C'est en entendant la sonnerie du réveil de mon nouveau portable de ladite marque (d'ailleurs je ne l'écrirais plus jamais et m'engage à rémunérer quiconque m'y surprendra) que je me suis dit. Ô fucking ciel ! Il est déjà..... 6h ???? Qué ? Euh, on peut rembobiner la soirée, là ? parce que l'Homme s'est couché, j'ai dit que j'y rejoindrais et pouf on est 7h plus tard ?
Zeeeen ! - Page 2
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Nokia is devil
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J-1 avant entretien préalable pour licenciement économique
Comment je me sens ? Oh, ben, je suis tellement heureuse que j'me taperais bien une ligne, tiens.
Je me suis dit que j'allais faire un journal de mes émotions tout le long de cette grande aventure qui m'attend. Comme il ne reste qu'un jour avant la 2ème étape, la 1ère s'étant illustrée par une lettre recommandée en bonne et dûe forme il y a 1 semaine, et à moins que je ne passe pas ma journée de demain à me lamenter ici, ça devrait être assez court donc pas trop emmerdant. D'autant que les émotions, ça va bien 2 minutes mais on est pas là pour se rouler des pelles ou se toucher le cul.
Je me prépare des phrases-choc à la dégaine incisive tout en me disant que c'est un trip mythomanique pour me faire croire qu'un jour je parviendrais à en décalquer au moins un par une argumentation somme toute assez logiquement saine pour l'entreprise, tout cela sans me faire mousser à mort mais un peu quand même, j'ai bien au moins 1 truc sûr que j'ai apporté (hormis la tasse qui me suit depuis 10 ans et les schoko-bons, on a dit professionnel) et j'ai plein de courage et d'idées, si, si.
Sur ce, 00h51 = dodo, les escarres me guettent.
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Mais, c'est déjà l'hiver ?
Je pousserais bien un cri mais j'ai peur qu'il gèle.
On a pas encore mis le chauffage. Au gaz, je précise, un grand truc métallique bruyant comme il se doit en mouvement mais chauffant très honorablement tant qu'il est allumé. Je répugne à sortir le chauffage électrique fourni avec l'appart. Branlant et fortement penché à force d'usure, je crains qu'il ne tombe et brûle le parquet, par exemple. Le genre d'angoisse certes idiote mais répétitive qui fait qu'on se dit qu'il vaut mieux qu'il dorme, débranché, dans le coffre du clic-clac. Aaaaaah, le merdier qu'on a...
Si je viens par ici (alors qu'il est 23h07 et que je devrais être au lit soit à dormir, prérogative indispensable au réveil du lendemain, soit à lire le livre 2 du tome 9 de la Compagnie des Glaces, ce livre génial qui me fait oublier le temps, soit en train de profiter de l'Homme, ce qui est, encore, une toute autre histoire....), c'est surtout pour requérir votre avis sur certaines choses. oui, c'est un peu le but du blog en général, mais là je fais appel à vos supers pouvoirs de bloggeurs pour m'aider à démêler des questions primordiales en ce moment.
D'abord parce que je sais bien que l'aveuglité (si, ça se dit, MOI, je le dis) du procédé permet vraiment de dire tout ce qui nous passe par la tête (ça permet de lire de sacrée belles conneries !), et puis parce qu'en plus je n'ai pas vraiment le temps de parler avec de vrais gens en-dehors de mon cercle familio-professionnel, so.... ready ? Ne répondez qu'aux items (putain ça fait scolaire, ça va jamais passer !) qui vous parlent... ou pas !
1. D'abord est-il nécessaire pour moi d'envelopper mes plantes avec du voile d'hivernage à la con alors que j'en ai jamais mis auparavant et que surtout je n'en trouve pas ? Est-ce que les sacs poubelles à la place, ça peut le faire ? Une vieille couverture rouge toute pourrie ? Une bâche ? Je veux dire, c'est la nature, qui s'en sort refleurit, non ? Et puis, est-ce que ça ne risque pas de les pourrir, les plantes, vu qu'elles n'ont connu (pour celles de l'extérieur, j'entends) que la dure réalité des saisons qui se suivent ?
