Intense et spéciale dédicace à mes trois petit moyen grand garçons, mes lumières, mes batailles, mes Amours, perdus par ma faute.
Les malheurs de mumu
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Première visite libre de mes enfants
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14 ans, déjà
Pour faire écho à ma note précédente sans pour autant basculer dans le mélodrame, les horribles récents événements, ex. meurtres de l'équipe de Charlie Hebdo, au magasin casher Porte de Vincennes, les prises d'otages et la casse un peu partout, les massacres de Boko Haram au Nigeria, les politiques qui y vont de leurs bons mots et usent leurs godasses sur le bitume..... (après j'ai un peu arrêté de regarder les infos, j'avoue)....
Lien permanent Catégories : Du grand n'importe quoi, Friends, L'honorable faune qui gravite autour de nous, Les malheurs de mumu, M'aime pas mal, NTIC ça pique !, Ouaramère, retourne chez ta mère ! ;-), Qui ne rentre pas dans une case, Taf2rêve, Take Care, Trash, Truk2oufe, Vatmorire !, Zeeeen ! 0 commentaire 0 commentaire -
Divorce à l'amiable
Camarade, ma mie, comment te dire que je ne veux plus que tu dégages de ma vie ?
J'ai bien essayé, à de nombreuses reprises, de me dire "la-la-la, ça va passer" mais tu reviens toujours à la charge, forte de mes incertitudes, de mes faiblesses, de mon inconscience.
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Petits achats, grande impatience
06h38, la nuit est partie et le jour s'est levé.
Un peu de vent, quelques nuages roses et gris.
Une fraîcheur à combiner avec un cache-coeur, un pull et mon désormais nouveau blouson fétiche à capuche, offert par Mon-papa-A-MOi....
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Si le ridicule ne tue pas, l'attente non plus
Arriver sur les chapeaux de roues sans se faire coincer dans les bouchons, une nouvelle déviation ou pour excès de vitesse (et pire encore), s'annoncer à l'accueil, nom, destinataire et heure initiale de rendez-vous puis attendre le feu vert, patiemment, profil bas, les yeux dans les chaussettes et 3 mouchoirs triturés par chaque main, moites et sèches à la fois, frénétiques et désespérées.
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Quand il vaut mieux dormir pour pouvoir respirer
Je n'ai pas pu aller au taf jusqu'au bout ce matin, m'étouffant même en me forçant à marcher très lentement. Craignant de faire un malaise, à Porte de Montreuil je suis retournée à la maison. De l'asthme qui a grandi depuis vendredi, le salopard, le genre de truc insinueux où on est tenté de louer en pharmacie un appareil à oxygène, ne serait-ce que pour réussir à rentrer chez soi mais ils veulent pas, j'ai demandé. Faut une prescription médicale homologuée ! Jamais elles me laissent tranquilles, mes bronches. En même temps, faut voir ce qu'elles se prennent. Hier soir j'ai mis 1h30 pour rentrer, j'en pouvais tellement plus que je me suis imaginée me couchant sur le trottoir pour que les pompiers me sauvent. Et même à la maison j'étais mal, préparé maousse omelette que j'ai pas pu manger, chialant sans arrêt, les nerfs, dira-t-on, et me mouchant 50 fois par heure tout en respirant et haletant comme Dark Vador juste avant de crever. Bien entendu, n'étant pas assez indisposée dedans mon corps, je me suis payée une bonne petite crise d'auto-culpabilité comme je sais si bien le faire, on s'est engueulés avec l'Homme qui est d'accord pour qu'on se sépare alors qu'avant il disait non ! Comme quoi il en a vraiment ras le bol de moi et je peux le comprendre et compatir à 500% vu que je ne me supporte plus trop également en ce moment.
Ce matin, me voyant revenir, l'Homme qui commence et finit tard le mercredi m'a incitée à me foutre de cette boite pour qui rien n'est jamais bien fait, de toutes façons, quelque soit le temps, l'énergie et la motivation que j'y passe, et que, justement protégée de toutes formes de licenciements par ma grossesse, je dois arrêter de culpabiliser et limite calmer le jeu sur l'investissement professionnel, vu ce que ça me rapporte. C'est pas faux, je le sais, et je suis la première à pas comprendre pourquoi je n'arrive pas à m'imposer et à les envoyer chier. Comme si j'avais perdu mon énergie rebelle à mon dernier taf où quand même j'avais des trucs à mettre en valeur, à dire et à contester.
