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Muriel Duf - M'Aime Pas Mal - Page 6

  • Quand je suis "balade"

    Pour une première note 2009 ça la fout mal, je sais, m'enfin c'est la période qui veut ça. Pour crédibiliser mon restage à la maison j'ai séquestré petit-d'Homme qui crache aussi ses glaires et en profite pour être chiant et pas conciliant au possible. Mais qu'est-ce qui nous prend parfois de faire des gosses ? De plus, suite aux nombreux conseils avisés de vrais amis, j'ai aujourd'hui décidé de ne pas céder à la pression en allant chez le médecin et en demandant un arrêt de travail ! Je sais ça craint mais j'assume. De toutes façons, avec leurs conneries, j'ai presque plus de jours de congé vu que les arrêts c'est trop mal vu. Mal vus mais acceptés quand même, ben oui, ça existe, ils auraient l'air cons de l'ignorer, seulement je suis privée de primes à cause de ça puisque dans ma boite, personne n'est malade en prenant des arrêts, seulement des jours de congés. Ils sont tous trop parfaits. J'aurais dû faire l'innocente inculte des règles professionnelles, quand j'ai demandé confirmation à la RH qu'au bout d'un an d'ancienneté le 1er jour d'arrêt est payé. Mon air soulagé les aura mis en alerte et maintenant je suis blacklistée de toute forme de récompense dûe à mon travail. Comme je n'en ai jamais bénécificié dans ce taf-là, ça ne me manque pas à proprement parler, et l'Homme dirait que, prévenue, je devrais en faire le deuil et en profiter deux fois plus. Oulà ! Violent, tout d'même ! D'autant qu'ils ne connaissent pas encore la meilleure... Quand ils sauront je crains même qu'ils ne cherchent à m'éliminer physiquement, m'enfin nous verrons bien.

    Que raconter depuis ma rencontre avec le dentiste fou ? Ah oui, j'ai vu ma dentiste préférée dans le trou du cul du monde du 92  qui a recollé tout ce qu'il y avait à recoller, c'est le bonheur intégral (d'autant que j'ai paumé ma dent, je ne sais comment, au taf hier matin), et programmé quelques rdv jusqu'à 2050, appelé ma mère et ma soeur hier, à absorber le plus d'infos, s'imaginer là-bas avec elles et anéantir la réalité, 14 minutes Montreuil-Marrakech (donc ne pas faire l'étonnée devant la prochaine facture) pour un peu de rêve.

    On est allés au Jardin des Plantes avec Thomas qui persistera à l'appeler la ferme, tous les 3 (cf dernier album) et fêté ses 4 ans, de Thomas, pas la ferme !

    Sinon RIEN. Et comme je ne suis vraisemblablement pas très en forme, je m'en vais finir d'agoniser ailleurs que devant hautetfort, ayant autant d'esprit ce midi que Biscotte la rate en période de crise.

     

  • Bataille de sifflets

    Roulements de tambours.... j'insère une vidiou !

    Petite précision : ne cherchez pas à augmenter le volume du son ou à insulter votre revendeur informatique parce que tout à coup le silence total rythme cette séquence, c'est NORMAL, enfin, normal.... en décembre 07, le Père Noël, qui est un peu bouché et tombé dans la marmite (forcément, depuis l'temps), n'a pas satisfait totalement mes désirs d'appareil numérique et vidéo avec son (je l'avais précisé mais ça me semblait couler de source) en omettant cette fonctionnalité qui, somme toute, devrait se trouver dans tout appareil digne de ce nom (que je me dois de trouver tant que c'est encore les soldes... c jusqu'à quand, les soldes ?).

    En même temps, vu l'activité, sans le son, c'est pas plus mal, et au-delà de 40 secondes ce n'est plus intéressant du tout, et vous pouvez retourner à une activité normale (chaque chose en son temps, réduire les vidéos je sais pas encore faire et je ne sais même pas si c'est faisable à me petite échelle de bloggeuse).

    So...

    Et bien comme la vidiou est trop volumineuse pour notre hébergeur adoré, en voici le lien sur fb.

    Le lien ne fonctionne paaaaaas, comme le roi et la reine ne le veulent pas, c'est vraiment pas ici qu'on l'a regardera. Faut voir ça sur mon profil facebook, c'est comme ça.