2. Ne croyez-vous pas que, et j'écarte tout sentiment personnel à l'égard d'êtres humains, les transports en commun devraient fonctionner nickel aux heures de pointe, déjà, pour commencer ? Double ration, trains et bus se succédant dans la joie et la bonne humeur, laissant plus de places assises donc moins de tensions, d'attente et de fatigue ? Chui même pas vénère, j'suis laminée, je sais que je suis responsable de ma vie mais je ne sais pas comment gérer l'année, comme ça, à sprinter le soir pour ne pas avoir ses regards désapprobateurs des 5 animateurs de l'école et mon fiston tout seul à la dînette, lumières à moitié éteintes. Mais ça suppose d'arriver pile à l'heure le matin ou en retard mais là c'est moi qui stresse. Manger en une demi-heure ? Non, rien dire et laisser passer la journée, c'est les conseils. Profil bas. Studieuse. En fait, en ce moment, avec ce putain de froid de merde qui me glaçe (les pieds, surtout, forcément les tennis de l'été, ça fait soit je me la pète je ne sens rien soit j'ai pas encore trouvé des chaussures étanches qui ne s'usent pas en un mois, ce qui est évidement mon objectif numéro 1 en "achats passionnants"), la pluie qui évidement trouve le moyen de me cingler la face alors que je déteste la sensation acupuncuresque et les pc qui mettent des siècles à arriver, je me demande si je ne ferais pas mieux de demander à mon boss s'il veut bien me licencier à l'amiable, sauf que j'ai pas envie de retrouver au chômage Je veux bosser mais plus près de chez moi ! C'est la nuit tout le temps, des périph' à traverser, des centaines de voitures qui passent en trombe... C'est quoi les meilleures vitamines et/ou complexes alimentaires vitaminés magnésiuminés qu'il vous ai été donné de connaître ? C'est ça, la question, surtout.
3. Je me demande si être devant un pc au moins 10h par jour sauf week-end ne suit pas au système nerveux du cerveau et/ou à la pression exercée dans les tempes et les oreilles mais, depuis quelques mois, j'ai l'impression que le géant vert me pressurise les tempes et ça le bouche les oreilles, ça dure quelques minutes puis ça repart. Au début c'était pas souvent, là j'ai l'impression que c'est tout le temps, il faut voir un orl, docteur ? Parce que souffler en se bouchant le nez ça marche plus, là. En plus ça fai mal, souvent. Alors, j'ai le cerveau qui rétrécit ? Depuis le début de cette note j'en ai eu au moins une dizaine, c'est lourd.
4. Pour agrémenter la glace de Noël, pour le 24, j'envisage de proposer un accompagnement, car même si je serais ravie que l'apposition de toutes ces douceurs explosent l'objet de mon ressentiment perpétuel, je préfèrerais autant que cela se passe sous surveillance appropriée, aussi j'hésite entre faire des petits gâteaux (genre gâteaux du bonheur, bouchées, sablés, que sais-je, roses des vents) ou faire des gâteaux taille standard et faciles citron, chocolat, autre, sachant qu'on a des chances d'être environ une quinze vingtaine et que l'Homme m'a avoué hier aimer cuisiner et cuisiner avec moi (Ooooohhh) donc j'ai bien l'intention de le faire participer au maximum, mais je le tâte, question présentation, sachant que je n'ai même pas encore fait les cadeaux de Noël mais c'est pour une expérience, juste voir si on peut finir le mois dans le positif. On guette. paie vendredi ? ok, on bouge pas et on gère avec ce qu'on a. Et c'est quand qu'on crie "CHAMPAAAAAAGNE !" en s'étirant gracieusement mais sauvagement à moitié nue sous un soleil de plomb près d'une mer turquoise ? Jamais. Nada. Tiens, prends tes gants, ça peut servir, à défaut d'un parapluie....
Putain j'en ai beaucoup, non ? En plus j'ai pris que des lights... Je vous laisse, il est 00h02 et je crois qu'à cette heure, la seule activité raisonnable qui me reste est de dormir immédiatement.
Faites de beaux rêves....
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Fallait pas rien m'dire, tu vois....
Dans la catégorie "golios-je-m'accroche-je-n'ai peur-de-rien-voyez-bien-i'm-still-alive-yeaaaaah", j'en ai une bien bonne à relater.
