Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Muriel Duf - M'Aime Pas Mal - Page 5

  • J-3 ; 19° à 27°.....ça va venir, ne t'inquiètes pas

    Vous prendrez bien un p'tit peu de triso ? Siiii.... Les résultats n'étaient pas très bons du tout, mais ne vous inquiétez pas, va falloir refaire la prise de sang, mais ne vous inquiétez pas, après vous prendrez la décision de votre choix mais ne vous inquiétez pas... Finalement les résultats sont bons, oui. OUAIIIIiiiiisss ! Sauf que pour la toxo, mais ne vous inquiétez pas, c'est pas bon du tout, mais alors vraiment, c'est pas de chance, mais ne vous inquiétez pas, je vous mets direct un mois d'antibios, passez aux urgences obstétriques, mais ne vous inquiétez pas, vous ne pouvez pas faire autrement, ça peut être très grave, mais ne vous inquiétez pas, deux conversations à quelques semaines d'intervalles laissant peu de place au questionnement et aux angoisses, alors pour pallier je mitraille mes fenêtres et vous savez quoi ? La nature pousse pas mal, par chez nous...

    Pour faire court, parce qu'il est ultra méga tard, 2h du mat, qu'il reste UN jour de taf, pas de bol c'est demain, mais c'est bien quand même et que vraisemblablement, au vu de nos activités respectives de bloguage effréné et montage de figurines pour Lenton et que toute idée de tentative de douche à deux est désormais hors de question, bonsoir.

    Avril 2009 040.JPG

    Jeudi dans 3 jours, que dis-je, nous sommes déjà mardi-youpi, dans 2 jours, vers 17h, nous serons tous les 3 à Agadir pour une semaine de retrouvailles avec le passé et découverte du présent. J'ai fait la liste des lieux où j'ai envie de retourner. Impression d'être sur pause. Assume les périodes lentes de mon cerveau qui compte encore les frites ingurgitées. J'y croirais quand la porte de la chambre, acquiescée et validée par les hautes instances hôtellières, se refermera sur notre nouvelle aventure... Trop de frissons, m'en vais choper des cônes noix de coco... Bonuit

  • Parce que j'ai enfin réussi à filmer une vidéo sonore...

    .... et que j'ai également été en mesure de charger ceci ici...

    et NOOOOOOON, ça ne marche !!!!!

    vidéo first 007 pour info

     

  • Troc Vert le 5 avril 2009 à Montreuil

    Hier soir, vendredi, je suis allée à ma première réunion de Chlorophilliens découverts dans le journal "Tous Montreuil", une association de passionnés de jardinage, d'horticulture et d'échanges autour du thème.

     

    Rencontre très très sympathique autour d'un apéro improvisé pour organiser ce Troc Vert qui sera composé de plusieurs stands :
    -  d'échange de plantes, bien entendu,
    -  de restauration
    -  de projection d'un film
    -  d'exposition de photo
    -  d'atelier d'herbier pour les enfants

    Ce premier rendez-vous marque le début du printemps et la continuité de l'association dont le projet est de réhabiliter un square, actuellement occupé par un colombier, en jardin partagé et ça, c'est juste énorme puisque je cherche depuis longtemps à intégrer une telle équipe afin d'échanger avec de vrais humains en pétrissant la terre et ce au plus près de chez moi.

    Je n'en dis pas plus, voici le flyer ci-dessous, si cela vous interpelle et que vous avez plein de boutures à échanger contre de nouvelles que vous ne connaissez pas ou autres espèces dont vous faites la collec'...

    affiche_trocvert_avril09.jpg

    D'autre part, pour les Parisiens et sympathisants, un Troc Vert a lieu à la Maison du Jardinage de Bercy dimanche prochain de 10h à 12H.

     

    Enfin, aucun lien mais une pensée pour Bashung qui a souvent bercé les soirées parentales puis les nôtres...

     

  • Fallait pas promettre, dans l'vent...

    Quand je dis que je rêve que l'Homme écrive dans ce blog, je déconne pas. Alors, comme il a donné de sa personne et de son style à l'instant en me faisant marrer dans sa réponse à mon interrogation rh du moment alors qu'il est souvent à la caisse en ce moment et que cela les lui brise, je vous la livre en private, même pas censurée (enfin si à la fin parce que ça ne vous regarde pas).

