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  • Cats's fight

    Hier soir, avant de se mater Transformers (et de découvrir que ce genre de caisse modulable qui assure, se conduit toute seule, sait changer les stations de radio et te parle si tu t'emmerdes et même compte accessoirement sur toi pour sauver la planète, j'adore), nous avons eu droit à un concert de sons.

    Ceux, habituels, de nos charmants et gracieux mûristes préférés ("hey casse-toi connard, je te nique, tu t'en rends pas compte là mais je te nique la raie !", "Arrose-moi encore la mèche au lieu de tes plantes et je fume ton fils avec seulement 4 feuilles, ok ?"), de l'alarme de la voiture du pakos du bazar (qui vend que des merdes qui cassent à la 1ère utilisation... ou alors suis-je une brute ?) qui ne s'est déclenchée que 37 fois dans la journée, faisant le bonheur des gosses braillards et ivrognes alentours ("Si j'y jette une bouteille.... euh... vide, bien sûr ! Est-ce qu'elle fera plusse ou moinsse de bruit ?"), des moteurs pétaradants des moto-cyclo-pédalo-vélo-solex qui voulaient franchir le mur du son en ne traversant que notre rue et.... et.... the best of the night, de la baston de chats qui n'a pas manqué de me faire sursauter.

    Des feulements sourds et grinçants, inhumains (forcément c'était des chats, pour ceux qui ne suivraient pas), glaçants et désagréables au possible, ce qui a eu pour effet de faire taire TOUS les autres protagonistes bruyants tellement c'était flippant. Du coup j'ai quand même fait ma petite enquête. je connais les chats, j'en ai eu quelques-uns, mais ils ne se battaient pas ou alors trop loin de nous pour qu'on le remarque.

    J'ai donc appris que le chat peut produire une gamme entière de différents sons pour communiquer avec d'autres chats et avec ses maîtres et que 16 vocalisations différentes avaient été identifiées chez la bestiole. A la naissance, les chatons ne peuvent que ronronner, souffler, gronder et pousser de petits cris en signes d'attention, mais à l'age de 12 mois, ils peuvent émettre tous les cris des adultes.

    Il y a 3 types de voix : miaulement, murmures, et cris. Les 2 premiers types sont utilisés pour parler aux humains, miauler pour dire bonjour, montrer sa présence, manger, pour qu'on le fasse sortir ou entrer dans la maison ou encore pour se plaindre. Avec l'habitude, on arrive à reconnaître le miaulement de son chat et à assimiler ce bruit à ce qu'il souhaite. Comme avec un enfant qui ne sait pas encore se faire comprendre par la parole, en fait. Sauf qu'un chat, on a le droit de le vendre sur Ebay. Bref. Je vous rassure, je n'ai pas tenté de vendre mon fils sur le web, je ne sais pas comment ça marche, sinon....

    Et pour avoir une idée de ce que nous avons auditivement subi, voici un site qui propose une sélection de bruitages de chats. C'est là que l'Homme peut entrer en scène et participer car, n'ayant point de son là où je suis, je ne saurais reconnaître le concert d'hier, aussi, mon amour, n'hésite pas à commenter et à voter pour le son adéquat et/ou que tu préfères.

  • Heureuse ou inconsciente ?

    Je viens de calculer mon IRB et je suis à 82,5 !

    Comment ça vous savez pas ce que c'est que l'IRB ???? Z'êtes incultes ou quoi ? Bon je vous rassure, parteeeeeeez paaaaas, j'vous diiiis, y'a moins de 10 minutes, je ne connaissais pas. C'est en allant lire mes blogs préférés que j'ai chopé le filon.

    L'IRB, créé par un observatoire social indépendant au Québec, est, je cite, "une façon nouvelle d’évaluer quantitativement l’état d’esprit général des populations et de les comparer entre elles. Nous partons du principe que tout être humain recherche, consciemment ou non, une situation qui s’approchera le plus possible de sa vision du bonheur. Cette dernière est variable et s’appuie sur des valeurs, des acquis et des sentiments qui diffèrent d’un individu à un autre. Ce que l’IRB évaluera, ce sont donc l’impression et la perception que les gens ont de leur propre état.

    L’IRB n’a ni la prétention de définir le bonheur et encore moins celle de fournir des recettes pour en faciliter l’atteinte, mais les informations véhiculées à travers l’IRB sont riches. À chacun et chacune de les utiliser à bon escient."

