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Muriel Duf - M'Aime Pas Mal - Page 7

  • Bonne rentrée, petit d'Homme

    Pour fêter......

    - la propreté simple de Thomas initiée y'a un mois : entendre par-là qu'il se chie tjs dessus et que c vraiment problématique,

    - sa rentrée de petit d'Homme hier à la maternelle : entre nous il a tellement bien géré qu'au bout de 2 minutes dans la classe, à manipuler voitures, camions et capteurs, il m'a dit "Allez, salut ma p'tite maman, au revoir...." que je me suis retrouvée à quémander du bisou !

    - et lui adresser de loin tous mes encouragements de mère traumatisée par l'école confiante en lui, parce que ce matin, une fois entré dans la classe il voulait rentrer à la maison et m'a adressé de suppliants et déchirants "Mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan ! Maman ne me laisse pAAAAAAAAAAAAAAs !" (putain faut que j'arrête j'ai les yeux qui piquent !) .....

    Voici un cliché pris justement le jour où, quand je lui ai proposé de virer la couche (m'enfin, Flash-mac-queen-katchaaaaaaooo ne porte pas de couche ! Sam-Sam et Petit Ours Brun non plus !) au profit d'un caleçon-comme-papa (sauf que l'Homme n'a pas encore cédé au boxer-Titeuf, mais tant qu'il vire les mochetés offertes par Mamie Castagnette, déjà ça me va), le petit d'Homme a dit "c'est d'accord, parce que je suis un grand garçon, moi !".....

    So.....

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  • Bulle zoologique

    A l'occasion de ses 40 ans, Thoiry offre une place à ceux qui ont ou auront 40 ans cette année, surtout s'ils sont accompagnés de plus ou de moins jeunes, pensez-y ! Je l'ai lu dans un 20 minutes ou Métro et, évidement, ils ne le klaxonnent pas sur leur site.

  • Moi, ce matin....

    01- Quelle heure est-il ? 09h42
     
    02 - Prénom :  Muriel
     
    03 - Date d'anniversaire : 11 novembre 1974

     

    04 - Signe zodiaque : Scorpion ascendant Scorpion 

     

    05- Tatouages ? bientôt, des éphémères, comme la coloration, mais déjà là c’est patch et ça me gratte plutôt que d’allumer mon mec

     

    06- Piercings ? Aux oreilles, un trou de chaque côté, autrement je suis trop douillette

     

    08- As-tu déjà aimé au point de pleurer pour quelqu'un ? Ah non ça c'est pas du tout mon genre !

     

    09- As-tu déjà eu un accident de voiture ? oui, ma grand-mère adorée s’est endormie au volant et la voiture a percuté un pylône heureusement en bois => quelques contusions sans gravité et une grande hilarité hystérique

     

    10- As-tu déjà eu une fracture ? non mais des phlébites, une embolie, un staphylocoque doré et un ulcère, entre autres, j’ai bon ?!

     

    11- Pepsi ou coca ? Coca, voyons !!

     

    12- Couleur(s) de tes sous-vêtements préférés ? noir, blanc, rouge foncé

     

    13- Pointure de chaussures ? entre 39 et 41, ça dépend de la godasse

     

    14- Numéro préféré : 13

     

    15- Type de musique préféré : blues, rock, jazz, classique, trans, techno, Goran Bregovic

     

    16- Bain ou douche : les 2 mon capitaine, sauf que j’ai pas pris de bain depuis au moins 4 mois à cause des putrescences diverses et variées et ça me manque…. BAAAAAAHHHH ! Non mais je me douche, tout d’même… 

     

    17- Ce que tu détestes : la mesquinerie, le manque de confiance, la masturbation intellectuelle qui sert à rien, les gens qui ne s’assument pas, le mépris, la violence gratuite, l'irrespect 

     

    18- Couleur(s) préférée(s) : noir, rouge, blanc, vert

     

    19- Que vois-tu dans l'avenir ? Toujours le bonheur, inch'allah, avec plus d'enfants ? ;-)

     

    20- Message reçu de : Brigitte ma marraine la fée

     

    21- Lequel de tes amis vit le plus loin ? Tous, on ne se voit jamais, mais on me dira que c’est moi qui habite loin ! 

     

    22- Qui sera le plus rapide à répondre à ton avis ? Lucky Lucke c’est le plus rapide ! Mais j’ai pas son mail…. 

     

    23- Qui sera le plus long ? Je me le demande, ce sera quelqu’un qui a un métier passionnant, une vie démente et qui donc ne va jamais sur mon blog

     

    24- Que changerais-tu dans ta vie ? Oulà ! Pour la dissert’ c’est pas ici, alors en ce moment ce serait de m'ôter le stress, tout bonnement, le salaud a été là pendant 25 ans, passons à la zen attitude, à présent, et me donner plus de résistance physique et de capacité de régénération aux maladies et saloperies qui rôdent parce que j’ai juste l’impression de toutes les choper

     

    25- Proverbe préféré : trop de rangement tue l’ordre

     

    26- La première chose que tu penses quand tu te réveilles ? Ce soir, je me couche VRAIMENT tôt .... sauf que j'y arrive jamais

     

    27- Ton film préféré ? Bernie, The Big Lebowski, Desperate Housewives, Battlestar Galactica……

     

    28- Si tu pouvais être quelqu'un d'autre, qui serais-tu ? Euh, moi mais en mieux, avec un ventre plat, des dents d’humain, des doudounes un peu plus conséquentes, des corones au sens figuré, une vraie confiance en moi et un cv qui déchire

     

    29 Qui y a t-il sur ton mur ? Des photos de famille, d’amis, de nous 3, des cartes postales et bientôt cette mini-BD dans les toilettes

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    30- Qu'y a-t-il sous ton lit ? Ciel, mon amant ! Nan, j’déconne, un fatras embarouflé de merdier total (piles, stores d’Ikea, moutons laineux) qu’on ne rangera jamais j’en suis sûre

     

    31- Lieu où tu aimerais aller ? Afrique du Nord, Afrique noire, chez Ségo chez les espagnolos, chez Rachel à Rio, oh, oh, oh !

     

    32- Nomme la (les) personne(s) qui ne te répondra pas : euhhh, quel intérêt ? Et la surprise, alors ???

