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Défi ! - Page 2

  • Issue Inconnue

    Vrai, je me lâche sur mon enfance et ma croissance incomplète et, sur certains points insupportables à admettre, de l'avis de mes deux géniteurs chacun de leur côté, je mens, évidement, sinon ce serait trop facile. 

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  • Nouveau cap, nouveaux projets

    En regardant mon titre je me dis que gérer deux blogs en même temps (çui-ci et Le Végétal), même en écrivant une note tous les 5 mois, n'est pas chose facile lorsque l'on souhaite exprimer la même chose sous deux angles indissociables et distincts

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  • Salagadoulamagicabou

    Problèmes résolus pis d'autres sont venus, particulièrement lorsque la bise fut venue (et on a même pas de cheminée !), étonnante accumulation.

    Conscience beaucoup plus claire de qui suis-je et qu'est-ce que je veux vraiment faire de ma vie, bordel, une bonne fois pour toute ?!

    Pas parce qu'il serait temps mais parce que révolution totale dans ma tête, mon corps, mes idées, mes résistances et mes limites.

    Je vais changer ma vie* parce que je le souhaite et que je sais que mon/notre bonheur et ma santé en dépendent. 

    Bibidi, bibidou, bouhh !!!

    Ben non c'est pas magique et je n'ai ni la marâtre ni la robe ni les p'tites souris, enfin pour certains points ça se discute (mais pas ce soir).

    Naturellement ça implique une certaine organisation et j'en suis bien consciente, mais je n'ai pas peur de tout ça, l'Homme non plus. 

    Ce qui m'effraie c'est de me dégonfler MAIS pas question !

    Trop d'actes et de situations qui me poussent à agir pour mes petits, mon Homme, ma famille et moi. 

     

    TOWAAAAAAAAANNNNDAAAAA !

                                                                                 *pas de sexe, attention !

  • Petits achats, grande impatience

    06h38, la nuit est partie et le jour s'est levé.

    Un peu de vent, quelques nuages roses et gris. 

    Une fraîcheur à combiner avec un cache-coeur, un pull et mon désormais nouveau blouson fétiche à capuche, offert par Mon-papa-A-MOi....

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  • Mais, c'est déjà l'hiver ?

    octobrenovembre08 043 - Copie.JPG

     

     

    Je pousserais bien un cri mais j'ai peur qu'il gèle.

    On a pas encore mis le chauffage. Au gaz, je précise, un grand truc métallique bruyant comme il se doit en mouvement mais chauffant très honorablement tant qu'il est allumé. Je répugne à sortir le chauffage électrique fourni avec l'appart. Branlant et fortement penché à force d'usure, je crains qu'il ne tombe et brûle le parquet, par exemple. Le genre d'angoisse certes idiote mais répétitive qui fait qu'on se dit qu'il vaut mieux qu'il dorme, débranché, dans le coffre du clic-clac. Aaaaaah, le merdier qu'on a...

    Si je viens par ici (alors qu'il est 23h07 et que je devrais être au lit soit à dormir, prérogative indispensable au réveil du lendemain, soit à lire le livre 2 du tome 9 de la Compagnie des Glaces, ce livre génial qui me fait oublier le temps, soit en train de profiter de l'Homme, ce qui est, encore, une toute autre histoire....), c'est surtout pour requérir votre avis sur certaines choses. oui, c'est un peu le but du blog en général, mais là je fais appel à vos supers pouvoirs de bloggeurs pour m'aider à démêler des questions primordiales en ce moment.

    D'abord parce que je sais bien que l'aveuglité (si, ça se dit, MOI, je le dis) du procédé permet vraiment de dire tout ce qui nous passe par la tête (ça permet de lire de sacrée belles conneries !), et puis parce qu'en plus je n'ai pas vraiment le temps de parler avec de vrais gens en-dehors de mon cercle familio-professionnel, so.... ready ? Ne répondez qu'aux items (putain ça fait scolaire, ça va jamais passer !) qui vous parlent... ou pas !

    1. D'abord est-il nécessaire pour moi d'envelopper mes plantes avec du voile d'hivernage à la con alors que j'en ai jamais mis auparavant et que surtout je n'en trouve pas ? Est-ce que les sacs poubelles à la place, ça peut le faire ? Une vieille couverture rouge toute pourrie ? Une bâche ? Je veux dire, c'est la nature, qui s'en sort refleurit, non ? Et puis, est-ce que ça ne risque pas de les pourrir, les plantes, vu qu'elles n'ont connu (pour celles de l'extérieur, j'entends) que la dure réalité des saisons qui se suivent ?

    2. Ne croyez-vous pas que, et j'écarte tout sentiment personnel à l'égard d'êtres humains, les transports en commun devraient fonctionner nickel aux heures de pointe, déjà, pour commencer ? Double ration, trains et bus se succédant dans la joie et la bonne humeur, laissant plus de places assises donc moins de tensions, d'attente et de fatigue ? Chui même pas vénère, j'suis laminée, je sais que je suis responsable de ma vie mais je ne sais pas comment gérer l'année, comme ça, à sprinter le soir pour ne pas avoir ses regards désapprobateurs des 5 animateurs de l'école et mon fiston tout seul à la dînette, lumières à moitié éteintes. Mais ça suppose d'arriver pile à l'heure le matin ou en retard mais là c'est moi qui stresse. Manger en une demi-heure ? Non, rien dire et laisser passer la journée, c'est les conseils. Profil bas. Studieuse. En fait, en ce moment, avec ce putain de froid de merde qui me glaçe (les pieds, surtout, forcément les tennis de l'été, ça fait soit je me la pète je ne sens rien soit j'ai pas encore trouvé des chaussures étanches qui ne s'usent pas en un mois, ce qui est évidement mon objectif numéro 1 en "achats passionnants"), la pluie qui évidement trouve le moyen de me cingler la face alors que je déteste la sensation acupuncuresque et les pc qui mettent des siècles à arriver, je me demande si je ne ferais pas mieux de demander à mon boss s'il veut bien me licencier à l'amiable, sauf que j'ai pas envie de retrouver au chômage  Je veux bosser mais plus près de chez moi ! C'est la nuit tout le temps, des périph' à traverser, des centaines de voitures qui passent en trombe... C'est quoi les meilleures vitamines et/ou complexes alimentaires vitaminés magnésiuminés qu'il vous ai été donné de connaître ? C'est ça, la question, surtout.

