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  • Déjà l'été ?

    Quel soleil et quelle chaleur aujourd'hui !!!!! Un bonheur TO-TAL !!!!

    Doom exposait avec sa boite à la Gencon et Thomas a gentiment joué pendant que j'ai enfin fini de bricoler les pergolas autour des fênetres de ma chambre, ouvrant ainsi la porte à de nombreuses possibilités grimpantes entre le lierre, le jasmin et le passiflore.

    Ce dernier, enfin l'un des pots, tous peut-être, est déjà affublé de 4 boutons, plutôt très bon signe !! 

    J'ai également découvert la première fleur de jasmin, youpi ! Quand on voit les centaines d'ébauches de débuts de promesses de fleurs, je gage que mai sera bien parfumé, accomapagné des incontournables lavande, menthe, tilleul, plants de fraises et de tomates + d'autres fleurs que j'ai plantées me rappelle plus de leur nom, des freesias et des pois de senteur, ça c'est sûr ! D'ailleurs, ils poussent où, ces bougres de pois, ou plutôt : où les ai-je plantés ? Il faut que je me fabrique des étiquettes waterproof (pratique le blog, pour faire ses listes !) et j'ai quand même le projet d'acquérir une ou deux grimpantes à moindre frais. Je l'aurais mon mur végétal, je l'aurais !

    Après un déjeuner plutôt désorganisé (on ne peut pas jardiner ET faire des lessives ET gérer Thomas ET accrocher des cordes à ses volets au péril de sa vie ET étendre du linge ET cuisiner), l'Homme qui ne pouvait pas sécher mais que, si j'avais pu, et si Thomas avait été ailleurs, j'aurais bien aimé séquestrer quelques heures est reparti bosser.

    Deux heures après nous l'avons retrouvé au salon, plate-forme qui sentait moins le bouc qu'à Dante et Lagrange de geek et Ouaramériens joueurs, peintres, amateurs et professionnels. Thomas a retrouvé avec joie son Jdi, mon papa, ainsi que mon frère. On s'est baladés, admirant décors et figurines, Thomas a a serré le doigt d'une énorme statue (à l'Homme de préciser) et obtenu son diplôme de cadet en latage d'ewoks. Pour le convaincre d'ailleurs de s'en éloigner et de laisser les autres tenter leur chance, j'ai sorti mon arme secrète : "et si on allait à la piscine ?" => "Oh ouiii ! Bonne idée maman, allez c'est d'accord, on y va, dépêche-toi, maman !". Yes moi-même !

    Heureusement la piscine ne fermait ses portes qu'à 18h, il nous restait trois bons quarts d'heure, le temps de se mettre vite en maillot, d'essayer de ne pas trop se casser la tronche tellement c'était glissant (oui la prochaine fois c'est méduses pour tout le monde), de profiter d'un petit bain survolté puis de repartir bien crevé à la maison, sous quelques grosses gouttes de pluie.

    Je viens de regarder la météo et ils promettent de la pluie toute la semaine ?!?!?!?!?!?!

  • Vite, vite une idée, une solution !

    Même pas possible de regarder les Griffes de la Nuit en bonne et due forme, ici, avec la mobylette qui se tape 6 aller-retours allègrement aux moments de cauchemards les plus délicats, merde !

    En tout cas, je suis satisfaite de constater que cette saga ne me fait plus peur du tout, une bonne chose de faite. Ah, la mobylette, ça faisait longtemps. Plus des cris et quelques hurlements. Je sens qu'on va l'entendre passer, l'été. 

    Vraisemblablement, puisque toute forme d'autorité les fait hurler de rire "Eh, clodo, tu viendras me passer les menottes quand tu gagneras 1500 € par jour comme moi !" et que de jeunes parents soucieux de s'endormir paisiblement ne les émeuvent pas plus que ça, il va bien falloir trouver une idée pour stopper cette malsaine situation. Parce que ma rue je l'aime bien, mais y'a forcément un jour où ça va dégénérer et il ne serait pas exclu que j'y sois pour quelque chose.