     

    33- Et celle qui te répondra sans aucun doute ? idem
     
    34- Qui aimerais-tu voir répondre ? essaie encore 

     

    35- Parfum préféré ? en cours de détermination, nous consulter pour détails plus intimes

     

    36- Sport(s) favori : nager, dormir, faire du sexaodoubrasiiiil

     

    37- Timide ou extraverti ? Timide
     
    38- Surnoms : Mu, enfant de Mû, mumu… et c’est tout (le 1er ou la 1ère qui dit l’autre, je lui pète sa gueule !)

     

    39- Une phrase que tu n'aimes pas ? : "Tu n’y arriveras pas", ce qui m’incite parfois à faire quand même pour prouver le contraire alors que ça sert à rien, on ne prouve qu’à soi-même, les autres on s’en cogne 

     

    40- Heure du coucher : entre 23h30 et 2-3h ces 2 derniers soirs, petit-d’Homme étant chez son Jdi et sa Jda

     

    Mais, il manque une question !?

     

    42- Que veux-tu dire aux gens auxquels tu envoies ce message ? : Que pensez-vous de ce taré qui a jeté 60.000 € dans les toilettes au lieu de me les donner et, oui ou non, êtes-vous pour la semaine de 4 jours ? (pour les petits mais aussi pour les grands, dans le privé, allez, on

    pourrait proposer !)

     

    43- Ta/tes ville/s préférée/s : Agadir, Marrakech, Amsterdam

     

    44- Heure Actuelle : 11h26…. nan mais entre-temps j’ai bossé, je vous rassure ! Pfff !!

  • Cats's fight

    Hier soir, avant de se mater Transformers (et de découvrir que ce genre de caisse modulable qui assure, se conduit toute seule, sait changer les stations de radio et te parle si tu t'emmerdes et même compte accessoirement sur toi pour sauver la planète, j'adore), nous avons eu droit à un concert de sons.

    Ceux, habituels, de nos charmants et gracieux mûristes préférés ("hey casse-toi connard, je te nique, tu t'en rends pas compte là mais je te nique la raie !", "Arrose-moi encore la mèche au lieu de tes plantes et je fume ton fils avec seulement 4 feuilles, ok ?"), de l'alarme de la voiture du pakos du bazar (qui vend que des merdes qui cassent à la 1ère utilisation... ou alors suis-je une brute ?) qui ne s'est déclenchée que 37 fois dans la journée, faisant le bonheur des gosses braillards et ivrognes alentours ("Si j'y jette une bouteille.... euh... vide, bien sûr ! Est-ce qu'elle fera plusse ou moinsse de bruit ?"), des moteurs pétaradants des moto-cyclo-pédalo-vélo-solex qui voulaient franchir le mur du son en ne traversant que notre rue et.... et.... the best of the night, de la baston de chats qui n'a pas manqué de me faire sursauter.

    Des feulements sourds et grinçants, inhumains (forcément c'était des chats, pour ceux qui ne suivraient pas), glaçants et désagréables au possible, ce qui a eu pour effet de faire taire TOUS les autres protagonistes bruyants tellement c'était flippant. Du coup j'ai quand même fait ma petite enquête. je connais les chats, j'en ai eu quelques-uns, mais ils ne se battaient pas ou alors trop loin de nous pour qu'on le remarque.

    J'ai donc appris que le chat peut produire une gamme entière de différents sons pour communiquer avec d'autres chats et avec ses maîtres et que 16 vocalisations différentes avaient été identifiées chez la bestiole. A la naissance, les chatons ne peuvent que ronronner, souffler, gronder et pousser de petits cris en signes d'attention, mais à l'age de 12 mois, ils peuvent émettre tous les cris des adultes.

    Il y a 3 types de voix : miaulement, murmures, et cris. Les 2 premiers types sont utilisés pour parler aux humains, miauler pour dire bonjour, montrer sa présence, manger, pour qu'on le fasse sortir ou entrer dans la maison ou encore pour se plaindre. Avec l'habitude, on arrive à reconnaître le miaulement de son chat et à assimiler ce bruit à ce qu'il souhaite. Comme avec un enfant qui ne sait pas encore se faire comprendre par la parole, en fait. Sauf qu'un chat, on a le droit de le vendre sur Ebay. Bref. Je vous rassure, je n'ai pas tenté de vendre mon fils sur le web, je ne sais pas comment ça marche, sinon....

    Et pour avoir une idée de ce que nous avons auditivement subi, voici un site qui propose une sélection de bruitages de chats. C'est là que l'Homme peut entrer en scène et participer car, n'ayant point de son là où je suis, je ne saurais reconnaître le concert d'hier, aussi, mon amour, n'hésite pas à commenter et à voter pour le son adéquat et/ou que tu préfères.

  • Heureuse ou inconsciente ?

    Je viens de calculer mon IRB et je suis à 82,5 !

    Comment ça vous savez pas ce que c'est que l'IRB ???? Z'êtes incultes ou quoi ? Bon je vous rassure, parteeeeeeez paaaaas, j'vous diiiis, y'a moins de 10 minutes, je ne connaissais pas. C'est en allant lire mes blogs préférés que j'ai chopé le filon.

    L'IRB, créé par un observatoire social indépendant au Québec, est, je cite, "une façon nouvelle d’évaluer quantitativement l’état d’esprit général des populations et de les comparer entre elles. Nous partons du principe que tout être humain recherche, consciemment ou non, une situation qui s’approchera le plus possible de sa vision du bonheur. Cette dernière est variable et s’appuie sur des valeurs, des acquis et des sentiments qui diffèrent d’un individu à un autre. Ce que l’IRB évaluera, ce sont donc l’impression et la perception que les gens ont de leur propre état.

    L’IRB n’a ni la prétention de définir le bonheur et encore moins celle de fournir des recettes pour en faciliter l’atteinte, mais les informations véhiculées à travers l’IRB sont riches. À chacun et chacune de les utiliser à bon escient."

    Doit-on dire, donc, que mon résultat est totalement faussé, que malgré mes malheurs je garde une pêche intérieure, ou que je ferais mieux de me pendre me ressourcer avec mon moi-même afin que mon IRB coïncide avec mes propres appréciations très terre-à-terre de mon bonheur qui s'emplit (ou pas) chaque jour ?

    Bon, j'vais lire le résultat détaillé de 7890764322 pages et je vous dis !

     

  • C'est promis, on arrête !

    Tout à l'heure, avec l'Homme, on a décidé d'arrêter de fumer demain au réveil.

