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chaleur

  • C'est encore loin, l'été ?

    Joyeux 1er mai. Il fut un 1er mai où je fus licenciée pour faute lourde, mon 2ème virage de ma vie, le 1er s'étant illustré lorsque, toute nouvelle enfant de choeur à Agadir, je choisis un cordon rouge pour ceindre ma taille plutôt que la blanche qui m'était attribuée et qui me semblait coloriquement moins contrastante que mon aube où je ne sais quoi.

    Heureusement aujourd'hui je ne travaille pas. Semaines étranges où les congés embrouillardisent la communication entre sociétés et où on bosse plus chez soi qu'au bureau. Parce qu'ici aucun dossier n'est bouclé ! Il y a des tonnes de trucs à trier-payer-renvoyer-ranger-nettoyer-laver-étendre, du style ça ne s'arrête jamais, y'en a toujours encore et encore, et plus encore quand on remet au lendemain (minimum).

    Serais-je plus faite pour être servie ? Certainement !

    Je rentre d'un achat de pince coupante pour consolider les 3 pergolas bricolées (avec du raphia de papier orange, oui c'est balo je sais) dans l'encadrement des fenêtres ; après j'avais envie de m'enfuir mais je ne savais même pas où aller. Si j'avais eu un passeport, j'aurais foncé à Orly pour un aller simple direction Agadir, le genre de coup de tête qui ne se voit que dans les films et s'applique pour les gens qui ont un passeport, bien entendu. Et du fric. Oui, malheureusement, pour partir au soleil il faut impérativement avoir de l'argent en plus pour les loisirs.

    A moins de prendre un deuxième emploi le moins astreignant possible, c'est un doux projet qui me semble trop lointain pour être réaliste. Restons-en à cette merveilleuse pince coupante à seulement 3€95 qui va me permettre d'utiliser ma bobine de fil de fer pour supporter le raphia et éviter un effondrement ridicule.

    Thomas a la varicelle, les boutons pointent au fur et à mesure de la journée et il est censé rester cloîtré à la maison tant qu'il est malade et contagieux. Il est très grognon et peu coopératif et je crains que si je ne l'aide pas à ranger sa chambre (bref que j'en fasse les 3/4), je ne sois obligée, question de crédibilité, de jeter dans un sac poubelle, comme prévenu ce matin, tout jouet n'étant pas dans un panier et tout truc jonchant le sol de sa chambre. Même pas crié, juste expliqué calmement. Le dilemme l'a effrayé et, aussi rapidement qu'un escargot, s'est empressé de rapporter et jeter 5 jouets un par un dans sa chambre, le défi du même-pas-peur dans les yeux. 

    J'envisage de l'aider à ranger sa chambre à condition qu'il s'y mette sérieusement, sur le thème du jeu, que sais-je, de l'amusement.

    Ah. L'Homme vient de m'annoncer qu'il a rangé la chambre de Thomas pendant que ce dernier regarde des dessins animés. Il est tout à fait d'accord avec l'idée de jeter les jouets, propose de préparer une poubelle spéciale et d'aller redéfaire toute la chambre, ce dont je le dissuade, on va trouver un autre plan.

     

    Déjà 17h, la journée est finie. J'ai le bout du nez tout froid, un bain serait le bienvenu mais avec la lessive en cours, même pas dit qu'il y ait de l'eau chaude avant 20h, d'ailleurs c'est bizzarre quand même, ils devraient prévoir en fonction du  nombre de gens, peut-être qu'on se fait gruger de quelques dizaines de litres d'eau brûlante ?

    En même temps j'ai de quoi faire, au lieu de martyriser le clavier. Déjà, Thomas tente d'échapper à son père auquel j'ai proposé la bonne idée qu'ils aillent ensemble faire de petites courses et se défouler dehors, je pourrais aller l'aider. 

    Et puis le sol de ma propre chambre est jonché de pots, coupelles, arrosoirs, bouteilles d'eau, terre, billes d'argiles, tas de fringues  laver, tas de fringues à donner/virer, sac-plastique-poubelles, tas de fringues à ranger (complétés par piles plus ou moins stables sur le lit), bottes, bottes cassées à jeter depuis 1 an, sacs de voyages, poussières, cheveux (de moi sans doute), miettes, terre, billes d'argiles faisant très mal aux pieds non chaussés, moutons (laineux), tongs, tendeur à linge prétendument hyper solide qui se disloque au contact, avec des espaces difficilement accessibles et j'en passe.

    Et je bosse demain.

  • Déjà l'été ?

    Quel soleil et quelle chaleur aujourd'hui !!!!! Un bonheur TO-TAL !!!!

    Doom exposait avec sa boite à la Gencon et Thomas a gentiment joué pendant que j'ai enfin fini de bricoler les pergolas autour des fênetres de ma chambre, ouvrant ainsi la porte à de nombreuses possibilités grimpantes entre le lierre, le jasmin et le passiflore.

    Ce dernier, enfin l'un des pots, tous peut-être, est déjà affublé de 4 boutons, plutôt très bon signe !! 

    J'ai également découvert la première fleur de jasmin, youpi ! Quand on voit les centaines d'ébauches de débuts de promesses de fleurs, je gage que mai sera bien parfumé, accomapagné des incontournables lavande, menthe, tilleul, plants de fraises et de tomates + d'autres fleurs que j'ai plantées me rappelle plus de leur nom, des freesias et des pois de senteur, ça c'est sûr ! D'ailleurs, ils poussent où, ces bougres de pois, ou plutôt : où les ai-je plantés ? Il faut que je me fabrique des étiquettes waterproof (pratique le blog, pour faire ses listes !) et j'ai quand même le projet d'acquérir une ou deux grimpantes à moindre frais. Je l'aurais mon mur végétal, je l'aurais !

    Après un déjeuner plutôt désorganisé (on ne peut pas jardiner ET faire des lessives ET gérer Thomas ET accrocher des cordes à ses volets au péril de sa vie ET étendre du linge ET cuisiner), l'Homme qui ne pouvait pas sécher mais que, si j'avais pu, et si Thomas avait été ailleurs, j'aurais bien aimé séquestrer quelques heures est reparti bosser.

    Deux heures après nous l'avons retrouvé au salon, plate-forme qui sentait moins le bouc qu'à Dante et Lagrange de geek et Ouaramériens joueurs, peintres, amateurs et professionnels. Thomas a retrouvé avec joie son Jdi, mon papa, ainsi que mon frère. On s'est baladés, admirant décors et figurines, Thomas a a serré le doigt d'une énorme statue (à l'Homme de préciser) et obtenu son diplôme de cadet en latage d'ewoks. Pour le convaincre d'ailleurs de s'en éloigner et de laisser les autres tenter leur chance, j'ai sorti mon arme secrète : "et si on allait à la piscine ?" => "Oh ouiii ! Bonne idée maman, allez c'est d'accord, on y va, dépêche-toi, maman !". Yes moi-même !

    Heureusement la piscine ne fermait ses portes qu'à 18h, il nous restait trois bons quarts d'heure, le temps de se mettre vite en maillot, d'essayer de ne pas trop se casser la tronche tellement c'était glissant (oui la prochaine fois c'est méduses pour tout le monde), de profiter d'un petit bain survolté puis de repartir bien crevé à la maison, sous quelques grosses gouttes de pluie.

    Je viens de regarder la météo et ils promettent de la pluie toute la semaine ?!?!?!?!?!?!