Lorsque j'essaie plus ou moins gaillardement, la personnalité plutôt grande gueule de la plupart me tétanise donc je prends sur moi tout le temps. La loque-loose. C'est comme de pas savoir dire non. C'est comme de ne jamais s'autoriser du plaisir parce qu'on croit ne pas le mériter. C'est comme accepter des plans ou un net-working alors qu'on sait très bien au plus profond de soi qu'on va le payer et parfois très très cher. C'est comme s'envelopper les pieds dans un sac de congélation au lieu d'acheter des chaussures qui ne prennent pas l'eau. C'est comme de se prendre des remarques par son équipe, de les encaisser et de se justifier en permanence alors qu'on attend très complaisement sans rien dire la petite augmentation convenue par le changement de poste en juillet 2008 et rétroactive...
Deux pschiitt de ventoline et ça va déjà mieux, c'est magique ! Pour fêter l'événement, je vais dormir un peu et tenter de ne pas cauchemarder que j'y retourne demain.
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Dialogue de sourds
Quand je suis allée chez ce spécialiste tout près de chez moi, j'étais nerveuse et presque méfiante car en n'appelant que 3 jours avant, il y avait au moins 4 possibilités d'horaire, alors que les autres contactés n'étaient pas libres avant janvier minimum. En même temps je pouvais comprendre que les gens n'aient pas très envie de flinguer leur samedi à Ça.
Je sonne une fois. Une deuxième fois, pas de réponse. Alors j'entre, manquant percuter l'assistante qui proteste "eh, mais, on ne rentre pas comme ça !". Ben si, abrutie, si personne ne vient ouvrir, il faut soit tenter sa chance, soit rentrer chez soi, et là c'est vous qui me devrez la séance, aurais-je pu rétorquer, si je n'étais pas aussi angoissée, le demi-truc pris 1h avant faisant autant d'effet qu'une seule aspirine un lendemain de soirée très arrosée.
Après s'être enquise de mon identité et fait remarqué que j'étais en retard, le temps d'un couloir sombre, elle me conduit dans une salle d'attente quelconque à dominante beige foncé moche et me demande ma carte vitale, me regarde longtemps m'exciter avec ce putain de sac où on pourrait fourrer le contenu de mon frigo puis s'en retourne vaquer. J'entends le médecin qui parle, au téléphone ou en live mais il tchatche, impérieux et sûr de son sujet. La tension monte un peu.
20 minutes plus tard il vient me chercher. C'est David H de K2000 en gonflé, bouffi (alcoolique ?), buriné, qui en a vu des vertes et des pas mûres !! Je lui sers la main fermement (je m'étais bien essuyé la moiture sur ses sièges moches avant) et nous rentrons derechef dans son lieu de travail où il me demande de m'asseoir au bureau. Il chope une fiche, l'assistante se cale au mur moquetté marron, près d'un miroir, je pose la carte vitale et il me demande ce qui m'amène chez lui.
Euh, z'auriez une bonne baguette bien cuite ? Mais non, je lui dit tout de mon souci immédiat, gérable, mais il ne faudrait point que cela dure trop longtemps et du SOUCI en général, qui lui est devenu totalement insupportable. Au 1er, "donc, il faut les.. ? il faut les... ? Ben il faut les quoi ? ...... Ben c'est des provisoires, alors qu'est-ce qu'il faut faire ? Allons ! IL FAUT LES REM-PLA-CEEEEEER !", éructe-t-il théâtralement. Je le fixe. L'assistante est morte de rire. "Justement, c'est pour Ça que je suis là, je me rends, faites tout sauter". Puis il passe aux maladies rares, honteuses et chroniques. A part la bronchite et une cicatrisation défaillante, je vois pas. Timidement j'évoque les contacts désagréables à Inezgane, quand j'avais 8 ans, c'est pas contre là-bas mais soit je suis vraiment tombée sur des branques, soit je suis poudrée et là, ok, je ne lutte plus. Après 15 ans de chantier, on ne compte plus et on pense à baisser les bras, 25 ans après on commence à déprimer sec. Prise de notes frénétique là où il peut, à ce ryhtme y'aura plus de place et avant même d'avoir commencé j'aurais déjà 2 fiches, la classe, madâââme !