    SI.

    Parce que le temps, l'argent, je ne vais pas me justifier, toutes les bonnes raisons d'arrêter ou de ne pas arrêter, je les ai déjà énumérées dans tous les sens, mais à un point pareil d'addiction, je dis stop. Alors demain matin on se patche, c'est décidé. Avec un peu de chance, d'auto-motivation de non-agression-de-cher-et-tendre, nous parviendrons peut-être un peu à nous désintoxiquer avant de rentrer à la maison, mercredi ou jeudi. L'avenir de notre famille et de mon équilibre mental, certes, en dépendent. Aussi parce que le temps passé à fumer, c'est du temps d'adulescents qu'on ne consacre qu'à ça, et que s'il le faut, on se fera aider. Comme ça a l'air simple, comme ça. Mais je sais aussi que je suis la reine des listes de bonnes résolutions, du retournage d'arguments et contre-opposition, de la proscrastination pathologique et du recours à l'interdit comme si la faiblesse et le manque m'étaient insupportables. 

  • C'est les vacances !

    Comme je n'ai toujours pas compris comment fonctionne l'accès Wi-Fi dans ce bled (autrement dit je suis prête à tout pour donner mon numéro de CB, si tant est qu'on m'en donne la possibilité, sauf que ce n'est pas le cas, on ne me demande qu'une clé de sécurité à 8 que j'ignore) et que je subodore qu'il faille se trouver à distance très réduite de l'Office de Tourisme même, je cite, "s'il est fermé" (??) ALORS que nous nous trouvons déjà à une toute petite distance (40 mètres, pour moi, c'est assez small, nan ?) j'en profite pour enregistrer la 1ère note des vacances (en gros caractères, visiblement, j'ignore toujours comment uniformiser la taille de mes copié/collé, alors, si quelqu'un a une astuce....).

    L'Homme dort.

    Un peu avant 9h : partagée entre la fierté que je suis censée éprouver, sans bornes ni limites à l'évocation de "Maman, maman, je dois faire pipi, viiiite !" signifiant que mon-fils-ma-bataille est véritablement sur la bonne voie de la propreté, moins d'un mois avant la rentrée fatidique en maternelle, et l'indignation mêlée d'une douleur angoissée, déjà à l'idée d'imaginer en faire un deuxième, et celle de ne pouvoir disposer d'une télécommande me permettant de le mettre parfois innoffensivement sur pause afin que je puisse m'étirer, éventuellement terminer de dormir tant bien que mal sur les couvertures installées pour adoucir les agressions du matelas défoncé, je me suis finalement levée, molle et boudeuse devant le temps gris, donné ses médocs-contre-rhinoïtiques au petit Tom-Tom qui joue à fare des zaskidans entre des camions, des remorqueurs, son TouDoux, des monskres et je me suis installée devant le pc.

    Ouf, ça faisait longtemps....

    Bref.

    Je n'ai pas encore eu l'occas' de raconter nos vacances qui commencèrent de manière assez cocasse. Aussi, afin de ne pas céder à la facilité de ne surtout rien en dire pour ne jamais être raillée et puisque je suis souvent la première à faire aveu de balloterie, j'ai décidé de tout raconter ici, now, sur ce blog (enfin dès que je pourrais enfin me connecter).

    Mardi 12 août : après abandon, par manque de motivation-temps, de certaines très bonnes résolutions comme celles de nettoyer l'appart de fond en comble, décongeler le frigo pour pouvoir couper électricité et eau, nous avons fait nos sacs que nous avons chargés dans la belle voiture prêtée par mon papa (dont il est légalement privé suite à son accident, heureusement bénin, en état d'ébriété reconnue formellement par des représentants de la loi et ce malgré les dénégations intellectuelles foireuses de mon paternel) et sommes partis, tous guillerets, sur la route de nos vacances, à 17h17 très précisément.

    Je n'avais pas, jusqu'alors, vu que ce sont mes premières vacances en couple et aussi en famille sans que cette fois-ci je sois l'enfant.

    L'enfant que j'étais durant nos allers-retours Paris-Agadir et autres traversées de territoires, ne s'occupait à l'arrière qu'à lire, jouer, torturer frère et soeur, dormir, manger salement en parsemant les chips ("oh c'est vrai ? y'en a dans tes cheveux ? Ben j'vais étaler comme ça, ça te fera de jolies paillettes, mais siiii, laisse-toi faire !"), demander à aller courrir, faire pipi, cacaa, vomiii, jouer à penser à un perso et le faire deviner aux autres (c'est comme ça que soeurette nous a collés avec Michel Bush), rétorquer que faire des analyses logiques et grammaticales à l'oral sans les mains ne présente pas un amusement ultra-délirant, surtout si les autres ne "peuvent" pas jouer et manquer de m'en prendre une pour insolence notoire car plus qu'ignorante envers la précieuse linguistique de notre Nation, y préférer le Livre Dont Vous Etes Le Héros dont maman nous faisait la lecture et s'enquérir pour la trente-cinq-milliardième de fois de quand-c'est-qu'on-arrive ?

    Là, à 33 ans bientôt 34, j'ai testé le "long trajet" en tant que co-pilote concernée par le voyage, copilote supposée au fait des curiosités alentour, satisfaisant toutes les demandes et connaissant par coeur la carte routière française, ses routes, ses nationales, ses départementales, ses chemins, ses rues et ruelles, ses ponts.... Le tout en proposant sandwiches, chiklets, boissons, barres chocolatées, cornets glaçés.....

    Que des routes d'apparence identique, en béton beu gris avec des bandes blanches de longueurs différentes et parfois des bandes jaunes, et qui renferment des trésors de distinctions qu'il faut respecter à la règle, et d'une, et qui ne mènent pas nécessairement LA où on est supposé aller....

    Montreuil, périph près de la tour Boucry, direction Cergy :

    - AAArrrghghh ! non, chéri, rugit la totale flippée de la route, ne me dis pas que tu as prévu d'aller faire un p'tit tour chez Mamie Castagnettes ????

    - Mais non, du calme, c'est juste qu'il faut prendre l'A15 pour aller à Saint Aubin-sur-Mer, et passer par Rouen. Et que l'A15 on la chope soit à Cergy, soit à la Défense. Mamie Castagnettes !? Mais ça va pas bien ? Je ne nous ferais pas ça, on est en vacances, pas de panique !

