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  • Qui osera lui dessiner une moustache ?

     

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    Qu'on se le dise !! La Fanaille est une star, une de celles qui, discrètes, surprennent leurs camarades au détour d'une affiche, ultime et glorieuse récompense pour avoir rivalisé avec le lapin de Duracell et être restée 35h avec 35 bloggeurs dans une maison sans dormir, avec plein de restrictions comportementales et avec que 2 autres bloggueurs à la fin (les autres, avouez donc, vous les avez butés, nan ?) ..... Je n'ai pas encore pu me faire photographier sous sa tronche, dans une position de totale déférence mêlée d'hystérie et de fierté, avec peut-être une affiche indiquant "la meuf, je la connais, z'avez les boules, hein ?", enfin un truc du genre, mais j'y compte bien, faut juste trouver quoi y foutre, au 84 avenue de l'Amiral Mouchez, dans le 14ème arrondissement de Paris.

    Du coup soyons fous ! Folle, à vrai dire, je n'ai pas encore changé de sexe et je ne me tâte plus, finalement, parce qu'au boulot c'est trop troublant après, savez bien...... J'ai rêvé d'elle, de Fanaille, cette nuit (les draps n'ont malheureusement pas l'honneur de s'en souvenir car, ayant misé la priorité sur la saisie des impôts hier, nous avons dormi sans), enfin plutôt juste avant que je me réveille et que je me rende compte que fermer-les-yeux-pour-se-les-reposer-après-avoir-éteint-c'est-con-parce-qu'il-est-8h55-et-que-6-minutes-plus-tard-j'étais-en-retard.

    C'était TRES étrange, et c'est bien pour ça que je le mentionne : je regardais dans la cour par la fenêtre de Thomas et j'ai vu la cops écrivatrice sur le dos et sur une voiture, les cheveux rouge profond, en train de se faire secouer et maintenir (mais pas de sexual violence, ne fantasmez pas à côté, genre plutôt te-barres-pas-je-te-tiens) par mon connard de voisin et un autre abruti que je ne voyais pas ; j'ai crié (criéééé) puis j'ai descendu les escaliers ventre à terre, sauf que j'ai été bloquée par un gosse, au 1er étage, qui me regardait très très bizarrement.

    C'est alors que j'ai réalisé que je me baladais les seins à l'air et pieds nus, uniquement vêtue de mon pantalon de pyj...

    Puis je me suis réveillée. 

    A méditer ou c'est pas la peine ?

  • Pourriture nurglesque

    J + 26 après impact.

    Cherchant quelques affreux mots pour titrer ma nouvelle note de ce soir et illustrer mon état général physique et plus particulièrement celui de mon tibia droit, je me suis laissée aller à quelques lectures instructives de Doom, tout heureux que je m'y intéresse, bien entendu.

    Et, en deux paragraphes j'ai trouvé. j'ai ENFIN compris ! Comme les analyses n'ont rien donné d'alarmant, l'explication de cette quasi-absence de cicatrisation donc de guérison ne peut donc être trouvée que dans les arcanes du côté obscur, celles que certains soupçonnent mais que quelques rares élus voient. C'est tout simple.

     

    Je pense que quelqu'un, suppôt du boss ou himself en personne, m'a jeté de la pourriture de Nurgle ainsi qu'un de ses rejetons sataniquement moyen-âgeux et que ça a tout salopé ma jambe.

    Laissez-moi vous citer quelques passages : "Au lieu de simplement tuer son hôte, cette maladie le transforme lentement en un cadavre ambulant tout en dévorant son âme. La corruption mentale et physique qu'elle induit est si horrible que la victime n'a que deux choix : se donner la mort ou se soumettre à Nurgle et répandre sa pestilence, et se réjouir de ses bubons et de ses chancres jusqu'à ce que la mort vienne mettre un terme à ses souffrances. Ce n'est qu'à cet instant que la victime réalise son véritable malheur, car elle renaît dans le Royaume de Nurgle sous la forme immortelle d'un Portepeste".