    Petit rappel des faits néanmoins : en juillet (en fait c'était en juin mais c pas grave, 2008, oui), j'ai changé de moitié de poste (puisque j'y ai toujours deubeule tache, alors que j'ai beau leur dire qu'ici je ne me sers que d'un seul cerveau, pour pas gaspiller) au sein de ma merveilleuse société et, qui dit changement de poste dit augmentation misérablement merdique, comme dirait Fanny mais toujours ça de pris tempèrerais-je, et encore c'est pas moi qui le dit mais l'avenant que l'on m'a soumis en décembre et que j'ai signé malgré la mention d'éléments qui me déplaisaient fortement mais inchangeables car, comme tout un chacun le sait et je cite, ainsi que cela me fut notifié lors de ma requête, "un document sur word est très difficile à modifier"... Bref...

    Toujours est-il que mine de rien j'attendais donc ladite augmentation, rétroactive depuis juillet, et qu'elle fut enfin arrivée suite à mon instance lourde mais polie (une fois n'est pas coutume, je ne suis pas grossière avec qui je veux, la vie serait trop belle !), sous la forme d'un virement la semaine dernière. La somme me semblant incongrute, j'ai demandé des détails en chiffres et la confirmation que mon nouveau salaire serait bien appliqué ensuite. Et j'ai eu cette chaleureuse réponse : "Bonjour Muriel, Le montant versé est un montant net de charges J’ai pris les montants dus en brut depuis le 1er juillet et j’ai appliqué 78% En mars tu auras ton nouveau salaire, le rappel de salaire – acompte versé sur ton compte Cordialement". 

    Ce à quoi l'Homme, tout inspiré, m'a répondu ceci que je me tâte à transmettre, tout d'même.... :

                              ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

     

    ben,

     

    je capte qu'elle a versé que le net (normal vu que le brut n'apparait que sur la fiche de paye...)

     

    pour le reste, il fait + clair au fonds de mon q, mé ça tu t'en doutais djà...

     

    je suggère que tu lui répondes ceci :

     

    "

    Bonsoir N...., salope

     

    J’imagine que tu est débordée en ce moment, je te remercie de me rappeler que les montants qui me sont versés au titre de mon salaire le sont en net, après 22% d'abattement pour charges mais : heureusement que tu es là pour m'apprendre ces choses, sans toi je serais perdue !!!

     

    Je suis néanmoins TOUJOURS un peu étonnée du compte rond que cela donne, d’autant que je n’avais pas calculé cette somme, et que ta réponse de merde ne réponds pas du tout à la question posée

     

    Peux-tu m’envoyer S'IL TE PLAIT connasse un récapitulatif DETAILLE (ça veut dire avec les montants bruts ET nets) de cette avance et du montant de mon prochain salaire, ça m’aiderait dans mes comptes, et me CONFIRMER que l’augmentation est bien prise en compte dorénavant pour les prochains futurs salaires ?

    paske " En mars tu auras ton nouveau salaire, le rappel de salaire – acompte versé sur ton compte " ça ne veut rien dire pour les gens normalement constitués comme moi

     

    MERCI d’avance de bouger fissa ton gros cul de feignasse mal baisée (ça fait plus de 8 mois que j'attends) et très bonne fin de semaine,

     

    ps: une réponse claire en Français de la France de chez nous serait assez appréciée, je ne suis pas diplômée en "p'tit nègre"

     

     

    qu'en dis-tu my love ???

     

    les parties en rouge sont optionnelles mais le reste devrait y figurer...

    après, j'dis ça, j'dis rien !!!

     

                                                 -----------------------------------------------------------

    Un conseil pour un courrier administratif ? Demandez à l'Homme, il est très inspiré, en ce moment !!!!

    Aaaaah, lalalala, qu'est-ce que je l'aime, çui-là !!!!

  • Suspense infernal

    J'ai craqué j'ai péché je n'ai absolument pas résisté.

    Votre Honneur c'était prémédité, il est vrai.

    Complètement calculé, analysé, disséqué, riporté, comparé, benchmarké.