"Comment ? Comment ? COMMMMMEEEENNNNTTTT ????", rugit-il, "On se parle depuis tout à l'heure, c'est pour ça que je vous interroge, il faut bien que je le fasse, pour vous aider. Je SAIS ce que vous avez. Vous avez une grande souffrance qui ne se tarira que lorsque vous partirez, de la France Métropolitaine, parce qu'en fait, vous l'aimez pas, la France Métropolitaine, hein ? Elle vous fait gerber ? Non mais vous pouvez me le dire, à moi que vous pouvez pas la blairer, hein, entre nous, je peux le comprendre. Car tout est lié !!! Il suffira que vous partiez d'ici et la bronchite, ainsi que tous les à-côtés désagréables que vous subissez partiront, parce que tout découle de Ça. Pourquoi le Maroc ? Le Congo aussi ? T'es de Pointe-Noire, hein ?", j'entends pas le prénom, elle bredouille "oui, de Kinshasa Brazzaville", "alors voyez, elle est de Pointe-Noire, elle aussi ! Allez, montrez-moi", enthousiaste et presque guilleret.
Je m'installe pendant qu'il se lave les mains au savon sans rincage et il détaille très vite, le doigt pointé vers mon nez pour retenir mon attention ce qu'il propose. Il peut TOUT faire, il a "les diplômes pour ça", voilà que je suis tout de suite très rassurée, m'interroge sur certaines techniques comme si j'étais moi-même abonnée leurs publications de psychopathes, critique en jacassant les réparations antérieures et, se tournant, me montre ses fesses poilues découvertes de moitié qu'il gratte nonchalemment, qui me distrait quelque peu du savant énoncé et m'horripile encore plus que la consult' psy en prime.
Puis il retourne à son bureau et marmonne très certainement à la jeune femme de me fixer un autre rendez-vous car celle-ci abandonne à regret son observation concentrée, fort complaisante et pleine de joie de ses sourcils devant le miroir et me colle sans un sourire un post-it de réclame avec date heure n° dans la main. Je fais un chèque de 21 € et m'empresse de partir, nullement accompagnée par l'assistante, comme quoi on en sort quand même comme ça, tout seul, en me demandant pourquoi j'ai payé 21 € pour aucun soin, alors qu'avant j'en payais 4 fois moins pour pas mal de boulot, et pourquoi je n'avais même pas pensé à lui rappeler l'objet de mon rendez-vous de ce jour-là.
Je crois que je l'aurais même trouvé plus efficace s'il avait eu le masque à gaz spécial et la tchatche d'Orin Scrivell malgré les travers sadiques qu'on lui connaît... Parce que, dans l'histoire, qui continue de re-coller 5 fois par jour lesdites fautives, qui en plus s'auto-désintègrent, à la colle à dentier ?
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Fallait pas rien m'dire, tu vois....
Dans la catégorie "golios-je-m'accroche-je-n'ai peur-de-rien-voyez-bien-i'm-still-alive-yeaaaaah", j'en ai une bien bonne à relater.
Fin mai 2008, aux tous débuts de mon ulcère, non parce qu'il faut bien commencer sur une touche dramatique mais parce que c'est la réalité vraie, j'ai consulté le site de l'ANPE qui, comme chacun le sait, va dépenser des millions pour conforter sa nouvelle fusion avec l'autre et présente des offres d'emploi certes multivariées mais, pour une raison que j'ignore, sont souvent écrites en majuscules et aussi, parfois, avec des fautes.
C'est étonnant (et un peu pitoyable), ça, cette non-passion du clavier emplie du dédain de la langue, cette fréquente (pour la dose rencontrée) propension à vouloir aller aussi vite, à deux doigts, qu'un flic cachant son ignorance et son indifférence crasses de l'objet derrière une nonchalance et une mine désabusée mêlée d'ennui mais aussi de détresse, faudra bien qu'il apprenne un jour, chez Derrick qu'en fait les Hommes, les vrais, ne matent pas, ou Maigret...
Et je suis tombée sur THE annonce d'emploi. De celles qu'on ne laisse pas passer, pour rien au monde, même pas en rêve, pousse-toi d'là que j'my mette !
Ragaillardie par l'avalanche d'avantages (genre à 10 minutes à pied de chez moi, très grand intérêt pour le thème et le contenu du poste car ledit sujet très fréquemment pratiqué, salaire en bonne progression), j'ai travaillé mon dossier, mon CV, ma lettre de motiv', impressions N&B, relectures, corrections... J'ai dû mettre deux jours à la faire, cette candidature, puis je l'ai envoyée.