    Photos du dégénéré ci-dessous :

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    Et aussi : "Il est heureux que les intestins d'un Grand Immonde soient à l'abri des regards des mortels, car ses sacs gastriques et ses entrailles renferment les pires immodices. C'est dans ces méandres obscurs que naissent les Nurglings. Ils commencent à l'état de foetus de matière fécale qui se nourrissent des sécrétions qui suintent des parois intestinales du Grand Immonde jusqu'à adopter l'apparence d'homoncules* à l'image de Nurgle. Une fois que le Nurgling a atteint sa maturité, les ondulations des intestins du Grand Immonde finissent par le faire sortir par quelque orifice, ou par l'expulser à travers ses chairs nécrosées, donnant ainsi naissance à une espèce de petit diablotin corrompu. [...] Les Nurglings se rassemblent autour du démon qui les a vus naître. Ils escaladent sa forme massive à la recherche d'ulcères confortables dans lesquels se lover, ou de replis chauds et humides sous la peau, et se disputent sans arrêt à causes de mesquines rivalités territoriales. [.... même si le tout est assez dément je termine, parce que vraiment, on voit que les auteurs se lâchent quand même pas mal, dans leur spécialité, et que ça me fait plaisir, comme une apogée linguistique bien relevée en pestilences diverses et variées...] De tous les démons, ce sont les Nurglings qui énervent le plus les Portepestes [qui, rappelons-le, sont des morts-vivants sans âme condamnés à porter la peste, c'est juste ça, leur taf pour l'éternité t sans week-end, c'est porter la peste, le boulot chiant !!! sauf que comme ils n'ont pas d'âme, ils s'en foutent, c'est des terminator sans états d'âme ni parole]. GrandImmonde2.jpg

    Ces derniers sont poussés par un instinct cartésien qui les force à tout énumérer, mais les Nurglings sont trop nombreux et tapageurs pour être dénombrés. tandis que les Grands Immondes les considèrent avec une affection toute paternelle, les Portepestes les voient comme une contrariété qui les distrait de leut tâche".

     

    *Homoncule : sorte de petite statuette d'homme" et "ce n'est pas un gros mot" d'après Doom, il en connaît des mots dont je n'imaginais même pas l'existence, mon HÔÔmme ! 

    1. Petit être vivant à forme humain, que les alchimistes prétendaient fabriquer ; 2.  Petit homme => avorton" selon mon Robert, cuvée 96, une bien "fameuse" année...

     Oulà ! J'ai failli être ensorcelée ! Etrange sensation de mieux comprendre les choses, des mots, quand on les lit plutôt que quand on les entend. HEIN ?

     

    Pour appuyer mes dires et revenir sur ce détail immonde, lui aussi, qu'en est-il de la fibrine, cette vilaine peau toute pourrie ? Que, si le produit que l'infirmière met chaque jour ne la décape pas, elle devrait, je cite, être "découpée", et cette menace à deux balles jamais réalisée, on me l'a balancée au moins 6 fois dans la semaine, stressant.

    Sauf que.

    Sauf que ce matin, l'infirmière m'a facturé 76 boules et parlé d'emla-éventuellement-pour-la-suite-des-opérations, ce produit crémeux en forme de pansement que l'on met, traditionnellement sur une peau saine, mais pour moi on fera une exception, pour soi-disant (parce qu'à mon avis, ça marche mieux sur un bébé que sur moi, ils ont essayé à Bégin, c'est comme s'ils m'avaient mis de la vaseline, oh, c'est mignooooooooon, le truc qui sert à rien mais qui colle aussi la peau, mais fallait pas !) anesthésier la peau avant une piqûre, un vaccin, une incision, des points de suture, bref, une agression corporelle douloureuse imposée par le corps médical parce qu'elle s'avèrera bénéfique, qu'il dit, le corps, médical, et, de guerre lasse, fatalement acceptée par le malade-tout-pourri.

    Heureusement que mon chéri me fait découvrir l'impressionnante et passionnante littérature des jeux de figurines ("et pas jeux de rôôôles !!", s'indigne l'Hômme, "ça n'a rien à voir, y'a que l'univers qui peut être commun", blabla, blabla.....) à savoir "Les démons du chaos" de Ouaramère 40.000, et j'avoue que c'est vraiment très intéressant, quand on s'y penche un peu volontairement, ça existe depuis 30 ans, toutes ces années d'imagination et de plongée avec délices dans la terminologie du gore et de l'insoutenable, le tout étant pour-de-faux, comme de bien entendu, ça ne peut pas que prêter à la perpléxité ou à la diabolisation ! Voyeeeeez ? Putain, j'ai mâââââl. Pardon. C'est vrai, avec tous ces éclaircissements, il va peut-être falloir que je m'entraîne, silencieusement, à apprécier mon infect état.

