Hier soir, à l'occasion d'une invitation lancée par le CE de ma boite, j'ai eu l'immense plaisir de voir et entendre jouer Varduhi Yeritsyan chez Vissi d'Arte dans le 17ème, accompagnée de ma môman parce que je n'ai pas de potes sensibles au classique.
Mes impressions de lointaine novice pianonique ? Soufflée !
Varduhi est une jolie jeune femme souriante et pleine d'humour, avenante et sensible, talentueuse et modeste, avec laquelle j'ai notamment eu la chance de jouer à la pétanque à Lacanau....
Ah ça vous la coupe, hein, que je la connaisse aussi intimement ! Mais ne vous emballez pas, en fait, car elle ne s'en rappelait plus.... snif.... il est vrai que je ne laisse pas toujours un souvenir impérissable (surtout lors de cet événement où j'étais plus flippée qu'à l'aise et où je ne serais pas allée sans mon équipe de winners) et on ne peut pas être meilleure en tout, sinon on s'ennuierait !
Quant à mes prouesses dans cette activité hautement sportive, puisque vous me harcelez de questions, mes Affreux préférés me trouvent insuffisamment précise, bon, nulle à chier, à vrai dire, soyons honnêtes, vu qu'aucun ne voudra plus rejouer avec moi, sauf l'un d'eux, gentil garçon, qui n'a pas encore essayé !
Ses morceaux hier ?
Haydn, Schuman, Fauré, Chopin et Rachmaninov, du puissant, de l'inquiétant et du triste, joués avec détermination, force et 
douceur à la fois, dont elle nous racontait tout d'abord l'histoire, le contexte et les sensations que le compositeur voulait transmettre. Etant placée trop à droite, j'ai regretté de ne pas voir ses mains en action mais ses postures et ses expressions en disaient long sur la communion qu'elle vit avec la musique, sorte de complicité tendre et facétieuse, accompagnée d'une technique sûre et d'une fougue inégalée.
Allez sur le site de la miss, le contenu lui fait honneur, les photos aussi, on peut y écouter ses morceaux, consulter l'agenda de ses futures représentations et un Livre d'Or.
Je recommande également Vissi d'Arte aux amoureux de la musique classique et du chant lyrique car les propriétaires des lieux (l'une, chanteuse de formation et soprano lyrique, l'autre a côtoyé le monde du théâtre et la mise en scène) en ont fait un lieu dédié dont la décoration évoque l'opéra italien et où ils proposent avec, je cite, "un rapport qualité prix inouï", concerts et soirées privées accompagnés de brunch, d'un large choix de boissons alcoolisées et de jus de fruits mixés, leur spécialité.
Tant que j'y suis je recommande également le site d'un personnage hautement passionné, Jonathan Behar, avec lequel j'ai discuté hier (forcément on ne bosse pas dans la même boite, du coup j'étais nettement plus à l'aise) lors du 2ème cocktail clôturant la soirée et qui m'a filé sa carte, se présentant comme une sorte d'anarchiste de la mode et du design.
Son blog, Ayamee, est une plateforme d'achat et de vente de produits de créateurs originaux, où vous avez la possibilité de présenter ceux qui vous plaisent mais également d'accéder à des collections avant tout le monde et même à des ventes normalement réservées à la presse.
Commentaires
Hey Hey ! Quel bel article. Je vais aussi en rédiger un ce soir, avec la mini interview de cette formidable pianiste !
Merci pour la présentation d'ayamee, et de moi ! C'est très flatteur :-) thanks !
Une présentation animée d'ayamee est en cours de finalisation. Je te l'enverrai dés qu'elle sera finalisée si ça t'intéresse.
Sinon le rdv est pris pour le prochain concert de Varduhi !
Bonne journée
Merci à vous pour ce coup de projecteur sur Varduhi Yeritsyan. J'essaierai de me rendre à son concert fin mars au CNSMDP (j'aime beaucoup Schumann). En parcourant son site (on mesure au ton de sa biographie sa modestie et son humour), je découvre un compositeur arménien : Babadjanian (généralement, à part Khatchatourian - et encore : vaguement -, on n'y connaît rien).
Mais au fait une pianiste ne devrait-elle pas éviter de jouer à la pétanque, sport dangereux où l'on risque de se tordre un doigt ? (c'est un peu comme la pratique de la varappe : quels sont les effets du pof sur les doigts d'une pianiste ?) (et quid du bowling ?)
