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ulcère

  • Pourriture nurglesque

    J + 26 après impact.

    Cherchant quelques affreux mots pour titrer ma nouvelle note de ce soir et illustrer mon état général physique et plus particulièrement celui de mon tibia droit, je me suis laissée aller à quelques lectures instructives de Doom, tout heureux que je m'y intéresse, bien entendu.

    Et, en deux paragraphes j'ai trouvé. j'ai ENFIN compris ! Comme les analyses n'ont rien donné d'alarmant, l'explication de cette quasi-absence de cicatrisation donc de guérison ne peut donc être trouvée que dans les arcanes du côté obscur, celles que certains soupçonnent mais que quelques rares élus voient. C'est tout simple.

     

    Je pense que quelqu'un, suppôt du boss ou himself en personne, m'a jeté de la pourriture de Nurgle ainsi qu'un de ses rejetons sataniquement moyen-âgeux et que ça a tout salopé ma jambe.

    Laissez-moi vous citer quelques passages : "Au lieu de simplement tuer son hôte, cette maladie le transforme lentement en un cadavre ambulant tout en dévorant son âme. La corruption mentale et physique qu'elle induit est si horrible que la victime n'a que deux choix : se donner la mort ou se soumettre à Nurgle et répandre sa pestilence, et se réjouir de ses bubons et de ses chancres jusqu'à ce que la mort vienne mettre un terme à ses souffrances. Ce n'est qu'à cet instant que la victime réalise son véritable malheur, car elle renaît dans le Royaume de Nurgle sous la forme immortelle d'un Portepeste".

    Photos du dégénéré ci-dessous :

    GrandImmonde1.jpg

    Et aussi : "Il est heureux que les intestins d'un Grand Immonde soient à l'abri des regards des mortels, car ses sacs gastriques et ses entrailles renferment les pires immodices. C'est dans ces méandres obscurs que naissent les Nurglings. Ils commencent à l'état de foetus de matière fécale qui se nourrissent des sécrétions qui suintent des parois intestinales du Grand Immonde jusqu'à adopter l'apparence d'homoncules* à l'image de Nurgle. Une fois que le Nurgling a atteint sa maturité, les ondulations des intestins du Grand Immonde finissent par le faire sortir par quelque orifice, ou par l'expulser à travers ses chairs nécrosées, donnant ainsi naissance à une espèce de petit diablotin corrompu. [...] Les Nurglings se rassemblent autour du démon qui les a vus naître. Ils escaladent sa forme massive à la recherche d'ulcères confortables dans lesquels se lover, ou de replis chauds et humides sous la peau, et se disputent sans arrêt à causes de mesquines rivalités territoriales. [.... même si le tout est assez dément je termine, parce que vraiment, on voit que les auteurs se lâchent quand même pas mal, dans leur spécialité, et que ça me fait plaisir, comme une apogée linguistique bien relevée en pestilences diverses et variées...] De tous les démons, ce sont les Nurglings qui énervent le plus les Portepestes [qui, rappelons-le, sont des morts-vivants sans âme condamnés à porter la peste, c'est juste ça, leur taf pour l'éternité t sans week-end, c'est porter la peste, le boulot chiant !!! sauf que comme ils n'ont pas d'âme, ils s'en foutent, c'est des terminator sans états d'âme ni parole]. GrandImmonde2.jpg

    Ces derniers sont poussés par un instinct cartésien qui les force à tout énumérer, mais les Nurglings sont trop nombreux et tapageurs pour être dénombrés. tandis que les Grands Immondes les considèrent avec une affection toute paternelle, les Portepestes les voient comme une contrariété qui les distrait de leut tâche".

     

    *Homoncule : sorte de petite statuette d'homme" et "ce n'est pas un gros mot" d'après Doom, il en connaît des mots dont je n'imaginais même pas l'existence, mon HÔÔmme ! 