    Je songe de plus en plus à créer un blog sur la base du contenu de l'HÔmme qui est incommensurable-étendue-documentée-scannée-gynécologisée-détaillée-baguettisée-zippée, dit-il... M'enfin pour l'instant j'ai déjà plein d'idées et l'Homme qui poète, m'affirme, je cite (allez, oui, une dernière, c'est dimanche !) "Je ne demande pas mieux que d'avoir des larbins.... euh, d'avoir un coup d'main", n'a toujours rien sorti... des grimaces, oui, des grimaces !

    Vous comprendrez bien qu'après toutes ces atroces descriptions, je ne sois plus malheureusement en état de vous montrer d'autres photos, chère Félée, entre tous, et autres du même acabit.... Je vous épargne, c'est plutôt sympa, mais de mo point de vue c'est surtout parce que la forêt grandit, grandit. Cependant, soyez assurée, chère Alva, que pour vous distraire de vos herculéens travaux, si ça vire aux couleurs chatoyantes de l'arc en ciel, je vous préviens, clichés à l'appui.

     

    Bon et bien, deux efferalgan pis je crois que je vais aller me soumettre, moi, quand faut y aller, faut y aller ! Et c'est bien l'unique, seule-contre-tous et dernière solution à mon état actuel. Doom, qui vraisemblablement n'est pas encore traumatisé, m'a dit qu'il connaît bien Nurgle... Voyez ? (je me mets à South Park et ça ne se voit même pas !).

  • Déliquescente putréscence

    J + 22 après impact du tibia.

    Hier l'infirmière, qui avait donc trouvé ma plaie plutôt dégueulasse, a mis une pommade et un pansement différents de d'habitude donc soft. Là elle a appliqué, sous un pansement transparent, une crème transparente sur le cratère de cette daube mutante qui s'est greffée sur mon propre organisme pour, je cite, "décaper" la vilaine-peau-called-fibrine plutôt que de la découper manuellement ce en quoi, vraiment, je lui suis d'une part très reconnaissante parce que, et d'autre part d'ailleurs, d'accord avec elle sauf si on me met sous anesthésie générale, bien entendu.

    Du coup, et tout ça pour dire que, conséquemment à son action, on voit la plaie.

    L'ayant, pour ma part, bien observée pour avoir cherché un moyen de raser les poils environants sans aggraver mon cas, je me suis dit que 24h après la pose, comme le bidule ne s'est pas barré et que je vois le médecin ce soir, on sait jamais, même si il est tout pourri maintenant, il me faut une photo de mon tibia au cas où on me le couperait, qui sait. Il a bien failli y passer  à Pointe-Noire. 

    Donc la voici, c'est dégueu, je sais. Et encore je vous fais grâce des autres.

    Bon, après avoir pris les photos, je décrète qu'elles ne sont pas à mettre sous les yeux de tout le monde, notamment ceux de la Fannaille qui risque ensuite des clochemars à répétition et maudissage de mon espèce pour ma tronche. Alors voilà, pour ceux qui sont cap et qui, peut-être, ont déjà mangé (il ne faut jamais être a jeun quand on sait qu'on va gerber).

    Est-ce que j'arriverais encore à gambader, comme la chèvre de M. Gad, après ça ?

  • Non ce n'est pas Beyrouth... c'est chez nous !

    manifssppiers 001.JPGDepuis la fin de l'après-midi, une manif' opposée aux rafles des sans-papiers occupe le boulevard Paul Vaillant Couturier au niveau de l'intersection avec ma rue, ce qui m'a permis de lâchement photographier ce que je vois de mes fenêtres au lieu d'aller fabriquer des barricades, gueuler et lancer des pavés avec les mécontents contre le commissariat + des crs armés et usant de grenades à fumée aux détonnations flippantes et de matraques (failli les prendre eux aussi, avec leur beau 93 brillant sur le dos) + des pompiers + nos muristes, bien entendu, qui n'ont pas manqué, une fois encore, de faire éclater quelques bagarres ici et là pour venir ensuite se réfugier.... sur nos fenêtres, à 30, bien entendu.