    Est-ce vraiment exagéré, tout d'même ? Quand je fais des soirées, ok, on ne les calcule pas, mais tous les autres soirs ! Je me doute que c'est inscrit dans leur mode de vie et que c'est un cercle vicieux mais comment les aider à avoir d'autres projets que de nuire à autrui et à leur propre avenir, désolée d'être chiante, la maternité qui veut ça, sans doute. Ils ne peuvent quand même pas que avoir envie de rester dans la rue, non loin de chez eux, dealer dans les parages, y retrouver leurs potes et ce presque tous les jours de la semaine, tous les ans ? Je comprends le côté convivial mais la rue ce n'est pas comme chez soi et on ne dérange pas pareil. Quoique.

    J'ai encore plus mal que toute cette journée où je suis restée chez moi pour récupérer. Encore un énorme calmant et je vais au pieu, objectif dodo pour lever 7h pour aller au boulot, hey ho. L'Homme vient de dire que je faisais des mouvements des lèvres mignons, parfois, quand j'écris, comme maintenant. Evidement ça me fait rigoler mais en même temps ça fait mal, c'est dommage.

    Demain je vais voir mon papa à l'hosto. c'est son anniversaire. Dans quelques heures il se fait opérer, un truc bénin à ce qui paraît. C'est la 1ère fois que je le connais dans cette situaton, nouvel épisode "Papa... à l'hosto", car il s'st ô combien souvent blessé entre la traversée de la baie vitrée ou la fois où il s'est fait traîner par sa moto sur je ne sais plus combien de kilomètres mais nous n'avons pas eu l'occasion de le voir maté couché. Son compagnon de chambre est un prof, également, ils les mettent ensemble c'est plus simple. Je viens de finir de remplir de musiques actuelles et contemporaines le mp3-radio qu'on lui offre, entre autres. Il voulait un radio-cassette à casque, le pauvre. Quand même ça me fait bizarre d'aller le voir à l'hosto.

  • I promise everything and more, yes

    Du mytho, tout ça ! Que ce soit un mal de crâne, un mal de ventre, une rage de dents, on vendrait un sein pour que tout s'arrête. Mais c'est comme de dire qu'on n'empathisera plus jamais sur les malheurs des autres, qu'on arrêtera de fumer et qu'on cessera de stresser pour toujours !! Moi j'aimerais bien mais dans la réalité, cela n'existe pas vraiment.  Quant à filer un sein... Ben non, gars, c'est le mien, je le filerais que si j'ai pas le choix et là ça devient tout de suite de la maladie grave appelée cancer et cie. Pas une maladie qui me concerne pour l'instant.

    En même temps, je ne vais pas faire un élevage non plus.

    Patience, patience.

    Je viens de prendre deux di-antalvic d'un coup. Comme j'en ai gobé un sans eau y'a une heure et demi ça n'est pas très fair-play avec les conditions de sécurité et d'alternance avec le Dolip mais je dois bien tenir jusqu'au coucher de tomtom qui m'a fait un gros câlin et un bisou au chocolat, ce qui n'a ni augmenté ni atténué la douleur mais m'a fait du bien, et m'a assuré qu'il savait que j'avais mal mais que lui non, parce que c'est un grand.... forcément.....

    J'espère qu'il ne sera pas, lui, touché par cette horrible malédiction qui n'en est pas une, je le sais bien.

     

    Avant d'arriver à la maison, ma tante qui me trouvait l'air aussi enjoué que celui d'un cadavre prêt à être autopsié m'a proposé de me déposer chez un médecin pour me faire prescrire un truc plus fort, une bombe atomatique, le rêve du candidat à la douleur-qui-s'installe-à-la-semaine, la codéine, pour finir de la nommer.

    J'ai retrouvé un généraliste sur le bd wilson que j'avais eu l'occasion de voir une fois, très gentil, qui m'a expliqué ce que j'avais, au téléphone, le mec trop fort en canaux dentaires pour finir par me proposer de venir dans son cabinet..... dans une heure mais je lui ai assuré que c'était juste pour une prescription mais que j'irais à l'hosto, tant pis, adieu monde cruel.....