    3. Je me demande si être devant un pc au moins 10h par jour sauf week-end ne suit pas au système nerveux du cerveau et/ou à la pression exercée dans les tempes et les oreilles mais, depuis quelques mois, j'ai l'impression que le géant vert me pressurise les tempes et ça le bouche les oreilles, ça dure quelques minutes puis ça repart. Au début c'était pas souvent, là j'ai l'impression que c'est tout le temps, il faut voir un orl, docteur ? Parce que souffler en se bouchant le nez ça marche plus, là. En plus ça fai mal, souvent. Alors, j'ai le cerveau qui rétrécit ? Depuis le début de cette note j'en ai eu au moins une dizaine, c'est lourd.

    4. Pour agrémenter la glace de Noël, pour le 24, j'envisage de proposer un accompagnement, car même si je serais ravie que l'apposition de toutes ces douceurs explosent l'objet de mon ressentiment perpétuel, je préfèrerais autant que cela se passe sous surveillance appropriée, aussi j'hésite entre faire des petits gâteaux (genre gâteaux du bonheur, bouchées, sablés, que sais-je, roses des vents) ou faire des gâteaux taille standard et faciles citron, chocolat, autre, sachant qu'on a des chances d'être environ une quinze vingtaine et que l'Homme m'a avoué hier aimer cuisiner et cuisiner avec moi (Ooooohhh) donc j'ai bien l'intention de le faire participer au maximum, mais je le tâte, question présentation, sachant que je n'ai même pas encore fait les cadeaux de Noël mais c'est pour une expérience, juste voir si on peut finir le mois dans le positif. On guette. paie vendredi ? ok, on bouge pas et on gère avec ce qu'on a. Et c'est quand qu'on crie "CHAMPAAAAAAGNE !" en s'étirant gracieusement mais sauvagement à moitié nue sous un soleil de plomb près d'une mer turquoise ? Jamais. Nada. Tiens, prends tes gants, ça peut servir, à défaut d'un parapluie....

    Putain j'en ai beaucoup, non ? En plus j'ai pris que des lights... Je vous laisse, il est 00h02 et je crois qu'à cette heure, la seule activité raisonnable qui me reste est de dormir immédiatement.

    Faites de beaux rêves....

     

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  • Fallait pas rien m'dire, tu vois....

    Dans la catégorie "golios-je-m'accroche-je-n'ai peur-de-rien-voyez-bien-i'm-still-alive-yeaaaaah", j'en ai une bien bonne à relater.

    Fin mai 2008, aux tous débuts de mon ulcère, non parce qu'il faut bien commencer sur une touche dramatique mais parce que c'est la réalité vraie, j'ai consulté le site de l'ANPE qui, comme chacun le sait, va dépenser des millions pour conforter sa nouvelle fusion avec l'autre et présente des offres d'emploi certes multivariées mais, pour une raison que j'ignore, sont souvent écrites en majuscules et aussi, parfois, avec des fautes.

    C'est étonnant (et un peu pitoyable), ça, cette non-passion du clavier emplie du dédain de la langue, cette fréquente (pour la dose rencontrée) propension à vouloir aller aussi vite, à deux doigts, qu'un flic cachant son ignorance et son indifférence crasses de l'objet derrière une nonchalance et une mine désabusée mêlée d'ennui mais aussi de détresse, faudra bien qu'il apprenne un jour, chez Derrick qu'en fait les Hommes, les vrais, ne matent pas, ou Maigret...

     

    Et je suis tombée sur THE annonce d'emploi. De celles qu'on ne laisse pas passer, pour rien au monde, même pas en rêve, pousse-toi d'là que j'my mette !

    Ragaillardie par l'avalanche d'avantages (genre à 10 minutes à pied de chez moi, très grand intérêt pour le thème et le contenu du poste car ledit sujet très fréquemment pratiqué, salaire en bonne progression), j'ai travaillé mon dossier, mon CV, ma lettre de motiv', impressions N&B, relectures, corrections... J'ai dû mettre deux jours à la faire, cette candidature, puis je l'ai envoyée.

    Fallait bien, sinon j'aurais zapé et ça aurait été con. Si on ne demande rien, on a rien. D'ailleurs à cette époque j'avais pas demandé un ulcère mais il était là, ce p'tit salopard qui refusait de guérir tout comme ma messagerie ne me délivrait pas la confirmation de réception de mon mail, même d'Hélène, cette bonne vieille bosseuse d'agent automatique non rémunérée (puisque robot) de la raison sociale de mes désirs. 

    En même temps, en quiche qui se respecte, je n'ai pas trouvé la fonction "demander une confirmation de lecture/réception" sur ma messagerie. J'attends une semaine. Meeeeerde ! Si ça se trouve, certains d'entre eux ont eu des déboires avec le show mail et il est courrier indésirable d'office ! Je comprends. Combien de gens se font arnaquer par ce biais, c'est honteux, je vais me désinscrire !! En même temps, c'est ma 1ère vraie adresse de messagerie, je la garde, c'est web-sentimental.