    Tellement studieuse et concentrée que l'on aurait pu se féliciter de cette toute nouvelle et bienvenue motivation du travail à la chaîne sur un bureau. 

    Et puis, de prise d'infos en simulations en passant par la prospection hyperactive, comme quoi quand ça nous plaît... 

    PAF !

    Mains moites on dégaine crânement mais dans l'anonymat le plus total sa CB même pas internationale de sale pauvre à problèmes donc certains à profits pour la banque, mais sers-toi donc, un peu d'agios ? t'as rien mangé, faut pas travailler le ventre vide ! T'en as repris ? Avec un peu de frais de dossier, goûte donc, ils sont tous frais ! 

    On renseigne les n° demandés, le cryptogramme fatal, les noms, adresses, positions sexuelles préférées, couleur de yeux et roule Raoul !

    On achète un voyage.

    Un VOYAGE ?????? Un VOYAAAAAAAAAGE ! Y'a d'l'écho, ici ? Tiens va me cueillir un edelweiss, j'me sens d'humeur, odelahihô.

    Putain de bordel de merde !!!

    Fallait que ça sorte, ça fait du bien. Après une douzaine de longues années d'emploi à temps complet même si je sais bien que la retraite est uuuuuultra loin et peut-être bien une utopie, me cassez pas mon moral et ma joyeuse inscouciance passagère, j'ai enfin sauté le pas et acheté ce qui me tient le plus à coeur depuis un sacré bout de temps. Un aller à 20 €, en avion, tout d'même !!! Bon forcément si tu rajoutes les taxes on s'en sort pour 450 boules, ça fait un peu bizzare un achat aussi énorme, ça me les met un peu aussi mais pas tant que ça. Vraiment pas.

    Un aller, malheureusement retour, pour AGADIR Ouiiii ! 10 ans après, I'm back... Et même 3, allez, banco !!! C'est d'accord !!!

    Du coup, très très très bientot (mais quand même va falloir se lever souvent très tôt pendant beaucoup beaucoup beaucoup de jours... ce qui se révèle quelque peu pénible puisqu'en plus de ressentir les affres et fatigues intenses des trois premiers mois, mon trajet est allongé depuis peu, depuis que les trottoirs en travaux empêchent les pc d'arriver à l'arrêt habituel) nous allons, enfin, tous les deux en amoureux mais en fait tous les trois (4, oui, on le sait mais lui il tient tout seul), nous baigner dans la mer et qui plus est dans un endroit qui m'appelle, je le sais, (sinon j'aurais lâché l'affaire depuis longtemps, n'est-ce pas ?).

    Je suis donc surexcitée, tentant de me rappeler des quartiers, des rues, je les visualise très bien alors que je sais que je vais être un peu larguée sur place, mais j'ai TROP hâte. Bon, certes, l'heure ne sera pas à la grande teuf de ouf entre potes (encore faudrait-il en retrouver) car j'entamerais la période you-hou, la vie est belle, mais je gooooonfle ! ça pèse, ce truuuuc, je peux rester chez moââââ ?

    Bref, retrouvailles avec les gens, la ville, les environs, Immouzzer, le village des Bananes, les nouritures fabuleuses, les endroits cultes de mon enfance tranquillement, à notre rythme, en savourant....

    C'truc de ouf.... !

    Le seul hic -ben oui y'a un hic, vous croyez quand même pas que je démerde déjà comme une pro ni que, à choisir entre la facilité et la galère mes décisions peuvent parfois interloquer de tant de non sens ? En plus la vraie vie c'est pas le petit monde de oui-oui. Oui-oui n'est qu'un pantin comme pinocchio et zorro, non, euuuh, guignol ?- c'est qu'on va déposer les demandes de passeport samedi matin. Oui.

    J'avais un peu oublié cette donnée indispensable au projet et comme l'impusion d'un tel achat n'a pu m'être été soufflée que par une puissance extérieure, peut-être même alien, qui sait, l'Homme serait tellement content !, il m'a fallu ensuite me remettre de cette folie soudaine et, je pense, vu l'état de la bête, fortement salutaire. Pour verser ma goutte de mélodramatisme (bien sûr que c'est la première, voyons !), je dirais que je pense que ça me donne la force de gérer. C'est un objectif plus rapproché que la naissance de n°2 et ça va être une belle aventure, malgré les démentielles constructions entreprises depuis. Je le sais.

