La plupart des gens SAVENT cuisiner. Pour ma part j'apprends tous les jours, sauf les jours où on se fait un authentique repas de feignasses et qu'il n'y a vraiment rien de chez rien à rajouter à part du sel. C'est pour ça que la cantonnade m'a offert le cahier de recettes. C'est pour éviter d'entendre, innocemment, "Comment tu la fais au fait, la vraie sauce tomate qui sent bon avec les herbes ?".
Parce que, sur cette anodine question peuvent parfois se déchaîner foudres, moqueries et rancoeurs, du genre : "Tu ne sais pas faire une vraie sauce tomate ? Mais, comment tu as fait jusqu'à aujourd'hui ? Tu n'as fait QUE de la sauce en boite ???", accompagné du regard multifeeling rassemblant le mépris, l'interrogation sincère et la franche rigolade mais de celle à laquelle on n'a pas envie de participer, puisqu'on en est la cible.
Allez donc lui expliqer, ensuite, que vous avez bien, forcément, un jour, dû faire une sauce tomate maison, avec des vrais légumes, "oui, oui, ceux qu'on pèse", des oignons, "oui des vrais, ceux qui font pleurer tellement qu'une fois j'ai même pensé à acheter un masque de plongée protégeant aussi le nez, oui ceux-là". Peut-être aussi des fois de l'oignon en paillettes, beaucoup moins nocif d'utilisation, moins périssable donc plus disponible ; sauf qu'au bout de 18 mois après DLUO, il faut vraiment jeter le pot. Des herbes aussi, tout ce qui est salé sauf celle pour la sauce à salade. Là c'est pas pareil.
Donc, pour parer aux huées de tous âges et pour m'améliorer personnellement en cuisine, j'ai MON cahier sur lequel la cantonnade a écrit des recettes de famille, d'amis et de grands auteurs et artistes (de Picasso à Monet en passant par Roahl Dahl et Marllarmé) qui aimaient bien, eux aussi, le bon manger. Je me suis donc dit que je pouvais, avec les autres, partager, à l'instar d'une certaine bloggeuse bien connue de nos services, mes coups de coeur et astuces maison, dans le vrac et dans le désordre, bien entendu !
C'est parti !