    Bref on a erré un peu plus loin et on a trouvé un cabinet dentaire et médical que je n'avais jamais remarqué et qui ne m'avait jamais été recommandé, et pour cause. Il n'y avait personne dans la salle d'attente mais la dame de l'accueil à qui j'ai expliqué mes malheurs a soufflé au moins 20 fois : "m'enfin madame, on ne tombe pas malade à 18h ! Faut venir plus tôt. Je vais voir qui est disponible ! (merci madame, je le saurais pour la prochaine fois, d'avoir mal à heures correctes, z'avez un planning ?... si tant est que j'aie envie de mourir dans un établissement aussi peu aimable de base.... elle revient après conciliabules avec ledit malchanceux puisque disponible et m'annonce avec un air de joie mauvaise :) Bon ben d'après le docteur, faut opérer, il faut ouvrir la dent, oui même si elle est dévitalisée, oui. Z'avez votre carte vitale ?". Je la lui ai tendue, comme dans un mauvais fondu enchaîné de situation glauquissime où on sent qu'il ne vaut mieux pas s'attarder. Puis je l'ai reprise. Et j'ai pris mes jambes à mon cou, l'expérience m'ayant appris qu'il ne vaut mieux pas laisser un autre médecin totalement inconnu court-circuiter des soins, surtout dentaires ! Et surtout quand ils semblent animés d'une joie mauvaise. Maso mais pas suicidaire !

     

    Thomas m'a obligée à lui lire l'histoire de Picsou, j'ai fait de mon mieux mais ça ne l'a pas convaincu de se coucher. Donc c'est son papa qui gère. Je viens de mettre le chauffage, je n'ai pas très faim et je me sens infoutue d'exécuter la moindre tâche du quotidien. C'est sûr, j'aurais dû prendre ma journée entière, celle de demain, aussi, mais je ne pouvais pas prévoir. Imaginez qu'on puisse un jour accuser les gens de préméditation de rage de dents.

     

    Tiens tiens, me suis lâchée et écrire m'a fait du bien, on dirait presque que le trio de di-antalvic commence doucement à se dire qu'il s'est pas descendu dans mon estomac pour une rave party mais qu'il va bien falloir se mettre à bosser. Cependant il va falloir que je mange, je ne sais pas quoi ni comment, je sais juste que ça va me faire mal. Même sans parler, sans sourire, sans faire le moindre geste d'être vivant j'ai mal. En respirant j'ai mal.

     

    Le genre de douleur qui donne envie de trouver le bouton "pause-just'2-s'conds", de s'allonger pour s'endormir immédiatement, d'avoir un pote judoka volontaire pour faire une prise qui met ko, d'être retrouvée par un savant fou nom-de-zeus qui a trouvé le remède magique inodore, incolore non gerbique et magique contre la douleur. Une saloperie de dévitalisée, en plus ! Même pas une vivante ! Une dent zombie dont les agissements me portent sur les nerfs, le moral et la santé en permanence et de manière insoutenable depuis bientôt une demi-semaine.

    D'ailleurs, à part perdre lentement mais sûrement la raison, si ça ne va pas mieux demain, je fais quoi ?

  • I promise everything...

    ..... if this damned whored of pain leave me....

    And I can't write it in french.

    I don't know why.

    Perhaps because when I try to explain this unbearble pain in french, it's seems light, not very horrible.

    And I can say that I really take it very hard.

  • Anniversaires d'amour

    Hier soir, ma grand-mère, qui apprécie beaucoup mon Cher-et-Tendre parce qu'elle sent qu'il me fait du bien (non là je ne faisais pas référence à quelque chose de sexuel, voyons, tout d'même !) me demandait depuis combien de temps étions-nous ensemble....

    Euh, euh, ça passe si je lui dis que je suis une truffe en ce qui concerne les dates, me demandais-je ? Pour faire simple et pour ne pas passer pour la quiche-égoïste de service, j'ai résumé à 5 ans d'amour et de complicité ma relation avec l'Homme, enfin entre 4 et 6, puisque je suis totalement infoutue de me rappeler si mon embolie (moment où on s'est considérablement re-rapprochés) a eu lieu en 2002 ou 2003.

