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soleil

  • J-3 ; 19° à 27°.....ça va venir, ne t'inquiètes pas

    Vous prendrez bien un p'tit peu de triso ? Siiii.... Les résultats n'étaient pas très bons du tout, mais ne vous inquiétez pas, va falloir refaire la prise de sang, mais ne vous inquiétez pas, après vous prendrez la décision de votre choix mais ne vous inquiétez pas... Finalement les résultats sont bons, oui. OUAIIIIiiiiisss ! Sauf que pour la toxo, mais ne vous inquiétez pas, c'est pas bon du tout, mais alors vraiment, c'est pas de chance, mais ne vous inquiétez pas, je vous mets direct un mois d'antibios, passez aux urgences obstétriques, mais ne vous inquiétez pas, vous ne pouvez pas faire autrement, ça peut être très grave, mais ne vous inquiétez pas, deux conversations à quelques semaines d'intervalles laissant peu de place au questionnement et aux angoisses, alors pour pallier je mitraille mes fenêtres et vous savez quoi ? La nature pousse pas mal, par chez nous...

    Pour faire court, parce qu'il est ultra méga tard, 2h du mat, qu'il reste UN jour de taf, pas de bol c'est demain, mais c'est bien quand même et que vraisemblablement, au vu de nos activités respectives de bloguage effréné et montage de figurines pour Lenton et que toute idée de tentative de douche à deux est désormais hors de question, bonsoir.

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    Jeudi dans 3 jours, que dis-je, nous sommes déjà mardi-youpi, dans 2 jours, vers 17h, nous serons tous les 3 à Agadir pour une semaine de retrouvailles avec le passé et découverte du présent. J'ai fait la liste des lieux où j'ai envie de retourner. Impression d'être sur pause. Assume les périodes lentes de mon cerveau qui compte encore les frites ingurgitées. J'y croirais quand la porte de la chambre, acquiescée et validée par les hautes instances hôtellières, se refermera sur notre nouvelle aventure... Trop de frissons, m'en vais choper des cônes noix de coco... Bonuit

  • Souvenirs & Retrouvailles

    Quelques belles retrouvailles, à présent !!!

    Le 16 mai, Thomas et moi avons embarqué dans le train à destination de La Rochelle pour y rejoindre Nouchette et son fils et y retrouver  également les parents de cette amie d'adolescence depuis le Congo. 18 que nous nous connaissons.

     

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    Arrivée à La Rochelle, beau soleil mais léger vent. Thomas avait fait une bonne sieste et semblait tout ragaillardi. J'ai empoigné le sac en pagne et celui de piscine et nous nous sommes mis en route pour retrouver Héloïse à son bureau, 10 minutes pas plus. Pendant ce temps, la prunelle de mes yeux avait déjà eu le temps, comme lors de l'aller à Montparnasse, de me supplier de me prendre dans ses bras et de me bloquer dans mon pénible avancement, d'obtenir que je le porte jusqu'à ce qu'une anse du sac en pagne cède et que je me retrouve, échevelée, à vanter chaque beeeeeellle voiture et chaque passssssssssionnant inssssssssssecte tout comme ce booooooo caillou et quel joooooooooooli lac pour qu'il avance, allez, pas-d'-fourmi, pas-d'-renard pis pas-d'-géant, sinon on s'ennuie !

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    Reprise de contact avec une amie bronzée, la joie de vivre dans les mirettes, de beaux sarhouels qu'elle porte astucieusement et un ravissant bolide acidulé et pelucheux. 1888378905.JPG On fonce faire quelques courses avant de récupérer son fils au viet-voh-dao. Malgré nos "chuuut",  Thomas s'interroge devant le tatami : "Il est où ? Je peux aller jouer avec eux ? C'est qui le petit garçon ?", alors je l'emmène jouer dehors. Il fait la connaissance du fils de Nouchette dans la voiture et l'inonde de paroles. Ce jeune garçon de 8 ans, accablé par l'âge de mon fiston, avait rétorqué à sa maman que ce n'était pas la peine qu'on vienne. Moins d'une heure après Thomas l'embrasse, lui dit qu'il l'aime beaucoup et qu'ils sont frères.... Plus tard il apprendra à (plus ou moins) respecter les règles de son idole notamment celle où on a envie d'être seul et où a priori on est censé rester seul (chez nous si on ferme la porte des chiottes, on peut être coincé à vie alors on ruse, j'ai déjà eu ce genre de plan sur le balcon de Boucry).