    On a tellement pas l'habitude qu'on a besoin de s'auto-rassurer mutuellement avec une réciprocité sans faille. Jusque là, pas d'embrouilles.

    Finalement on a pris l'A13, j'ignore réellement ce qui a bien pu se passer à part qu'on est finalement passés par la Défense mais l'Homme gère, "la 13 c'est quand même pas loin de l'A15". Ok, sur le principe j'ai pas d'argument contre.

     

    On a contourné Rouen, subit 3-4 péages (moi ça m'a un peu étonnée mais bon, je ne conduis pas...) et après 3h de route, les petits villages tant attendus et précédant notre destination, sur la carte, se sont présentés tous guillerets, maisons à colombages ravissantes, massifs d'hortensias et de fleurs variées, ruisseaux jolis et sentiers forestiers, champs en cours de moisson, vaches et moutons à perte de vue, "bonjour les vaches, bonjour les moutons, on arriiiiive !", tous en choeur, vraiment enchantés d'être là pour un beau coucher de soleil bientôt devant la mer. On a qu'une envie : sortir nous dégourdir les jambes et aller sur la plage

    Saint-Aubin-sur-Mer. Un village mort très calme, pas un animal, un magasin ou un humain alentour. Le vide d'un ensemble de cités ouvrières composées de bicoques basses avec jardinets en bord de mer opposées à des masures plus imposantes en retrait.

    Il commence à faire sombre.

    Nous tournons dans les chemins tortueux, poussant vers la mer et sa digue réputée vivante et animée.

    Rien.

    De loin du béton, des champs, quelques voitures disparates, une mer semblant battue à la glace pilée. On revient sur nos pas. Décidons d'arrêter un couple qui se baladait par-là en souflant sur leurs doigts de froid. Hum, engageant....

    Le nom de la rue ne leur dit rien, y'a bien une rue de la mer, moi-même je l'avais vue sur la carte, me confondant un peu, mais une rue des bains ? Non, non, pas de ça ici.

    Le monsieur réfléchit droit comme un "i" pendant que sa femme déblatère encore gentiment sur comment c'est donc possible qu'il n'y ait pas de rue des bains, c'est très étrange....

    Son époux se penche à ma fenêtre, un air presque désolé pour nous, c'est palpable, le dénouement est proche...

    - Mais, euh, vous allez à Saint-Aubin-sur-Mer en Seine-Maritime ou à Saint-Aubin-sur-Mer dans le Calvados ? Là, vous êtes en Seine-Maritime.

    Gros gros moment de solitude réciproque....

    Le monsieur nous dit comment aller à l'autre, on remercie, sourires de circonstance, on ferme les vitres, on s'éloigne.

    PUTAIN DE BORDEL DE MERDE DE SA RACE A LA CON DE CHIOOOOOOOOOOOOOOTTES !!!!

    On s'est trompés de Saint-Aubin-sur-Mer ! On suivait la route qui menait à la flèche tracée au crayon sur l'océan par mon papa. On a pas cherché à faire un plan de route, on a juste suivi l'itinéraire d'un endroit où nous n'étions pas censés aller.

    Thomas ne comprend pas qu'on reparte. "Non, Mamaaaan, c'est pas grave, on prend cette maison, là, devant, maman-papa, je l'aime beaucoup !" - "Certes, oui, mais ce n'est pas là qu'on va, on a pas les clés de celle-là, il faut aller à l'autre Saint-Aubin-sur-Mer, qui a certes l'avantage de se trouver plus bas que là où on a échoué donc, par logique toute simple, il est censé y faire beaucoup plus chaud mais il faudra encaisser de nouveau 200 à 250 kilomètres pour y parvenir !!!

    Avec courage mais grand désappointement nous repartons, ne saluant même pas les vaches au passage et, à force d'enthousiasme et réconfort réciproque allégés du fait que Thomas s'était enfin endormi de fatigue et d'ennui, nous sommes arrivés au bon Saint-Aubin-sur-Mer vers minuit, après nous être paumés dans diverses agglomérations peu éclairées et autant panneautées.

    La maison qu'on nous a prêtée est du genre de celle de Mur-de-Bretagne (le peu d'initiés qui me suivront peuvent se manifester), au bout d'une rue malheureusement impraticable de nuit en voiture. Nous prenons donc quelques sacs et un Tom-Tom tremblant de froid et, au bout d'un semblant d'éternité de marche puis d'un temps infini à trouver les bonnes clés, investissons les lieux.

    Le rez-de-chaussée composé d'une cuisine, un chiotte qui fonctionne, un lavabo dont l'utilisation est fortement déconseillée et deux chambres est assez austère et semble n'avoir pas été utilisé depuis des années. Au premier une cuisine plus pratique avec cuisinière au gaz, évier, frigo qui fait le bruit du ressac entre deux chambres dont une pourvue d'un lavabo-douche-chiotte où l'eau de la douche est merveilleusement chaude.

    J'installe les couchages en appelant et rassurant parents et grands-parents pendant que l'Homme fait courageusement 5-6 allers-retours pour vider la voiture et la laisser garée devant la rue (2 jours après en allant voir si elle était toujours là, on a remarqué une prune de 35 boules, bravo) et que Thomas, d'excitation mêlée de fatigue intense, casse un bol et se fait engueuler par sa vilaine maman....

    Le lendemain matin, mercredi 13 août, c'est l'anniversaire de ma Maman, de Martial et de Titi aussi.

    Il fait beau, mais quel vent !

    Après le petit déj on s'emmitoufle alors que les gens dehors sont en short et torse poil, c'est le deuxième effet kiss cool après Paris-étouffant-sans-air-presque-caniculaire.

    On pousse la petite barrière de la maison, on regarde à gauche, la voiture au loin et à droite : LA MER !!!! "La maison est à 30 mètres de la mer" n'était pas un euphémisme, loin de là, mais une réalité tout à fait déconcertante.

    Quelques pas plus loin nous débouchons sur une digue immaculée, bordée de restaus, de l'Office du Tourisme et en face, la fameuse mer que, depuis, je me dois bien de l'avouer, pour l'instant (en cas de victoire inattendue et donc de bain total) je n'ai approchée que des pieds, l'Homme n'étant pas motivé du tout et Thomas se dégonflant au dernier moment.

    Oui, ça y est, c'est vraiment les vacances !