    Certes on n'y voit pas grand-chose, c'est sûr, sauf le feu qui se reflète dans la vitre de la cabine téléphonique, mais tout se trame sur la droite, côté commissariat.

    C'est pas tant les casseurs, je m'en fous, s'ils pouvaient tous se retrouver ailleurs, partis sur un grand carrosse voir si y'a pas de la meilleure herbe plus loin, mais plus pour les manifestants que je m'inquiète...

    Là les bruits se tassent un peu... Le reste de mes tentatives par ici....

    Bon, un efferalgan ou 2 et au dodo....

    Le lendemain, quand même y'a un article.....

  • Futurons-nous, futurez-vous

    "Battez-vous et battez vous pour ce en quoi vous croyez, car si vous vous le croyez très fort, les autres le croiront aussi. Prenez vos vessies pour des lanternes, croyez à vos rêves et ils finiront pas exister. Ne démissionnez jamais. N'écoutez pas trop ce que l'on dit autour de vous. Faites le, faites-le, faites-le. Si vous avez tort, au moins vous n'aurez pas de regret. Si vous avez raison, au moins vous aurez servi à quelque chose."


    "Si on commence à parler des petites choses de la vie, on aura toutes les raisons d'être triste. Par contre si on parle de futur, on devient extraordinairement optimiste. On s'aperçoit que notre courbe de mutation est très belle, qu'on vite beaucoup mieux qu'il y a deux cents ans, beaucoup mieux qu'il y a mille ans, mieux qu'il y a un milliard d'années et ainsi de suite. (...) L'important dans la vie, c'est de se créer ses propres règles, ses propres fonctionnements, sa propre éthique et de s'y tenir. Ca s'appelle la liberté, le courage. Le courage d'être assez bête pour être obstiné,"

     

    Citation-qui-fait-du-bien de Philippe Stark transmise par justine titegoute.

  • Souvenirs & Retrouvailles

    Quelques belles retrouvailles, à présent !!!

    Le 16 mai, Thomas et moi avons embarqué dans le train à destination de La Rochelle pour y rejoindre Nouchette et son fils et y retrouver  également les parents de cette amie d'adolescence depuis le Congo. 18 que nous nous connaissons.

     

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    Arrivée à La Rochelle, beau soleil mais léger vent. Thomas avait fait une bonne sieste et semblait tout ragaillardi. J'ai empoigné le sac en pagne et celui de piscine et nous nous sommes mis en route pour retrouver Héloïse à son bureau, 10 minutes pas plus. Pendant ce temps, la prunelle de mes yeux avait déjà eu le temps, comme lors de l'aller à Montparnasse, de me supplier de me prendre dans ses bras et de me bloquer dans mon pénible avancement, d'obtenir que je le porte jusqu'à ce qu'une anse du sac en pagne cède et que je me retrouve, échevelée, à vanter chaque beeeeeellle voiture et chaque passssssssssionnant inssssssssssecte tout comme ce booooooo caillou et quel joooooooooooli lac pour qu'il avance, allez, pas-d'-fourmi, pas-d'-renard pis pas-d'-géant, sinon on s'ennuie !

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    Reprise de contact avec une amie bronzée, la joie de vivre dans les mirettes, de beaux sarhouels qu'elle porte astucieusement et un ravissant bolide acidulé et pelucheux. 1888378905.JPG On fonce faire quelques courses avant de récupérer son fils au viet-voh-dao. Malgré nos "chuuut",  Thomas s'interroge devant le tatami : "Il est où ? Je peux aller jouer avec eux ? C'est qui le petit garçon ?", alors je l'emmène jouer dehors. Il fait la connaissance du fils de Nouchette dans la voiture et l'inonde de paroles. Ce jeune garçon de 8 ans, accablé par l'âge de mon fiston, avait rétorqué à sa maman que ce n'était pas la peine qu'on vienne. Moins d'une heure après Thomas l'embrasse, lui dit qu'il l'aime beaucoup et qu'ils sont frères.... Plus tard il apprendra à (plus ou moins) respecter les règles de son idole notamment celle où on a envie d'être seul et où a priori on est censé rester seul (chez nous si on ferme la porte des chiottes, on peut être coincé à vie alors on ruse, j'ai déjà eu ce genre de plan sur le balcon de Boucry).