    Alors sur le carnet de fidélité d'un magasin Interflora du dernier millénaire avant çui-ci, 5 ans de mariage, on dira d'amour pisqu'on est pas mariés, ça donnait des noces de nylon. Mouais, est-ce bien nécessaire de m'offrir du collant coûteux ? Moi je dis que non. Seulement je suis allée voir tout à l'heure sur Wikipédia et la donne a changé. 5 ans d'amour c'est des noces de bois, et là, du coup, je ne suis vraiment pas inspirée.

    De toutes manières on ne fête pas grand-chose à ce niveau-là, préférant nous dire qu'on s'aime dans la journée, à la volée, sur un reçu bancaire en page 179 d'un bouquin de Ouaramère, entre le bain et le dîner de l'enfant-roi (va falloir lui fabriquer un frère-soeur à çui-là !), après une bonne rigolade ou une écoute attentive. Même pas on fête la Saint Valentin, trop surfait et trop j'ai-chopé-un-cadeau-mais-pensera-t-il-au-moins-à-me-rapporter-une-pâquerette ? Quant au PACS ? Ma pauv' dame, ça ne fait même pas un an mais le 27 décembre 2008 on fêtera notre.... Pacs de coton, mais le 1er qui m'offre une culotte de grand-mère, je le tape ! D'ailleurs, franchement, maintenant que j'y songe, puisqu'il y a des anniversaires de mariage, il faudrait bien lister ceux du pacs, non ? Bon, j'y réfléchis plus tard à tête reposée.

    Bon week-end à tous !

     

  • Initiative humanitaire

    Laissez-moi vous présenter une boutique fort chaleureuse, celle de la CSAO, située 9 rue Elvézir dans le 3ème arrondissement de Paris, entre les métros Saint-Paul et Chemin Vert.

    S'étant prise de passion pour le Sénégal, Valérie Schlumberger a créé cette compagnie pour diffuser la production d'artisans d'Afrique de l'Ouest et faire connaître des artistes africains tout en construisant des liens durables et équitables avec chacun d'entre eux.

    La CSAO dévoile une sélection de pièces uniques d'Art traditionnel et d'œuvres d'artistes africains contemporains.

    Côté art traditionnel, les textiles, objets perlés, nattes de cuir et de paille et les sièges en bois sculpté, chinés à travers l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale, sont à l'honneur.

    Côté création contemporaine, ce qui réunit les designers et plasticiens exposés, c'est la magie du recyclage.

    Des bracelets en plastique réutilisé aux mobiles en fer brut en passant par les tabourets, commodes et plaids, leurs œuvres étonnantes sont à découvrir absolument !

     

     

  • Si tu ne niques pas, COMMUNIQUE !!!!

    Je m'baladais, sur la Toile coquine, et j'aperçus un article énumérant des conseils pour, après l'accouchement, être à la fois mère et amante. Certes, cela ne me concerne que de très très loin, maintenant, mais, curieuse, je lus l'article.

     

    Mais à part énumérer à quel point on devient une grosse baleine pleurnicheuse absolument pas bandante après la naissance de la-merveille-des-merveilles et signaler, tout d'même, qu'il faut se garder du temps pour soi, cette fin de note ressemblant d'ailleurs très étrangement à l'article d'après accouchement d'Infobébés, point d'astuces.

     

    Alors voilà, ça va encore être à moi de m'y coller ! Très bien, c'est parti !

    Entre l'annonce de ma grossesse et la reprise de nos câlins, il s'est passé 1 an et demi sans rien, totale abstinence à deux, gros doutes au fur et à mesure que mon corps s'épanouissait puis restrictions et résignations, il a pas envie, c'est pas avec mes 25 kg en trop que je risque de lui faire du bien en lui sautant dessus, déjà, même, je pourrais l'écraser.... 

    Ayant (énormément) souffert d'une épisio, il a fallu que je me reconstruise, déjà, au moins pour pouvoir m'asseoir correctement sans grimacer et pour accepter aussi la personne que j'étais devenue mais qui n'était pas moi, enfin si je me prenais en main.

