Intense et spéciale dédicace à mes trois petit moyen grand garçons, mes lumières, mes batailles, mes Amours, perdus par ma faute.
Amour, amour, je t'aime tant
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Première visite libre de mes enfants
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Bonne année 2014 à toutes et à tous !
Blogueurs et facebookers, famille et amis, amoureux et enfants, vous avez enchanté nuits blanches et moments de répit, MERCI et BONNE ANNEE !!
Lien permanent Catégories : Amour, amour, je t'aime tant, Bonheur, Bravo !, ChoubidouX !, Défi !, Du grand n'importe quoi, Famille, je vous aime !, Frrrrroid !, Gore, Il fait beau, la vie est belle !!!!, Introspectionisme, Jardinage Horticulture Paysagisme, L'Homme, L'honorable faune qui gravite autour de nous, M'aime pas mal, Nouvelle vie, Si bon d'être une maman !, SVP-butez-les-POUX !, Zeeeen ! 3 commentaires 3 commentaires -
Quand je love l'Homme
J'avais si envie de retenir l'Homme, quasi tous les matins de la semaine. Je voulais derechef le choper sous la douche et lui faire passer l'envie d'aller sauver sa boîte contre son gré. Mais pour qu'il reste, hormis son pacifique consentement, il aurait fallu que je l'assomme, et je ne veux pas être réduite à ce genre d'extrémités pour rien....
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On est aisément dupé par ce qu'on aime
Il n'y a qu'en amour et en amitié que l'on peut communiquer avec franchise quitte à faire mal et avoir mal pour ensuite être bien. Comme ça que ça marche, non ? Alors POURQUOI la franchise, parfois, ne s'introduit-elle pas dans certaines relations d'amour et d'amitié ? Parce que les gens n'en veulent surtout pas. Point. C'est quand même pas la franchise qui insiste, faut encore que les protagonistes soient un peu consentants. Mais leur vie serait encore plus morne, plus étriquée. Pourquoi être sincère et franc quand, avec un mensonge, on peut retourner la situation à son avantage ?
Ils préfèrent faire leurs offusqués, leurs huitreux-bernard-lermite, attendre
désespéremmentqu'on vienne les chercher MAIS au prix d'une demi-dizaine de tentatives mi-ni-mum, "sinon c'est pas sincère, venant d'un prétendu ami"... Ben tiens....Comme si c'était ça, l'amitié ou l'amour : fuis-moi, je te suis, suis-moi, je te fuis, procédé que je trouve crétin au possible, passé un certain âge que j'ai déjà dépassé moi-même. Cette attitude merdeuse et merdique fausse tout !En quel honneur, et surtout si aucun outrage n'a été commis, devrait-on courrir après une personne qui se planque, ne répond à aucun appel ni mail ni texto ni rien pour la simple et bonne raison qu'elle souffre, encore, et aussi pour avoir le plaisir de constater TOUS ces appels en absence pour elle, toutes ces tentatives d'amis qu'elle déteste, en fait, parce qu'ils ont, paraît-il, une meilleure vie qu'elle qui n'a JAMAIS rien ? En quel honneur, bordel ???? Perso si je fais ça, PERSONNE de mes amis ne s'en apercevra, tout simplement parce qu'ils sont matures et qu'ils comprennent que chacun sa vie et qu'on se voit quand on a plaisir à le faire et c'est tout.
PERSONNE ne m'avait fait ça jusqu'alors, ou alors c'était tellement pas un(e) ami(e) que j'ai rien senti, ça m'a pas piqué, je n'ai pas été déçue. Pas comme là, lorsqu'une amie déjà perdue par sa faute il y a 15 ans a recommencé. Mais elle est accro, ma parole ! La nigaude qui ne se plaît que dans le conflit pour se plaindre et parler d'elle ! Surprenant... Moi j'aime bien le conflit, surtout quand c'est pour résoudre un problème ou crever un abcès, ou un ulcère, au choix....