    Je kiffe ♥♥♥, d'abord.... Et puis j'ai compris un truc. Y'a des domaines où si je fais pas les trucs, et bien les-dits trucs n'existent pas, ne se réalisent pas. Alors, afin d'éviter de tomber dans l'aigrisme stupide et forcené, je décide de gérer certains trucs pour être sûre de les avoir, tout simplement. C'est comme ça, ma fille, t'as choisi l'Homme Doom, la Liche suprême, qui peut se déconnecter totalement de la réalité jusqu'à me demander en plein sommeil si j'ai constitué mes armées pour la Ligue et insister, et qui me déconcerte néanmoins de tant d'écoute et de partage, va pas fâchouiller (un nouveau mot chiffonné que j'aime bien, découvert sur mon autre blog) mamie dans les orties ! Bref j'assume et j'agis. Fuck life.

    Alors s'il te plaît, Ma-Mairie-que-j'aime-et-que-j'adore-comme-de-l'or (ça marche avec moi, évidement, mais j'avais qu'à pas apprendre cette formule magique au Thomas), pleaaaaase, mister jailer, en me déhanchant comme c'est possible car bien que le ridicule ne tue pas, ça peut laisser des traces, fais-moi 3 passeports légaux, corrects et homologués en bonne et due forme le plus rapidement possible et avant notre départ, même avant un arrêt cardiaque à origine impatiente limite hystérique.

    Un bisou si t'assures, promis. 

     

    Agadir.jpg
  • Quand il vaut mieux dormir pour pouvoir respirer

    Je n'ai pas pu aller au taf jusqu'au bout ce matin, m'étouffant même en me forçant à marcher très lentement. Craignant de faire un malaise, à Porte de Montreuil je suis retournée à la maison. De l'asthme qui a grandi depuis vendredi, le salopard, le genre de truc insinueux où on est tenté de louer en pharmacie un appareil à oxygène, ne serait-ce que pour réussir à rentrer chez soi mais ils veulent pas, j'ai demandé. Faut une prescription médicale homologuée ! Jamais elles me laissent tranquilles, mes bronches. En même temps, faut voir ce qu'elles se prennent. Hier soir j'ai mis 1h30 pour rentrer, j'en pouvais tellement plus que je me suis imaginée me couchant sur le trottoir pour que les pompiers me sauvent. Et même à la maison j'étais mal, préparé maousse omelette que j'ai pas pu manger, chialant sans arrêt, les nerfs, dira-t-on, et me mouchant 50 fois par heure tout en respirant et haletant comme Dark Vador juste avant de crever. Bien entendu, n'étant pas assez indisposée dedans mon corps, je me suis payée une bonne petite crise d'auto-culpabilité comme je sais si bien le faire, on s'est engueulés avec l'Homme qui est d'accord pour qu'on se sépare alors qu'avant il disait non ! Comme quoi il en a vraiment ras le bol de moi et je peux le comprendre et compatir à 500% vu que je ne me supporte plus trop également en ce moment.

    Ce matin, me voyant revenir, l'Homme qui commence et finit tard le mercredi m'a incitée à me foutre de cette boite pour qui rien n'est jamais bien fait, de toutes façons, quelque soit le temps, l'énergie et la motivation que j'y passe, et que, justement protégée de toutes formes de licenciements par ma grossesse, je dois arrêter de culpabiliser et limite calmer le jeu sur l'investissement professionnel, vu ce que ça me rapporte. C'est pas faux, je le sais, et je suis la première à pas comprendre pourquoi je n'arrive pas à m'imposer et à les envoyer chier. Comme si j'avais perdu mon énergie rebelle à mon dernier taf où quand même j'avais des trucs à mettre en valeur, à dire et à contester.