    Bref. Pas grave, je me créé une adresse-mail-sérieuse avec nom+prénom et pas une sombre histoire de cucurbitacée + extension sérieuse, staille google or jubii, re-candidature, modifiée-améliorée-magnifiée d'au cas où, dans l'éventualité où, par le plus pur des hasards, vous n'auriez pas reçue ma candidature, je me fais l'exquise joie de vous la re-présenter avec toute l'humilité qui me caractérise car empreinte d'une réelle ambition à me joindre à une cause comme la vôtre. Marquer Urgent ? Non, quand même. 

    Je me note les codes dans le minuscule agenda néanmoins offert par mon revendeur d'odeurs préféré, bon les feuilles se détachent, un peu de scotch et je check, je check, chaque jour, F5, messages supprimés, messages arrivés, actualisation, je check, F5, je check, c'est moche "check" comme mot à écrire, non ? Qu'est-ce qu'on pourrait mettre à la place ? Je me rends compte toutes les 5 minutes qu'il va bien falloir que je pense à autre chose et qu'éventuellement je bosse. Moué...

    Bon, j'ai quand même repris toutes mes activités normales qui nécessiteraient quand même un supplément horaire de 20 hebdomadaires minimum ainsi qu'un ensoleillement très prolongé pour être tout à fait opérationnelles mais dire que je n'y pensais plus serait mentir.

    J'en parlais même. Avec Cher-et-Tendre, les uns, les autres. Mais pourquoi je n'avais pas de réponse ?! C'était si pourri que ça ? Pendant ce temps, ma jambe s'acheminait sournoisement vers l'amputation, et la douleur et les médocs ont fait que je m'y suis pointée.

    Forcément, si près, j'allais pas me gêner, fallait bien tester, à rythme hyper tranquille vu que je n'arrivais plus trop bien à marcher.

    Pleine d'entrain, déterminée et morte de trouille j'y suis donc allée pour présenter une troisième candidature papier avec lettre de motivation écrite à la main (=> 12 brouillons + fabrication d'une feuille-à-lignes, parce que pas de bloc adéquat et écrire sur des papiers sans lignes, ça me tente pas trop, putain, mais j'ai que ça à faire, moi ? ils écrivent pas sur des ordinateurs ? tout est encore fait à la main ?). Accueil très sympa, m'assurant que réponse-quelle-qu'elle-soit-on-vous-enverra, blocage classique d'il-ne-reçoit-pas-le-public, je file cv-lettre et repart. No news = good news ? Héééééé Hoooo ? Rien. Nada.

    Boulot, reporting, bouclage, dead-line, transports, hosto, pansements, achat de béquilles et soins, les journées se suivaient paisiblement sans aucune nouvelle professionnelle un tant soit peu encourageante. En même temps je postulais pas ailleurs, je voulais me laisser entièrement disponible et dans le thème, et mon poste venait d'être modifié, rendant ma tâche infiniment plus passionnante.

    J'en ai peut-être envoyée une dernière, une de sans regrets, vraiment ? Allez, enregistrez quand même mon CV, on ne sait jamais ! Une un peu butée comme moi, au téléphone ou autre, ça peut être utile !

    Et puis, des semaines et des semaines plus tard j'ai lu dans la dépêche de ma ville que cette boite venait de s'installer dans le coin, tout ça, youpi et tralala, et du coup ça m'a relancé mon interrogaton qui était de savoir pourquoi je n'avais pas la moindre réponse. Forcément je me doute qu'ils ont reçu des tonnes de cv mais, par mon insistance à démontrer mon intérêt, j'imaginais qu'on me répondrait, par simple respect de la personne qui a mis ses espoirs et son expérience au service de ladite candidature, et quand même, techniquement c'est quand même pas bien compliqué d'envoyer la même missive sucrée de je te love mais de bol, la pistonnée perle est dans la place à des centaines de personnes ! Moi j'ai pris ça pour de la désinvolture assez mal placée. Et c'est pas de la parano ou du nombrilisme forcené. Juste du respect. Et la tendresse, bordel ? Non, ça c'est avec l'Homme, mais il dort, trop tard...

    Donc, pour en finir et clôre ce chapitre honteux et forcément maladroit pour n'avoir mérité aucune réponse de quiconque aurait pu se bouger même pas le cul mais les doigts pour répondre à la psychotique que j'ai failli suis devenuire....

    Aussi j'ai compulsé une dernière fois le dossier infos société contacts presse en question et j'ai écris un mail au pdg de la boite (contenu qui a certainement été lu par son acolyte-assistant qui s'est bien marré et l'a supprimé) :

    ************************

    Monsieur,

    Je me permets de prendre contact avec vous au sujet d'une situation qui m'intrigue.

    Je m'explique.

    Suite à la mise en ligne, fin mai 2008, sur le site de l'ANPE de votre recherche d'une assistante dans la branche ****, j'ai aussitôt postulé, CV à l'appui, par mail.

    Je me doute bien que le service des Ressources Humaines a dû être enseveli sous un monceau de candidatures et que la perle rare a certainement déjà été trouvée mais lorsque je suis venue directement au siège social en plein travaux pour re-déposer un CV et une lettre de motivation (au cas où le premier envoi se serait perdu), les standardistes m'ont chaleureusement assuré que l'on me répondrait quelle que soit l'issue de ma démarche, même si cela devait prendre un peu de temps à cause du déménagement.

    Depuis j'ai renvoyé ces documents encore deux fois, avec prudence pour ne pas être taxée d'harceleuse, mais pour tenter ma chance et avoir une réponse, tout simplement. Sans succès.

    Postuler à une offre d'emploi, ce n'est pas lancer une bouteille à la mer et l'indifférence est pire qu'un refus, elle n'apporte rien et ne me permets pas de progresser.

    Forte d'une expérience professionnelle diversifiée et avantagée par ma proximité géographique avec vos nouveaux bureaux, j'estimais avoir le droit de répondre à cette recherche émise par une société dont je respecte et partage les valeurs et qui se fait fort de donner nouveau départ et dignité aux personnes et aux objets. En témoignent notamment l'enthousiasme, la créativité et l'accueil de ***** et ****** à la ***** de N*****.