C'est d'ailleurs peut-être pour finir ce deuil inutile que je lâche cette note, vu qu'elle m'a plantée plus d'une fois et, résolument, passer à autre chose, à des gens plus sensés, plus intelligents, moins égoïstes et qui ne se diraient pas, en me voyant : "Oooooh, la belle prise
multiple! J'vais m'accrocher, tiens, comme ça je pourrais lui déverser ma haine des gens, mon impossibilité à dire NON parce qu'après je ne pourrais plus me plaindre et elle m'expliquera pourquoi ça ne se fait pas que je cherche à rencontrer, seule, UNIQUEMENT parce qu'elle est sympa et très mignonne, la nouvelle chérie de mon ex-chérie. Si elle me présente quelqu'un, même si on est pas obligés de s'attraper la bouche, au 2ème rendèv j'irais à perpète-les-Mantes pour lui faire un massage en tout bien tout honneur, bien entendu, je dormirais chez et coucherais avec lui et deux heures après je raconterais à la cops que c'est vraiment un sale enfoiré qui n'en veut qu'à mon cul. En plus de ça je lui poserais plein de lapins parce que ma-vie-à-moi-elle-est-trop-dure-c'est-pas-juste, je ne lui proposerais aucun plan parce que j'ai pas de temps à perdre avec cette boufonne, moi j'ai mes filles à distraire, déjà que j'aurais jamais de garçon au train où ça va parce que si énormément de gens me draguent, je suis extrêmement sollicitée, ça n'est que pour mon cul et le reste, mais je ne désespère pas, vois comme je suis positive, j'ai des gens à rencontrer, hommes, femmes, qu'importe, à qui je vais plaisanter sur le cul mais attention c'est pas de la drague ! Après elle m'expliquera pourquoi l'autre abruti me poursuit encore de ses assiduités alors que je lui ai juste dit par SMS que je m'étais acheté une jupe ras-la-foune, pas que je voulais finalement réessayer avec lui, non mais franchement, y'a des gens qui voient le mal partout ou quoi ? Je ne suis pas comme ça, moi, je me sens fragile, perdue, comment être sincère dans ce monde, comment lui expliquer VRAIMENT ce que je ressens puisqu'après, elle va pas vraiment croire que je suis la personne exceptionnellement le plus en souffrance du monde ! On serait trop intimes, trop à l'aise, il faudrait que j'avoue mes penchants cachés de vicieuse rigolote qui s'assume alors que ce n'est absolument pas le cas, est-ce que ce monde est vraiment pour moââââ, moi, moi, moi, moi, moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ?".Tiens d'ailleurs, ça me fait penser à une autre citation, de Collin d'Harleville, qui dit qu'"Il faut aimer les gens, non pour soi, mais pour eux".
Petite anecdote. L'avant-dernière fois où j'ai eu le malheur de faire ma cosette-boudeuse-je-m'exile-adieu-monde-cruel-je-souffre-trop, c'était la veille de l'échographie qui biperait "boy" or "girl", en 2004, donc, avec Cher-et-Tendre. Déjà couchés, on s'était brouillés sur une connerie, du coup j'ai bondi, prétendu que j'allais donc dormir sur le balcon de MON studio pendant que Môôôôssieu n'en avait rien à foutre.
Au bout d'une demi-heure à me les geler entre le jasmin, la litière du chat, la menthe et le passiflore, je suis rentrée et me suis presque égosillée de le voir dormir comme un bienheureux et, surtout, ronfler (je déteste, c'est chiant, ça empêche de s'endormir soi-même) ; DONC, comme j'étais enceinte, que j'étais chez moi et que donc j'avais tous les droits, je l'ai réveillé pour lui dire que puisque c'était comme ça, j'irais dormir dans la baignoire ! (ben ui pas le choix, c'était quand même un studio de 25 m², à part le lit, pour t'allonger, y'a rien, ah si, le couloir.... mais sur le coup je n'y ai pas pensé et me suis dit que la baignoire ajouterait grave à la tournure ridiculo-dramatique qu'avait pris l'affaire). Il a ouvert un oeil "oh bah y'a pas le feu ?" et s'est rendormi...
Résultat des courses j'ai d'abord dormi dans ladite baignoire avec des couvertures puis, agacée par les clapotis divers et le sentiment que j'allais quand même attraper froid, je suis revenue toute péteuse dans mon lit et me suis réveillée à temps pour l'écho, constatant au passage de la pomme de douche que j'avais laissé par terre avait bien inondé salle de bains et couloir et que c'était la cata !