     

  • Dialogue de sourds

    Quand je suis allée chez ce spécialiste tout près de chez moi, j'étais nerveuse et presque méfiante car en n'appelant que 3 jours avant, il y avait au moins 4 possibilités d'horaire, alors que les autres contactés n'étaient pas libres avant janvier minimum. En même temps je pouvais comprendre que les gens n'aient pas très envie de flinguer leur samedi à Ça.

    Je sonne une fois. Une deuxième fois, pas de réponse. Alors j'entre, manquant percuter l'assistante qui proteste "eh, mais, on ne rentre pas comme ça !". Ben si, abrutie, si personne ne vient ouvrir, il faut soit tenter sa chance, soit rentrer chez soi, et là c'est vous qui me devrez la séance, aurais-je pu rétorquer, si je n'étais pas aussi angoissée, le demi-truc pris 1h avant faisant autant d'effet qu'une seule aspirine un lendemain de soirée très arrosée.

    Après s'être enquise de mon identité et fait remarqué que j'étais en retard, le temps d'un couloir sombre, elle me conduit dans une salle d'attente quelconque à dominante beige foncé moche et me demande ma carte vitale, me regarde longtemps m'exciter avec ce putain de sac où on pourrait fourrer le contenu de mon frigo puis s'en retourne vaquer. J'entends le médecin qui parle, au téléphone ou en live mais il tchatche, impérieux et sûr de son sujet. La tension monte un peu.

    20 minutes plus tard il vient me chercher. C'est David H de K2000 en gonflé, bouffi (alcoolique ?), buriné, qui en a vu des vertes et des pas mûres !! Je lui sers la main fermement (je m'étais bien essuyé la moiture sur ses sièges moches avant) et nous rentrons derechef dans son lieu de travail où il me demande de m'asseoir au bureau. Il chope une fiche, l'assistante se cale au mur moquetté marron, près d'un miroir, je pose la carte vitale et il me demande ce qui m'amène chez lui.

    Euh, z'auriez une bonne baguette bien cuite ? Mais non, je lui dit tout de mon souci immédiat, gérable, mais il ne faudrait point que cela dure trop longtemps et du SOUCI en général, qui lui est devenu totalement insupportable. Au 1er, "donc, il faut les.. ? il faut les... ? Ben il faut les quoi ? ...... Ben c'est des provisoires, alors qu'est-ce qu'il faut faire ? Allons ! IL FAUT LES REM-PLA-CEEEEEER !", éructe-t-il théâtralement. Je le fixe. L'assistante est morte de rire. "Justement, c'est pour Ça que je suis là, je me rends, faites tout sauter". Puis il passe aux maladies rares, honteuses et chroniques. A part la bronchite et une cicatrisation défaillante, je vois pas. Timidement j'évoque les contacts désagréables à Inezgane, quand j'avais 8 ans, c'est pas contre là-bas mais soit je suis vraiment tombée sur des branques, soit je suis poudrée et là, ok, je ne lutte plus. Après 15 ans de chantier, on ne compte plus et on pense à baisser les bras, 25 ans après on commence à déprimer sec. Prise de notes frénétique là où il peut, à ce ryhtme y'aura plus de place et avant même d'avoir commencé j'aurais déjà 2 fiches, la classe, madâââme ! 

    "Comment ? Comment ? COMMMMMEEEENNNNTTTT ????", rugit-il, "On se parle depuis tout à l'heure, c'est pour ça que je vous interroge, il faut bien que je le fasse, pour vous aider. Je SAIS ce que vous avez. Vous avez une grande souffrance qui ne se tarira que lorsque vous partirez, de la France Métropolitaine, parce qu'en fait, vous l'aimez pas, la France Métropolitaine, hein ? Elle vous fait gerber ? Non mais vous pouvez me le dire, à moi que vous pouvez pas la blairer, hein, entre nous, je peux le comprendre. Car tout est lié !!! Il suffira que vous partiez d'ici et la bronchite, ainsi que tous les à-côtés désagréables que vous subissez partiront, parce que tout découle de Ça. Pourquoi le Maroc ? Le Congo aussi ? T'es de Pointe-Noire, hein ?", j'entends pas le prénom, elle bredouille "oui, de Kinshasa Brazzaville", "alors voyez, elle est de Pointe-Noire, elle aussi ! Allez, montrez-moi", enthousiaste et presque guilleret.