P.S. : à propos de pétanque, pendant mes vacances un jour j'étais tombé sur un tournoi auquel participait le regretté Henri Salvador. Il semblait jouer très bien, conformément à sa réputation, et moi qui le croyait feignant, je fus surpris de constater qu'il n'était même pas muni de ce système d'aimant attaché au bout d'une ficelle (pour soulever les boules sans avoir à se baisser). Bon, il n'est plus là pour vous donner des cours. En revanche, si vous décidez de vous mettre au billard, j'ai une table à vendre, promis je vous fais une ristourne ;-)
Merci pour votre commentaire, Msieur Hillarion, j'en suis fort touchée.
@ vrai dire, nous avons fait de la pétanque à titre tout à fait festif, exceptionnel et ponctuel, et puis comment se tordre les doigts à la pétanque, là je me/vous le demande !
Quant au billard, hum, hum, comment vous dire.... Allez je me lance ! Dans ma famille-où-il-y-a-un-billard, je ne touche pas à cet objet et ne m'en approche pas plus, d'abord parce que c'est un billard français donc 3 boules à shooter de manière presque intellectuellement réfléchie, déjà ça me gave, enfin parce que j'ai un jour eu le malheur de casser (à ma décharge, j'étais jeune et bête) l'une des deux lampes vertes qui surplombaient la table en faisant mine de lancer une boule à une amie, j'ai dû remplacer ladite saloperie de lampe (3 mois d'argent de poche) et, au grand regret de mon aïeul, l'ai choisie d'une couleur un dixième plus clair que l'autre.....
Bon certes ça n'a rien à voir avec le billard, je vous l'accorde, et en passant j'accorde aussi à mon cher-et-tendre-qui-ne-me-lit-plus qu'en mise en avant de mes erreurs et de mes gaffes, je suis très forte, mais bon voilà, depuis, je n'accroche pas trop avec le billard.
Par contre si vous avez des plans pour un babyfoot authentique de bar, le truc bien lourd et patiné par les ans, je prends !
Ah, les familles-avec-des-tables-de-billard, je connais ça aussi... Parmi les membres de ma famille on compte des joueurs et arbitres de billard français de haut niveau (qui vont toute l'année de compétition en tournoi, habillés en smoking - c'est la tenue obligatoire). Personnellement, je suis plutôt adepte du bowling. Quant au baby-foot, il me faut hélas reconnaître que j'ai toujours été nul : pourtant je n'ai rien contre les baby, alors ça doit être le foot...
P.S. : j'avais bien remarqué que vous étiez très forte pour la "mise en avant de vos gaffes", mais le côté maso fait partie de votre charme ;-)
Comment se tordre les doigts à la pétanque ? Euh, bonne question, peut-être en essayant de donner un effet lifté à la boule ? En fait je crois qu'on risque davantage un traumatisme cranien si on joue avec des lanceurs inexpérimentés ;-)
Merci beaucoup, Msieur Hillarion, d'admirer mon côté maso en ce pluvieux jeudi matin.
A vous lire c'est presque une qualité, je prends ! Surtout qu'un jeudi c'est souvent pourri, et cela par le truchement du fait qu'il suit mercredi, milieu de la semaine, mais qu'il y a encore vendredi à se farcir.
Pour ne pas déroger à la règle, ce matin je suis arrivée sous la pluie et en retard parce que je voulais me laver.
De plus, et ce n'est presque pas de ma faute (presque parce que j'avoue avoir eu des difficultés à l'ouvrir hier soir), la 2ème fenêtre de notre salle de pause est cassée, ce qui fait qu'à moins qu'avoir envie d'un bon arrêt maladie pouvant même se transformer en statut cotorep, dans le style de la blessure bien pourrie à la limite de l'amputation, on ne peut plus ouvrir ou fermer les fenêtres dans la salle de pause, bravo !
Et je pense à cela parce que vous semblez sous-entendre que je suis peut-être un peu une brute, à moins que vous ne connaissiez mon amie Sonia et qu'elle vous ait raconté comment un jour, elle s'est pété le poignet en recevant mon service au volley-ball, au temps du lycée. Si c'est le cas, je suis sûre qu'elle a omis de vous révéler que ses mains n'ayant pas la position adéquate pour la puissance, pourtant connue (vitre de gymnase cassée à la grande fureur du gardien, terreur subie par un élève parce qu'un ballon avait failli le décapiter.... oui, il exagérait, ça je vous l'accorde entièrement !), de l'impact.