La dernière fois c'était il y a quelques mois, avant le choc de mon tibia et ses conséquences, on s'engueulait par rapport au taf, le fric, tout ça, comme d'hab, et j'ai décidé de dormir sur le clic-clac non ouvert, le supplice n'en est que plus hard... Jamais plus je ne le referais. Me suis cassé les jambes, le cul, le dos, et l'Homme n'a même pas capté pourquoi je m'étais exilée !!!!
L'insouciance des mecs, parfois, j'vous jure, ça me fait envie......
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Si tu ne niques pas, COMMUNIQUE !!!!
Je m'baladais, sur la Toile coquine, et j'aperçus un article énumérant des conseils pour, après l'accouchement, être à la fois mère et amante. Certes, cela ne me concerne que de très très loin, maintenant, mais, curieuse, je lus l'article.
Mais à part énumérer à quel point on devient une grosse baleine pleurnicheuse absolument pas bandante après la naissance de la-merveille-des-merveilles et signaler, tout d'même, qu'il faut se garder du temps pour soi, cette fin de note ressemblant d'ailleurs très étrangement à l'article d'après accouchement d'Infobébés, point d'astuces.
Alors voilà, ça va encore être à moi de m'y coller ! Très bien, c'est parti !
Entre l'annonce de ma grossesse et la reprise de nos câlins, il s'est passé 1 an et demi sans rien, totale abstinence à deux, gros doutes au fur et à mesure que mon corps s'épanouissait puis restrictions et résignations, il a pas envie, c'est pas avec mes 25 kg en trop que je risque de lui faire du bien en lui sautant dessus, déjà, même, je pourrais l'écraser....
Ayant (énormément) souffert d'une épisio, il a fallu que je me reconstruise, déjà, au moins pour pouvoir m'asseoir correctement sans grimacer et pour accepter aussi la personne que j'étais devenue mais qui n'était pas moi, enfin si je me prenais en main.
Mes astuces à moi, si on ressent trop de manques, d'incompréhensions, d'absence d'attentions et de tendres regards :
* PARLER :
- avec son chéri : expliquer clairement les choses et exprimer son propre désir et le sentiment d'abandon et de rejet, l'envie de le retrouver dans le noir, sous la couette, sous un porche (parce que si ça se trouve, votre homme à vous n'est pas passé du côté obscur, matant, à votre grand désespoir -mais vous venez de pousser comme une furie et donc vous êtes HS- l'épisio que le chirurgien vous concocte, et il pense sans doute tout simplement et très innocemment que vous n'avez vraiment pas la tête à ça ...),
- avec des cops déjà mamans, ça permet de relativiser, de dédramatiser, de rigoler un bon coup et, qui sait, de s'échanger des sextoy's ideas ?
- avec son médecin : je trouve que l'après-accouchement, s'il est assez suivi physiquement parlant, l'est à peine sur le plan psychique, affectif. La jeune maman ose rarement parler de choses qui concernent peu le nouveau-né tellement elle se sent débordée avec ledit braillard (ceci dit sans aucune connotation négative, bien entendu, je dis ça pour les offusqués alors que peu d'offusqués me lisent, ça c'est pas faux) ;
* PRENDRE DU TEMPS POUR SOI : certes j'ai bon dos de dire ça vu ce que j'en ai appliqué mais, au chômage, je me faisais toute petite, je sais, mais disons que ce serait l'idéal d'avoir la possibilité de déléguer pour aller chez le coiffeur, se faire du shopping-pour-soi, des bains interminables (celles qui n'ont qu'une douche peuvent aller au hammam, ça détend encore plus et pour quelques euros-dans-la-choukara, elles peuvent même s'offrir un massage).
* ECRIRE : ses impressions, ses angoisses et ses sentiments, sur un post-it (et le disséminer dans l'appart, avec des mots coquins.... je m'emballe, je sais), un bloc-note, un cahier customisé ou un blog perso, bref, n'importe quel support vous permettant de vider votre sac et de distinguer ensuite la-vraie-déprime-qui-ne-part-pas des autres désagréments cités plus bas.