    Je m'installe pendant qu'il se lave les mains au savon sans rincage et il détaille très vite, le doigt pointé vers mon nez pour retenir mon attention ce qu'il propose. Il peut TOUT faire, il a "les diplômes pour ça", voilà que je suis tout de suite très rassurée, m'interroge sur certaines techniques comme si j'étais moi-même abonnée leurs publications de psychopathes, critique en jacassant les réparations antérieures et, se tournant, me montre ses fesses poilues découvertes de moitié qu'il gratte nonchalemment, qui me distrait quelque peu du savant énoncé et m'horripile encore plus que la consult' psy en prime.

    Puis il retourne à son bureau et marmonne très certainement à la jeune femme de me fixer un autre rendez-vous car celle-ci abandonne à regret son observation concentrée, fort complaisante et pleine de joie de ses sourcils devant le miroir et me colle sans un sourire un post-it de réclame avec date heure n° dans la main. Je fais un chèque de 21 € et m'empresse de partir, nullement accompagnée par l'assistante, comme quoi on en sort quand même comme ça, tout seul, en me demandant pourquoi j'ai payé 21 € pour aucun soin, alors qu'avant j'en payais 4 fois moins pour pas mal de boulot, et pourquoi je n'avais même pas pensé à lui rappeler l'objet de mon rendez-vous de ce jour-là. 

    Je crois que je l'aurais même trouvé plus efficace s'il avait eu le masque à gaz spécial et la tchatche d'Orin Scrivell malgré les travers sadiques qu'on lui connaît... Parce que, dans l'histoire, qui continue de re-coller 5 fois par jour lesdites fautives, qui en plus s'auto-désintègrent, à la colle à dentier ?

  • Honte aux rafles d'enfants dans les écoles !!!!!!!

    Alerte reçue ce matin par mail, m'étonnerait fort que ce soit un hoax, tellement le fait est dangereusement répétitif

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    Hier s'est produit un fait très grave à l'école du Jardin de Ville, à Grenoble.

    A 15h45, un père de quatre enfants (un moins de trois ans, deux scolarisés en maternelle et un en CE1 à l'école du Jardin de Ville) est venu, accompagné de deux policiers en civil, chercher ses enfants, pour "un rendez-vous en préfecture", ont compris les enseignants.

    A 19h, on apprenait que la famille au complet était au centre de rétention de Lyon. Ils y ont dormi. Ils étaient injoignables hier soir.

    On a réussi à les joindre tôt ce matin aux cabines téléphoniques du centre de rétention (qui, rappelons-le, est une prison). Ils étaient paniqués. On a prévenu le centre que la CIMADE, seule association ayant le droit d'entrer dans les centres de rétention, irait voir la famille ce matin. Arrivés au centre, les militants de la CIMADE les ont cherchés, sans succès : la famille était en route pour l'aéroport, leur avion décollant une demi-heure plus tard.

    Nous n'avons rien pu faire, nous attendions que les militants de la Cimade comprennent la situation de la famille, afin de pouvoir les aider en connaissance de cause. Ils ont été expulsés ce matin. Leurs chaises d'école resteront vides.

    C'est une première en Isère : la traque des étranger-e-s pénètre dans les écoles.

    Les seuls enfants en situation irrégulière sont ceux qui ne sont pas à l'école.

    Nous vous demandons de bien vouloir faire circuler cette information le plus largement possible.

    Personne ne doit pouvoir dire "on ne savait pas".

    Merci,


    Emmanuelle, pour le Réseau Education Sans Frontières 38.

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    Quand je pense que, ma famille et moi avons été toujours très chaleureusement accueillis et acceptés au Maroc ou au Congo, lorsque mes parents y travaillaient notamment (et se tapaient plutôt un bon salaire, soyons honnête) et qu'en rentrant dans mon pays de naissance je découvre qu'il se dépare de de plus en plus de ces qualités, ça me fout la gerbe. Nous endormant sur nos maigres privilèges, on se gèle.

    Quel est ce pays qui tricote du parachute pour des patrons virés parce qu'ils n'ont pas assuré, des gouvernements pipolesques, les tarés et pédophiles ou des banquiers acrobates ?

    On va où, là ?

     

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  • Mais, c'est déjà l'hiver ?

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    Je pousserais bien un cri mais j'ai peur qu'il gèle.