    Mes astuces à moi, si on ressent trop de manques, d'incompréhensions, d'absence d'attentions et de tendres regards :

    * PARLER :

    avec son chéri : expliquer clairement les choses et exprimer son propre désir et le sentiment d'abandon et de rejet, l'envie de le retrouver dans le noir, sous la couette, sous un porche (parce que si ça se trouve, votre homme à vous n'est pas passé du côté obscur, matant, à votre grand désespoir -mais vous venez de pousser comme une furie et donc vous êtes HS- l'épisio que le chirurgien vous concocte, et il pense sans doute tout simplement et très innocemment que vous n'avez vraiment pas la tête à ça ...), 

    - avec des cops déjà mamans, ça permet de relativiser, de dédramatiser, de rigoler un bon coup et, qui sait, de s'échanger des sextoy's ideas ?

    - avec son médecin : je trouve que l'après-accouchement, s'il est assez suivi physiquement parlant, l'est à peine sur le plan psychique, affectif. La jeune maman ose rarement parler de choses qui concernent peu le nouveau-né tellement elle se sent débordée avec ledit braillard (ceci dit sans aucune connotation négative, bien entendu, je dis ça pour les offusqués alors que peu d'offusqués me lisent, ça c'est  pas faux) ; 

     

    * PRENDRE DU TEMPS POUR SOI : certes j'ai bon dos de dire ça vu ce que j'en ai appliqué mais, au chômage, je me faisais toute petite, je sais, mais disons que ce serait l'idéal d'avoir la possibilité de déléguer pour aller chez le coiffeur, se faire du shopping-pour-soi, des bains interminables (celles qui n'ont qu'une douche peuvent aller au hammam, ça détend encore plus et pour quelques euros-dans-la-choukara, elles peuvent même s'offrir un massage).  

    * ECRIRE : ses impressions, ses angoisses et ses sentiments, sur un post-it (et le disséminer dans l'appart, avec des mots coquins.... je m'emballe, je sais), un bloc-note, un cahier customisé ou un blog perso, bref, n'importe quel support vous permettant de vider votre sac et de distinguer ensuite la-vraie-déprime-qui-ne-part-pas des autres désagréments cités plus bas.

    En tout cas, dans ce genre de situation, TOUT sauf rester seule, déprimée et souffrant de manques divers et variés et, plus important encore, COMMUNIQUER.

     

    Attention, je parle ici de la vraie communication, pas de la langue de bois politique juste pour le plaisir de se sortir des mots de la bouche et voir si ça fait assez mal ou peur, non. Les vrais mots. Le plus simple possible, ne saurais-je que trop conseiller, parce qu'à force d'alambiquages linguistiques, le sens même de l'initiative féminine se perd, ponctué d'affolants points de suspension et d'interrogation, faisant parfois passer ladite femme pour une hystérique, mal lunée, mal baisée (pas du tout, tu peux le dire aussi, oui), jamais contente, toujours aigrie et donc jamais heureuse.

     

    Or, si vous êtes avec votre Homme, ou votre Femme, c'est que vous l'avez choisi(e), non ?

  • Allez, barrez-vous les mickeys !

    Grosse conscience de la ville, de ses ouvertures, avantages et manques.

    Cela ne peut plus durer, le bruit, je ne parle même pas d'incivilité vu que cela semble pratique courante dans la sphère même de l'état, donc plus du tout quelque chose de mal, en fait ? 

    Après la baston à 30 en bas de nos fenêtres avec grands renforts de hurlements, grognements, diffusion de lacrymo, jets de bouteilles en verre, destruction de nos poubelles et ballet digne de West Side Story genre "je cours à gauche, je cours à droite, sauf qu'il y a des travaux importants et que donc la rue piétonne elle est vraiment hyper étroite quand même, pour un peu on se roulerait des pelles....".

     

    Après ma tentative de communication flippée malgré ma grandissante envie de leur mettre des grosses baffes à la manière de Tex Avery, ça fait pas vraiment mal mais c'est impressionnant, ça défoule quoi.

     

    Et mon préféré, mes appels au commissariat, des gens courtois, au demeurant, parce qu'avec eux il faut se montrer le plus neutre et surtout le plus précis possible : 

    Ze Police :  "Oui ? ne quittez pas, madame"

    [bruits de radio]

    Ze Police : "Il y a une bagarre en bas de chez vous ? Vous pouvez le confirmer ?"

