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J'ai longtemps cru que je ne pouvais pas être aimée

C'était le titre d'une discussion de ce matin dans "On est pas que des parents", sur la 5, et comme de bien entendu, ça m'a marqué. A l'heure où ma vie va de nouveau changer, des tonnes d'interrogations, de doutes et d'angoisses refont surface et, à moins de me re-coller dans une énième psychothérapie (réflexions heureusement bien menées par l'Homme, qui l'eût cru, qui ne prend pas d'honoraires), il est temps pour moi de prendre ma vie en main et d'arrêter de culpabiliser pour tout ou rien.

L'intervention du psy et des témoins ce matin m'a fait réaliser que j'ai eu de grosses difficultés à dire NON dans toutes les situations qui risquaient de m'attirer réprobation et mépris pour le tout petit truc inculte que j'étais et que pour moi il valait mieux dire OUI pour être sûre d'être acceptée, validée, aimée.

Si je fais l'inventaire des moments où j'ai pu dire NON dans ma vie, déjà il n'y en a pas bézèf, et puis cela n'était pas forcément pour mon bien à moi car après avoir dit OUI à tout, il me semblait judicieux de dire le contraire dans un simple but d'affirmation de moi-même et aussi pour faire chier le monde, je me dois bien de l'avouer.

A présent, alors que cher-et-tendre et moi avons décidé de renoncer à quelques vices qui me culpabilisaient sincèrement, j'ai l'impression d'y voir plus clair et d'être moins dépassée par ce sentiment d'échec permanent qui m'étreignait, croyant que désormais, dès que tout sera vraiment réglé, certains changements seront possibles à condition de s'y préparer et d'y réfléchir intelligemment, sans crainte d'éventuelles réactions négatives, car on ne peut obliger les gens à penser comme nous (même si cela nous semblerait bien légitime), notamment dans les grands thèmes qui préoccupent tout un chacun obligé d'assumer sa vie : le perso et le pro, tout en tenant compte de la réalité de notre monde, bien entendu, et le tout en retroussant bien ses manches (ou en s'ôtant les doigts, c'est selon, mais la bronchite, étrangement, n'entraîne que très peu de vulgarité actuellement) et en cessant de reprocher ses choix à qui que ce soit, autrui ou soi-même, parce que le plus important, à vrai dire, c'est d'assumer sa vie et de savoir s'aimer pour pouvoir aimer les autres.

Commentaires

  • Alors là Mu, si tu connais un truc pour dire NON, je suis preneuse !
    Je passe mon temps à me mettre dans des galères à force de dire oui, parce que bien souvent, je dis oui alors que je ne sais même pas comment me dépatouiller avec la requête en question.
    Surement un manque de confiance en moi c'est évident. Sauf que même en connaissance de cause, je continue de dire oui....

  • Moi je sais dire "non". Je dis toujours "non j'ai pas dit que je le ferai pas, j'ai dit que je le ferai QUAND JE POURRAIS"... on est pas rendus hein !!

  • Alors, Fanny, tu y es presque, puisque c'est toi qui pose les limites et le flou artistique temporel au centre duquel est la requête.

    Paraît que pour les nanas, je vais vachement vous étonner, la confiance en soi se transmet par la mère....

    Aaaaahh ! Tout s'explique, dans mon cas, vu que je la bosse actuellement avec ma propre mère en lui apprenant à distinguer fermeté et décision personnelle ET agressivité liée à une mauvaise volonté de faire chier le monde...
    Quant à toi, Alva, essaie cet excercice : si, à une requête que d'autres peuvent satisfaire, tu n'as pas envie de te soumettre, imagine un peu intensément à quel point ça va te faire chier, après coup, de dire oui, et toutes les jongleries que tu vas devoir exécuter pour mener cette mission. Au besoin dis non fermement par téléphone, tjs plus sécurisant (même si plus lâche, mais les gens n'abusent-ils pas un peu à demander sans arrêt au lieu de faire eux-mêmes ?) et ne laisse pas traîner la converse en justifications inutiles !!! Si les gens t'en veulent c'est que ce ne sont pas de vrais amis, aussi, même si ça vide quelque peu le carnet d'adresse, au point cela te permet de ne garder que ceux qui t'aiment pour toi-même et non pour les services que tu rends...

    Moi j'ai fais ça et en fait ça fait du BIEN et permet même de rencontrer ou de retrouver d'autres personnes (notamment sur facebook, j'avoue, je délaisse un peu le blog pour ça... d'ailleurs prochaine discussion : comment dire NON à facebook !)

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