    Un de nos regrets dans cette (més)aventure est de n'avoir pas fait de photos de cet endroit désolant et froid tel que nous est apparu ce Saint-Aubin-sur-Mer en Seine-Maritime mais, après s'être rapidement concertés, nous ne ferons pas le détour au retour qui devrait sensiblement durer moins longtemps que l'aller qui a totalisé plus de 7h de route dont deux petites pauses.

     

    PS : les premières photos sont

  • S.O.S Amitié, bonjour ?

    A l'heure où Internet rassemble le monde entier, j'ai l'impression qu'une demande forte d'amitié se balade sur la Toile. En plus je repensais au dernier commentaire de la Félée, sur les défauts qu'on connaît ou pas.

    Je n'ai eu qu'à renseigner "rencontrer des amis" sur google pour qu'il me trouve 4 010 000 résultats en 24 secondes..... Et y'en a même, en objet de message, qui précisent, entre parenthèses, "pas sexe"..... C'est que les gens sont en manque de réconfort, de contacts humains hors professionnel et / ou amoureux qui eux ne suffisent plus ou sont défectueux.

    Certes dans ces nombreuses pages se cachent meetic et cie, ceux qui disent que tomber amoureux ça fait pas mal. Ah bon ? Leur produit ulteem de "passé un certain âge il ne reste plus que nous pour te trouver l'âme soeur mais va falloir casquer", ont re-changé le nom qui est, à mon sens, tout aussi crétin ! Il y a même un site où l'environnement amical de qualité est disséqué avec un test déterminant notre capacité à me faire des amis de qualité, c'est gore ! Allez je le fais et après je vois si je peux réellement communiquer mon résultat ou alors si je dois d'urgence faire un stage de coaching dans un temple, loin, sous la neige. J'ai 7 à tendance 8 donc ça va à peu près, c'est juste que ma petite forme et mes petites possibilités en termes de déplacements n'aident pas pour l'instant.

    Moi c'est rencontrer des gens que je ne peux/sais pas. Je n'ai pas les horaires pour, et entre le boulot, les transports-collés-serrés, pourtant, les courses, les médecins-infirmières-labos parfois et la maison, des fois le parc, mais en ce moment c'est même pas la peine ou alors avec un lasso d'Elasti-girl, au cas où Thomas se tire, pour le choper sans le décapiter. Et là je crois qu'entre mes divers arrêts maladie j'ai plutôt intérêt à me la jouer discrète et à ne pas demander d'aménagement d'horaires pour être sûre de choper Thomas en même temps que les autres parents d'enfants. M'enfin je ferais de mon mieux, c'est pour ça qu'il faut que je me répare correctement.

    [Un gosse hurle, le genre de bruits qu'ils font quand ils subissent une séance de kiné bien musclée, sauf qu'on dirait aussi une énorme colère mêlée de hurlements un peu monstrueux, comme un chat qu'on essaie d'étouffer, en même temps il se serait tu à force. Il hurle toujours, on comprend rien, je risque un oeil à la fenêtre, je vois le fruitier rigoler, apparemment ça vient de chez lui, des bribes de "allez du calme, allez ça va aller, ponctuées de hurlements hystériques, une femme qui morigène et resuscite ces poussées flippantes, comme si E.T se tapait une crise de panique hystérique à la Chuky, le seul mot audible du braillard c'est "maman"]

    A propos de REPARER, ça n'a rien à voir mais quand même. C'est assez trivial mais allez je me lance : depuis une semaine environ, mon lave-linge ne fait que des machines mal essorées où il faut invariablement évacuer une eau malodorante du réservoir vissé en bas de la bécane, à la serviette désormais dédiée qu'on jettera quand tout sera fini. Alors que je mets un anti-calcaire pour au moins une lessive sur 5 ou 10, ça dépend, plus ces derniers temps, comme si je sentais quelque chose. Qu'est-c'qui s'passe, docteur ? Elle va clamser ? C'est une sympathique bluesky de carrouf acquise neuve, bien entendu, entre 2001 et2002. Avant ça le faisait mais il suffisait de vider la flotte et ça repartait comme en quarante ! Là faut tout re-essorer à la main et même rincer parfois et c'est ultra-lourd !

  • Rupture de contrat

    Madame,

    J'ignore si, finalement, j'étais à votre service ou si vous étiez au mien, là n'est plus la question. Indéniablement vous m'avez permis d'identifier mes points forts et mes points faibles et, souvent, vous m'avez mise au défi de traiter, ou non, urgences et priorités. Vous m'avez montré la voie et je sais que je vous dois beaucoup dans la valorisation, que dis-je, la survie, de certains atouts.  

    Mais plus que de raison professionnelle, à mon humble avis, vous avez souvent eu d'intenses réactions qui duraient parfois fort longtemps, ce qui, je me dois bien de le reconnaître, on ne peut pas être bon en tout sinon on s'ennuierait, m'a plus d'une fois ébaubie et interloquée. Je suis... sensible, je le conçois.

    Vous m'avez accompagnée si longtemps. Quoi ? Je dirais une bonne quinzaine d'années. Non ?

    Il est temps à présent que vous cessiez d'être aussi présente. Disons, sur une échelle de 1 à 10 on me demande souvent de vous évaluer. système que je trouve plutôt équitable vu la résistance demandée aux individus sélectionnés. Au-delà de 10 n'existe pas ? Je dirais 8, parce que ça peut toujours être plus mais j'ai pas dit que je voulais plus, d'accord ?

    Vous ne pouvez, de plus, vous permettre d'être aussi extrême si souvent rien que pour moi et j'en suis consciente, vous avez une boite à faire tourner et je respecte.

    Enfin j'estime que si, par vos incessantes requêtes, je ne suis plus en mesure de mettre mon blog à jour qu'allongée, le pc sur les genoux, alors vous ne m'aidez guère dans l'expression de mon ressenti, sinon négatif à votre égard, ni dans la lecture de post et autres blogs sensés, ou non.

    Aussi, forte de ce que j'ai vécu parfois quotidiennement, nos dialogues si constructifs, nos échanges parfois radioactifs, vos trop courts départs parfois bénéfiques, j'envisage de rompre mon contrat ou, si cela n'est pas possible, les conventions collectives n'étant plus ce qu'elles n'ont jamais été ce qu'on aurait voulu qu'elles soient, de réduire mes heures afin de privilégier avant tout, et c'est une donnée qui vous tient à coeur, je le sais, ma vie de famille, de personne libre.