    Lorsque j'essaie plus ou moins gaillardement, la personnalité plutôt grande gueule de la plupart me tétanise donc je prends sur moi tout le temps. La loque-loose. C'est comme de pas savoir dire non. C'est comme de ne jamais s'autoriser du plaisir parce qu'on croit ne pas le mériter. C'est comme accepter des plans ou un net-working alors qu'on sait très bien au plus profond de soi qu'on va le payer et parfois très très cher. C'est comme s'envelopper les pieds dans un sac de congélation au lieu d'acheter des chaussures qui ne prennent pas l'eau. C'est comme de se prendre des remarques par son équipe, de les encaisser et de se justifier en permanence alors qu'on attend très complaisement sans rien dire la petite augmentation convenue par le changement de poste en juillet 2008 et rétroactive...

    Deux pschiitt de ventoline et ça va déjà mieux, c'est magique ! Pour fêter l'événement, je vais dormir un peu et tenter de ne pas cauchemarder que j'y retourne demain.

  • Mère indigne a pondu un tome II

    Il est là, il est là ! Sur les pages de son Editeur Indigne, on peut enfin feuilleter le tome 2 de la Mère Indigne du Canada-Québec (j'en mets 2 au cas où et, accessoirement au taf, pas trop le temps de vérifier) ! Moi non plus j'ai pas lu le 1er, mais c'est justement pas exclu de m'offrir les 2, tiens. Pis aussi çui des Mauvaises Mères, et... Ah oui, Comment ne pas éléver d'enfants parfaits, de Libby Purves, qui est pas mal du tout en moins indigne, bien entendu. Parce que qu'est-ce que j'ai, moi... Fabriquer et porter un enfant dans son ventre, de Pernoud, ça c'est fait, y'en a un dedans, un dehors... ; la notice d'un test de grossesse, ben poubelle, je crois qu'on en a plus besoin, L'éducation de 0 à 6 ans, on est en plein dedans donc c'est boooon... Donc, vraiment, je ne vois que des bouquins dédramatisants plein d'astuces d'indignes et mauvaises génitrices pour me détendre les zygomatiques, d'autant que j'arrive à la fin du tome 13 de la Compagnie des Glaces, que sinon après j'ai que le 16, que le 14 est totally-épuisé-même-pas-sûr-qu'il-soit-réédité et que le 15ème n'est qu'à 57 €, tout va bien... Comprenez donc mon désarroi littéraire ! Sinon y'a aussi le bouquin d'Allen Carr mais ça c'est du sérieux, ça révolutionne les neurones et le reste d'idées reçues mal digérées lors de ma 1ère lecture en 2003 de ce maîîîîître incontesté de l'arrêt du tabac.

    Je ne tiens plus le coma me guette, il faut que j'aille dormir (en vrai) dans les toilettes...

  • Endormissement inévitable

    Comme je ne vomis toujours pas, j'envisage de faire un test de grossesse. Au cas où.

    Au cas où le résultat de ma prise de sang aurait été confondu avec çui d'une autre (ou un autre, suis-je réducteuse, n'-t-on point vu un homme enceint aux States ? Faudra juste m'expliquer brièvement combien il avait gardé de zigounettes et lesquelles, finalement).

    Au cas où l'écho aurait confondu un foetus avec un kyste à ôter d'urgence.

    Au cas où mes capacités de sommeil inversées donc plus efficaces vers 14-15h que 21-22h ne seraient pas prémices à maladie très grave et/ou très très embarrassante (qui sait un jour un collègue en appelera d'autres et se résoudra à me photographier en train de baver sur le dernier mailing à partir, la mine béate ou carrément mongolienne).

    Et puis aussi, comme dirait copine Charlotte, pour "voir les deux barres du résultat".... C'est trop con vu les 2 tests précédents révélés négatifs mais la Femme peut être aussi quiche que tous les autres, pas de raison.

    Bizzarement, quand je lis le déroulé de grossesse semaine par semaine, je ne m'attendris pas, faut dire que c'est pas hyper avancé et que seulement le soir je crois sentir quelque chose. Ah non, c'est un Transformers en rollers qui me cisaille le bas du dos, pas de panique.