    On a pas encore mis le chauffage. Au gaz, je précise, un grand truc métallique bruyant comme il se doit en mouvement mais chauffant très honorablement tant qu'il est allumé. Je répugne à sortir le chauffage électrique fourni avec l'appart. Branlant et fortement penché à force d'usure, je crains qu'il ne tombe et brûle le parquet, par exemple. Le genre d'angoisse certes idiote mais répétitive qui fait qu'on se dit qu'il vaut mieux qu'il dorme, débranché, dans le coffre du clic-clac. Aaaaaah, le merdier qu'on a...

    Si je viens par ici (alors qu'il est 23h07 et que je devrais être au lit soit à dormir, prérogative indispensable au réveil du lendemain, soit à lire le livre 2 du tome 9 de la Compagnie des Glaces, ce livre génial qui me fait oublier le temps, soit en train de profiter de l'Homme, ce qui est, encore, une toute autre histoire....), c'est surtout pour requérir votre avis sur certaines choses. oui, c'est un peu le but du blog en général, mais là je fais appel à vos supers pouvoirs de bloggeurs pour m'aider à démêler des questions primordiales en ce moment.

    D'abord parce que je sais bien que l'aveuglité (si, ça se dit, MOI, je le dis) du procédé permet vraiment de dire tout ce qui nous passe par la tête (ça permet de lire de sacrée belles conneries !), et puis parce qu'en plus je n'ai pas vraiment le temps de parler avec de vrais gens en-dehors de mon cercle familio-professionnel, so.... ready ? Ne répondez qu'aux items (putain ça fait scolaire, ça va jamais passer !) qui vous parlent... ou pas !

    1. D'abord est-il nécessaire pour moi d'envelopper mes plantes avec du voile d'hivernage à la con alors que j'en ai jamais mis auparavant et que surtout je n'en trouve pas ? Est-ce que les sacs poubelles à la place, ça peut le faire ? Une vieille couverture rouge toute pourrie ? Une bâche ? Je veux dire, c'est la nature, qui s'en sort refleurit, non ? Et puis, est-ce que ça ne risque pas de les pourrir, les plantes, vu qu'elles n'ont connu (pour celles de l'extérieur, j'entends) que la dure réalité des saisons qui se suivent ?

    2. Ne croyez-vous pas que, et j'écarte tout sentiment personnel à l'égard d'êtres humains, les transports en commun devraient fonctionner nickel aux heures de pointe, déjà, pour commencer ? Double ration, trains et bus se succédant dans la joie et la bonne humeur, laissant plus de places assises donc moins de tensions, d'attente et de fatigue ? Chui même pas vénère, j'suis laminée, je sais que je suis responsable de ma vie mais je ne sais pas comment gérer l'année, comme ça, à sprinter le soir pour ne pas avoir ses regards désapprobateurs des 5 animateurs de l'école et mon fiston tout seul à la dînette, lumières à moitié éteintes. Mais ça suppose d'arriver pile à l'heure le matin ou en retard mais là c'est moi qui stresse. Manger en une demi-heure ? Non, rien dire et laisser passer la journée, c'est les conseils. Profil bas. Studieuse. En fait, en ce moment, avec ce putain de froid de merde qui me glaçe (les pieds, surtout, forcément les tennis de l'été, ça fait soit je me la pète je ne sens rien soit j'ai pas encore trouvé des chaussures étanches qui ne s'usent pas en un mois, ce qui est évidement mon objectif numéro 1 en "achats passionnants"), la pluie qui évidement trouve le moyen de me cingler la face alors que je déteste la sensation acupuncuresque et les pc qui mettent des siècles à arriver, je me demande si je ne ferais pas mieux de demander à mon boss s'il veut bien me licencier à l'amiable, sauf que j'ai pas envie de retrouver au chômage  Je veux bosser mais plus près de chez moi ! C'est la nuit tout le temps, des périph' à traverser, des centaines de voitures qui passent en trombe... C'est quoi les meilleures vitamines et/ou complexes alimentaires vitaminés magnésiuminés qu'il vous ai été donné de connaître ? C'est ça, la question, surtout.

    3. Je me demande si être devant un pc au moins 10h par jour sauf week-end ne suit pas au système nerveux du cerveau et/ou à la pression exercée dans les tempes et les oreilles mais, depuis quelques mois, j'ai l'impression que le géant vert me pressurise les tempes et ça le bouche les oreilles, ça dure quelques minutes puis ça repart. Au début c'était pas souvent, là j'ai l'impression que c'est tout le temps, il faut voir un orl, docteur ? Parce que souffler en se bouchant le nez ça marche plus, là. En plus ça fai mal, souvent. Alors, j'ai le cerveau qui rétrécit ? Depuis le début de cette note j'en ai eu au moins une dizaine, c'est lourd.