    Je n'ignore pas que vous contacter anéantit à peu près toutes mes chances d'entrer au sein de votre société mais à ce stade je n'ai plus grand-chose à perdre et je souhaite néanmoins vous transmettre mon CV pour d'éventuels futurs besoins.

    Cordialement,

    **************************************************

    C'est quand même si démentiel que ça que de croire qu'on a le droit de recevoir une réponse ? Y'a pas que les patrons, y'a nous aussi, est-ce qu'on a envie d'être ballottés ? Perso je me rends compte que je veux bosser dans quelque chose qui me fait entrevoir la journée avec enthousiasme, et si marcher est bon pour la santé, mettre moins de temps pour aller chercher mon fils à l'école et passer donc plus de temps avec lui le soir, encore heureux qu'il n'aie pas de devoirs, c'est aussi bon, ça permet de prendre soin de soi, de sa vie perso et familiale qui, si elle se déroule bien, laisse au temps professionnel un formidable quota d'imagination, de concentration et de créativité dédié à l'entreprise.

    M'enfin. Je dérange l'Homme qui ne peut pas ronfler à cause de la lumière.

    Ah non en fait, ça ne le gêne pas du tout, la lumière..... 

    Ciao 

  • Still there

    Un Vendredi 4 juillet 08 enduit de désoeuvrement informatique

    Alors, c'est pas que le blog m'ennuie ou que je suis coincée sur une île déserte sans amis ni connexion (horreur, malheur !) que je n'écris pas trop en ce moment mais plutôt que nouvelles, incidents, résolutions, prises de tête et de mon nouveau poste se sont succédés.

    Et comme, je n'y peux rien, c'est comme ça, je ne puis travailler efficacement, rapidement et dignement parce que ma page ne veut pas s'afficher, ça n'arrive qu'à moi (sur 12.000 salariés... un complot, j'vous dis ! Un peu plus et l'acerbité de mon regard pêtera tous les pc de l'open-space, moi qui suis si bonne.... pour enregistrer une nouvelle signature sur lotus ...), du coup ils ont carrément contacté le fournisseur de cette nardinoumouk de base de données et il ne faut pas rentrer les infos, on attend la résolution du problème. Moi je m'en fous, sur le principe, je vais pas lutter contre la technologie, mais ça tombe mal j'étais motivée, y'avait presque pas un bruit, pas assez pour péter en loucedé dans son coin de bureau, quoi. A part un négo un peu chafouin qui de temps en temps demande si on a enlevé le renvoi de la ligne sur le siège social parce que ça ne sonne pas. J'ai aussi un peu 300 ans de retard sur mon nouveau 2ème taf en plus du 1er mais sans l'autre option obligatoire et fortement téléphonisée, mais bon....

    Du coup, les news, en vrac, dans le désordre et de ma plus belle mauvaise foi plume :

    -  Déjà, l'ulcère au tibia semble avoir repris le chemin de la cicatrisation sinon de la raison car hier, l'infirmière s'est lâchée : "oooooh ! mais c'est génial ! par rapport au début où, honnêtement, je ne savais pas ce que ça deviendrait, là je suis très très très optimiste !" - pensait-elle à l'amputation vraiment, cette gueuse qui peut me sortir ce qu'elle veut, elle a passé mon cas à sa collègue vu qu'elle se casse un mois en vacances ? Franchement j'ai regardé la plaie hier et je n'ai vu que des picots et des bosses purulentes... en même temps je ne m'y connais pas des masses en plaie, mais je reconnais que cette dernière est + étroite qu'avant et c'est plutôt rassurant vu qu'on m'a promis que l'infection ne permettait pas la fermeture d'une plaie ouverte donc a priori et j'espère ne pas m'avancer, ça devrait être réglé dans 2 semaines

    -  Ma rage de dent : a repris, bien entendu, n'étant plus sous l'effet protecteur des antibiotiques et depuis avant-hier c'est devenu franchement pénible, du coup j'ai contacté tous les dentistes de ma ville et environs et aucun n'était dispo, du coup je me shoote de nouveau aux clamants qui servent à rien, presque rien

    -  Et l'île en-dessous c'est là où j'aimerais bien aller un jour en vacances, pas forcément là LA mais un endroit où il ferait presque étrangement tout le temps beau et chaud AVEC la mer et la piscineplage-pralin-stockbanddonn%e9.jpg et la possibilité de faire quelques mouvements gymnastiques l'air de rien pour savoir faire ensuite chez soi quand on a vraiment rien à foutre.

    M'enfin il est vrai que quand je vois l'état de mes ongles de mains (parce qu'aux pieds, ça n'est vraiment plus du tout de mon ressort, si tant est que ma participation toute volontaire ne soit pas résolumment nocive pour ma propre personne), je me dis qu'en fait, à part quand je me lave, parce que là il faut bien le faire soi-même, je ne m'occupe jamais de moi-même. En tout cas pas suffisemment pour que ce soir régulier, constant, valorisant, bref, que dire.... feminin. Qu'est-ce qui me manque, bordel de merde, pour avoir cet automatisme tout naturel et pas vulgaire de prendre soin de soi et de se faire belle preque tous les jours alors que je pratique l'inverse ? A méditer, tiens....

     

    Lundi 14 juillet 2008 - 1h25

     

    Bonne fête ma p'tite soeur Camille, qui taffe dans une villa avec piscine à Marrackech....

    Alors j'aurais bien inséré les photos du week-end famille groseilles et bagarres-câlins dans l'herbe mais l'appareil a fait splouf puis scrrritch puis plus rien j'arrive même pas à ôter la clé du périph, merci bien la technologie !

    Heureusement tout n'est pas perdu, je ne suis pas femme à me laisser faire, sacrebleu !!! J'ai tout récupéré et même réussi à supprimer les photos du numérique, du moins je l'espère....