    Comme j'ai commencé à lire le bouquin d'Allen Carr qui sait comment faut faire pour vraiment arrêter de fumer pour une femme et que c'est trop fastoche (le 1er qui me moralise de pas l'avoir fait plus tôt, je l'empale ! Faites gaffe, mes hormones travaillent bien plus que ce pour quoi je suis censée bosser et être payée pour se faire et tout le monde peut en profiter ! Ben ui, l'Homme, mon amour, y'a pas que toi qui va t'en prendre plein la tronche !), je dois faire un journal ET continuer à fumer pendant que je le lis, c'est l'auteur qui le demande et moi, qui veux que ça fonctionne, et ben je suis, on passera par ledit-blog, vu que les affres de mon licenciement ont été suffisamment minimisées finalement pour qu'on reste un peu plus sur notre faim, alors...

    Pourquoi je fume ? Bonne question. Remplir un manque laissé par cet enculé de petit monstre qui en est un grand. Mais non je ne parle pas de la vie qui se mouve dans mes entrailles mais bien de cette saloperie de dépendance organisée par les vendeurs de tabac. C'est quand même dément, ça, se sortir d'une dépendance pour s'en coller une autre... ! Indécent presque, non ? Bref, c'est pas maintenant que je résoudrais ce dilemme mais il me semblait important de rien foutre jusqu'à 18h poser la première pierre de la réflexion au sujet du tabac, d'autres suivront selon l'humeur, les idées, et la culpabilité qui continuera de m'étreindre vu que quand je poste, je ne taffe pas. En même temps quand je poste et/ou réponds aux ami(e)s, je ne m'endors pas.... ah ! ah ! Que choisir.... Ben ui je sais, j'aurais dû les laisser me virer.... 

  • Saved by the baby

    Comme je ressens actuellement quelques bouleversements dans notre vie, L'Homme (qui ne fait pas que lire et ne peint plus ses figurines par manque de place et de temps), a cédé à ma sublime proposition de changer quelques meubles de place dans le salon et je suis presque ravie. Objectif : mettre une table, une vraie, pour y manger tous les 3 et, à terme....  Parce que manger devant la télé, même éteinte, ça me soûle, courbés et comprimés comme des petits yoda manquant d'un minimum de confort dans leurs marais glauques, ça me préssurise (rappel attendri envers une personne qui aimait inventer des mots pour exprimer notamment l'exaspération provoquée par des questions auxquelles elle n'avait pas de réponse, ce qui était un comble pour une chef avec de telles responsabilités), et le tout sur une table ronde branlante où on ne peut mettre les pieds, ç'en est trop !

    Prochaine étape : démonter le bureau coincé dans le cagibi où on pourait alors encoooore plus stocker, le coller dans notre chambre, qui continue de ne plus être si grande que ça, y installer un coin pc pour l'Homme qui a tant besoin de poster (et que je ne le laisse pas, paraît-il, se servir du portable... m'enfin c'est qui, l'Homme, un peu de directivité, bordel !) et placer délicatement la table pliante dans le salon pour pouvoir y manger sur des chaises normalement. Même les très pauvres ont ça, j'en suis sûre, Thomas n'a connu cette façon que jusqu'à ses 9 mois, après on a vraiment plus eu assez de possibilités financières pour nous acquitter d'un loyer comprenant la possibilité de mettre une table en permanence et même la jouissance d'un balcon, si je me souviens bien. C'était il y a plus de 3 ans, 3 siècles, une éternité....

    Dernière étape : rendre la rate Biscotte à son vendeur ou la donner avec tout le matos et exterminer les minuscules souris qui ont pris notre appart pour un parc de jeux, j'ai 5 tapettes, ça va saigner.

    Tout cela pour dire que l'Homme dort encore et que, moi-même également percluse de courbatures et quelque peu hagardement imprécise face aux priorités (faire déjeuner Petit d'Homme qui réclame un goûter de shokobons et de carambars ou plier le linge et étendre la lessive, m'acquitter d'une vaisselle nauséabonde ou virer les plantes mortes, faire un courrier au Trésor en lui révélant que je lui dois encore plus de fric ou m'enduire de crème hydratante / huile pour me préparer la carcasse à ce qui l'attend).