En tout cas, dans ce genre de situation, TOUT sauf rester seule, déprimée et souffrant de manques divers et variés et, plus important encore, COMMUNIQUER.
Attention, je parle ici de la vraie communication, pas de la langue de bois politique juste pour le plaisir de se sortir des mots de la bouche et voir si ça fait assez mal ou peur, non. Les vrais mots. Le plus simple possible, ne saurais-je que trop conseiller, parce qu'à force d'alambiquages linguistiques, le sens même de l'initiative féminine se perd, ponctué d'affolants points de suspension et d'interrogation, faisant parfois passer ladite femme pour une hystérique, mal lunée, mal baisée (pas du tout, tu peux le dire aussi, oui), jamais contente, toujours aigrie et donc jamais heureuse.
Or, si vous êtes avec votre Homme, ou votre Femme, c'est que vous l'avez choisi(e), non ?
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Love, love, love, et vive le printemps !
Hello,
Savez-vous qu'aujourd'hui c'est le printemps ? Est-ce que ce n'est pas trop une bonne nouvelle, ça, tout d'même ? YOUPIIIIIIIIIIIIIIIII !
Je lisais la Truffe s'émerveiller que son homme l'accompagne sans broncher ni grogner ni procrastiner ni se plaindre à des brocantes.
Impression complice pareille pour moi qui ai réussi à traîner cher-et-tendre ET choubidou (sans débordements de couche ni catastrophes qui auraient sérieusement pu écorner la bonne entente que j'entretiens avec les gars-de-là-bas), un exploit, à Emmaüs, à Leroy Merlin, à Ikea (bon pas récemment car on est à sec) et à y faire des achats intelligents .... Et moi aussi j'aime bien, franchement.
En même temps, le mec, s'il aime être avec nous, il aime nous accompagner ou alors il reste chez lui, non ?
C'est toujours mieux que de l'entendre geindre inutilement, gâchant notre propre plaisir.
Même je trouve que j'ai de la chance. Bien entendu, je n'ai pas découvert ça ce matin, ça fait un bail, mais l'avais-je déjà écrit sur ce blog qui est le mien ? Pas dit. Et heureusement, cela ajoute du sacré, du beau et de l'amour à mes observations.
Et, à l'instar des bons moments que nous vivons avec nous-mêmes ou avec les autres, l'amour vécu, confié, remercié et félicité "c'est IM-POR-TANT", martèlerait Tom-Tom. Pas le cirage de pompes, attention, aucun-lien-fils-unique, voyez ? En plus, je me fatiguerais pour rien, l'Homme travaillant trop, le pauvre, à sa mine Ouaramérienne pour rapporter notre pitance, du mardi au samedi, pour consulter et poster sur mon blog, et je l'en pardonne.
En même temps l'Homme -et autres Ouaramériens du même cru-, si tu lis et que tu as envie de réagir, FAIS-LE !!!! Je préfère ça plutôt que tu m'en parles le soir en me disant "tiens on a bien aimé ta note sur machin-bidule, on avait envie d'écrire et puis on a écouté Cascada pis zappé", parce que vois-tu, pour moi, savoir que mon Homme est allé sur mon blog, ça me flatte à mort (m'en faut pas bézèf, je sais bien, mais pour ceux qui l'ignorent, l'Homme a une passion -autre que moi, son fils, nous tous les 2 et nous tous les 3- qui occupe déjà bien ses journées, ses soirées, bref, le temps qu'il peut), mais se faire zapper par Casada, c'est un peu vexant, tout d'même, toutes les nanas bien constituées du cerveau, enfin comme moi, donc, en conviendront.
Aaaah, jeunesse, qui sait si dans 10-15 ans j'aurais la même complaisance ? Mais on en est pas là et encore heureux ! Si on devait se projeter sur 10 ans, on ne vivrait plus maintenant.
Tiens, pour fêter le printemps, j'ai dit à cher-et-tendre que malgré nos actuelles difficultés financières, j'allais pousser le vice du jardinage (et dépenser un bon d'achat là où on peut mieux ou plus consommer) en achetant quelques plants de fraisiers, s'il aimait tellement ça, genre 2-3, pour se donner la pêche.