    1. Petit être vivant à forme humain, que les alchimistes prétendaient fabriquer ; 2.  Petit homme => avorton" selon mon Robert, cuvée 96, une bien "fameuse" année...

     Oulà ! J'ai failli être ensorcelée ! Etrange sensation de mieux comprendre les choses, des mots, quand on les lit plutôt que quand on les entend. HEIN ?

     

    Pour appuyer mes dires et revenir sur ce détail immonde, lui aussi, qu'en est-il de la fibrine, cette vilaine peau toute pourrie ? Que, si le produit que l'infirmière met chaque jour ne la décape pas, elle devrait, je cite, être "découpée", et cette menace à deux balles jamais réalisée, on me l'a balancée au moins 6 fois dans la semaine, stressant.

    Sauf que.

    Sauf que ce matin, l'infirmière m'a facturé 76 boules et parlé d'emla-éventuellement-pour-la-suite-des-opérations, ce produit crémeux en forme de pansement que l'on met, traditionnellement sur une peau saine, mais pour moi on fera une exception, pour soi-disant (parce qu'à mon avis, ça marche mieux sur un bébé que sur moi, ils ont essayé à Bégin, c'est comme s'ils m'avaient mis de la vaseline, oh, c'est mignooooooooon, le truc qui sert à rien mais qui colle aussi la peau, mais fallait pas !) anesthésier la peau avant une piqûre, un vaccin, une incision, des points de suture, bref, une agression corporelle douloureuse imposée par le corps médical parce qu'elle s'avèrera bénéfique, qu'il dit, le corps, médical, et, de guerre lasse, fatalement acceptée par le malade-tout-pourri.

    Heureusement que mon chéri me fait découvrir l'impressionnante et passionnante littérature des jeux de figurines ("et pas jeux de rôôôles !!", s'indigne l'Hômme, "ça n'a rien à voir, y'a que l'univers qui peut être commun", blabla, blabla.....) à savoir "Les démons du chaos" de Ouaramère 40.000, et j'avoue que c'est vraiment très intéressant, quand on s'y penche un peu volontairement, ça existe depuis 30 ans, toutes ces années d'imagination et de plongée avec délices dans la terminologie du gore et de l'insoutenable, le tout étant pour-de-faux, comme de bien entendu, ça ne peut pas que prêter à la perpléxité ou à la diabolisation ! Voyeeeeez ? Putain, j'ai mâââââl. Pardon. C'est vrai, avec tous ces éclaircissements, il va peut-être falloir que je m'entraîne, silencieusement, à apprécier mon infect état.

    Je songe de plus en plus à créer un blog sur la base du contenu de l'HÔmme qui est incommensurable-étendue-documentée-scannée-gynécologisée-détaillée-baguettisée-zippée, dit-il... M'enfin pour l'instant j'ai déjà plein d'idées et l'Homme qui poète, m'affirme, je cite (allez, oui, une dernière, c'est dimanche !) "Je ne demande pas mieux que d'avoir des larbins.... euh, d'avoir un coup d'main", n'a toujours rien sorti... des grimaces, oui, des grimaces !

    Vous comprendrez bien qu'après toutes ces atroces descriptions, je ne sois plus malheureusement en état de vous montrer d'autres photos, chère Félée, entre tous, et autres du même acabit.... Je vous épargne, c'est plutôt sympa, mais de mo point de vue c'est surtout parce que la forêt grandit, grandit. Cependant, soyez assurée, chère Alva, que pour vous distraire de vos herculéens travaux, si ça vire aux couleurs chatoyantes de l'arc en ciel, je vous préviens, clichés à l'appui.

     

    Bon et bien, deux efferalgan pis je crois que je vais aller me soumettre, moi, quand faut y aller, faut y aller ! Et c'est bien l'unique, seule-contre-tous et dernière solution à mon état actuel. Doom, qui vraisemblablement n'est pas encore traumatisé, m'a dit qu'il connaît bien Nurgle... Voyez ? (je me mets à South Park et ça ne se voit même pas !).