    Dans l'attente d'une réponse qui, je l'imagine bien, ne doit venir que de moi car vous n'allez pas vous casser le cul à me répondre, je sais, pour rien et juste pour le plaisir, la Douleur, je vous demande de vous en aller !!!!

     

    Retour de chez l'infirmière à qui j'ai osé montrer la protubérance alien qui, occupant, avec une nappe rouge, sur le côté inférieur et débordant sur la plante de mon pied gauche, m'empêche tout bonnement de poser le pied gauche par terre et donc de marcher sans pousser d'atroces cris intérieurs, sur la pointe des pieds, ce qui est aussi douloureux, au bout d'un kilomètre.

    Elle a percé la croûte de cette ampoule un peu, pourrie, oui, elle en a convenu, nettoyé et mis un pansement similaire à celui utilisé pour le tibia-ulcéré et m'a annoncé que je devrais très certainement consulter, vu le dysfonctionnement merci, connasses de gènes de ma circulation sanguine, consulter pour la saloperie de nappe qui s'étend et gonfle tellement que la bosse est invisible. Un sourd mais poignant pressentiment me dit que demain je serais aux urgences, mais comme c'est pas Jaques-a-dit on s'en fout ça compte pas.

    Thomas me lisait une histoire que je n'arrivais pas à entendre. Les frites finissaient de cuire. L'Homme vient de rentrer, m'a proposé de me porter dans notre chambre, comme je n'arrivais plus à me rappeler de quelle manière poser mon pied. En suis-je arrivée là ? J'ai décliné, presque honteuse, retrouvé mon point d'appui et suis repartie clopin-clopant. Le père et le fils ont dîné, le petit se lave les dents, je sais qu'après il sautera sur le lit et j'ai plutôt intérêt à sauver le pc avant fatal impact.

     

    J'ai envie de hurler mais je vais faire peur aux non-Mickeys.

    A moi aussi. Hurler c'est perdre le contrôle. Se défouler, aussi, mais ça ne l'enlèvera pas, ELLe.

    De surcroît l'ulcère me fait très mal. Une amputation aux 2 genoux pour la 6, UNE !

  • Les blessures d'amitié (ne) sont (pas) inconsolables

    .... dit, sans parenthèses et à l'affirmative, Tahar ben Jelloun... Alors, info révélation ou intox ?

    Je repasse par-là, je ne ferais pas de vagues, juste remettre les choses à leur place et ne pas passer non plus pour la grande moralisatrice de passage même si on me donne quand même cette étiquette, m'en fous tant pis.

    Je crois que les blessures d'amitié ne sont inconsolables que si on veut qu'elles le soient. Je veux dire, c'est comme en amour. Si ça n'a pas marché (et sachez que la rupture, qu'elle soit amicale, amoureuse ou professionnelle, j'ai bien donné aussi), quel intérêt avons-nous de nous déclarer inconsolable et loin de refaire surface confiance si ce n'est pour nous lamenter sur notre sort ? N'est-il pas plus sain de faire le point, voir ce que la relation nous a apporté puis tourner la page ?

    En plus, détester, haïr quelqu'un, je connais, rassurez-vous, ça n'est plus le présent mais le passé, et honnêtement, c'est très fatiguant, usant, inutile. En haïssant l'autre, on ne se préoccupe que de l'autre personne et plus du tout de soi qui est déjà déçu par cette personne qui retient pourtant toute notre attention. Cercle vicieux où on pense haïr alors qu'en fait peut-être qu'on aime trop désespéremment pour songer que c'est de l'amour....

    Bref, de belles masturbations intellectuelles sous-jacentes qui ne m'aideront certainement pas cet aprèm à finir mon taf sur lesquelles je ne m'attarderais pas car ce n'est pas le but de cette note (ah bon ?), juste souligner que :

    - Je suis peut-être conne mais pas tout à fait et seulement quand je le vaux veux bien

    - Je suis ouverte à la discussion si tant est qu'elle est sincère

    - Emmaüs ne m'a pas répondu et je suis INDICIBLEMENT désapointée (pour une "enseigne" qui prône le respect des autres.... à d'autres !)

    - Je ne me ferme pas bêtement, je suis juste prudente et avisée (du moins j'essaie)

    - J'aime bien qu'on réponde à mes mails, même avec un mot alors que j'en ai mis des tonnes, même un "cacaprout", sinon j'ai l'impression de spamer, d'ailleurs je réponds parfois "cacaprout" à mes spams, ils se sentent moins merdiquement seuls, comme ça ; Réflexion faite, non, à mes tartines je n'aimerais pas juste un mot, même cacaprout....

    - Cette liste est peut-être un mea culpa qui ne sera jamais lu par l'intéressée, mais peut-être pas (1- un mea culpa ; 2 - lu par la "cible")

    - Cette brouillade m'exaspère alors laissons tomber et on se reparle ou laissons tomber et chacune sa vie ? (vous avez 10 minutes pour répondre, tic-tac, tic-tac)

    - j'aime bien faire des listes, avant Internet j'en faisais des tonnes : ce que j'aime / aimerais faire non, les trucs qui me restent à faire dans cette putain de chiotte de merde de vie, les trucs super urgents à faire et que ça sert à rien de dire que je peux mourir demain parce qu'il faut les faire now today, les trucs que j'avais envie de dire à ceux qui savaient mieux que moi ce que je devais faire de ma vie (merci les gens, m'avez bien aidée !), les emplois que je n'aimerais surtout pas avoir.... et que j'occupe aujourd'hui..., les potes que j'invitais aux soirées, 2 colonnes bien faites, garçons d'un côté, filles de l'autre, même maintenant je fais ça, enfin plus trop, pour faire des listes faut avoir des tonnes d'amis

    - Mais de la qualité, bordel, plus de quantité, ça fausse tout !