Fallait bien, sinon j'aurais zapé et ça aurait été con. Si on ne demande rien, on a rien. D'ailleurs à cette époque j'avais pas demandé un ulcère mais il était là, ce p'tit salopard qui refusait de guérir tout comme ma messagerie ne me délivrait pas la confirmation de réception de mon mail, même d'Hélène, cette bonne vieille bosseuse d'agent automatique non rémunérée (puisque robot) de la raison sociale de mes désirs.
En même temps, en quiche qui se respecte, je n'ai pas trouvé la fonction "demander une confirmation de lecture/réception" sur ma messagerie. J'attends une semaine. Meeeeerde ! Si ça se trouve, certains d'entre eux ont eu des déboires avec le show mail et il est courrier indésirable d'office ! Je comprends. Combien de gens se font arnaquer par ce biais, c'est honteux, je vais me désinscrire !! En même temps, c'est ma 1ère vraie adresse de messagerie, je la garde, c'est web-sentimental.
Bref. Pas grave, je me créé une adresse-mail-sérieuse avec nom+prénom et pas une sombre histoire de cucurbitacée + extension sérieuse, staille google or jubii, re-candidature, modifiée-améliorée-magnifiée d'au cas où, dans l'éventualité où, par le plus pur des hasards, vous n'auriez pas reçue ma candidature, je me fais l'exquise joie de vous la re-présenter avec toute l'humilité qui me caractérise car empreinte d'une réelle ambition à me joindre à une cause comme la vôtre. Marquer Urgent ? Non, quand même.
Je me note les codes dans le minuscule agenda néanmoins offert par mon revendeur d'odeurs préféré, bon les feuilles se détachent, un peu de scotch et je check, je check, chaque jour, F5, messages supprimés, messages arrivés, actualisation, je check, F5, je check, c'est moche "check" comme mot à écrire, non ? Qu'est-ce qu'on pourrait mettre à la place ? Je me rends compte toutes les 5 minutes qu'il va bien falloir que je pense à autre chose et qu'éventuellement je bosse. Moué...
Bon, j'ai quand même repris toutes mes activités normales qui nécessiteraient quand même un supplément horaire de 20 hebdomadaires minimum ainsi qu'un ensoleillement très prolongé pour être tout à fait opérationnelles mais dire que je n'y pensais plus serait mentir.
J'en parlais même. Avec Cher-et-Tendre, les uns, les autres. Mais pourquoi je n'avais pas de réponse ?! C'était si pourri que ça ? Pendant ce temps, ma jambe s'acheminait sournoisement vers l'amputation, et la douleur et les médocs ont fait que je m'y suis pointée.
Forcément, si près, j'allais pas me gêner, fallait bien tester, à rythme hyper tranquille vu que je n'arrivais plus trop bien à marcher.
Pleine d'entrain, déterminée et morte de trouille j'y suis donc allée pour présenter une troisième candidature papier avec lettre de motivation écrite à la main (=> 12 brouillons + fabrication d'une feuille-à-lignes, parce que pas de bloc adéquat et écrire sur des papiers sans lignes, ça me tente pas trop, putain, mais j'ai que ça à faire, moi ? ils écrivent pas sur des ordinateurs ? tout est encore fait à la main ?). Accueil très sympa, m'assurant que réponse-quelle-qu'elle-soit-on-vous-enverra, blocage classique d'il-ne-reçoit-pas-le-public, je file cv-lettre et repart. No news = good news ? Héééééé Hoooo ? Rien. Nada.
Boulot, reporting, bouclage, dead-line, transports, hosto, pansements, achat de béquilles et soins, les journées se suivaient paisiblement sans aucune nouvelle professionnelle un tant soit peu encourageante. En même temps je postulais pas ailleurs, je voulais me laisser entièrement disponible et dans le thème, et mon poste venait d'être modifié, rendant ma tâche infiniment plus passionnante.
J'en ai peut-être envoyée une dernière, une de sans regrets, vraiment ? Allez, enregistrez quand même mon CV, on ne sait jamais ! Une un peu butée comme moi, au téléphone ou autre, ça peut être utile !