  • Nécrose pestilentielle en putréfaction

    Forte des imprécations, doutes et encouragements des uns et des autres, je reprends la plume pour raconter mes précédentes aventures.

    Si vous le permettez je vais d'abord conter mes malheurs, comme ça ce sera fait, l'épisode cosetien passera tout seul, j'aurais ainsi l'esprit + libre et + guilleret pour vous livrer le reste qui apparaîtra, de fait, en premier, mais qu'elle est maligne. Ready ? Pas mal au coeur, rien ? Ah oui, âmes sensibles d'abstenir, bien entendu....

    Le 13 mai, en sortant de mon immeuble, je me suis latté le tibia contre un plot en béton alors que je regardais dans la direction diamétralement opposée. Le choc a été ultra violent, la douleur très vrillante. Je ne suis pas tombée mais j'ai battu l'air avec mes bras pour reprendre mon équilibre et éviter de traverser la vitrine du bazar. Après un rapide coup d'oel pour voir si quelqu'un hurlait de rire, je me suis dit que si j'arrivais à faire quelques pas, alors je pouvais aller bosser, vite, on se magne. Et je n'ai pas regardé mon bobo vu que jean noir pas large et en-dessous jambe pleine de poils donc bon, on dit que le ridicule ne tue pas mais je trouvais que j'avais assez donné pour la matinée.

    Si j'avais regardé mon bobo direct, peut-être que j'aurais foncé direct à l'hôpital, parce qu'un pharmacien ne peut que constater et dire kilfoyakafokon, et qu'un médecin ne dispose pas forcément de tout le matos nécessaire à la torure légale et remboursée par la sécu. Je dis ça, c'est pas par animosité, ils ont été très gentils là-bas, mais je m'y suis rendue assurément un peu tard.

    Mais peut-être pas.

    Le challenge en ce moment pour moi c'est de ne pas manquer le taf (suite à de trop nombreuses pauses pathologiquement répétitives, ne rayez pas les mentions inutiles il n'y en a pas, telles que la bronchite, la maladie de mon fils, la grève de la crèche de mon fils, des pannes de réveil, des rages de dents.... et un record misérablement atteint du plus grand absentéisme de toute la boite, bon, on est 13.000, d'où une culpabilité encore plus exacerbée) et, voyant que certes je ne gambadais pas mais que c'était gérable, non seulement je ne suis pas allée consulter mais je me suis auto-médicamentée en désinfectant par-ci, soufflant dessus par-là, laissant à l'air libre une semaine pis enfermant le tout sous un pansement contre les ampoules une autre semaine.

    526829046.jpg

    Une semaine après l'incident, j'ai eu une rage de dent. Ah bah alors ? ben ça faisait longtemps, dites donc ! Une semaine, deux max ? Quoi qu'il en soit, toujours pour ne pas manquer j'ai tenu bon à coups d'alternance de doliprane et efferalgan puis je suis allée voir mon généraliste avec lequel je suis tellement peu à l'aise que je ne lui ai pas parlé de mon bobo-au-tibia et me suis laissée prescrire les antibios habituels + diantalvic + nifluril pendant 10 jours, merci bien. Sur votre gauche, une vue très soft de mon-bobo-du-tibia avant le début des hostilités caractérisées par le mélange presque glaireux de fibrine et de pus qui empêche la cicatrisation de remplir, encore aujourd'hui, son office.

    Entre-temps je m'étais fait le maillot, si, si, ça joue dans l'histoire, au rasoir ma bonne dame (essayé tout le reste et rien ne me va à part, j'image, moment-à-soi chez l'esthéticienne et encore faudrait-il que j'aie le courage d'y aller), et un poil, salopiau ayant passé le fil du rasoir avec brio, s'est naturellement incarné sous la peau. J'avais prévenu que c'était un peu gore.