Alors l'Homme m'a regardée en face, presque froidement, j'ai cru, enfin avec une expression indéfinissable sur le visage et m'a dit : "Je crois, mon amour, que tu n'as pas saisi l'importance de la chose. Cette année sera celle de la fraise, c'est pas 2-3 plants qu'il faut prendre mais beaucoup plus !".
Un grand moment.
Du coup, ce midi, j'ai pris 16 plants de fraises, merci mon chéri !!!!!!
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Sunny Love against Spleen (déprime qui frime)
Rien envie de dire aujourd'hui, moral chiotteux (restons classe), le tri de mon carnet d'adresses n'aidant pas, je dois bien l'avouer, plus les trucs pourris qui se cumulent, dont
onje suis uniquement responsable. Même pas la grève qui me gêne, on a une Sainte dans la famille, qui m'emmène et me ramène. Peut-être à cause de demain, dernier jour chez la nourrice pour Thomas, me mets à leur place, même si mon fils n'y entrave pas (en tout cas ne semble pas) grand-chose, être gardé plus de 2 ans par la même personne puis ça s'arrête, quasi brusquement, je ne sais pas. Probable que l'adaptation ne soit pas aussi rapide que la 1ère fois ou alors ce sera pareil, il nous calculera tellement pas qu'on pourra récupérer les CP pris exprès, vexés de lui avoir transmis autant d'indépendance, de désinvolture, sauf la nuit. Oui, la nuit, pour les jets de pierres c'est par ici, il prend l'habitude de venir vers 3-4h du mat, s'indignant (et me réveillant) que je prends trop de place. Même pas je lutte, tellement de mal à me rendormir. L'hiver fait peur, le froid, surtout, parce que Noël, non, enfin à moi oui, un peu.Bon comme mon humeur immédiate ne nous mènera nulle part, ni vous ni moi, je vous laisse admirer les dernières
photos récupérées (sur lesquelles, pour une fois, je me trouve presque potable donc raisonnablement regardable, je sais je me la pète trop, j'arrête) et j'en profite pour adresser un grand
Merci
à mon amoureux qui a organisé mon anniversaire surprise et préparé à cet effet un dîner mexicain délicieux. Si !
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Compatibilité amoureuse
J'ai l'honneur de vous annoncer que l'HOMME et moi sommes compatibles à 89 %, un couple d'enfer, me direz-vous......
Bon ben sur ces bonnes augures, faudrait peut-être se mettre à bosser, qu'en dites-vous ? Moi perso je dis que de préférence NON mais comme j'y suis.....
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"Solliloquations" personnelles
L'HOMme gère son day-after-birthday en lisant, dérangé seulement 9 fois par un Thomas ne voulant pas se coucher qui d'ailleurs, sortant de nulle part et tchatchant d'entrée de jeu, m'a fait une trouille bleue lorsque je suis allée dans la cuisine, dans le noir, pour réchauffer ma tisane. A ce propos, il a été décidé en commun accord et compte-tenu de ma sensibilité maternelle qu'Olivier superviserait le coucher de Thomas (et que moi j'avais l'obligation pendant ce temps-là de ne pas intervenir, de me mettre loin et d'écouter mon MP3 à fond), et, indigne-mère-que-je-suis, je suis assez d'accord avec l'idée de fond, sauf que Thomas ne veut toujours pas s'endormir....
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P'tit d'homme, envies et cie....
Mon p'tit d'homme grandit, de jour en jour.
Je ne lui consacre que peu de notes mais cela ne veut pas dire qu'il n'est pas présent dans mes pensées, 24h/24, enfin presque.
Du coup je ressors cette photo (prise cet été à Saint-Malo) qui est très très représentative de sa perpétuelle joie de vivre.