    Quelques unes des week-ends précédents, pique-nique aux Guilands avec les Jdi-Jda, manège enchanté et notre émerveillement devant notre Tom-Tom {qui ce soir avant de dormir nous a demandé une petite soeur comme sa petite cousine aux jolies boucles.... Non on l'a ni poussé ni influencé, juste demandé l'air de rien ce qu'il préfèrerait, c'est tout....} et celles du week-end mais demain, en album, qui sait, faut vite actualiser parce que mardi.... attention, mesdames et messieurs, nous allons, avec les honorables Léo et Timéo, devinez où ? ....

    A Eurodisney !!!! Tiens rien que de l'écrire j'en ai les doigts qui tremblent, je suis excitée et flippée en même temps. Staille rêve américain mêlé de risques d'imprévus, my first time with my son, et fort heureusement assez petit pour ne pas m'imposer des attractions trop hard. Pressée de revivre dans les yeux du p'tit d'homme l'émerveillement que j'ai dû ressentir là-bas Aux States, où le souvenir qui m'en reste est celle de Peter Pan, que je n'ai jamais pu faire en France. Et ça tombe bien, mardi c'est nous les chefs suprêmes, les wonders mumy, tendres, cool et femes. 

    Me demande si j'aurais pas dû au moins prendre la matinée du lendemain...

  • Si tu ne niques pas, COMMUNIQUE !!!!

    Je m'baladais, sur la Toile coquine, et j'aperçus un article énumérant des conseils pour, après l'accouchement, être à la fois mère et amante. Certes, cela ne me concerne que de très très loin, maintenant, mais, curieuse, je lus l'article.

     

    Mais à part énumérer à quel point on devient une grosse baleine pleurnicheuse absolument pas bandante après la naissance de la-merveille-des-merveilles et signaler, tout d'même, qu'il faut se garder du temps pour soi, cette fin de note ressemblant d'ailleurs très étrangement à l'article d'après accouchement d'Infobébés, point d'astuces.

     

    Alors voilà, ça va encore être à moi de m'y coller ! Très bien, c'est parti !

    Entre l'annonce de ma grossesse et la reprise de nos câlins, il s'est passé 1 an et demi sans rien, totale abstinence à deux, gros doutes au fur et à mesure que mon corps s'épanouissait puis restrictions et résignations, il a pas envie, c'est pas avec mes 25 kg en trop que je risque de lui faire du bien en lui sautant dessus, déjà, même, je pourrais l'écraser.... 

    Ayant (énormément) souffert d'une épisio, il a fallu que je me reconstruise, déjà, au moins pour pouvoir m'asseoir correctement sans grimacer et pour accepter aussi la personne que j'étais devenue mais qui n'était pas moi, enfin si je me prenais en main.

    Mes astuces à moi, si on ressent trop de manques, d'incompréhensions, d'absence d'attentions et de tendres regards :

    * PARLER :

    avec son chéri : expliquer clairement les choses et exprimer son propre désir et le sentiment d'abandon et de rejet, l'envie de le retrouver dans le noir, sous la couette, sous un porche (parce que si ça se trouve, votre homme à vous n'est pas passé du côté obscur, matant, à votre grand désespoir -mais vous venez de pousser comme une furie et donc vous êtes HS- l'épisio que le chirurgien vous concocte, et il pense sans doute tout simplement et très innocemment que vous n'avez vraiment pas la tête à ça ...), 

    - avec des cops déjà mamans, ça permet de relativiser, de dédramatiser, de rigoler un bon coup et, qui sait, de s'échanger des sextoy's ideas ?

    - avec son médecin : je trouve que l'après-accouchement, s'il est assez suivi physiquement parlant, l'est à peine sur le plan psychique, affectif. La jeune maman ose rarement parler de choses qui concernent peu le nouveau-né tellement elle se sent débordée avec ledit braillard (ceci dit sans aucune connotation négative, bien entendu, je dis ça pour les offusqués alors que peu d'offusqués me lisent, ça c'est  pas faux) ; 

     

    * PRENDRE DU TEMPS POUR SOI : certes j'ai bon dos de dire ça vu ce que j'en ai appliqué mais, au chômage, je me faisais toute petite, je sais, mais disons que ce serait l'idéal d'avoir la possibilité de déléguer pour aller chez le coiffeur, se faire du shopping-pour-soi, des bains interminables (celles qui n'ont qu'une douche peuvent aller au hammam, ça détend encore plus et pour quelques euros-dans-la-choukara, elles peuvent même s'offrir un massage).  

    * ECRIRE : ses impressions, ses angoisses et ses sentiments, sur un post-it (et le disséminer dans l'appart, avec des mots coquins.... je m'emballe, je sais), un bloc-note, un cahier customisé ou un blog perso, bref, n'importe quel support vous permettant de vider votre sac et de distinguer ensuite la-vraie-déprime-qui-ne-part-pas des autres désagréments cités plus bas.

    En tout cas, dans ce genre de situation, TOUT sauf rester seule, déprimée et souffrant de manques divers et variés et, plus important encore, COMMUNIQUER.

     

    Attention, je parle ici de la vraie communication, pas de la langue de bois politique juste pour le plaisir de se sortir des mots de la bouche et voir si ça fait assez mal ou peur, non. Les vrais mots. Le plus simple possible, ne saurais-je que trop conseiller, parce qu'à force d'alambiquages linguistiques, le sens même de l'initiative féminine se perd, ponctué d'affolants points de suspension et d'interrogation, faisant parfois passer ladite femme pour une hystérique, mal lunée, mal baisée (pas du tout, tu peux le dire aussi, oui), jamais contente, toujours aigrie et donc jamais heureuse.

     

    Or, si vous êtes avec votre Homme, ou votre Femme, c'est que vous l'avez choisi(e), non ?