    La semaine dernière, jeudi 29, pour être exacte, quand j'ai posé le pied par terre en me levant, j'ai senti que je ne pouvais plus faire lalala-ça-va-bien-j'ai-mal-mais-ça-va-encore, c'était plutôt "passes-moi la scie sauteuse, bordel, que je me fasse sauter le tibia et l'aine ! Et oui car bizarrement, l'aine s'est vite retrouvée affublée d'un abcès aussi énormé que douloureux. Alors j'ai décidé de me rendre, lutter sans cesse sans jamais guérir est aussi pénible que d'observer une terre qui ne germe jamais malgré la dispersion de graines. Aussi je me suis rendue à l'hôpital Bégin, pour expliquer où-quand-comment-pourquoi. Et c'est là que j'ai beaucoup pensé à copine-So et son bobo-ô-pied, genre malédiction des 33 ans, un peu, bon, finissons-en, merde ! Pardon, mais j'y tenais, vraiment.

    Direct ils m'ont mise sous perf d'antibios et anti-douleur, vaccin contre le tétanos, on ne sait jamais, grattage de la plaie qui a un nom compliqué mais pour les civils comme vous et nous c'est un ulcère infecté,  à la curette et au scalpel et aussi, comme ça ils ont bossé partout, incision (ultra-douloureuse que je ne souhaiterais même pas à mon pire ennemi) et méchage (avec choix de coloration, bien sûr, ils font ça bien là-bas) de l'abcès. Tout un programme !!!
     
    Le tout, j'entends la désagrégation de mon organisme, dû en fait à la trop longue absorption de nifluril, anti-inflammatoire prescrit contre les douleurs dentaires et aussi connu pour provoquer des infections un peu partout ; en gros, si dégueu d'aspect que soit cette plaie, je cite, elle m'a sauvée la vie car si j'avais laissé traîné ça encore longtemps, déjà je me serais pris une infection au nivo du visage (joliiiiiiiiiiii !) et un arrêt cardiaque.

    Puis le chirurgien, tout à fait persuadé qu'il faudrait que je consulte un psy parce que je chialais comme une madeleine (j'avais beau me dire pendant les soins que j'avais vécu un accouchement et que donc j'étais une wonder supra woman, sur le coup ça ne m'a finalement pas des masses aidée) m'a arrêtée 10 jours. Il ne me reste plus qu'à espérer trouver vite un autre taf pour les laisser, là-bas, travailler à leur quête incessante du profit, comme ils le sentent et surtout sans moi. 
     
    Bon, les nouvelles ne sont pas si dégueu, au moins là je suis sauvée, j'ai des soins infirmiers tous les 2 jours et j'ai l'impression que je suis un peu moins stressée/douillette/sensible/contractée au fur et à mesure. En revanche, l'infirmière de ce matin m'a conseillé de voir un médecin dans la semaine pour pouvoir analyser pourquoi tout se détériore aussi rapidement chez moi.

    Ah oui parce que, j'ai failli zapper, hier après-midi je me suis refais un 3ème bobo-tout-pourri : j'étais en tailleur devant la fenêtre du salon à rempoter-tailler-végétaliser quand pouf j'ai voulu me relever et que crrroooouuuiiiic je me suis enfoncé le bas du dos dans l'angle inférieur (celui du bas) de la fenêtre et ça a bien entaillé l'endroit ; Olivier dit que je me suis poinçonné le dos (photo disponible sur insistance collective uniquement), je dirais plutôt que si j'y étais allée un peu plus fort (et pourtant je n'y suis pas allée avec le dos de la molette puisque je suis retombée sur le cul direct avec un gros hurlement coincé dans la gorge et les yeux qui piquent) j'aurais pu m'auto-liposucer cette zone pleine de graisse piriez pour nous pour qu'elle disparaisse toute seule....

    Mais à part ça, tout va bien et je n'ai presque plus mal aux dents.... pour l'instant...