    4. Pour agrémenter la glace de Noël, pour le 24, j'envisage de proposer un accompagnement, car même si je serais ravie que l'apposition de toutes ces douceurs explosent l'objet de mon ressentiment perpétuel, je préfèrerais autant que cela se passe sous surveillance appropriée, aussi j'hésite entre faire des petits gâteaux (genre gâteaux du bonheur, bouchées, sablés, que sais-je, roses des vents) ou faire des gâteaux taille standard et faciles citron, chocolat, autre, sachant qu'on a des chances d'être environ une quinze vingtaine et que l'Homme m'a avoué hier aimer cuisiner et cuisiner avec moi (Ooooohhh) donc j'ai bien l'intention de le faire participer au maximum, mais je le tâte, question présentation, sachant que je n'ai même pas encore fait les cadeaux de Noël mais c'est pour une expérience, juste voir si on peut finir le mois dans le positif. On guette. paie vendredi ? ok, on bouge pas et on gère avec ce qu'on a. Et c'est quand qu'on crie "CHAMPAAAAAAGNE !" en s'étirant gracieusement mais sauvagement à moitié nue sous un soleil de plomb près d'une mer turquoise ? Jamais. Nada. Tiens, prends tes gants, ça peut servir, à défaut d'un parapluie....

    Putain j'en ai beaucoup, non ? En plus j'ai pris que des lights... Je vous laisse, il est 00h02 et je crois qu'à cette heure, la seule activité raisonnable qui me reste est de dormir immédiatement.

    Faites de beaux rêves....

     

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  • Fallait pas rien m'dire, tu vois....

    Dans la catégorie "golios-je-m'accroche-je-n'ai peur-de-rien-voyez-bien-i'm-still-alive-yeaaaaah", j'en ai une bien bonne à relater.

    Fin mai 2008, aux tous débuts de mon ulcère, non parce qu'il faut bien commencer sur une touche dramatique mais parce que c'est la réalité vraie, j'ai consulté le site de l'ANPE qui, comme chacun le sait, va dépenser des millions pour conforter sa nouvelle fusion avec l'autre et présente des offres d'emploi certes multivariées mais, pour une raison que j'ignore, sont souvent écrites en majuscules et aussi, parfois, avec des fautes.

    C'est étonnant (et un peu pitoyable), ça, cette non-passion du clavier emplie du dédain de la langue, cette fréquente (pour la dose rencontrée) propension à vouloir aller aussi vite, à deux doigts, qu'un flic cachant son ignorance et son indifférence crasses de l'objet derrière une nonchalance et une mine désabusée mêlée d'ennui mais aussi de détresse, faudra bien qu'il apprenne un jour, chez Derrick qu'en fait les Hommes, les vrais, ne matent pas, ou Maigret...

     

    Et je suis tombée sur THE annonce d'emploi. De celles qu'on ne laisse pas passer, pour rien au monde, même pas en rêve, pousse-toi d'là que j'my mette !

    Ragaillardie par l'avalanche d'avantages (genre à 10 minutes à pied de chez moi, très grand intérêt pour le thème et le contenu du poste car ledit sujet très fréquemment pratiqué, salaire en bonne progression), j'ai travaillé mon dossier, mon CV, ma lettre de motiv', impressions N&B, relectures, corrections... J'ai dû mettre deux jours à la faire, cette candidature, puis je l'ai envoyée.

    Fallait bien, sinon j'aurais zapé et ça aurait été con. Si on ne demande rien, on a rien. D'ailleurs à cette époque j'avais pas demandé un ulcère mais il était là, ce p'tit salopard qui refusait de guérir tout comme ma messagerie ne me délivrait pas la confirmation de réception de mon mail, même d'Hélène, cette bonne vieille bosseuse d'agent automatique non rémunérée (puisque robot) de la raison sociale de mes désirs. 

    En même temps, en quiche qui se respecte, je n'ai pas trouvé la fonction "demander une confirmation de lecture/réception" sur ma messagerie. J'attends une semaine. Meeeeerde ! Si ça se trouve, certains d'entre eux ont eu des déboires avec le show mail et il est courrier indésirable d'office ! Je comprends. Combien de gens se font arnaquer par ce biais, c'est honteux, je vais me désinscrire !! En même temps, c'est ma 1ère vraie adresse de messagerie, je la garde, c'est web-sentimental.