  • Le télépro tu respecteras

    Salut les loulous !

     

    La forme ? Tant mieux ! Je voulais à tout prix réagir sur un sujet lu dans un blog dans lequel j'ai tenté vainement de valider par 15 fois mon commentaire hier, avant de m'apercevoir, à l'instant, que les trackbacks étaient fermés. Mais quelle truffe !

    Dans ce blog, l'auteur s'indignait que des internautes lui demandent des idées d'insultes à sortir aux télépros qui les sollicitent (du coup je me suis moi aussi indignée, forcément) et leur recommandait plutôt la politesse, la courtoisie et le "non-merci-ça-ne-m'intéresse-pas" plutôt que le "fous-moi-la-paix-grognasse-j't'achèterais-rien !".

    J'ajouterais que, selon le ton employé par le télépro, puisque souvent vous, les gens, vous vous sentez harcelés, bien sûr, vous pouvez éventuellement sourire aussi, pendant l'appel.

     

    En effet, on nous l'enseigne, dans ce taf, c'est même le 1er commandement à respecter : "Sourire vous garantit déjà un appel chaleureux et parfois, ô miracle, un projet , mais souris donc, abruti, on te dit que ça rassure les gens ! Tu veux pas sourire, tu sors !".

     

    Même si vous n'êtes pas intéressé car c'est votre droit, et puis de toutes  manières, y'en aura pas pour tout le monde, vous pouvez essayer l'humour. C'est sympa ça, c'est plus léger ! Rappelez-vous que rire fait mincir ou du moins, parce que je ne voudrais pas trop m'avancer, que ça donne du moral. 

     

    Par exemple, il y a la tactique Jerry (Seinfeld) :
     
      
    Mamselle (voix de fille) de la société géniale : Bonjour Mr Seinfeld, société X bla bla bla !

    Jerry : Ah bonjour, excusez moi je n'ai vraiment pas le temps, je suis sur le départ. Mais vous pourriez me laisser votre numéro personnel et je vous rappelle dès que possible  


    Mamselle : Ah euh , beh c'est que ...euuuh ...je ne peux pas faire ça


    Jerry : Ah bon ? Et pourquoi donc ? Vous n'aimez pas être dérangée à l'improviste et  à votre domicile par des inconnus ?  


    clic ..tuuuut ...tuuuuut .....tuuut ....

     

    M'enfin c'est juste pour nous changer de l'indifférence, du merci-on-en-veut-pas-raccrochage-au-nez, du mépris et du baladage jusqu'au RIE (je parle des entreprises, bien entendu). Et quand je vois les post de gens excédés de se prendre 5 appels de télépros / semaine, je me marre. Mais je respecte ! Aaaah, si je pouvais ne passer que 5 appels par semaine...... Le rêve....... Au moins je n'appelle aucun particulier sauf erreur misérable de notre base de données.

    C'est un boulot comme un autre, qui s'approche bien évidement plus du taf alimentaire que du taf plaisir, enfin dans mon cas, parce que cela pourrait très bien être un taf plaisir s'il était, justement, bien considéré, tant par les prospects et clients que par nos boss. Perso je ne vais pas jeter une marmite dégueulasse sur un trottoir devant la personne qui vient de le nettoyer ni agresser une caissière parce qu'elle ne va pas assez vite ou un prof parce qu'il donne des devoirs à mon fils, tout ça à cause de sa profession, sauf en cas d'auto-défense, évidement, alors calmos !

    Enfin, fort heureusement, puisque les 2/3 des appels consistent à se faire insulter, rabrouer, mépriser, raccrocher au nez, le tiers restant est composé de gens sympathiques qui proposent d'envoyer une doc (oui, même si c'est frustrant) ou ne veulent rien mais n'en font pas un drame et moi non plus, de messageries, répondeurs, occupé-sans-arrêt-j'ai-essayé-45-fois, fax, sonneries inquiétantes non identifiées et parfois, comble de l'extase, un éventuel projet !

     

    Wouahou ! Mon 500 ème appel au mieux !! Happy ! Champagne ! Euh non, Champomy, parce qu'il n'est pas sûr du tout que ce projet se concrétise. Bon ben de l'eau c'est bien aussi.

    Si le sujet vous intéresse et que vous n'avez pas que des réactions hostiles dans votre cerveau, les gens,  n'hésitez pas à aller sur le blog d'une caissière, je n'ai pas l'adresse en tête mais c'est repérable sur google.

     

    A bientôt !

  • Pas celle qu'on croit

    Me sent faible en ce moment.

    Enfin faible physiquement pendant que mon esprit se révolte en permanence.

    Des exemples :

    Ces derniers jours, à deux reprises mon boss m'a présentée comme télépro alors que je suis aussi Assistante marketing et que vu l'impopularité du 1er poste (du genre un télépro n'est pas vraiment un humain, c'est surtout un robot téléphonique avec des bras, des jambes, mais à quoi ça lui sert, tout ce qu'on lui demande c'est de relancer, harceler, obtenir des infos), j'aimerais autant, sinon qu'on me mette en valeur (pour ça il aurait fallu que je chope l'affaire du siècle avec 1 million d'hono, je me doute bien), du moins qu'on mette l'accent sur my professional deuble-casquette,  mais non, télépro. Déjà sur notre intranet je ne suis que Teleprospector (petite cousine de Terminator), et déjà ça m'indispose...

    Vous allez me dire, il faut briller, sortir du lot, déchirer une affaire. Béh je veux bien moi mais j'en ai marre d'imaginer des process, de rêver qu'un jour on aura des vrais chiffres de télépro afin de constater, complice, l'utilité du taf, d'avoir envie d'être encouragée par mon boss (en plus de quelques uns, heureusement, de mes collègues), de rien foutre en espérant que ce dernier viendra me voir pour savoir pourquoi je ne fous rien. Mais non. La, lalalalala, tout va bien, tout se passe bien !