    3238471.JPGHop on replonge dans la voiture pour aller dîner chez les parents de Nouchette (son papa était mon prof de piano à PN et enseigne dans le génie civil pendant que sa maman s'exalte, des paillettes dorées dans les yeux, au tissage et à la préparation de la laine ou du fil qui sera utilisé pour des broderies audacieuses autant que traditionnelles) dans leur belle maison entourée de son luxuriant jardin évolutif aux plantations bercées par les semis du vent. 981311348.JPG

    On y a fait aussi des photos de fesses, c'est comme ça. Certes les photos ne sont pas dans l'ordre, qu'on me pardonne, mais comme j'ai quelques difficultés à rester assise en ce moment, je préfère déjà balancer du vert ensoleillé, pas trop de cou et des mines réjouies ! Au menu du week-end : repas chez les parents et balades à la mer, discussions entre deux amies adultes ayant appris de la vie et refaisant le point de ce qu'elles ont manqué mais aussi une confiance mutuelle tant dans la confidence que dans la résolution des soucis.    1762355936.jpg

    Tiens, la vue de son appart, tout d'même, le genre que j'aimerais bien avoir, perso, avec terrasse, pareil, ou jardin, hop ! soyons fous ! 1227533526.JPG

     

    Quand on est partis on a tous fait nos courageux, parce qu'en enfants bourlinguées d'un pays à un autre, on a finalement appris à s'adapter aux situations et préférer se réjouir des prochaines retrouvailles plutôt que de regretter la fin de cette aventure. 1308216142.JPG Du coup j'ai photographié un bateau dans la gare, laissé choisir un magazine pour Thomas qui a évidement flashé sur la voiture offerte avec le magazine de Babar, bien joué les gars, on s'est pris un chocolat et un café tranquilles près de notre caddie, on s'est même engouffrés avec dans les toilettes, je ne sais pas si c'était autorisé mais bon, c'était un gros bunker bleu assez robotisé dans son ensemble.

    J'étais triste, mais d'une force ! J'avais le coeur gros, mon coeur d'artichaud, disait mon papa quand j'avais 10-12 ans. J'ai aussi rapporté une nouvelle recette, le cahier de la cantonnade sera content, grâce à Nounouche j'ai découvert THE alternative of the buuuuurke-endive-of-jamon-with-béchamel. Parce que je n'aime les endives qu'en salade. Elle, même pas. Il suffit de mettre une patate à la place de cet autre légume infâme, d'enrober le tout de crème-fraîche-fromage-rapé-et pourquoi pas du chèvre ? et de l'enfourner 20 minutes au four. Une trouvaille, je cite, "Krobonne !" d'après le Thomas qui, je le concède, a été gentil et coopératif lors du retour en train et même avant où on a poireauté dans la gare de la Rochelle. Images...... 1200001650.JPG 

    708618390.JPG2549922.JPG173650334.JPG Occasion de revoir la Rochelle et ses environs mais surtout de tchatcher sur son balcon pour que je satisfasse à mes vices tabagiques. Et j'ai revu ses parents chaque jour avec plaisir, évoquant anecdotes pour finalement se retrouver à chanter sur les airs de notre comédie musicale !

    Bon on avait pas mal de trous mais quand même, un bonheur. Jusqu'à ce que le dvd de la pièce initialement copiée sur VHS (et donc pourrie par les 99% d'humidité ambiante là-bas, tout comme la mienne d'ailleurs) et fraîchement gravé soit extirpé de sa cachette et enclenché dans le lecteur.  

    Au début je craignais de ne pas assumer mes passages, prévoyant de bondir aller aux toilettes dès que ce serait bientôt ma pomme qui se ridiculiserait, pis finalemet j'ai bravement géré puisque j'ai apprécié chaque moment sans rien redouter. Juste le plaisir intense de revoir ces scènes, les souvenirs des répèt, les représentations, le trac, la guerre, les étudiants massacrés, le cercueil devant notre porte, mon père essayant soit de photographier des miliciens, soit de marchander leurs kalachnikov, le lycée là-bas, les gens, la chaleur, les balades, les plages, les profs, le pop-corn, les sorties en boite, les notes, les Noël, "ça" les 3 tomes, les deuils, les expéditions en brousse avec des paysages à couper le souffle, le palu-de-bidibule, Docteur Fargette, un personnage à PN qui, quand il venait nous voir, se débrouillait toujours pour s'asseoir sur nos jambes alitées, nous coller une main dans le pâté, nous affirmer qu'on ressemblait à la langue de son perroquet la veille de sa mort, tout ça.....