Et puis, des semaines et des semaines plus tard j'ai lu dans la dépêche de ma ville que cette boite venait de s'installer dans le coin, tout ça, youpi et tralala, et du coup ça m'a relancé mon interrogaton qui était de savoir pourquoi je n'avais pas la moindre réponse. Forcément je me doute qu'ils ont reçu des tonnes de cv mais, par mon insistance à démontrer mon intérêt, j'imaginais qu'on me répondrait, par simple respect de la personne qui a mis ses espoirs et son expérience au service de ladite candidature, et quand même, techniquement c'est quand même pas bien compliqué d'envoyer la même missive sucrée de je te love mais de bol, la pistonnée perle est dans la place à des centaines de personnes ! Moi j'ai pris ça pour de la désinvolture assez mal placée. Et c'est pas de la parano ou du nombrilisme forcené. Juste du respect. Et la tendresse, bordel ? Non, ça c'est avec l'Homme, mais il dort, trop tard...
Donc, pour en finir et clôre ce chapitre honteux et forcément maladroit pour n'avoir mérité aucune réponse de quiconque aurait pu se bouger même pas le cul mais les doigts pour répondre à la psychotique que j'ai failli suis devenuire....
Aussi j'ai compulsé une dernière fois le dossier infos société contacts presse en question et j'ai écris un mail au pdg de la boite (contenu qui a certainement été lu par son acolyte-assistant qui s'est bien marré et l'a supprimé) :
************************
Monsieur,
Je me permets de prendre contact avec vous au sujet d'une situation qui m'intrigue.
Je m'explique.
Suite à la mise en ligne, fin mai 2008, sur le site de l'ANPE de votre recherche d'une assistante dans la branche ****, j'ai aussitôt postulé, CV à l'appui, par mail.
Je me doute bien que le service des Ressources Humaines a dû être enseveli sous un monceau de candidatures et que la perle rare a certainement déjà été trouvée mais lorsque je suis venue directement au siège social en plein travaux pour re-déposer un CV et une lettre de motivation (au cas où le premier envoi se serait perdu), les standardistes m'ont chaleureusement assuré que l'on me répondrait quelle que soit l'issue de ma démarche, même si cela devait prendre un peu de temps à cause du déménagement.
Depuis j'ai renvoyé ces documents encore deux fois, avec prudence pour ne pas être taxée d'harceleuse, mais pour tenter ma chance et avoir une réponse, tout simplement. Sans succès.
Postuler à une offre d'emploi, ce n'est pas lancer une bouteille à la mer et l'indifférence est pire qu'un refus, elle n'apporte rien et ne me permets pas de progresser.
Forte d'une expérience professionnelle diversifiée et avantagée par ma proximité géographique avec vos nouveaux bureaux, j'estimais avoir le droit de répondre à cette recherche émise par une société dont je respecte et partage les valeurs et qui se fait fort de donner nouveau départ et dignité aux personnes et aux objets. En témoignent notamment l'enthousiasme, la créativité et l'accueil de ***** et ****** à la ***** de N*****.
Je n'ignore pas que vous contacter anéantit à peu près toutes mes chances d'entrer au sein de votre société mais à ce stade je n'ai plus grand-chose à perdre et je souhaite néanmoins vous transmettre mon CV pour d'éventuels futurs besoins.Cordialement,
**************************************************
C'est quand même si démentiel que ça que de croire qu'on a le droit de recevoir une réponse ? Y'a pas que les patrons, y'a nous aussi, est-ce qu'on a envie d'être ballottés ? Perso je me rends compte que je veux bosser dans quelque chose qui me fait entrevoir la journée avec enthousiasme, et si marcher est bon pour la santé, mettre moins de temps pour aller chercher mon fils à l'école et passer donc plus de temps avec lui le soir, encore heureux qu'il n'aie pas de devoirs, c'est aussi bon, ça permet de prendre soin de soi, de sa vie perso et familiale qui, si elle se déroule bien, laisse au temps professionnel un formidable quota d'imagination, de concentration et de créativité dédié à l'entreprise.
M'enfin. Je dérange l'Homme qui ne peut pas ronfler à cause de la lumière.
Ah non en fait, ça ne le gêne pas du tout, la lumière.....
Ciao
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Un deuxième enfant, pourquoi pas ?
Monter sa boite, ça doit être très excitant et flippant à la fois sauf qu'il faut être sûr de son coup, pas flancher. L'avantage d'une certaine manière c'est d'être entièrement responsable de ses prises de risque et de son succès, et je trouve qu'en ce moment les gens veulent plus, mieux, en accord avec eux-mêmes et leurs envies avec leurs propres contraintes.
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Still there
Un Vendredi 4 juillet 08 enduit de désoeuvrement informatique
Alors, c'est pas que le blog m'ennuie ou que je suis coincée sur une île déserte sans amis ni connexion (horreur, malheur !) que je n'écris pas trop en ce moment mais plutôt que nouvelles, incidents, résolutions, prises de tête et de mon nouveau poste se sont succédés.