    Je sens qu'il faut que tout vienne de moi sauf que je suis fatiguée. Fêter mon record de boite dans 1 semaine me rend presque triste parce que j'ai l'impression d'être une imposteuze, je pense que je pourrais apporter plus de qualité à mon taf mais ça non plus ne sera pas reconnu. Un peu comme si je ne faisais que passer, alors que les officiels télépros de la boite, des stagiaires, comme il se doit, ont déjà du mal à rester 1 an et cessent d'appeler régulièrement dès que leur maintien dans la boite est confirmé. En fait, il faut souvent harceler le stagiaire pour qu'il consente à bosser sur ses listings et surtout qu'il arrête de dire au boss qu'il n'a rien à faire ! Chicounet, t'as rien à faire ? Attends, on s'est partagé 32.000 contacts, tu les as déjà tous appelés ????

    Au début, reconnaissante d'avoir été sauvée des meetiques griffes nazies et mussoliniennes, j'étais ultra-top motivée !

    Maintenant je suis rien qu'une putain de grosse feignasse vissée à mon siège et à moins de réaliser, ce dont je doute profondément (et oui, lecteur, je doute, qui ne l'eut pas cru ?), THE explosive affaire, ça n'ira pas en s'arrangeant. Soit je déchire, soit je continue de vivoter ma profession, ne comptant plus sur la belle carotte de ma-boite-va-s'implanter-au-maroc parce que les big boss se sont dégonflés mais sur celle, tout aussi sécurisante mais moins séduisante, quand même, à mes yeux, de la-mutuelle-est-top-avec-tout-ce-que-j'ai-à-réparer-je-reste-au-moins-jusqu'à-la-retraite.

    A ce propos, j'ai tout d'même avancé 800 euros pour me faire un "beau cadeau" indispensable-même-pas-la-peine-de-songer-à-y-couper : mon 1er appareil, et pas d'orthodontie genre j'ai-les-dents-qui-courent-après-la-tartine, ça c'était y'a 20 ans, aussi je vous laisse imaginer l'objet, vous réjouir pour moi parce que maintenant, grâce à ça, j'ai des molaires, enfin en bas, et que quand je me serais habituée je pourrais remanger plein de trucs que j'e m'interdisais jusqu'alors, et vous dispense de moquerie, je m'en charge bien toute seule, entre ça et le "fait-chier-ce-corps-étranger !!!".

    Et pour ne rien gâcher, ça n'a certes pas grand-chose à voir mais ça fait assurément partie des déceptions de la journée, mes parents qui avaient proposé (j'insiste, parce que nous, pour une fois, on a rien demandé, mais j'avoue qu'on avait des projets, avec Cher-et-Tendre, du projet social, culturel et sexual, non que le p'tit d'homme nous en empêche, dans ce dernier cas de figure, mais je me sens nettement moins chaude de faire ça déguisée en soubrette dans la cuisine, une appréhension comme ça, un peu timide) de prendre Thomas de ce soir à dimanche matin pour l'emmener au manège / spectacle / ciné / balade, m'ont signifié ce matin qu'avec les peintres qui enfin se décidaient à venir (enfin ils ont eu l'info mercredi dernier et je leur avais même dit de laisser tomber, qu'ils le prendraient à un autre moment) et mon frère qui passait son capes (m'enfin ils ont quand même l'info depuis un bout de temps aussi), la fatigue, l'odeur, l'idée qu'ils ont eu du coup de mettre du parquet dans la chambre de mon frère et tout ça, ils ne pouvaient pas se permettre de prendre mon p'tit d'homme à la maison, insistant à mort sur les nuisances hyper bruyantes, un "truc que tu ne connais pas et heureusement, ma chérie" (ben tiens, c'est pas nous qui avons, à 5 mètres de notre appart, un lotissement énorme en construction, le genre qui fait regretter d'avoir pris sa journée parce que de toutes manières c'est impossible de récupérer chez soi en semaine ! Et c'est pas moi effectivement, ni mon équipe, qui a subi les hurlements,  le plafond qui saute sous la charge et l'anéantissement de 500 m² de bureaux /cloisons / armoires au-dessus de ma tête la semaine dernière, nooooon ! Où étais-je donc ? Pas au maroc, c'était ma soeur.... Non j'étais au bureau, saaaaagement, rêvant de boules Quiès compatibles avec ma "haute" fonction !), se justifiant à mort sur ces travaux et ne comprenant pas que sans la bienveillance de la crèche dont on avait prévenu l'absence de Thomas, j'aurais été bonne pour poser 5 jours alors que je n'en ai que 3 jusqu'à juin. Mais bon je sais, je suis mauvaise. Je ne me rends pas compte du tout que les profs ils ont une vie pas facile, non, ça c'est un problème qui ne me touche pas plus que je n'en connais l'existence.... Bon ok j'avoue, aujourd'hui je me sens ultra-vénère, à la limite du guettage de casse-couille pour le fumer dans mon droit... Et c'est mal. Finalement, le tout réuni, Terminator m'irait plutôt bien, comme sobriquet......

     

     

  • Réhab de belle-doche

    Suite à mes pérégrinations dans le monde de mes coups de coeurs favoris, j'ai remarqué que la courageuse Marâtre s'est faite fumer ici et par une vilaine-Karine-qui-sait-tout-mieux-que-tout-le-monde sur le statut de la belle-mère, ce qu'elle a le droit ou pas de faire, et gnian gnian, gnian, on se serait un peu cru dans l'article des années 60 commenté il y a quelque temps par mes soins.

    Bon, déjà, comme vous me connaissez bien, j'ai riposté, avec toute l'objectivité et la bonne foi dont je suis capable, c'est-à-dire pas tellement vu que j'adore défendre les gens que j'aime bien, surtout contre les aigris, les casse-couilles et les moralisateurs !