    Nous sommes aussi allés à la mer et je ne me suis pas baignée, faisant volontairement acte d'inbravoure et de frigorifisme. 99644566.JPG En plus, j'avais déjà mon bobo-au-tibia-tout-pourri depuis 1 semaine. A la place on a discuté et pris des photos de nos fils, de nous et parlé avec complicité et maturité. Alors en vrac les voici. 33966145.JPG

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    Merci à vous, famille si généreuse et tendre qui cherche à faire boire, oui ! qui m'a permis de me poser, de me raconter, trop évidement comme quand je me sens en sécurité et si bien accueillie, de vivre le moment présent tout en savourant le passé. A bientôt, nous reviendrons tous les 3.

  • C'est encore loin, l'été ?

    Joyeux 1er mai. Il fut un 1er mai où je fus licenciée pour faute lourde, mon 2ème virage de ma vie, le 1er s'étant illustré lorsque, toute nouvelle enfant de choeur à Agadir, je choisis un cordon rouge pour ceindre ma taille plutôt que la blanche qui m'était attribuée et qui me semblait coloriquement moins contrastante que mon aube où je ne sais quoi.

    Heureusement aujourd'hui je ne travaille pas. Semaines étranges où les congés embrouillardisent la communication entre sociétés et où on bosse plus chez soi qu'au bureau. Parce qu'ici aucun dossier n'est bouclé ! Il y a des tonnes de trucs à trier-payer-renvoyer-ranger-nettoyer-laver-étendre, du style ça ne s'arrête jamais, y'en a toujours encore et encore, et plus encore quand on remet au lendemain (minimum).

    Serais-je plus faite pour être servie ? Certainement !

    Je rentre d'un achat de pince coupante pour consolider les 3 pergolas bricolées (avec du raphia de papier orange, oui c'est balo je sais) dans l'encadrement des fenêtres ; après j'avais envie de m'enfuir mais je ne savais même pas où aller. Si j'avais eu un passeport, j'aurais foncé à Orly pour un aller simple direction Agadir, le genre de coup de tête qui ne se voit que dans les films et s'applique pour les gens qui ont un passeport, bien entendu. Et du fric. Oui, malheureusement, pour partir au soleil il faut impérativement avoir de l'argent en plus pour les loisirs.

    A moins de prendre un deuxième emploi le moins astreignant possible, c'est un doux projet qui me semble trop lointain pour être réaliste. Restons-en à cette merveilleuse pince coupante à seulement 3€95 qui va me permettre d'utiliser ma bobine de fil de fer pour supporter le raphia et éviter un effondrement ridicule.

    Thomas a la varicelle, les boutons pointent au fur et à mesure de la journée et il est censé rester cloîtré à la maison tant qu'il est malade et contagieux. Il est très grognon et peu coopératif et je crains que si je ne l'aide pas à ranger sa chambre (bref que j'en fasse les 3/4), je ne sois obligée, question de crédibilité, de jeter dans un sac poubelle, comme prévenu ce matin, tout jouet n'étant pas dans un panier et tout truc jonchant le sol de sa chambre. Même pas crié, juste expliqué calmement. Le dilemme l'a effrayé et, aussi rapidement qu'un escargot, s'est empressé de rapporter et jeter 5 jouets un par un dans sa chambre, le défi du même-pas-peur dans les yeux. 

    J'envisage de l'aider à ranger sa chambre à condition qu'il s'y mette sérieusement, sur le thème du jeu, que sais-je, de l'amusement.

    Ah. L'Homme vient de m'annoncer qu'il a rangé la chambre de Thomas pendant que ce dernier regarde des dessins animés. Il est tout à fait d'accord avec l'idée de jeter les jouets, propose de préparer une poubelle spéciale et d'aller redéfaire toute la chambre, ce dont je le dissuade, on va trouver un autre plan.