Et comme, je n'y peux rien, c'est comme ça, je ne puis travailler efficacement, rapidement et dignement parce que ma page ne veut pas s'afficher, ça n'arrive qu'à moi (sur 12.000 salariés... un complot, j'vous dis ! Un peu plus et l'acerbité de mon regard pêtera tous les pc de l'open-space, moi qui suis si bonne.... pour enregistrer une nouvelle signature sur lotus ...), du coup ils ont carrément contacté le fournisseur de cette nardinoumouk de base de données et il ne faut pas rentrer les infos, on attend la résolution du problème. Moi je m'en fous, sur le principe, je vais pas lutter contre la technologie, mais ça tombe mal j'étais motivée, y'avait presque pas un bruit, pas assez pour péter en loucedé dans son coin de bureau, quoi. A part un négo un peu chafouin qui de temps en temps demande si on a enlevé le renvoi de la ligne sur le siège social parce que ça ne sonne pas. J'ai aussi un peu 300 ans de retard sur mon nouveau 2ème taf en plus du 1er mais sans l'autre option obligatoire et fortement téléphonisée, mais bon....
Du coup, les news, en vrac, dans le désordre et de ma plus belle
mauvaise foiplume :- Déjà, l'ulcère au tibia semble avoir repris le chemin de la cicatrisation sinon de la raison car hier, l'infirmière s'est lâchée : "oooooh ! mais c'est génial ! par rapport au début où, honnêtement, je ne savais pas ce que ça deviendrait, là je suis très très très optimiste !" - pensait-elle à l'amputation vraiment, cette gueuse qui peut me sortir ce qu'elle veut, elle a passé mon cas à sa collègue vu qu'elle se casse un mois en vacances ? Franchement j'ai regardé la plaie hier et je n'ai vu que des picots et des bosses purulentes... en même temps je ne m'y connais pas des masses en plaie, mais je reconnais que cette dernière est + étroite qu'avant et c'est plutôt rassurant vu qu'on m'a promis que l'infection ne permettait pas la fermeture d'une plaie ouverte donc a priori et j'espère ne pas m'avancer, ça devrait être réglé dans 2 semaines
- Ma rage de dent : a repris, bien entendu, n'étant plus sous l'effet protecteur des antibiotiques et depuis avant-hier c'est devenu franchement pénible, du coup j'ai contacté tous les dentistes de ma ville et environs et aucun n'était dispo, du coup je me shoote de nouveau aux clamants qui servent à rien, presque rien
- Et l'île en-dessous c'est là où j'aimerais bien aller un jour en vacances, pas forcément là LA mais un endroit où il ferait presque étrangement tout le temps beau et chaud AVEC la mer et la piscine et la possibilité de faire quelques mouvements gymnastiques l'air de rien pour savoir faire ensuite chez soi quand on a vraiment rien à foutre.
M'enfin il est vrai que quand je vois l'état de mes ongles de mains (parce qu'aux pieds, ça n'est vraiment plus du tout de mon ressort, si tant est que ma participation toute volontaire ne soit pas résolumment nocive pour ma propre personne), je me dis qu'en fait, à part quand je me lave, parce que là il faut bien le faire soi-même, je ne m'occupe jamais de moi-même. En tout cas pas suffisemment pour que ce soir régulier, constant, valorisant, bref, que dire.... feminin. Qu'est-ce qui me manque, bordel de merde, pour avoir cet automatisme tout naturel et pas vulgaire de prendre soin de soi et de se faire belle preque tous les jours alors que je pratique l'inverse ? A méditer, tiens....
Lundi 14 juillet 2008 - 1h25
Bonne fête ma p'tite soeur Camille, qui taffe dans une villa avec piscine à Marrackech....
Alors j'aurais bien inséré les photos du week-end famille groseilles et bagarres-câlins dans l'herbe mais l'appareil a fait splouf puis scrrritch puis plus rien j'arrive même pas à ôter la clé du périph, merci bien la technologie !
Heureusement tout n'est pas perdu, je ne suis pas femme à me laisser faire, sacrebleu !!! J'ai tout récupéré et même réussi à supprimer les photos du numérique, du moins je l'espère....
