens... Oh pis non ! Qu'est-ce que je pourrais faire demain, sinon ?

  • Douces crevardises

    Notre ami l'Arno nous a montré une partie de son deuxième court-métrage intitulé "Système A", vendredi (30 mars) dernier, à la Maison des Auteurs. 
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    Pour reprendre ses mots, je vous en raconte l'histoire : "Mathias et Tristan sont deux magnifiques loosers, deux admirables crevards. Amoureux de la bonne chair et joyeux re-bâtisseurs du monde au cynisme réputé dans tous les zincs de la capitale, Mathias et Tristan arpentent les rues selon leurs envies.

    Système A, c’est la CHRONIQUE URBAINE de ces deux trentenaires dilettantes qui, au gré de leurs pérégrinations nocturnes et désenchantées, recherchent inconsciemment, à défaut d’un sens à leur vie, un romantisme moderne…"

     

    A la fois criants de ressemblance avec les vrais qu'on connaît et en même temps forts de leur jeu à eux d'acteurs dans l'air du temps, Philippe de Monts et Mathieu Coblentz séduisent par leur gouaille polissonne, leur air charmeur et leur poétique désinvolture. Une jeune femme, Lou, sort du lot en séduisant l'un d'eux. 

     

    En regardant ce début de court-métrage, j'ai VRAIMENT réalisé, non seulement le savoir-faire de l'Arno pour l'écriture et la réalisation, mais également sa passion pour les gens, qu'elle soit bonne ou mauvaise.

    MERCI, Arno, tu (nous) m'as offert un moment intense de découverte, de surprise, de fierté et j'ose prendre l'honneur de m'intégrer, même si ce n'était pas explicitement mentionné, dans ta bande de crevards !

    Et c'est là que vous pouvez sortir vos mouchoirs, tiens donne-m'en un, va.

    En effet l'Arno (même les Affreux en général) est rarement indifférent aux gens, préférant provoquer jusqu'à l'indignation que de ne laisser aucun souvenir (agréable ou pas) ni vision ni ressentiment. Lorsque je l'ai connu, il y a 7 ans, il était pire. Ou mieux ? Non, comme je pense qu'on se bonifie dans sa propore sensibilité, avec l'âge, je dirais que c'est mieux. Et puis à l'époque, non seulement j'avais pas le décodeur mais en plus je ne disposais pas des armes qui sont les miennes à présent.

    L'Arno, donc, je disais, aime faire réagir le peuple, tout comme son ami l'Affreux Mafieu. En bien ou en mal, ils ont besoin de susciter une réaction, un ressentiment, un sourire, une promesse dont ils s'acquittent, pour leur part, admirablement. Enfourchant la mafieumobile, les deux crevards sillonnent la capitale en pétaradant, vidant les présentoirs de la Fnac et autres mégastores avec allégresse, sûrs de leur démarche (et fiers de leur dvd-thèque), bousculant jeunes parisiennes et touristes dociles d'un "euh, excusez-moi ? T'es belle !" et vidant les caves des gargotes infâmes et les alambics grouillants de l'Adel.

    Les scènes montrées la semaine dernière sont visibles sur le site de Système A.

    Alors, si vous ne vous offusquez guère de scènes de drague outrancière mais ponctuée de vers pertinents (ou pas) et si vous êtes un de ces crevards conspuant contre la société mais qui s'assume, allez donc y faire un tour, je ne vous le redirais pas deux fois !

    Surtout si vous êtes producteur.

    Surtout si vous connaissez un producteur ou que votre meilleur ami / amant / coiffeur / dentiste connaît un producteur.

    Surtout si vous vous appelez Dorian, que vous en avez assez qu'on vous traite d'imposteur et que vous préfèreriez "mécène", à la place.... allez Dorian, un p'tit geste !

     

    ET ON TUERA TOUS LES AFFREUX !!!!!!

  • Utopie réaliste au service des vieux

    "La Maison des Babayagas, je cite, Babayaga signifiant vieille sorcière en russe, est un projet de lieu de vie solidaire, citoyen, écoloqique, fonctionnant en autogestion. Il est porté depuis presque 10 ans par un groupe de femmes, Thérèse, Monique et Suzanne (ma grand-tante) qui se constituent en collectif au fur et à mesure de son élaboration.

    Le collectif est constitué en association loi 1901, qui réunit aussi des amis, femmes et hommes, participant à la réflexion et soutenant très fortement cette démarche.


    Le projet, travaillé en collaboration active avec le service études-habitat de la ville de Montreuil, a été soumis par celle-ci en février 2006 aux diverses partenaires susceptibles de le financer.

    Après des mois d’attente, le vice président du Conseil Général de Seine-Saint-Denis chargé de la politique des personnes âgées, a fait savoir, qu’examiné avec attention tant au plan administratif que politique, le projet, malgré sa qualité et son caractère innovant, ne pouvait recevoir, avec les critères actuels, une réponse favorable à la demande de subvention.


    Forte du très large soutien exprimé de partout – France comme étranger – et de tous, femmes et hommes de tous âges, spécialistes divers, professionnels, ou tout simplement citoyens, et surtout par de très nombreuses personnes âgées, l’association soumet à toutes celles, tous ceux qui veulent marquer leur accord avec son projet, la pétition suivante qui sera remise au président du Conseil Général du 93".

    Pas de chiffres, effectivement, quoique peut-être, dans les autres onglets, qui présentent le projet, mais pas de paternité attachée à une institution connue, non, non, surtout pas !

    Cette initiative, pas particulièrement délirante mais garantissant une communauté de vie bien différente de celle des maisons de retraite-mouroirs ou des hôpitaux, est totalement innovante en France (elle intéresse même d'autres pays d'Europe, c'est vous dire !), il ne rentre dans aucune case, c'est bien pourquoi le Conseil Général refuse, après avoir eu dans les mains le dossier pendant 10 ans, d'apporter les sponsors nécessaires à la veille de la construction !

    Si vous pensez qu'une fois à la retraite, votre vie n'est pas finie, bien au contraire et que vous aimeriez plutôt finir vos jours dans des endroits ouverts au monde et à la vie citoyenne plutôt que dans une boite à vieux déresponsabilisés, abêtis et nourris à la paille, n'hésitez vraiment pas à signer la pétition des babayagas !