    En plus, moi aussi j'ai parfois quelques soucis de communication avec la mère de cher-et-tendre qui, je tiens à me répéter le préciser,  n'est pas à proprement parler ma belle-mère-vu-qu'on-est-pas-mariés, à son grand désarroi (d'ailleurs une fois elle avait soi-disant organisé une cérémonie de mariage toute simple pour nous alors qu'on avait rien demandé et s'est indignée qu'on soit pas venus, en même temps, ni cher-et-tendre ni moi-même n'avions entendu parler de cette nouvelle aberration) et qu'en plus on a un seul enfant, ce qui, d'après elle, n'est pas assez. Le mieux c'est 3, parce que, je cite, "un enfant c'est la moitié d'un enfant, deux enfants c'est presque un enfant, 3 enfants, c'est une vraie famille"... Cherchez pas, quand elle m'a dit ça j'ai fait "moui moui" et on est passées à autre chose. 

    Et puis je me suis rappelé de 2 moments passés récemment au téléphone, chacun de 2 bonnes heures environ tout de même, où finalement je n'ai pas trouvé son discours si nocif. Certes, si je la laisse déblatérer sur le décès de sa mère, c'est chiant et gênant parce qu'elle pleure à moitié dans mon oreille et que j'ignore comment la réconforter vu que je refuse absolument d'être prise à partie dans cette histoire (un jour, moi aussi je serais peut-être en guerre avec ma famille pour de glauques histoires d'héritage donc pas d'impatience).

    Mais quand elle raconte son éducation fort stricte, le parcours de sa vie, sa démerde et son rebondissage après la fuite de son époux et ses engagements à la Haine Péheu, la conversation prend quelque intérêt. Et puis je me suis donné l'objectif de la faire marrer et j'y arrive plutôt, en la choquant, parfois, mais c'est pour son bien et je ne suis vraisemblablement pas très forte pour lui lancer des fleurs ! Mais elle semble m'apprécier, je suis posée, presque pas familière, nullement grossière (ou alors en toussant) et j'ai eu la bonne initiative de l'inviter la veille de Noël avec la petite famille de son autre fils. D'ailleurs elle aimerait écrire sa vie, du coup je lui ai proposé mes services, gentille brave fille que je suis, pour l'aider à créer un blog sur lequel elle pourrait se défouler (et nous aussi, sous des pseudos non-reconnaissables, gniak, gniak, gniak !) et je lui ai même proposé de lui donné notre pc de bureau qui fait actuellement collec' de moutons et poussières en tout genre (en plus ça m'arrangerait parce que j'ai eu une super trop bonne idée d'aménagement différent afin de minimiser l'espace dédié à notre télé de beauf).

    Bien entendu, elle a toujours ses petites phrases & actions assassines et/ou délirantes, comme :

    -  quand on l'avait invitée pour la présenter à mes parents et que, me voyant enceinte épanouie, elle m'avait d'autorité relevé le tee-shirt, passé ses bras autour de mes hanches et léché embrassé mon ventre, alors que personne à part le père de mon fils ne se serait permis, et encore, il faut demander la permission !

    -  lorsqu'elle avait tenu à assister à mon accouchement : j'avais tellement flippé à cette annonce que j'avais prévenu l'hosto que si elle se pointait j'accoucherais pas, tant pis, et qu'il faudrait peut-être appeler les flics parce qu'elle semblait parfois être de la lointaine famille de la sangsue et puis tout s'était finalement bien goupillé parce qu'on ne l'a prévenue qu'une semaine après la naissance,

    -  ou son comptage de la vraie famille (voir plus haut),

    -  de dire "mon fils, le frère d'Olivier, enfin est-il vraiment encore son frère et est-il finalement mon fils ? Ce garçon-là, appelons-le ainsi, est un crimminel, un espion du camp adverse qui cherche à nous dépouiller tous ! Quand je le verrais, il n'a pas intérêt à me lancer sur le sujet car je ne me retiendrais pas (ah bon ? elle connaît ce mot ?). Cela dit, je suis ravie de venir prendre le goûter chez vous en famille" => ben pas autant que nous, j'imagine ! C'est clair qu'une réponse de ce genre à une invit' ça donne tout de suite envie de tout faire pour que tout se passe bien, donc... d'annuler ! 

    -  le fait de dire que les non-diplômés n'ont rien à faire à la Haine Péheu et devraient plutôt faire des formations et passer des concours ou alors accepter des boulots d'éboueurs et de laveurs de vitres vu que, je cite, "ils n'ont ni la patience ni la réflexion de faire des études qui seront récompensées plus tard par un salaire adéquat" : c'est là que j'ai quand même eu un "gloups" de rejet et d'indignation mêlé, je vous le donne en mille, de culpabilité (quand Doom me dit que je suis ceinture noire d'auto-culpabilisation, c'est pas du mytho !) et de forte envie de lui lancer "Marie de la Conception, vous êtes peut-être diplômée mais vous êtes aussi la plus grande casse-couille [je ne peux tout de même pas me permettre de citer Tucco mot-à-mot quand il gueule après Blondin qui l'abandonne dans le désert] que la Terre ait jamais portée !"

     

    Bref tout ça pour dire que même si parfois j'hallucine sur sa façon de parler ou d'être, tout parcours est différent et cela n'a pas dû être facile du tout pour elle de gérer deux garçons privés d'une autorité paternelle fiable ainsi que sa propre vie, personnelle si elle en a eu une (cachée ?) et professionnelle.

    Aussi, si je peux échanger avec elle sans avoir l'impression qu'à force d'empathie je vais méchamment somatiser, ça me va. Tout le monde ne peut pas être plus ou moins exactement comme je le souhaite sinon j'aurais beaucoup plus d'amis que je n'en ai réellement.

    Sur ces jolies paroles, je vous dis "au revoir".