Quelques unes des week-ends précédents, pique-nique aux Guilands avec les Jdi-Jda, manège enchanté et notre émerveillement devant notre Tom-Tom {qui ce soir avant de dormir nous a demandé une petite soeur comme sa petite cousine aux jolies boucles.... Non on l'a ni poussé ni influencé, juste demandé l'air de rien ce qu'il préfèrerait, c'est tout....} et celles du week-end mais demain, en album, qui sait, faut vite actualiser parce que mardi.... attention, mesdames et messieurs, nous allons, avec les honorables Léo et Timéo, devinez où ? ....
A Eurodisney !!!! Tiens rien que de l'écrire j'en ai les doigts qui tremblent, je suis excitée et flippée en même temps. Staille rêve américain mêlé de risques d'imprévus, my first time with my son, et fort heureusement assez petit pour ne pas m'imposer des attractions trop hard. Pressée de revivre dans les yeux du p'tit d'homme l'émerveillement que j'ai dû ressentir là-bas Aux States, où le souvenir qui m'en reste est celle de Peter Pan, que je n'ai jamais pu faire en France. Et ça tombe bien, mardi c'est nous les chefs suprêmes, les wonders mumy, tendres, cool et femes.
Me demande si j'aurais pas dû au moins prendre la matinée du lendemain...
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Pourriture nurglesque
J + 26 après impact.
Cherchant quelques affreux mots pour titrer ma nouvelle note de ce soir et illustrer mon état général physique et plus particulièrement celui de mon tibia droit, je me suis laissée aller à quelques lectures instructives de Doom, tout heureux que je m'y intéresse, bien entendu.
Et, en deux paragraphes j'ai trouvé. j'ai ENFIN compris ! Comme les analyses n'ont rien donné d'alarmant, l'explication de cette quasi-absence de cicatrisation donc de guérison ne peut donc être trouvée que dans les arcanes du côté obscur, celles que certains soupçonnent mais que quelques rares élus voient. C'est tout simple.
Je pense que quelqu'un, suppôt du boss ou himself en personne, m'a jeté de la pourriture de Nurgle ainsi qu'un de ses rejetons sataniquement moyen-âgeux et que ça a tout salopé ma jambe.
Laissez-moi vous citer quelques passages : "Au lieu de simplement tuer son hôte, cette maladie le transforme lentement en un cadavre ambulant tout en dévorant son âme. La corruption mentale et physique qu'elle induit est si horrible que la victime n'a que deux choix : se donner la mort ou se soumettre à Nurgle et répandre sa pestilence, et se réjouir de ses bubons et de ses chancres jusqu'à ce que la mort vienne mettre un terme à ses souffrances. Ce n'est qu'à cet instant que la victime réalise son véritable malheur, car elle renaît dans le Royaume de Nurgle sous la forme immortelle d'un Portepeste".
Photos du dégénéré ci-dessous :
Et aussi : "Il est heureux que les intestins d'un Grand Immonde soient à l'abri des regards des mortels, car ses sacs gastriques et ses entrailles renferment les pires immodices. C'est dans ces méandres obscurs que naissent les Nurglings. Ils commencent à l'état de foetus de matière fécale qui se nourrissent des sécrétions qui suintent des parois intestinales du Grand Immonde jusqu'à adopter l'apparence d'homoncules* à l'image de Nurgle. Une fois que le Nurgling a atteint sa maturité, les ondulations des intestins du Grand Immonde finissent par le faire sortir par quelque orifice, ou par l'expulser à travers ses chairs nécrosées, donnant ainsi naissance à une espèce de petit diablotin corrompu. [...] Les Nurglings se rassemblent autour du démon qui les a vus naître. Ils escaladent sa forme massive à la recherche d'ulcères confortables dans lesquels se lover, ou de replis chauds et humides sous la peau, et se disputent sans arrêt à causes de mesquines rivalités territoriales. [.... même si le tout est assez dément je termine, parce que vraiment, on voit que les auteurs se lâchent quand même pas mal, dans leur spécialité, et que ça me fait plaisir, comme une apogée linguistique bien relevée en pestilences diverses et variées...] De tous les démons, ce sont les Nurglings qui énervent le plus les Portepestes [qui, rappelons-le, sont des morts-vivants sans âme condamnés à porter la peste, c'est juste ça, leur taf pour l'éternité t sans week-end, c'est porter la peste, le boulot chiant !!! sauf que comme ils n'ont pas d'âme, ils s'en foutent, c'est des terminator sans états d'âme ni parole].