Fin mai 2008, aux tous débuts de mon ulcère, non parce qu'il faut bien commencer sur une touche dramatique mais parce que c'est la réalité vraie, j'ai consulté le site de l'ANPE qui, comme chacun le sait, va dépenser des millions pour conforter sa nouvelle fusion avec l'autre et présente des offres d'emploi certes multivariées mais, pour une raison que j'ignore, sont souvent écrites en majuscules et aussi, parfois, avec des fautes.
C'est étonnant (et un peu pitoyable), ça, cette non-passion du clavier emplie du dédain de la langue, cette fréquente (pour la dose rencontrée) propension à vouloir aller aussi vite, à deux doigts, qu'un flic cachant son ignorance et son indifférence crasses de l'objet derrière une nonchalance et une mine désabusée mêlée d'ennui mais aussi de détresse, faudra bien qu'il apprenne un jour, chez Derrick qu'en fait les Hommes, les vrais, ne matent pas, ou Maigret...
Et je suis tombée sur THE annonce d'emploi. De celles qu'on ne laisse pas passer, pour rien au monde, même pas en rêve, pousse-toi d'là que j'my mette !
Ragaillardie par l'avalanche d'avantages (genre à 10 minutes à pied de chez moi, très grand intérêt pour le thème et le contenu du poste car ledit sujet très fréquemment pratiqué, salaire en bonne progression), j'ai travaillé mon dossier, mon CV, ma lettre de motiv', impressions N&B, relectures, corrections... J'ai dû mettre deux jours à la faire, cette candidature, puis je l'ai envoyée.
Fallait bien, sinon j'aurais zapé et ça aurait été con. Si on ne demande rien, on a rien. D'ailleurs à cette époque j'avais pas demandé un ulcère mais il était là, ce p'tit salopard qui refusait de guérir tout comme ma messagerie ne me délivrait pas la confirmation de réception de mon mail, même d'Hélène, cette bonne vieille bosseuse d'agent automatique non rémunérée (puisque robot) de la raison sociale de mes désirs.
En même temps, en quiche qui se respecte, je n'ai pas trouvé la fonction "demander une confirmation de lecture/réception" sur ma messagerie. J'attends une semaine. Meeeeerde ! Si ça se trouve, certains d'entre eux ont eu des déboires avec le show mail et il est courrier indésirable d'office ! Je comprends. Combien de gens se font arnaquer par ce biais, c'est honteux, je vais me désinscrire !! En même temps, c'est ma 1ère vraie adresse de messagerie, je la garde, c'est web-sentimental.
Bref. Pas grave, je me créé une adresse-mail-sérieuse avec nom+prénom et pas une sombre histoire de cucurbitacée + extension sérieuse, staille google or jubii, re-candidature, modifiée-améliorée-magnifiée d'au cas où, dans l'éventualité où, par le plus pur des hasards, vous n'auriez pas reçue ma candidature, je me fais l'exquise joie de vous la re-présenter avec toute l'humilité qui me caractérise car empreinte d'une réelle ambition à me joindre à une cause comme la vôtre. Marquer Urgent ? Non, quand même.
Je me note les codes dans le minuscule agenda néanmoins offert par mon revendeur d'odeurs préféré, bon les feuilles se détachent, un peu de scotch et je check, je check, chaque jour, F5, messages supprimés, messages arrivés, actualisation, je check, F5, je check, c'est moche "check" comme mot à écrire, non ? Qu'est-ce qu'on pourrait mettre à la place ? Je me rends compte toutes les 5 minutes qu'il va bien falloir que je pense à autre chose et qu'éventuellement je bosse. Moué...
Bon, j'ai quand même repris toutes mes activités normales qui nécessiteraient quand même un supplément horaire de 20 hebdomadaires minimum ainsi qu'un ensoleillement très prolongé pour être tout à fait opérationnelles mais dire que je n'y pensais plus serait mentir.
J'en parlais même. Avec Cher-et-Tendre, les uns, les autres. Mais pourquoi je n'avais pas de réponse ?! C'était si pourri que ça ? Pendant ce temps, ma jambe s'acheminait sournoisement vers l'amputation, et la douleur et les médocs ont fait que je m'y suis pointée.
Forcément, si près, j'allais pas me gêner, fallait bien tester, à rythme hyper tranquille vu que je n'arrivais plus trop bien à marcher.