Ce matin il est venu nous réveiller dans notre chambre indécemment-grande-je-sais, plus tôt que d'habitude comme je le lui avais demandé hier soir (c'est notre technique "soft" pour le rassurer et lui promettre qu'on se reverra quand le soleil se lèvera mais que pour l'instant il faut dormir pour récupérer de la journée et devenir grand comme papa ! Enfin on pourrait dire comme maman, vu que je fais la même taille que son père.... SI C'EST VRAI ! Mais bon, si les petits garçons restent accrochés tendrement à leur maman, c'est à leur papa qu'ils veulent ressembler, évidement), histoire de voir sa jolie bouille le matin, avant de partir, et ça nous a donné ça : "Bonjour, maman, j'ai bien dormi dans mon petit lit. Oh ! Et y'a le golon (biberon) d'eau, et les chaussons (à la main, pas aux pieds, mais déjà c'est bien qu'il y pense), et toutou ! Regard' maman (j'ADORE quand il me dit "regard' maman", il me demande d'être le témoin de ce qu'il réalise et je me sens très importante, utile koi), c'est toutou !" (le toutou en question, c'est doudou-number-two adopté, fort heureusement pour nous, après perte de doudou-number-one qu'on avait pas en double, comme de bien entendu).
Après avoir, comme il se doit, admiré et bisé toutou, j'ai invité Thomas qui s'est glissé dans notre lit, les coudes un peu frais, et m'a fait "un-câlin-avec-les-bras" pour me donner "du courage pour aller au kravail", comme si, après ce merveilleux câlin, je pouvais avoir encore plus envie d'aller bosser !!!!
Je lui ai recommandé de réveiller son papa très gentiment, du coup il s'est retourné et lui a fait plein de bisous, puis s'est recouché quand je lui ai dit que c'était pas pour tout de suite.
Alors je suis allée bosser, le coeur lourd parce que je n'assiste jamais aux matins, mais léger parce qu'une journée de boulot, ça n'est jamais que 9-10h à faire avec les transports. 11 aujourd'hui, néanmoins, car gros soucis avec le bus-24-que-je-hais, voilà c'est dit, ce qui fait que j'ai poireauté 1h dans le froid (merci docteur d'avoir déjà décelé un début de bronchite hier parce que là je pense qu'elle est bien installée, la saloperie), et comme de bien entendu, c'est les jours où j'hésite à prendre un foulard et que je ne le prends pas, que j'en aurais bien besoin. La prochaine fois que je change de boulot, je vérifie exactement le trajet ou on change d'appart, si le boulot vaut vraiment le coup !
Bref, où j'en étais ?
Ah oui ! J'ai des envies....... de fabriquer un autre bébé ! Ouh c'est mal, je sais ! Mais comprenez-moi bien, puisque ni mon chéri ni ma famille ne lit mon blog (si y'en a qui le lisent, qu'ils mettent des commentaires, au moins ! ), je ne peux le dire qu'ici parce que je sais déjà quelles seront les réactions de :
- cher-et-tendre : "huum, hum, on le fait tout d'suite maintenant ? Thomas ? C'est open-dvd ce soir, il faut en profiter ! Tu veux regarder "Cars" ou les petites pattes ("1001 pattes") ou les camions qui roulent roulent roulent ? ("Little people", il adore !)". Le tout sans penser aux conséquences : grossesse inévitable (ben oui, chéri, à moins de le choper tout prêt avec le bac et le permis en poche , va bien falloir que je le porte, qu'il sorte, qu'on l'élève et qu'on l'éduque....) et ses à-côtés, surtout pour moi, hyper négatifs, ou comment faire tomber le désir d'un coup !
- Thomas : "Un bébé ? Euuuuuh....................... NAN ! Berkkk ! Maman, si tu veux, je veux bien un K-Romme-Bare et les petites pattes" !
- mon père : "Super-nouvelle ! Bon alors Thomas est assez grand pour que je lui fasse essayer le quad adapté à son âge que j'ai vu pas cher ? On peut le garder quand le futur bébé ? J'ai trouvé plein de poupées et des voitures sur le trottoir et à Emmaüs, si ça se trouve.... je fais une lessive à 70° pour tout désinfecter et je te les mets de côté ? S'il est aussi adorable et vif qu'ôgalo (Thomas), y'a peut-être intérêt à ce que tu arrêtes de bosser, non ? En tout cas t'as pas besoin d'arrêter de fumer parce que regarde Thomas, il est déjà parfait ! Si tu t'arrêtes, ton 2ème sera surnaturel !". Non pour le quad, non, non et non, ça suffit les conneries de jouets-trouvés-achetés-pas-chers-laisse-en-pour-les-autres !!!