    Bref. Pas grave, je me créé une adresse-mail-sérieuse avec nom+prénom et pas une sombre histoire de cucurbitacée + extension sérieuse, staille google or jubii, re-candidature, modifiée-améliorée-magnifiée d'au cas où, dans l'éventualité où, par le plus pur des hasards, vous n'auriez pas reçue ma candidature, je me fais l'exquise joie de vous la re-présenter avec toute l'humilité qui me caractérise car empreinte d'une réelle ambition à me joindre à une cause comme la vôtre. Marquer Urgent ? Non, quand même. 

    Je me note les codes dans le minuscule agenda néanmoins offert par mon revendeur d'odeurs préféré, bon les feuilles se détachent, un peu de scotch et je check, je check, chaque jour, F5, messages supprimés, messages arrivés, actualisation, je check, F5, je check, c'est moche "check" comme mot à écrire, non ? Qu'est-ce qu'on pourrait mettre à la place ? Je me rends compte toutes les 5 minutes qu'il va bien falloir que je pense à autre chose et qu'éventuellement je bosse. Moué...

    Bon, j'ai quand même repris toutes mes activités normales qui nécessiteraient quand même un supplément horaire de 20 hebdomadaires minimum ainsi qu'un ensoleillement très prolongé pour être tout à fait opérationnelles mais dire que je n'y pensais plus serait mentir.

    J'en parlais même. Avec Cher-et-Tendre, les uns, les autres. Mais pourquoi je n'avais pas de réponse ?! C'était si pourri que ça ? Pendant ce temps, ma jambe s'acheminait sournoisement vers l'amputation, et la douleur et les médocs ont fait que je m'y suis pointée.

    Forcément, si près, j'allais pas me gêner, fallait bien tester, à rythme hyper tranquille vu que je n'arrivais plus trop bien à marcher.

    Pleine d'entrain, déterminée et morte de trouille j'y suis donc allée pour présenter une troisième candidature papier avec lettre de motivation écrite à la main (=> 12 brouillons + fabrication d'une feuille-à-lignes, parce que pas de bloc adéquat et écrire sur des papiers sans lignes, ça me tente pas trop, putain, mais j'ai que ça à faire, moi ? ils écrivent pas sur des ordinateurs ? tout est encore fait à la main ?). Accueil très sympa, m'assurant que réponse-quelle-qu'elle-soit-on-vous-enverra, blocage classique d'il-ne-reçoit-pas-le-public, je file cv-lettre et repart. No news = good news ? Héééééé Hoooo ? Rien. Nada.

    Boulot, reporting, bouclage, dead-line, transports, hosto, pansements, achat de béquilles et soins, les journées se suivaient paisiblement sans aucune nouvelle professionnelle un tant soit peu encourageante. En même temps je postulais pas ailleurs, je voulais me laisser entièrement disponible et dans le thème, et mon poste venait d'être modifié, rendant ma tâche infiniment plus passionnante.

    J'en ai peut-être envoyée une dernière, une de sans regrets, vraiment ? Allez, enregistrez quand même mon CV, on ne sait jamais ! Une un peu butée comme moi, au téléphone ou autre, ça peut être utile !

    Et puis, des semaines et des semaines plus tard j'ai lu dans la dépêche de ma ville que cette boite venait de s'installer dans le coin, tout ça, youpi et tralala, et du coup ça m'a relancé mon interrogaton qui était de savoir pourquoi je n'avais pas la moindre réponse. Forcément je me doute qu'ils ont reçu des tonnes de cv mais, par mon insistance à démontrer mon intérêt, j'imaginais qu'on me répondrait, par simple respect de la personne qui a mis ses espoirs et son expérience au service de ladite candidature, et quand même, techniquement c'est quand même pas bien compliqué d'envoyer la même missive sucrée de je te love mais de bol, la pistonnée perle est dans la place à des centaines de personnes ! Moi j'ai pris ça pour de la désinvolture assez mal placée. Et c'est pas de la parano ou du nombrilisme forcené. Juste du respect. Et la tendresse, bordel ? Non, ça c'est avec l'Homme, mais il dort, trop tard...

    Donc, pour en finir et clôre ce chapitre honteux et forcément maladroit pour n'avoir mérité aucune réponse de quiconque aurait pu se bouger même pas le cul mais les doigts pour répondre à la psychotique que j'ai failli suis devenuire....