Pleine d'entrain, déterminée et morte de trouille j'y suis donc allée pour présenter une troisième candidature papier avec lettre de motivation écrite à la main (=> 12 brouillons + fabrication d'une feuille-à-lignes, parce que pas de bloc adéquat et écrire sur des papiers sans lignes, ça me tente pas trop, putain, mais j'ai que ça à faire, moi ? ils écrivent pas sur des ordinateurs ? tout est encore fait à la main ?). Accueil très sympa, m'assurant que réponse-quelle-qu'elle-soit-on-vous-enverra, blocage classique d'il-ne-reçoit-pas-le-public, je file cv-lettre et repart. No news = good news ? Héééééé Hoooo ? Rien. Nada.
Boulot, reporting, bouclage, dead-line, transports, hosto, pansements, achat de béquilles et soins, les journées se suivaient paisiblement sans aucune nouvelle professionnelle un tant soit peu encourageante. En même temps je postulais pas ailleurs, je voulais me laisser entièrement disponible et dans le thème, et mon poste venait d'être modifié, rendant ma tâche infiniment plus passionnante.
J'en ai peut-être envoyée une dernière, une de sans regrets, vraiment ? Allez, enregistrez quand même mon CV, on ne sait jamais ! Une un peu butée comme moi, au téléphone ou autre, ça peut être utile !
Et puis, des semaines et des semaines plus tard j'ai lu dans la dépêche de ma ville que cette boite venait de s'installer dans le coin, tout ça, youpi et tralala, et du coup ça m'a relancé mon interrogaton qui était de savoir pourquoi je n'avais pas la moindre réponse. Forcément je me doute qu'ils ont reçu des tonnes de cv mais, par mon insistance à démontrer mon intérêt, j'imaginais qu'on me répondrait, par simple respect de la personne qui a mis ses espoirs et son expérience au service de ladite candidature, et quand même, techniquement c'est quand même pas bien compliqué d'envoyer la même missive sucrée de je te love mais de bol, la pistonnée perle est dans la place à des centaines de personnes ! Moi j'ai pris ça pour de la désinvolture assez mal placée. Et c'est pas de la parano ou du nombrilisme forcené. Juste du respect. Et la tendresse, bordel ? Non, ça c'est avec l'Homme, mais il dort, trop tard...
Donc, pour en finir et clôre ce chapitre honteux et forcément maladroit pour n'avoir mérité aucune réponse de quiconque aurait pu se bouger même pas le cul mais les doigts pour répondre à la psychotique que j'ai failli suis devenuire....
Aussi j'ai compulsé une dernière fois le dossier infos société contacts presse en question et j'ai écris un mail au pdg de la boite (contenu qui a certainement été lu par son acolyte-assistant qui s'est bien marré et l'a supprimé) :
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Monsieur,
Je me permets de prendre contact avec vous au sujet d'une situation qui m'intrigue.
Je m'explique.
Suite à la mise en ligne, fin mai 2008, sur le site de l'ANPE de votre recherche d'une assistante dans la branche ****, j'ai aussitôt postulé, CV à l'appui, par mail.
Je me doute bien que le service des Ressources Humaines a dû être enseveli sous un monceau de candidatures et que la perle rare a certainement déjà été trouvée mais lorsque je suis venue directement au siège social en plein travaux pour re-déposer un CV et une lettre de motivation (au cas où le premier envoi se serait perdu), les standardistes m'ont chaleureusement assuré que l'on me répondrait quelle que soit l'issue de ma démarche, même si cela devait prendre un peu de temps à cause du déménagement.
Depuis j'ai renvoyé ces documents encore deux fois, avec prudence pour ne pas être taxée d'harceleuse, mais pour tenter ma chance et avoir une réponse, tout simplement. Sans succès.
Postuler à une offre d'emploi, ce n'est pas lancer une bouteille à la mer et l'indifférence est pire qu'un refus, elle n'apporte rien et ne me permets pas de progresser.
Forte d'une expérience professionnelle diversifiée et avantagée par ma proximité géographique avec vos nouveaux bureaux, j'estimais avoir le droit de répondre à cette recherche émise par une société dont je respecte et partage les valeurs et qui se fait fort de donner nouveau départ et dignité aux personnes et aux objets. En témoignent notamment l'enthousiasme, la créativité et l'accueil de ***** et ****** à la ***** de N*****.