    D'abord, prendre des forces, saucisses et galettes de pommes de terre (si c'est de la patate, devrait y avoir du testeur volontaire), profiter de ce dimanche ensoleillé avant la reprise, épousseter les dernières angoisses causées par la menace de licenciement économique et envisager sereinement l'arrivée de ce deuxième qui me sauve les miches et nous attendrit déjà, bordel de merde, oueskonvalemettre ???, et me fait penser qu'il va me falloir sonner le rappel du lit et compter sur le prêt de fringues adaptées.... L'épisode baleine ne fait que commencer...

    QuaisIvry 001 - Copie.JPG
  • J-1 avant entretien préalable pour licenciement économique

    Comment je me sens ? Oh, ben, je suis tellement heureuse que j'me taperais bien une ligne, tiens.

    Je me suis dit que j'allais faire un journal de mes émotions tout le long de cette grande aventure qui m'attend. Comme il ne reste qu'un jour avant la 2ème étape, la 1ère s'étant illustrée par une lettre recommandée en bonne et dûe forme il y a 1 semaine, et à moins que je ne passe pas ma journée de demain à me lamenter ici, ça devrait être assez court donc pas trop emmerdant. D'autant que les émotions, ça va bien 2 minutes mais on est pas là pour se rouler des pelles ou se toucher le cul.

    Je me prépare des phrases-choc à la dégaine incisive tout en me disant que c'est un trip mythomanique pour me faire croire qu'un jour je parviendrais à en décalquer au moins un par une argumentation somme toute assez logiquement saine pour l'entreprise, tout cela sans me faire mousser à mort mais un peu quand même, j'ai bien au moins 1 truc sûr que j'ai apporté (hormis la tasse qui me suit depuis 10 ans et les schoko-bons, on a dit professionnel) et j'ai plein de courage et d'idées, si, si.

    Sur ce, 00h51 = dodo, les escarres me guettent.

     

  • J'ai longtemps cru que je ne pouvais pas être aimée

    C'était le titre d'une discussion de ce matin dans "On est pas que des parents", sur la 5, et comme de bien entendu, ça m'a marqué. A l'heure où ma vie va de nouveau changer, des tonnes d'interrogations, de doutes et d'angoisses refont surface et, à moins de me re-coller dans une énième psychothérapie (réflexions heureusement bien menées par l'Homme, qui l'eût cru, qui ne prend pas d'honoraires), il est temps pour moi de prendre ma vie en main et d'arrêter de culpabiliser pour tout ou rien.

    L'intervention du psy et des témoins ce matin m'a fait réaliser que j'ai eu de grosses difficultés à dire NON dans toutes les situations qui risquaient de m'attirer réprobation et mépris pour le tout petit truc inculte que j'étais et que pour moi il valait mieux dire OUI pour être sûre d'être acceptée, validée, aimée.

    Si je fais l'inventaire des moments où j'ai pu dire NON dans ma vie, déjà il n'y en a pas bézèf, et puis cela n'était pas forcément pour mon bien à moi car après avoir dit OUI à tout, il me semblait judicieux de dire le contraire dans un simple but d'affirmation de moi-même et aussi pour faire chier le monde, je me dois bien de l'avouer.

    A présent, alors que cher-et-tendre et moi avons décidé de renoncer à quelques vices qui me culpabilisaient sincèrement, j'ai l'impression d'y voir plus clair et d'être moins dépassée par ce sentiment d'échec permanent qui m'étreignait, croyant que désormais, dès que tout sera vraiment réglé, certains changements seront possibles à condition de s'y préparer et d'y réfléchir intelligemment, sans crainte d'éventuelles réactions négatives, car on ne peut obliger les gens à penser comme nous (même si cela nous semblerait bien légitime), notamment dans les grands thèmes qui préoccupent tout un chacun obligé d'assumer sa vie : le perso et le pro, tout en tenant compte de la réalité de notre monde, bien entendu, et le tout en retroussant bien ses manches (ou en s'ôtant les doigts, c'est selon, mais la bronchite, étrangement, n'entraîne que très peu de vulgarité actuellement) et en cessant de reprocher ses choix à qui que ce soit, autrui ou soi-même, parce que le plus important, à vrai dire, c'est d'assumer sa vie et de savoir s'aimer pour pouvoir aimer les autres.