    Aussi j'ai compulsé une dernière fois le dossier infos société contacts presse en question et j'ai écris un mail au pdg de la boite (contenu qui a certainement été lu par son acolyte-assistant qui s'est bien marré et l'a supprimé) :

    ************************

    Monsieur,

    Je me permets de prendre contact avec vous au sujet d'une situation qui m'intrigue.

    Je m'explique.

    Suite à la mise en ligne, fin mai 2008, sur le site de l'ANPE de votre recherche d'une assistante dans la branche ****, j'ai aussitôt postulé, CV à l'appui, par mail.

    Je me doute bien que le service des Ressources Humaines a dû être enseveli sous un monceau de candidatures et que la perle rare a certainement déjà été trouvée mais lorsque je suis venue directement au siège social en plein travaux pour re-déposer un CV et une lettre de motivation (au cas où le premier envoi se serait perdu), les standardistes m'ont chaleureusement assuré que l'on me répondrait quelle que soit l'issue de ma démarche, même si cela devait prendre un peu de temps à cause du déménagement.

    Depuis j'ai renvoyé ces documents encore deux fois, avec prudence pour ne pas être taxée d'harceleuse, mais pour tenter ma chance et avoir une réponse, tout simplement. Sans succès.

    Postuler à une offre d'emploi, ce n'est pas lancer une bouteille à la mer et l'indifférence est pire qu'un refus, elle n'apporte rien et ne me permets pas de progresser.

    Forte d'une expérience professionnelle diversifiée et avantagée par ma proximité géographique avec vos nouveaux bureaux, j'estimais avoir le droit de répondre à cette recherche émise par une société dont je respecte et partage les valeurs et qui se fait fort de donner nouveau départ et dignité aux personnes et aux objets. En témoignent notamment l'enthousiasme, la créativité et l'accueil de ***** et ****** à la ***** de N*****.

    Je n'ignore pas que vous contacter anéantit à peu près toutes mes chances d'entrer au sein de votre société mais à ce stade je n'ai plus grand-chose à perdre et je souhaite néanmoins vous transmettre mon CV pour d'éventuels futurs besoins.

    Cordialement,

    **************************************************

    C'est quand même si démentiel que ça que de croire qu'on a le droit de recevoir une réponse ? Y'a pas que les patrons, y'a nous aussi, est-ce qu'on a envie d'être ballottés ? Perso je me rends compte que je veux bosser dans quelque chose qui me fait entrevoir la journée avec enthousiasme, et si marcher est bon pour la santé, mettre moins de temps pour aller chercher mon fils à l'école et passer donc plus de temps avec lui le soir, encore heureux qu'il n'aie pas de devoirs, c'est aussi bon, ça permet de prendre soin de soi, de sa vie perso et familiale qui, si elle se déroule bien, laisse au temps professionnel un formidable quota d'imagination, de concentration et de créativité dédié à l'entreprise.

    M'enfin. Je dérange l'Homme qui ne peut pas ronfler à cause de la lumière.

    Ah non en fait, ça ne le gêne pas du tout, la lumière..... 

    Ciao 

  • Je craque pour

    Olivia Côte et Judith Siboni 

  • Bon courage pour l'hiver

    Juste pour dire coucou-comment-ça-va-bien-bordel-on-peut-pas-rallumer-le-chauffage-?- et qu'on arrête pas de grandir.

  • Un deuxième enfant, pourquoi pas ?

    Monter sa boite, ça doit être très excitant et flippant à la fois sauf qu'il faut être sûr de son coup, pas flancher. L'avantage d'une certaine manière c'est d'être entièrement responsable de ses prises de risque et de son succès, et je trouve qu'en ce moment les gens veulent plus, mieux, en accord avec eux-mêmes et leurs envies avec leurs propres contraintes.

    Lire la suite

  • Salaud d'humain

    "Les plus sains comme les plus fous d'entre nous s'accrochent,

    telles des araignées, à une toile par eux-mêmes tissée,

    obscurément ancrée dans le vide

    et sauvagement balancée par les vents du changement.

     

    Pourtant, cette toile fragile,

    à travers laquelle beaucoup ne voient que le vide,

    constitue le seul artifice permanent, la seule signature authentique de l'espèce humaine,

    et nous sommes les premiers responsables de sa fabrication."

     

    Geoffrey Vickers