Je n'ignore pas que vous contacter anéantit à peu près toutes mes chances d'entrer au sein de votre société mais à ce stade je n'ai plus grand-chose à perdre et je souhaite néanmoins vous transmettre mon CV pour d'éventuels futurs besoins.Cordialement,
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C'est quand même si démentiel que ça que de croire qu'on a le droit de recevoir une réponse ? Y'a pas que les patrons, y'a nous aussi, est-ce qu'on a envie d'être ballottés ? Perso je me rends compte que je veux bosser dans quelque chose qui me fait entrevoir la journée avec enthousiasme, et si marcher est bon pour la santé, mettre moins de temps pour aller chercher mon fils à l'école et passer donc plus de temps avec lui le soir, encore heureux qu'il n'aie pas de devoirs, c'est aussi bon, ça permet de prendre soin de soi, de sa vie perso et familiale qui, si elle se déroule bien, laisse au temps professionnel un formidable quota d'imagination, de concentration et de créativité dédié à l'entreprise.
M'enfin. Je dérange l'Homme qui ne peut pas ronfler à cause de la lumière.
Ah non en fait, ça ne le gêne pas du tout, la lumière.....
Ciao
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Un deuxième enfant, pourquoi pas ?
Monter sa boite, ça doit être très excitant et flippant à la fois sauf qu'il faut être sûr de son coup, pas flancher. L'avantage d'une certaine manière c'est d'être entièrement responsable de ses prises de risque et de son succès, et je trouve qu'en ce moment les gens veulent plus, mieux, en accord avec eux-mêmes et leurs envies avec leurs propres contraintes.
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Bonne rentrée, petit d'Homme
Pour fêter......
- la propreté simple de Thomas initiée y'a un mois : entendre par-là qu'il se chie tjs dessus et que c vraiment problématique,
- sa rentrée de petit d'Homme hier à la maternelle : entre nous il a tellement bien géré qu'au bout de 2 minutes dans la classe, à manipuler voitures, camions et capteurs, il m'a dit "Allez, salut ma p'tite maman, au revoir...." que je me suis retrouvée à quémander du bisou !
- et lui adresser de loin tous mes encouragements de mère traumatisée par l'école confiante en lui, parce que ce matin, une fois entré dans la classe il voulait rentrer à la maison et m'a adressé de suppliants et déchirants "Mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan ! Maman ne me laisse pAAAAAAAAAAAAAAs !" (putain faut que j'arrête j'ai les yeux qui piquent !) .....
Voici un cliché pris justement le jour où, quand je lui ai proposé de virer la couche (m'enfin, Flash-mac-queen-katchaaaaaaooo ne porte pas de couche ! Sam-Sam et Petit Ours Brun non plus !) au profit d'un caleçon-comme-papa (sauf que l'Homme n'a pas encore cédé au boxer-Titeuf, mais tant qu'il vire les mochetés offertes par Mamie Castagnette, déjà ça me va), le petit d'Homme a dit "c'est d'accord, parce que je suis un grand garçon, moi !".....
So.....
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C'est promis, on arrête !
Tout à l'heure, avec l'Homme, on a décidé d'arrêter de fumer demain au réveil.
SI.
Parce que le temps, l'argent, je ne vais pas me justifier, toutes les bonnes raisons d'arrêter ou de ne pas arrêter, je les ai déjà énumérées dans tous les sens, mais à un point pareil d'addiction, je dis stop. Alors demain matin on se patche, c'est décidé. Avec un peu de chance, d'auto-motivation de non-agression-de-cher-et-tendre, nous parviendrons peut-être un peu à nous désintoxiquer avant de rentrer à la maison, mercredi ou jeudi. L'avenir de notre famille et de mon équilibre mental, certes, en dépendent. Aussi parce que le temps passé à fumer, c'est du temps d'adulescents qu'on ne consacre qu'à ça, et que s'il le faut, on se fera aider. Comme ça a l'air simple, comme ça. Mais je sais aussi que je suis la reine des listes de bonnes résolutions, du retournage d'arguments et contre-opposition, de la proscrastination pathologique et du recours à l'interdit comme si la faiblesse et le manque m'étaient insupportables.