Ces derniers sont poussés par un instinct cartésien qui les force à tout énumérer, mais les Nurglings sont trop nombreux et tapageurs pour être dénombrés. tandis que les Grands Immondes les considèrent avec une affection toute paternelle, les Portepestes les voient comme une contrariété qui les distrait de leut tâche".
*Homoncule : sorte de petite statuette d'homme" et "ce n'est pas un gros mot" d'après Doom, il en connaît des mots dont je n'imaginais même pas l'existence, mon HÔÔmme !
1. Petit être vivant à forme humain, que les alchimistes prétendaient fabriquer ; 2. Petit homme => avorton" selon mon Robert, cuvée 96, une bien "fameuse" année...
Oulà ! J'ai failli être ensorcelée ! Etrange sensation de mieux comprendre les choses, des mots, quand on les lit plutôt que quand on les entend. HEIN ?
Pour appuyer mes dires et revenir sur ce détail immonde, lui aussi, qu'en est-il de la fibrine, cette vilaine peau toute pourrie ? Que, si le produit que l'infirmière met chaque jour ne la décape pas, elle devrait, je cite, être "découpée", et cette menace à deux balles jamais réalisée, on me l'a balancée au moins 6 fois dans la semaine, stressant.
Sauf que.
Sauf que ce matin, l'infirmière m'a
facturé 76 boules etparlé d'emla-éventuellement-pour-la-suite-des-opérations, ce produit crémeux en forme de pansement que l'on met, traditionnellement sur une peau saine, mais pour moi on fera une exception, pour soi-disant (parce qu'à mon avis, ça marche mieux sur un bébé que sur moi, ils ont essayé à Bégin, c'est comme s'ils m'avaient mis de la vaseline, oh, c'est mignooooooooon, le truc qui sert à rien mais qui colle aussi la peau, mais fallait pas !) anesthésier la peau avant une piqûre, un vaccin, une incision, des points de suture, bref, une agression corporelle douloureuse imposée par le corps médical parce qu'elle s'avèrera bénéfique, qu'il dit, le corps, médical, et, de guerre lasse, fatalement acceptée par le malade-tout-pourri.Heureusement que mon chéri me fait découvrir l'impressionnante et passionnante littérature des jeux de figurines ("et pas jeux de rôôôles !!", s'indigne l'Hômme, "ça n'a rien à voir, y'a que l'univers qui peut être commun", blabla, blabla.....) à savoir "Les démons du chaos" de Ouaramère 40.000, et j'avoue que c'est vraiment très intéressant, quand on s'y penche un peu volontairement, ça existe depuis 30 ans, toutes ces années d'imagination et de plongée avec délices dans la terminologie du gore et de l'insoutenable, le tout étant pour-de-faux, comme de bien entendu, ça ne peut pas que prêter à la perpléxité ou à la diabolisation ! Voyeeeeez ? Putain, j'ai mâââââl. Pardon. C'est vrai, avec tous ces éclaircissements, il va peut-être falloir que je m'entraîne, silencieusement, à apprécier mon infect état.
Je songe de plus en plus à créer un blog sur la base du contenu de l'HÔmme qui est incommensurable-étendue-documentée-scannée-gynécologisée-détaillée-baguettisée-zippée, dit-il... M'enfin pour l'instant j'ai déjà plein d'idées et l'Homme qui poète, m'affirme, je cite (allez, oui, une dernière, c'est dimanche !) "Je ne demande pas mieux que d'avoir des larbins.... euh, d'avoir un coup d'main", n'a toujours rien sorti... des grimaces, oui, des grimaces !
Vous comprendrez bien qu'après toutes ces atroces descriptions, je ne sois plus malheureusement en état de vous montrer d'autres photos, chère Félée, entre tous, et autres du même acabit.... Je vous épargne, c'est plutôt sympa, mais de mo point de vue c'est surtout parce que la forêt grandit, grandit. Cependant, soyez assurée, chère Alva, que pour vous distraire de vos herculéens travaux, si ça vire aux couleurs chatoyantes de l'arc en ciel, je vous préviens, clichés à l'appui.
Bon et bien, deux efferalgan pis je crois que je vais aller me soumettre, moi, quand faut y aller, faut y aller ! Et c'est bien l'unique, seule-contre-tous et dernière solution à mon état actuel. Doom, qui vraisemblablement n'est pas encore traumatisé, m'a dit qu'il connaît bien Nurgle... Voyez ? (je me mets à South Park et ça ne se voit même pas !).