    Doit-on dire, donc, que mon résultat est totalement faussé, que malgré mes malheurs je garde une pêche intérieure, ou que je ferais mieux de me pendre me ressourcer avec mon moi-même afin que mon IRB coïncide avec mes propres appréciations très terre-à-terre de mon bonheur qui s'emplit (ou pas) chaque jour ?

    Bon, j'vais lire le résultat détaillé de 7890764322 pages et je vous dis !

     

  • C'est promis, on arrête !

    Tout à l'heure, avec l'Homme, on a décidé d'arrêter de fumer demain au réveil.

    SI.

    Parce que le temps, l'argent, je ne vais pas me justifier, toutes les bonnes raisons d'arrêter ou de ne pas arrêter, je les ai déjà énumérées dans tous les sens, mais à un point pareil d'addiction, je dis stop. Alors demain matin on se patche, c'est décidé. Avec un peu de chance, d'auto-motivation de non-agression-de-cher-et-tendre, nous parviendrons peut-être un peu à nous désintoxiquer avant de rentrer à la maison, mercredi ou jeudi. L'avenir de notre famille et de mon équilibre mental, certes, en dépendent. Aussi parce que le temps passé à fumer, c'est du temps d'adulescents qu'on ne consacre qu'à ça, et que s'il le faut, on se fera aider. Comme ça a l'air simple, comme ça. Mais je sais aussi que je suis la reine des listes de bonnes résolutions, du retournage d'arguments et contre-opposition, de la proscrastination pathologique et du recours à l'interdit comme si la faiblesse et le manque m'étaient insupportables. 

  • C'est les vacances !

    Comme je n'ai toujours pas compris comment fonctionne l'accès Wi-Fi dans ce bled (autrement dit je suis prête à tout pour donner mon numéro de CB, si tant est qu'on m'en donne la possibilité, sauf que ce n'est pas le cas, on ne me demande qu'une clé de sécurité à 8 que j'ignore) et que je subodore qu'il faille se trouver à distance très réduite de l'Office de Tourisme même, je cite, "s'il est fermé" (??) ALORS que nous nous trouvons déjà à une toute petite distance (40 mètres, pour moi, c'est assez small, nan ?) j'en profite pour enregistrer la 1ère note des vacances (en gros caractères, visiblement, j'ignore toujours comment uniformiser la taille de mes copié/collé, alors, si quelqu'un a une astuce....).

    L'Homme dort.

    Un peu avant 9h : partagée entre la fierté que je suis censée éprouver, sans bornes ni limites à l'évocation de "Maman, maman, je dois faire pipi, viiiite !" signifiant que mon-fils-ma-bataille est véritablement sur la bonne voie de la propreté, moins d'un mois avant la rentrée fatidique en maternelle, et l'indignation mêlée d'une douleur angoissée, déjà à l'idée d'imaginer en faire un deuxième, et celle de ne pouvoir disposer d'une télécommande me permettant de le mettre parfois innoffensivement sur pause afin que je puisse m'étirer, éventuellement terminer de dormir tant bien que mal sur les couvertures installées pour adoucir les agressions du matelas défoncé, je me suis finalement levée, molle et boudeuse devant le temps gris, donné ses médocs-contre-rhinoïtiques au petit Tom-Tom qui joue à fare des zaskidans entre des camions, des remorqueurs, son TouDoux, des monskres et je me suis installée devant le pc.

    Ouf, ça faisait longtemps....

    Bref.

    Je n'ai pas encore eu l'occas' de raconter nos vacances qui commencèrent de manière assez cocasse. Aussi, afin de ne pas céder à la facilité de ne surtout rien en dire pour ne jamais être raillée et puisque je suis souvent la première à faire aveu de balloterie, j'ai décidé de tout raconter ici, now, sur ce blog (enfin dès que je pourrais enfin me connecter).

    Mardi 12 août : après abandon, par manque de motivation-temps, de certaines très bonnes résolutions comme celles de nettoyer l'appart de fond en comble, décongeler le frigo pour pouvoir couper électricité et eau, nous avons fait nos sacs que nous avons chargés dans la belle voiture prêtée par mon papa (dont il est légalement privé suite à son accident, heureusement bénin, en état d'ébriété reconnue formellement par des représentants de la loi et ce malgré les dénégations intellectuelles foireuses de mon paternel) et sommes partis, tous guillerets, sur la route de nos vacances, à 17h17 très précisément.

    Je n'avais pas, jusqu'alors, vu que ce sont mes premières vacances en couple et aussi en famille sans que cette fois-ci je sois l'enfant.