     

    Déjà 17h, la journée est finie. J'ai le bout du nez tout froid, un bain serait le bienvenu mais avec la lessive en cours, même pas dit qu'il y ait de l'eau chaude avant 20h, d'ailleurs c'est bizzarre quand même, ils devraient prévoir en fonction du  nombre de gens, peut-être qu'on se fait gruger de quelques dizaines de litres d'eau brûlante ?

    En même temps j'ai de quoi faire, au lieu de martyriser le clavier. Déjà, Thomas tente d'échapper à son père auquel j'ai proposé la bonne idée qu'ils aillent ensemble faire de petites courses et se défouler dehors, je pourrais aller l'aider. 

    Et puis le sol de ma propre chambre est jonché de pots, coupelles, arrosoirs, bouteilles d'eau, terre, billes d'argiles, tas de fringues  laver, tas de fringues à donner/virer, sac-plastique-poubelles, tas de fringues à ranger (complétés par piles plus ou moins stables sur le lit), bottes, bottes cassées à jeter depuis 1 an, sacs de voyages, poussières, cheveux (de moi sans doute), miettes, terre, billes d'argiles faisant très mal aux pieds non chaussés, moutons (laineux), tongs, tendeur à linge prétendument hyper solide qui se disloque au contact, avec des espaces difficilement accessibles et j'en passe.

    Et je bosse demain.

  • Déjà l'été ?

    Quel soleil et quelle chaleur aujourd'hui !!!!! Un bonheur TO-TAL !!!!

    Doom exposait avec sa boite à la Gencon et Thomas a gentiment joué pendant que j'ai enfin fini de bricoler les pergolas autour des fênetres de ma chambre, ouvrant ainsi la porte à de nombreuses possibilités grimpantes entre le lierre, le jasmin et le passiflore.

    Ce dernier, enfin l'un des pots, tous peut-être, est déjà affublé de 4 boutons, plutôt très bon signe !! 

    J'ai également découvert la première fleur de jasmin, youpi ! Quand on voit les centaines d'ébauches de débuts de promesses de fleurs, je gage que mai sera bien parfumé, accomapagné des incontournables lavande, menthe, tilleul, plants de fraises et de tomates + d'autres fleurs que j'ai plantées me rappelle plus de leur nom, des freesias et des pois de senteur, ça c'est sûr ! D'ailleurs, ils poussent où, ces bougres de pois, ou plutôt : où les ai-je plantés ? Il faut que je me fabrique des étiquettes waterproof (pratique le blog, pour faire ses listes !) et j'ai quand même le projet d'acquérir une ou deux grimpantes à moindre frais. Je l'aurais mon mur végétal, je l'aurais !

    Après un déjeuner plutôt désorganisé (on ne peut pas jardiner ET faire des lessives ET gérer Thomas ET accrocher des cordes à ses volets au péril de sa vie ET étendre du linge ET cuisiner), l'Homme qui ne pouvait pas sécher mais que, si j'avais pu, et si Thomas avait été ailleurs, j'aurais bien aimé séquestrer quelques heures est reparti bosser.

    Deux heures après nous l'avons retrouvé au salon, plate-forme qui sentait moins le bouc qu'à Dante et Lagrange de geek et Ouaramériens joueurs, peintres, amateurs et professionnels. Thomas a retrouvé avec joie son Jdi, mon papa, ainsi que mon frère. On s'est baladés, admirant décors et figurines, Thomas a a serré le doigt d'une énorme statue (à l'Homme de préciser) et obtenu son diplôme de cadet en latage d'ewoks. Pour le convaincre d'ailleurs de s'en éloigner et de laisser les autres tenter leur chance, j'ai sorti mon arme secrète : "et si on allait à la piscine ?" => "Oh ouiii ! Bonne idée maman, allez c'est d'accord, on y va, dépêche-toi, maman !". Yes moi-même !

    Heureusement la piscine ne fermait ses portes qu'à 18h, il nous restait trois bons quarts d'heure, le temps de se mettre vite en maillot, d'essayer de ne pas trop se casser la tronche tellement c'était glissant (oui la prochaine fois c'est méduses pour tout le monde), de profiter d'un petit bain survolté puis de repartir bien crevé à la maison, sous quelques grosses gouttes de pluie.

    Je viens de regarder la météo et ils promettent de la pluie toute la semaine ?!?!?!?!?!?!