    3238471.JPGHop on replonge dans la voiture pour aller dîner chez les parents de Nouchette (son papa était mon prof de piano à PN et enseigne dans le génie civil pendant que sa maman s'exalte, des paillettes dorées dans les yeux, au tissage et à la préparation de la laine ou du fil qui sera utilisé pour des broderies audacieuses autant que traditionnelles) dans leur belle maison entourée de son luxuriant jardin évolutif aux plantations bercées par les semis du vent. 981311348.JPG

    On y a fait aussi des photos de fesses, c'est comme ça. Certes les photos ne sont pas dans l'ordre, qu'on me pardonne, mais comme j'ai quelques difficultés à rester assise en ce moment, je préfère déjà balancer du vert ensoleillé, pas trop de cou et des mines réjouies ! Au menu du week-end : repas chez les parents et balades à la mer, discussions entre deux amies adultes ayant appris de la vie et refaisant le point de ce qu'elles ont manqué mais aussi une confiance mutuelle tant dans la confidence que dans la résolution des soucis.    1762355936.jpg

    Tiens, la vue de son appart, tout d'même, le genre que j'aimerais bien avoir, perso, avec terrasse, pareil, ou jardin, hop ! soyons fous ! 1227533526.JPG

     

    Quand on est partis on a tous fait nos courageux, parce qu'en enfants bourlinguées d'un pays à un autre, on a finalement appris à s'adapter aux situations et préférer se réjouir des prochaines retrouvailles plutôt que de regretter la fin de cette aventure. 1308216142.JPG Du coup j'ai photographié un bateau dans la gare, laissé choisir un magazine pour Thomas qui a évidement flashé sur la voiture offerte avec le magazine de Babar, bien joué les gars, on s'est pris un chocolat et un café tranquilles près de notre caddie, on s'est même engouffrés avec dans les toilettes, je ne sais pas si c'était autorisé mais bon, c'était un gros bunker bleu assez robotisé dans son ensemble.

    J'étais triste, mais d'une force ! J'avais le coeur gros, mon coeur d'artichaud, disait mon papa quand j'avais 10-12 ans. J'ai aussi rapporté une nouvelle recette, le cahier de la cantonnade sera content, grâce à Nounouche j'ai découvert THE alternative of the buuuuurke-endive-of-jamon-with-béchamel. Parce que je n'aime les endives qu'en salade. Elle, même pas. Il suffit de mettre une patate à la place de cet autre légume infâme, d'enrober le tout de crème-fraîche-fromage-rapé-et pourquoi pas du chèvre ? et de l'enfourner 20 minutes au four. Une trouvaille, je cite, "Krobonne !" d'après le Thomas qui, je le concède, a été gentil et coopératif lors du retour en train et même avant où on a poireauté dans la gare de la Rochelle. Images...... 1200001650.JPG 

    708618390.JPG2549922.JPG173650334.JPG Occasion de revoir la Rochelle et ses environs mais surtout de tchatcher sur son balcon pour que je satisfasse à mes vices tabagiques. Et j'ai revu ses parents chaque jour avec plaisir, évoquant anecdotes pour finalement se retrouver à chanter sur les airs de notre comédie musicale !

    Bon on avait pas mal de trous mais quand même, un bonheur. Jusqu'à ce que le dvd de la pièce initialement copiée sur VHS (et donc pourrie par les 99% d'humidité ambiante là-bas, tout comme la mienne d'ailleurs) et fraîchement gravé soit extirpé de sa cachette et enclenché dans le lecteur.  

    Au début je craignais de ne pas assumer mes passages, prévoyant de bondir aller aux toilettes dès que ce serait bientôt ma pomme qui se ridiculiserait, pis finalemet j'ai bravement géré puisque j'ai apprécié chaque moment sans rien redouter. Juste le plaisir intense de revoir ces scènes, les souvenirs des répèt, les représentations, le trac, la guerre, les étudiants massacrés, le cercueil devant notre porte, mon père essayant soit de photographier des miliciens, soit de marchander leurs kalachnikov, le lycée là-bas, les gens, la chaleur, les balades, les plages, les profs, le pop-corn, les sorties en boite, les notes, les Noël, "ça" les 3 tomes, les deuils, les expéditions en brousse avec des paysages à couper le souffle, le palu-de-bidibule, Docteur Fargette, un personnage à PN qui, quand il venait nous voir, se débrouillait toujours pour s'asseoir sur nos jambes alitées, nous coller une main dans le pâté, nous affirmer qu'on ressemblait à la langue de son perroquet la veille de sa mort, tout ça.....