- ma mère : "pfffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff" (= soupir interminable voulant tout et rien dire à la fois)
- ma soeur : "oh non ! Encore ? (Ben j'en ai qu'un poulette, on ne compte que les bébés sortis, pas ceux arrêtés en route ni les cher-et-tendre, si ?) Déjà que vous vous en sortez pas avec un, qu'est-ce que ça va être avec d'autres ! Moi j'vous préviens je les garderais pas ! (parce que Thomas, tu l'as déjà gardé un soir ?). Et vous avez intérêt à être un peu plus fermes parce que je vous trouve trop cool, déjà !". C'est marrant comme ceux qui ne se sont jamais pris de coups (ou autres) dans la gueule (ou ailleurs) revendiquent ce système éducatif que je trouve nocif mais auquel j'ai toujours peur de céder......
- mes grand-mères maternelle & paternelle : "Bon alors là tu fais une fille, c'est d'accord ? (Euh ben ça, faut pas le dire plutôt à cher-et-tendre ?). Et prends bien soin de toi, et rappelle-toi tout le poids que tu as pris pour Thomas ! Tu étais resplendissante mais c'était difficile après ! " Tiens, prends ça dans les dents !
- mon grand-père paternel : large sourire jusqu'aux oreilles il ne me demandera que de prendre soin de moi, c'est ma vie.
- ma grand-tante : "Comment tu vas faire pour la nourrice ? Rappelle-toi Lariboisière et les conditions de ta grossesse, tu veux vraiment revivre tout ça ? Faudra pas venir te plaindre, après. Je serais peut-être un peu trop vieille pour t'aider. Et ton boulot ? C'est bien raisonnable de faire un bébé maintenant, après tout ce que ta cousine a fait pour toi ?". Le moment le plus raisonnable pour elle doit être JAMAIS ou alors quand on sera devenu des adultes... pourtant j'lui dit que c'est loin d'être gagné et qu'en attendant faut bien vivre, mais bon....
- Moi-même : dans l'idée, le concept, SU-PER !!!! En vrai il faut songer aux kilos en trop même pas encore tout perdus, à l'abstinence et l'affront déjà subis, aux injections qu'il faudra que je me fasse, aux nuits blanches à répétition (ça je sais que c'est normal, merci bien), à la fatigue alors que je trouve que je ressemble de plus en plus à un zombie, à la galère des nounous-crèches-et-cie, aux risques de l'accouchement, à la gerbe des premiers mois, à mon absence de confiance-en-moi qui fait que comme maman, comme personne, je suis déjà pas un cadeau.... Ce qui m'ennuie, c'est que j'aurais préféré que Thomas ne soit pas un enfant-pourri-gâté et j'aurais vraiment aimé qu'il ait des frère et soeur (comme je m'emballe, je sais bien !) car moi j'en ai (d'ailleurs je ne connais aucun enfant unique ayant bien tourné) et que, malgré tout, c'est bien d'avoir quelqu'un de plus petit à cajoler, enfermer, déguiser et bastonner.... Si ! Si !
BREF. Bon ben c'est gagné, j'ai réussi à me dégoûter toute seule, dites donc !
Merci de m'avoir lue, je vais aller chialer un peu, fumer une clope (en plus elle fume, la bougresse !) et reprendre une activité "normale". Chui bien calmée, là, merci bien, moi-même ! Ben à ton service, n'hésite pas ! Bon j'arrête sinon Fanny dira, avec raison, que je parle toute seule...... Et puis faut que je coupe tout contact avec les cops qui attendent des bébés, le temps que l'envie passe... et trépasse...
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Des nouvelles de Tom
Je viens d'avoir des photos de mon p'tit d'homme et de mes parents !!! Alors, je partage !
En ce moment il est avec mon frère, sa cops et mes parents à Saint-Malo où il rencontre une partie de notre très nombreuse famille et il est logé chez Jean-Yves et Christine, le 1er étant le cousin de mon papa, la 2ème sa compagne, et cette dernière a, pour l'occasion, ressorti les jouets de ses enfants pour Thomas !!