    - Résultat des courses je ne sais plus trop où j'en suis, je ne sais pas si c'était mieux avant mais je n'arrive plus à bosser (pour preuve, je note en journée.... baaaahhhh c'est mal), les galères sans doute, paraît que quand on est en plein dedans, parfois on est ultra dynamique et quand ça se calme on devient tout mou tout flasque comme de la pâte-à-pets ; sauf que pour moi c'est pas encore réglé et j'ai récemment découvert qu'il me faudra peut-être choisir mes chaussures selon les critères cuir-chères-confortables car, selon l'une ou l'autre paire, une éraflure sur un pied devient une plaie béante, du coup j'envisage de prendre des actions chez Hansaplast, déjà

    - Mon ex m'a dit que je m'étais toujours mieux entendue avec les mecs... C'est pas faux. Et ce sans séduction puisque je suis assez truffe (moi aussi, Alva, moi aussi !) pour me rendre compte de l'attirance que certain(s) ont pu avoir pour moi que lorsque la tempête était passée et qu'on était devenus de vrais amis..... . Les femmes sont fourbes, pas tendres, comédiennes et versatiles, etc. C'est mal.

    - Mon fils adore que je l'aide à ranger sa chambre : "OOOOh, tu as rangé la chambre de moi, maman, c'est bien, bravo ! Comme ça, je peux retrouver tous mes jouets !", alors qu'en fait il s'y met maintenant bien volontiers... m'enfin, déjà qu'il retienne que c'est un bon moyen de ne pas tout paumer, c'est déjà pas mal en plus de toutes les "corvées" qu'il se tape : mettre et débarrasser la table, quand même, un minimum, être aimable avec tout le monde tout en respectant sa propre personnalité et aimer, inconditionnellement, ses parents, bon ça marchera pas tout le temps, mais bon, on pose les bases et après on voit.....

    D'ailleurs, en rangeant sa chambre, j'ai décidé de lui chourer un meuble, trouvé cette année à Emmaüs, dans les tons bleu-vert à 4 entrées sans portes et de le mettre dans notre chambre. Dessus j'ai posé (tant bien que mal parce qu'elle est énooooOOOOOooorme) la Monstera, un bambou, un pied d'éléphant et, depuis hier, Maurice. A l'intérieur, comme un clin d'oeil à Sonia qui cherchait un principe similaire avec des caisses, j'ai mis une plante verte dans chaque case. C'est joli ! Photo dès que je peux. En plus, lui, mon fils, s'en servait très peu. On se rassure comme on peut....

     

    - Mes fenêtres sont également heureusement ravissantes (pas leurs encadrements, ballot, la végétation) : la passiflore rejoint ses cops passiflores grâce au fil de fer tendu au péril de ma vie, fait de nombreuses fleurs et des fruits, assez gros (peut-être que cet été ils seront comestibles ?) mais encore verts, les tomates s'installent, les fraises aussi (sauf que certaines, même rouge mûr, sont un peu acides, ça c'est dommage), les pois de senteur ont total déliré et ont feuillu partout ! Et les fleurs, alors, c'est pour quand ?

    Quant  à l'Ipomée, elle feuille aussi, encore petite (j'ai d'ailleurs préparé une mixture infâme contre les pucerons : 20 à 30 mégots se délitant langoureusement dans une bouteille d'eau ouverte sur le rebord de fenêtre pour éviter de mourir axphyxié à pschiter sur les bestiaux... en plus ça fait briller les feuilles, à c'qui paraît). Les oeillets sont beaux et fiers, déclinés du jaune à l'orange profond, le jasmin conforte sa position et rampe partout, nous préparant encore une dense floraison, la menthe s'éclate à plusieurs dans sa jardinière, le sac à plantes prend de l'ampleur et fait des belles fleurs dont je ne connais pas le nom (sinon je pourrais me la péter, voyez comme je suis humble), ma lavande est en train de crever (vu qu'elle fait du bois), l'eucalyptus aussi, le framboisier donne tout son coeur mais je crains de devoir attendre l'été prochain pour en déguster les fruits, les campanules se plaisent dans la salle de bains, les cheveux de Vénus aussi, la Monstro-plante (vrai nom encore inconnu) s'étale en pot, en verre, en vase, en bocal (je vais en donner, moi !), les pots garnis de lierre et de p'tites lianes toutes délicates à p'tites fleurs mauves (déracinées avec douceur d'une rocaille) nous ravissent, les plants de canna sont hauts et odorants, les géraniums rouges sont beaux (alors que d'ordinaire j'aime pas), le houblon du Japon avance, les violettes, je ne sais pas si elles ont germé (vu qu'elles sont plantées dans les pots de lierre à 2m de hauteur et que là tout est trop accroché pour que je tente quoi que ce soit), le cyclamen se repose, il fera des fleurs en septembre si je ne l'ai pas noyé jusque là, les glaïeuls de Byzance sont très beaux, délicats et légèrement parfumés, les plantes grasses et les succulentes vont très bien, même celle que j'ai délicatement déracinée d'un pot dans l'entrée d'un Truffaut et dont, évidement, je ne me souviens plus du nom, mais que j'avais repéré car Sonia m'en avait parlé. Elle a fait 2 fleurs jusque là.

    Bon et bien, ça m'a fait du bien de parler sur mon blog, comme quoi les psy et cie, c'est vraiment très surfait. Je n'aurais peut-être jamais plus de nouvelles de celle qui attend que je m'excuse du mal que je lui ai fait en réponse à celui qu'elle m'a causé mais, au moins, grâce à TOI, blog adoré et vous, mes fans, aussi denses que nombreux, je me sens écoutée, lue, comprise, et c'est déjà pas mal.

  • On est aisément dupé par ce qu'on aime

    Il n'y a qu'en amour et en amitié que l'on peut communiquer avec franchise quitte à faire mal et avoir mal pour ensuite être bien. Comme ça que ça marche, non ? Alors POURQUOI la franchise, parfois, ne s'introduit-elle pas dans certaines relations d'amour et d'amitié ? Parce que les gens n'en veulent surtout pas. Point. C'est quand même pas la franchise qui insiste, faut encore que les protagonistes soient un peu consentants. Mais leur vie serait encore plus morne, plus étriquée. Pourquoi être sincère et franc quand, avec un mensonge, on peut retourner la situation à son avantage ?

    Ils préfèrent faire leurs offusqués, leurs huitreux-bernard-lermite, attendre désespéremment qu'on vienne les chercher MAIS au prix d'une demi-dizaine de tentatives mi-ni-mum, "sinon c'est pas sincère, venant d'un prétendu ami"... Ben tiens....Comme si c'était ça, l'amitié ou l'amour : fuis-moi, je te suis, suis-moi, je te fuis, procédé que je trouve crétin au possible, passé un certain âge que j'ai déjà dépassé moi-même. Cette attitude merdeuse et merdique fausse tout !