    Nous sommes aussi allés à la mer et je ne me suis pas baignée, faisant volontairement acte d'inbravoure et de frigorifisme. 99644566.JPG En plus, j'avais déjà mon bobo-au-tibia-tout-pourri depuis 1 semaine. A la place on a discuté et pris des photos de nos fils, de nous et parlé avec complicité et maturité. Alors en vrac les voici. 33966145.JPG

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    Merci à vous, famille si généreuse et tendre qui cherche à faire boire, oui ! qui m'a permis de me poser, de me raconter, trop évidement comme quand je me sens en sécurité et si bien accueillie, de vivre le moment présent tout en savourant le passé. A bientôt, nous reviendrons tous les 3.

  • Nécrose pestilentielle en putréfaction

    Forte des imprécations, doutes et encouragements des uns et des autres, je reprends la plume pour raconter mes précédentes aventures.

    Si vous le permettez je vais d'abord conter mes malheurs, comme ça ce sera fait, l'épisode cosetien passera tout seul, j'aurais ainsi l'esprit + libre et + guilleret pour vous livrer le reste qui apparaîtra, de fait, en premier, mais qu'elle est maligne. Ready ? Pas mal au coeur, rien ? Ah oui, âmes sensibles d'abstenir, bien entendu....

    Le 13 mai, en sortant de mon immeuble, je me suis latté le tibia contre un plot en béton alors que je regardais dans la direction diamétralement opposée. Le choc a été ultra violent, la douleur très vrillante. Je ne suis pas tombée mais j'ai battu l'air avec mes bras pour reprendre mon équilibre et éviter de traverser la vitrine du bazar. Après un rapide coup d'oel pour voir si quelqu'un hurlait de rire, je me suis dit que si j'arrivais à faire quelques pas, alors je pouvais aller bosser, vite, on se magne. Et je n'ai pas regardé mon bobo vu que jean noir pas large et en-dessous jambe pleine de poils donc bon, on dit que le ridicule ne tue pas mais je trouvais que j'avais assez donné pour la matinée.

    Si j'avais regardé mon bobo direct, peut-être que j'aurais foncé direct à l'hôpital, parce qu'un pharmacien ne peut que constater et dire kilfoyakafokon, et qu'un médecin ne dispose pas forcément de tout le matos nécessaire à la torure légale et remboursée par la sécu. Je dis ça, c'est pas par animosité, ils ont été très gentils là-bas, mais je m'y suis rendue assurément un peu tard.

    Mais peut-être pas.

    Le challenge en ce moment pour moi c'est de ne pas manquer le taf (suite à de trop nombreuses pauses pathologiquement répétitives, ne rayez pas les mentions inutiles il n'y en a pas, telles que la bronchite, la maladie de mon fils, la grève de la crèche de mon fils, des pannes de réveil, des rages de dents.... et un record misérablement atteint du plus grand absentéisme de toute la boite, bon, on est 13.000, d'où une culpabilité encore plus exacerbée) et, voyant que certes je ne gambadais pas mais que c'était gérable, non seulement je ne suis pas allée consulter mais je me suis auto-médicamentée en désinfectant par-ci, soufflant dessus par-là, laissant à l'air libre une semaine pis enfermant le tout sous un pansement contre les ampoules une autre semaine.

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    Une semaine après l'incident, j'ai eu une rage de dent. Ah bah alors ? ben ça faisait longtemps, dites donc ! Une semaine, deux max ? Quoi qu'il en soit, toujours pour ne pas manquer j'ai tenu bon à coups d'alternance de doliprane et efferalgan puis je suis allée voir mon généraliste avec lequel je suis tellement peu à l'aise que je ne lui ai pas parlé de mon bobo-au-tibia et me suis laissée prescrire les antibios habituels + diantalvic + nifluril pendant 10 jours, merci bien. Sur votre gauche, une vue très soft de mon-bobo-du-tibia avant le début des hostilités caractérisées par le mélange presque glaireux de fibrine et de pus qui empêche la cicatrisation de remplir, encore aujourd'hui, son office.