    Ma Pomme : "Oh, à vrai dire, attention, je n'accuse personne, mais lorsque j'en vois 2-3 cogner la tête de quelqu'un par terre et lui faire manger les jardinières en béton armé, avec sa femme qui hurle à côté tout en essayant, seule, de protéger son restaurateur de mari, comment dire, sans vouloir trop m'avancer, oui, je suis tentée d'affirmer qu'une personne est en train de se faire massacrer presque sous mes fenêtres, oui"

    [bruits de radio]

    Ze Police : "Allons, quand même, n'exagérez pas, madame ! Ne quittez pas"

    [bruits de radio]

    Ma Pomme : "Oui enfin c'est que j'appelle un peu du portable vu qu'avec le fixe vous ne répondez pas, allez-y, je ne vous retiens pas"

    [bruits de radio]

    Ze Police : "Oui ? Madame, pouvez-vous me décrire les agresseurs de la victime ?"

    Ma Pomme : "Mais il fait nuit, comment voulez-vous donc que je vous les décrive ?"

    Ze Police : "Et bien, madame, on ne peut pas impunément signaler une agression sans preuves, quelle tête ils ont ?"

    [bruits de radio]

    Ze Police : "Madame ?"

    Ma Pomme : "C'est cela, oui, bien sûr, je suis à ma fenêtre, là, et il est 23h, voyez-vous ? Qu'est-ce que vous en dites si je leur demande de se mettre côte-à-côte pour les prendre en photo avec mon portable, que je vous enverrais pas sms ou, mieux, privilégions la qualité, par numérique et je vous apporte moi-même la photo ? Est-ce que je dois leur demander de sourire, de faire des poses artistiques ou plutôt d'être neutre et indifférent ? ..... J'en sais rien, moi, ils ont des capuches en plus, mais là quelqu'un semble les raisonner, c'est quelqu'un de chez vous, j'imagine ?"

    [bruits de radio] 

    Ze Police : "Quelqu'un ? Qui donc, madame ? De toutes façons je n'ai pas à répondre à ces questions"

    [bruits de radio] 

    Ze Police : "Ecoutez madame, on va voir c'qu'on peut faire, et je vous rappelle pour vous tenir au courant, d'accord ?"

    Ma Pomme : "Non, non, non, ne me rappelez pas, ce n'est pas nécessaire, vous savez, juste, comme vous êtes un peu à même pas 100 mètres, si quelqu'un pouvait y  jeter un oeil comme ça l'air de rien je prends le frais ça pourrait être sécurisant pour nous ?

    [bruits de radio]

    Ze Police : "Oui madame, on va voir quoi faire

    Ma Pomme : "Ok merci, et bien, bonne soirée".....

     

    Heureusement que la baston était finie et notre voisin "seulement" très amoché parce que souvent, malgré les double-fenêtres, on entend souvent le remue-ménage ou les signaux liés à la Police avant même que cette dernière ne daigne se rendre sur les lieux, et que là, je vous le donne en mille, ils ne sont pas venus. La dernière fois qu'ils ont fait l'effort, c'était après la baston à 30, enfin 1h30 après, juste pour parader dans notre rue, rouler sur 3-4 sacs poubelles et repartir dignement, merci bien d'être venus !

     

    On fait une pause, avec Doom, pendant que Thomas récupère de la nuit passée à tousser et à vomir puis à dormir dans notre lit, et une idée m'est poussée dans mon cerveau.

    Je sais, c'est mal. L'Homme me rappelle d'ailleurs bien assez souvent que trop penser peut irrémédiablement abîmer le cerveau, mais, à moins d'acuérir à moindre frais, livraison comprise, une mitrailleuse à percussion projettant des seringues empoisonnées, il nous faut bien trouver une solution.

    J'ai donc l'intention de la proposer à la Mairie, parce que c'est là, c'est NOW qu'il faut proposer des trucs, tant que la nouvelle équipe est toute fraîchement motivée, dynamique, prête à se mettre au boulot sans passer son temps, espérons-le, à critiquer le mandat précédent......

     

    Oui ça aussi ça m'est poussé de parler un peu politique, mais ce sera à la note suivante, je m'entraîne à me la jouer courte, enfin du moins j'esssaie.

    ;-)