Thomas a tout le temps envie d'apprendre, et c'est mes parents, profs, qui doivent être contents, je suis même étonnée qu'ils ne lui aient pas pris un cahier de vacances, comme je sais qu'il en existe pour les 2-3 ans, soi-disant pour répondre à une demande, plus vraisemblablement pour mettre encore plus la pression aux parents histoire que leur rejeton soit prêt avant tout les autres à affronter, les yeux dans les yeux, l'école maternelle.
M'enfin si ça se trouve, ils lui en ont pris un et ne me l'ont pas dit ! Parce que ma mère a déjà eu l'idée de lui lire, l'air de rien, un livre de lecture qu'il aime beaucoup, paraît-il, tout comme le petit livre sur l'heure en anglais (assez chiant et datant d'un autre siècle, chiant dans le sens où les activités énumérées -arrivée du postman et du milkman le matin alors que le papa bosse et que la maman est à la maison avec ses deux adorables bambins qui ne vont pas à l'école, ne dînent pas, se couchent à 19h après avoir nourri chien et chat et dorment déjà à 19h30- ne sont nullement en accord avec notre quotidien à nous, même pas avec celui de mes parents, c'est dire !) qui m'appartenait et qu'elle lui a refourgué (j'ai dû le lui lire tous les soirs après l'avoir récupéré début août tellement il aime qu'on donne l'heure en anglais !).
Bien entendu il ne fait pas que réviser, mon bonhomme d'amour, sinon ça irait mal pour le matricule de ses grands-parents qui ont surtout envie d'accompagner ses découvertes et apprentissages.
Il va aussi à la mer, expérimente les châteaux de sable classiques et tombe tout habillé (sinon c'est pas drôle) dans la piscine géante creusée, je cite, à la grosse-pelle-en-fer que seuls Jdi et son cousin sont à même de manipuler.
Il a même vu une mini-tempête sur les escaliers de la plage avec son Jdi, tout de même assez impressionnante pour qu'un gars du coin l'engueule et l'invite à remonter illico sinon ils risquaient de se faire emporter !
Evidement mon père me dit ça tranquillos, avec un air de provoc' que je connais bien...
Mais je sais qu'il aime énormément Thomas, tout comme Jda, ma maman, et qu'il m'appartient à moi seule de taire mes angoisses le plus possible afin, déjà, de ne pas me bouffer la vie, mais aussi de ne pas les communiquer à tout autrui passant dans les parages !
Garâce à Christine, je le disais plus haut, Thomas a aussi découvert l'arbre magique (un incontournable de mon enfance), ressorti à son intention par les cousins, a écouté avec beaucoup d'attention un chanteur de rue et il a pris des couleurs (avant c'était un vrai cachet d'aspirine, d'après mon père). Il refuse d'aller se coucher à l'heure de la sieste ou du vrai-dodo-du-soir, ah bon ??? Et c'est là que nous, ses parents, on se sent moins seuls et moins nazes, mais mon père m'a enseigné hier soir au téléphone la phrase-qui-tue-pour-aller-dormir, alors y'a pas de raison pour que ça ne marche pas avec nous !
Evidement, comme d'hab', il ravit famille et inconnus, sous l'oeil bienveillant de son Jdi et de sa Jda (papi et mamie en arabe).
Je suis carrément heureuse qu'il ait de si belles vacances, mon bébé d'amour joli.
Cependant je regrette vraiment beaucoup de n'avoir eu ni plan ni invit' ni opportunités gratos, amicales ou familiales (hormis mes parents qui ont proposé mais, évidement, fidèle à moi-même, j'ai refusé pour éviter le piège du cadeau-empoisonné et d'ailleurs ce jour-là j'aurais mieux fait d'être muette et accepter au moins d'un hochement de tête reconnaissant parce que ça nous aurait permis de nous changer VRAIMENT les idées, le cadre étant, paraît-il, idyllique) pour partir tous les 3 en famille au moins deux jours hors de Montreuil, ça nous aurait fait du bien.
En tout cas, ce qui nous rend la séparation moins douloureuse c'est que, pour notre choubidou-d'amour-Thomas-adoré, les vacances, c'est l'éclate totale !!!!