    Entre-temps je m'étais fait le maillot, si, si, ça joue dans l'histoire, au rasoir ma bonne dame (essayé tout le reste et rien ne me va à part, j'image, moment-à-soi chez l'esthéticienne et encore faudrait-il que j'aie le courage d'y aller), et un poil, salopiau ayant passé le fil du rasoir avec brio, s'est naturellement incarné sous la peau. J'avais prévenu que c'était un peu gore.

    La semaine dernière, jeudi 29, pour être exacte, quand j'ai posé le pied par terre en me levant, j'ai senti que je ne pouvais plus faire lalala-ça-va-bien-j'ai-mal-mais-ça-va-encore, c'était plutôt "passes-moi la scie sauteuse, bordel, que je me fasse sauter le tibia et l'aine ! Et oui car bizarrement, l'aine s'est vite retrouvée affublée d'un abcès aussi énormé que douloureux. Alors j'ai décidé de me rendre, lutter sans cesse sans jamais guérir est aussi pénible que d'observer une terre qui ne germe jamais malgré la dispersion de graines. Aussi je me suis rendue à l'hôpital Bégin, pour expliquer où-quand-comment-pourquoi. Et c'est là que j'ai beaucoup pensé à copine-So et son bobo-ô-pied, genre malédiction des 33 ans, un peu, bon, finissons-en, merde ! Pardon, mais j'y tenais, vraiment.

    Direct ils m'ont mise sous perf d'antibios et anti-douleur, vaccin contre le tétanos, on ne sait jamais, grattage de la plaie qui a un nom compliqué mais pour les civils comme vous et nous c'est un ulcère infecté,  à la curette et au scalpel et aussi, comme ça ils ont bossé partout, incision (ultra-douloureuse que je ne souhaiterais même pas à mon pire ennemi) et méchage (avec choix de coloration, bien sûr, ils font ça bien là-bas) de l'abcès. Tout un programme !!!
     
    Le tout, j'entends la désagrégation de mon organisme, dû en fait à la trop longue absorption de nifluril, anti-inflammatoire prescrit contre les douleurs dentaires et aussi connu pour provoquer des infections un peu partout ; en gros, si dégueu d'aspect que soit cette plaie, je cite, elle m'a sauvée la vie car si j'avais laissé traîné ça encore longtemps, déjà je me serais pris une infection au nivo du visage (joliiiiiiiiiiii !) et un arrêt cardiaque.

    Puis le chirurgien, tout à fait persuadé qu'il faudrait que je consulte un psy parce que je chialais comme une madeleine (j'avais beau me dire pendant les soins que j'avais vécu un accouchement et que donc j'étais une wonder supra woman, sur le coup ça ne m'a finalement pas des masses aidée) m'a arrêtée 10 jours. Il ne me reste plus qu'à espérer trouver vite un autre taf pour les laisser, là-bas, travailler à leur quête incessante du profit, comme ils le sentent et surtout sans moi. 
     
    Bon, les nouvelles ne sont pas si dégueu, au moins là je suis sauvée, j'ai des soins infirmiers tous les 2 jours et j'ai l'impression que je suis un peu moins stressée/douillette/sensible/contractée au fur et à mesure. En revanche, l'infirmière de ce matin m'a conseillé de voir un médecin dans la semaine pour pouvoir analyser pourquoi tout se détériore aussi rapidement chez moi.

    Ah oui parce que, j'ai failli zapper, hier après-midi je me suis refais un 3ème bobo-tout-pourri : j'étais en tailleur devant la fenêtre du salon à rempoter-tailler-végétaliser quand pouf j'ai voulu me relever et que crrroooouuuiiiic je me suis enfoncé le bas du dos dans l'angle inférieur (celui du bas) de la fenêtre et ça a bien entaillé l'endroit ; Olivier dit que je me suis poinçonné le dos (photo disponible sur insistance collective uniquement), je dirais plutôt que si j'y étais allée un peu plus fort (et pourtant je n'y suis pas allée avec le dos de la molette puisque je suis retombée sur le cul direct avec un gros hurlement coincé dans la gorge et les yeux qui piquent) j'aurais pu m'auto-liposucer cette zone pleine de graisse piriez pour nous pour qu'elle disparaisse toute seule....

    Mais à part ça, tout va bien et je n'ai presque plus mal aux dents.... pour l'instant...