    L'enfant que j'étais durant nos allers-retours Paris-Agadir et autres traversées de territoires, ne s'occupait à l'arrière qu'à lire, jouer, torturer frère et soeur, dormir, manger salement en parsemant les chips ("oh c'est vrai ? y'en a dans tes cheveux ? Ben j'vais étaler comme ça, ça te fera de jolies paillettes, mais siiii, laisse-toi faire !"), demander à aller courrir, faire pipi, cacaa, vomiii, jouer à penser à un perso et le faire deviner aux autres (c'est comme ça que soeurette nous a collés avec Michel Bush), rétorquer que faire des analyses logiques et grammaticales à l'oral sans les mains ne présente pas un amusement ultra-délirant, surtout si les autres ne "peuvent" pas jouer et manquer de m'en prendre une pour insolence notoire car plus qu'ignorante envers la précieuse linguistique de notre Nation, y préférer le Livre Dont Vous Etes Le Héros dont maman nous faisait la lecture et s'enquérir pour la trente-cinq-milliardième de fois de quand-c'est-qu'on-arrive ?

    Là, à 33 ans bientôt 34, j'ai testé le "long trajet" en tant que co-pilote concernée par le voyage, copilote supposée au fait des curiosités alentour, satisfaisant toutes les demandes et connaissant par coeur la carte routière française, ses routes, ses nationales, ses départementales, ses chemins, ses rues et ruelles, ses ponts.... Le tout en proposant sandwiches, chiklets, boissons, barres chocolatées, cornets glaçés.....

    Que des routes d'apparence identique, en béton beu gris avec des bandes blanches de longueurs différentes et parfois des bandes jaunes, et qui renferment des trésors de distinctions qu'il faut respecter à la règle, et d'une, et qui ne mènent pas nécessairement LA où on est supposé aller....

    Montreuil, périph près de la tour Boucry, direction Cergy :

    - AAArrrghghh ! non, chéri, rugit la totale flippée de la route, ne me dis pas que tu as prévu d'aller faire un p'tit tour chez Mamie Castagnettes ????

    - Mais non, du calme, c'est juste qu'il faut prendre l'A15 pour aller à Saint Aubin-sur-Mer, et passer par Rouen. Et que l'A15 on la chope soit à Cergy, soit à la Défense. Mamie Castagnettes !? Mais ça va pas bien ? Je ne nous ferais pas ça, on est en vacances, pas de panique !

    On a tellement pas l'habitude qu'on a besoin de s'auto-rassurer mutuellement avec une réciprocité sans faille. Jusque là, pas d'embrouilles.

    Finalement on a pris l'A13, j'ignore réellement ce qui a bien pu se passer à part qu'on est finalement passés par la Défense mais l'Homme gère, "la 13 c'est quand même pas loin de l'A15". Ok, sur le principe j'ai pas d'argument contre.

     

    On a contourné Rouen, subit 3-4 péages (moi ça m'a un peu étonnée mais bon, je ne conduis pas...) et après 3h de route, les petits villages tant attendus et précédant notre destination, sur la carte, se sont présentés tous guillerets, maisons à colombages ravissantes, massifs d'hortensias et de fleurs variées, ruisseaux jolis et sentiers forestiers, champs en cours de moisson, vaches et moutons à perte de vue, "bonjour les vaches, bonjour les moutons, on arriiiiive !", tous en choeur, vraiment enchantés d'être là pour un beau coucher de soleil bientôt devant la mer. On a qu'une envie : sortir nous dégourdir les jambes et aller sur la plage

    Saint-Aubin-sur-Mer. Un village mort très calme, pas un animal, un magasin ou un humain alentour. Le vide d'un ensemble de cités ouvrières composées de bicoques basses avec jardinets en bord de mer opposées à des masures plus imposantes en retrait.

    Il commence à faire sombre.

    Nous tournons dans les chemins tortueux, poussant vers la mer et sa digue réputée vivante et animée.

    Rien.

    De loin du béton, des champs, quelques voitures disparates, une mer semblant battue à la glace pilée. On revient sur nos pas. Décidons d'arrêter un couple qui se baladait par-là en souflant sur leurs doigts de froid. Hum, engageant....

    Le nom de la rue ne leur dit rien, y'a bien une rue de la mer, moi-même je l'avais vue sur la carte, me confondant un peu, mais une rue des bains ? Non, non, pas de ça ici.

    Le monsieur réfléchit droit comme un "i" pendant que sa femme déblatère encore gentiment sur comment c'est donc possible qu'il n'y ait pas de rue des bains, c'est très étrange....

    Son époux se penche à ma fenêtre, un air presque désolé pour nous, c'est palpable, le dénouement est proche...