    En quel honneur, et surtout si aucun outrage n'a été commis, devrait-on courrir après une personne qui se planque, ne répond à aucun appel ni mail ni texto ni rien pour la simple et bonne raison qu'elle souffre, encore, et aussi pour avoir le plaisir de constater TOUS ces appels en absence pour elle, toutes ces tentatives d'amis qu'elle déteste, en fait, parce qu'ils ont, paraît-il, une meilleure vie qu'elle qui n'a JAMAIS rien ? En quel honneur, bordel ???? Perso si je fais ça, PERSONNE de mes amis ne s'en apercevra, tout simplement parce qu'ils sont matures et qu'ils comprennent que chacun sa vie et qu'on se voit quand on a plaisir à le faire et c'est tout.

    PERSONNE ne m'avait fait ça jusqu'alors, ou alors c'était tellement pas un(e) ami(e) que j'ai rien senti, ça m'a pas piqué, je n'ai pas été déçue. Pas comme là, lorsqu'une amie déjà perdue par sa faute il y a 15 ans a recommencé. Mais elle est accro, ma parole ! La nigaude qui ne se plaît que dans le conflit pour se plaindre et parler d'elle ! Surprenant... Moi j'aime bien le conflit, surtout quand c'est pour résoudre un problème ou crever un abcès, ou un ulcère, au choix....

    C'est d'ailleurs peut-être pour finir ce deuil inutile que je lâche cette note, vu qu'elle m'a plantée plus d'une fois et, résolument, passer à autre chose, à des gens plus sensés, plus intelligents, moins égoïstes et qui ne se diraient pas, en me voyant : "Oooooh, la belle prise multiple ! J'vais m'accrocher, tiens, comme ça je pourrais lui déverser ma haine des gens, mon impossibilité à dire NON parce qu'après je ne pourrais plus me plaindre et elle m'expliquera pourquoi ça ne se fait pas que je cherche à rencontrer, seule, UNIQUEMENT parce qu'elle est sympa et très mignonne, la nouvelle chérie de mon ex-chérie. Si elle me présente quelqu'un, même si on est pas obligés de s'attraper la bouche, au 2ème rendèv j'irais à perpète-les-Mantes pour lui faire un massage en tout bien tout honneur, bien entendu, je dormirais chez et coucherais avec lui et deux heures après je raconterais à la cops que c'est vraiment un sale enfoiré qui n'en veut qu'à mon cul. En plus de ça je lui poserais plein de lapins parce que ma-vie-à-moi-elle-est-trop-dure-c'est-pas-juste, je ne lui proposerais aucun plan parce que j'ai pas de temps à perdre avec cette boufonne, moi j'ai mes filles à distraire, déjà que j'aurais jamais de garçon au train où ça va parce que si énormément de gens me draguent, je suis extrêmement sollicitée, ça n'est que pour mon cul et le reste, mais je ne désespère pas, vois comme je suis positive, j'ai des gens à rencontrer, hommes, femmes, qu'importe, à qui je vais plaisanter sur le cul mais attention c'est pas de la drague ! Après elle m'expliquera pourquoi l'autre abruti me poursuit encore de ses assiduités alors que je lui ai juste dit par SMS que je m'étais acheté une jupe ras-la-foune, pas que je voulais finalement réessayer avec lui, non mais franchement, y'a des gens qui voient le mal partout ou quoi ? Je ne suis pas comme ça, moi, je me sens fragile, perdue, comment être sincère dans ce monde, comment lui expliquer VRAIMENT ce que je ressens puisqu'après, elle va pas vraiment croire que je suis la personne exceptionnellement le plus en souffrance du monde ! On serait trop intimes, trop à l'aise, il faudrait que j'avoue mes penchants cachés de vicieuse rigolote qui s'assume alors que ce n'est absolument pas le cas, est-ce que ce monde est vraiment pour moââââ, moi, moi, moi, moi, moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ?".

    Tiens d'ailleurs, ça me fait penser à une autre citation, de Collin d'Harleville, qui dit qu'"Il faut aimer les gens, non pour soi, mais pour eux".

     

    Petite anecdote. L'avant-dernière fois où j'ai eu le malheur de faire ma cosette-boudeuse-je-m'exile-adieu-monde-cruel-je-souffre-trop, c'était la veille de l'échographie qui biperait "boy" or "girl", en 2004, donc, avec Cher-et-Tendre. Déjà couchés, on s'était brouillés sur une connerie, du coup j'ai bondi, prétendu que j'allais donc dormir sur le balcon de MON studio pendant que Môôôôssieu n'en avait rien à foutre.

    Au bout d'une demi-heure à me les geler entre le jasmin, la litière du chat, la menthe et le passiflore, je suis rentrée et me suis presque égosillée de le voir dormir comme un bienheureux et, surtout, ronfler (je déteste, c'est chiant, ça empêche de s'endormir soi-même) ; DONC, comme j'étais enceinte, que j'étais chez moi et que donc j'avais tous les droits, je l'ai réveillé pour lui dire que puisque c'était comme ça, j'irais dormir dans la baignoire ! (ben ui pas le choix, c'était quand même un studio de 25 m², à part le lit, pour t'allonger, y'a rien, ah si, le couloir.... mais sur le coup je n'y ai pas pensé et me suis dit que la baignoire ajouterait grave à la tournure ridiculo-dramatique qu'avait pris l'affaire). Il a ouvert un oeil "oh bah y'a pas le feu ?" et s'est rendormi... 

    Résultat des courses j'ai d'abord dormi dans ladite baignoire avec des couvertures puis, agacée par les clapotis divers et le sentiment que j'allais quand même attraper froid, je suis revenue toute péteuse dans mon lit et me suis réveillée à temps pour l'écho, constatant au passage de la pomme de douche que j'avais laissé par terre avait bien inondé salle de bains et couloir et que c'était la cata !

    La dernière fois c'était il y a quelques mois, avant le choc de mon tibia et ses conséquences, on s'engueulait par rapport au taf, le fric, tout ça, comme d'hab, et j'ai décidé de dormir sur le clic-clac non ouvert, le supplice n'en est que plus hard... Jamais plus je ne le referais. Me suis cassé les jambes, le cul, le dos, et l'Homme n'a même pas capté pourquoi je m'étais exilée !!!!

    L'insouciance des mecs, parfois, j'vous jure, ça me fait envie......