    - Mais, euh, vous allez à Saint-Aubin-sur-Mer en Seine-Maritime ou à Saint-Aubin-sur-Mer dans le Calvados ? Là, vous êtes en Seine-Maritime.

    Gros gros moment de solitude réciproque....

    Le monsieur nous dit comment aller à l'autre, on remercie, sourires de circonstance, on ferme les vitres, on s'éloigne.

    PUTAIN DE BORDEL DE MERDE DE SA RACE A LA CON DE CHIOOOOOOOOOOOOOOTTES !!!!

    On s'est trompés de Saint-Aubin-sur-Mer ! On suivait la route qui menait à la flèche tracée au crayon sur l'océan par mon papa. On a pas cherché à faire un plan de route, on a juste suivi l'itinéraire d'un endroit où nous n'étions pas censés aller.

    Thomas ne comprend pas qu'on reparte. "Non, Mamaaaan, c'est pas grave, on prend cette maison, là, devant, maman-papa, je l'aime beaucoup !" - "Certes, oui, mais ce n'est pas là qu'on va, on a pas les clés de celle-là, il faut aller à l'autre Saint-Aubin-sur-Mer, qui a certes l'avantage de se trouver plus bas que là où on a échoué donc, par logique toute simple, il est censé y faire beaucoup plus chaud mais il faudra encaisser de nouveau 200 à 250 kilomètres pour y parvenir !!!

    Avec courage mais grand désappointement nous repartons, ne saluant même pas les vaches au passage et, à force d'enthousiasme et réconfort réciproque allégés du fait que Thomas s'était enfin endormi de fatigue et d'ennui, nous sommes arrivés au bon Saint-Aubin-sur-Mer vers minuit, après nous être paumés dans diverses agglomérations peu éclairées et autant panneautées.

    La maison qu'on nous a prêtée est du genre de celle de Mur-de-Bretagne (le peu d'initiés qui me suivront peuvent se manifester), au bout d'une rue malheureusement impraticable de nuit en voiture. Nous prenons donc quelques sacs et un Tom-Tom tremblant de froid et, au bout d'un semblant d'éternité de marche puis d'un temps infini à trouver les bonnes clés, investissons les lieux.

    Le rez-de-chaussée composé d'une cuisine, un chiotte qui fonctionne, un lavabo dont l'utilisation est fortement déconseillée et deux chambres est assez austère et semble n'avoir pas été utilisé depuis des années. Au premier une cuisine plus pratique avec cuisinière au gaz, évier, frigo qui fait le bruit du ressac entre deux chambres dont une pourvue d'un lavabo-douche-chiotte où l'eau de la douche est merveilleusement chaude.

    J'installe les couchages en appelant et rassurant parents et grands-parents pendant que l'Homme fait courageusement 5-6 allers-retours pour vider la voiture et la laisser garée devant la rue (2 jours après en allant voir si elle était toujours là, on a remarqué une prune de 35 boules, bravo) et que Thomas, d'excitation mêlée de fatigue intense, casse un bol et se fait engueuler par sa vilaine maman....

    Le lendemain matin, mercredi 13 août, c'est l'anniversaire de ma Maman, de Martial et de Titi aussi.

    Il fait beau, mais quel vent !

    Après le petit déj on s'emmitoufle alors que les gens dehors sont en short et torse poil, c'est le deuxième effet kiss cool après Paris-étouffant-sans-air-presque-caniculaire.

    On pousse la petite barrière de la maison, on regarde à gauche, la voiture au loin et à droite : LA MER !!!! "La maison est à 30 mètres de la mer" n'était pas un euphémisme, loin de là, mais une réalité tout à fait déconcertante.

    Quelques pas plus loin nous débouchons sur une digue immaculée, bordée de restaus, de l'Office du Tourisme et en face, la fameuse mer que, depuis, je me dois bien de l'avouer, pour l'instant (en cas de victoire inattendue et donc de bain total) je n'ai approchée que des pieds, l'Homme n'étant pas motivé du tout et Thomas se dégonflant au dernier moment.

    Oui, ça y est, c'est vraiment les vacances !

    Un de nos regrets dans cette (més)aventure est de n'avoir pas fait de photos de cet endroit désolant et froid tel que nous est apparu ce Saint-Aubin-sur-Mer en Seine-Maritime mais, après s'être rapidement concertés, nous ne ferons pas le détour au retour qui devrait sensiblement durer moins longtemps que l'aller qui a totalisé plus de 7h de route dont deux petites pauses.

     

    PS : les premières photos sont