Et chaque mois ça change ! Edifiant.....
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Et chaque mois ça change ! Edifiant.....
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En regardant mon titre je me dis que gérer deux blogs en même temps (çui-ci et Le Végétal), même en écrivant une note tous les 5 mois, n'est pas chose facile lorsque l'on souhaite exprimer la même chose sous deux angles indissociables et distincts.
Pour une première note 2009 ça la fout mal, je sais, m'enfin c'est la période qui veut ça. Pour crédibiliser mon restage à la maison j'ai séquestré petit-d'Homme qui crache aussi ses glaires et en profite pour être chiant et pas conciliant au possible. Mais qu'est-ce qui nous prend parfois de faire des gosses ? De plus, suite aux nombreux conseils avisés de vrais amis, j'ai aujourd'hui décidé de ne pas céder à la pression en allant chez le médecin et en demandant un arrêt de travail ! Je sais ça craint mais j'assume. De toutes façons, avec leurs conneries, j'ai presque plus de jours de congé vu que les arrêts c'est trop mal vu. Mal vus mais acceptés quand même, ben oui, ça existe, ils auraient l'air cons de l'ignorer, seulement je suis privée de primes à cause de ça puisque dans ma boite, personne n'est malade en prenant des arrêts, seulement des jours de congés. Ils sont tous trop parfaits. J'aurais dû faire l'innocente inculte des règles professionnelles, quand j'ai demandé confirmation à la RH qu'au bout d'un an d'ancienneté le 1er jour d'arrêt est payé. Mon air soulagé les aura mis en alerte et maintenant je suis blacklistée de toute forme de récompense dûe à mon travail. Comme je n'en ai jamais bénécificié dans ce taf-là, ça ne me manque pas à proprement parler, et l'Homme dirait que, prévenue, je devrais en faire le deuil et en profiter deux fois plus. Oulà ! Violent, tout d'même ! D'autant qu'ils ne connaissent pas encore la meilleure... Quand ils sauront je crains même qu'ils ne cherchent à m'éliminer physiquement, m'enfin nous verrons bien.
Que raconter depuis ma rencontre avec le dentiste fou ? Ah oui, j'ai vu ma dentiste préférée dans le trou du cul du monde du 92 qui a recollé tout ce qu'il y avait à recoller, c'est le bonheur intégral (d'autant que j'ai paumé ma dent, je ne sais comment, au taf hier matin), et programmé quelques rdv jusqu'à 2050, appelé ma mère et ma soeur hier, à absorber le plus d'infos, s'imaginer là-bas avec elles et anéantir la réalité, 14 minutes Montreuil-Marrakech (donc ne pas faire l'étonnée devant la prochaine facture) pour un peu de rêve.
On est allés au Jardin des Plantes avec Thomas qui persistera à l'appeler la ferme, tous les 3 (cf dernier album) et fêté ses 4 ans, de Thomas, pas la ferme !
Sinon RIEN. Et comme je ne suis vraisemblablement pas très en forme, je m'en vais finir d'agoniser ailleurs que devant hautetfort, ayant autant d'esprit ce midi que Biscotte la rate en période de crise.
Je m'baladais, sur la Toile coquine, et j'aperçus un article énumérant des conseils pour, après l'accouchement, être à la fois mère et amante. Certes, cela ne me concerne que de très très loin, maintenant, mais, curieuse, je lus l'article.
Mais à part énumérer à quel point on devient une grosse baleine pleurnicheuse absolument pas bandante après la naissance de la-merveille-des-merveilles et signaler, tout d'même, qu'il faut se garder du temps pour soi, cette fin de note ressemblant d'ailleurs très étrangement à l'article d'après accouchement d'Infobébés, point d'astuces.
Alors voilà, ça va encore être à moi de m'y coller ! Très bien, c'est parti !
Entre l'annonce de ma grossesse et la reprise de nos câlins, il s'est passé 1 an et demi sans rien, totale abstinence à deux, gros doutes au fur et à mesure que mon corps s'épanouissait puis restrictions et résignations, il a pas envie, c'est pas avec mes 25 kg en trop que je risque de lui faire du bien en lui sautant dessus, déjà, même, je pourrais l'écraser....
Ayant (énormément) souffert d'une épisio, il a fallu que je me reconstruise, déjà, au moins pour pouvoir m'asseoir correctement sans grimacer et pour accepter aussi la personne que j'étais devenue mais qui n'était pas moi, enfin si je me prenais en main.
Mes astuces à moi, si on ressent trop de manques, d'incompréhensions, d'absence d'attentions et de tendres regards :
* PARLER :
- avec son chéri : expliquer clairement les choses et exprimer son propre désir et le sentiment d'abandon et de rejet, l'envie de le retrouver dans le noir, sous la couette, sous un porche (parce que si ça se trouve, votre homme à vous n'est pas passé du côté obscur, matant, à votre grand désespoir -mais vous venez de pousser comme une furie et donc vous êtes HS- l'épisio que le chirurgien vous concocte, et il pense sans doute tout simplement et très innocemment que vous n'avez vraiment pas la tête à ça ...),
- avec des cops déjà mamans, ça permet de relativiser, de dédramatiser, de rigoler un bon coup et, qui sait, de s'échanger des sextoy's ideas ?
- avec son médecin : je trouve que l'après-accouchement, s'il est assez suivi physiquement parlant, l'est à peine sur le plan psychique, affectif. La jeune maman ose rarement parler de choses qui concernent peu le nouveau-né tellement elle se sent débordée avec ledit braillard (ceci dit sans aucune connotation négative, bien entendu, je dis ça pour les offusqués alors que peu d'offusqués me lisent, ça c'est pas faux) ;
* PRENDRE DU TEMPS POUR SOI : certes j'ai bon dos de dire ça vu ce que j'en ai appliqué mais, au chômage, je me faisais toute petite, je sais, mais disons que ce serait l'idéal d'avoir la possibilité de déléguer pour aller chez le coiffeur, se faire du shopping-pour-soi, des bains interminables (celles qui n'ont qu'une douche peuvent aller au hammam, ça détend encore plus et pour quelques euros-dans-la-choukara, elles peuvent même s'offrir un massage).
* ECRIRE : ses impressions, ses angoisses et ses sentiments, sur un post-it (et le disséminer dans l'appart, avec des mots coquins.... je m'emballe, je sais), un bloc-note, un cahier customisé ou un blog perso, bref, n'importe quel support vous permettant de vider votre sac et de distinguer ensuite la-vraie-déprime-qui-ne-part-pas des autres désagréments cités plus bas.
En tout cas, dans ce genre de situation, TOUT sauf rester seule, déprimée et souffrant de manques divers et variés et, plus important encore, COMMUNIQUER.
Attention, je parle ici de la vraie communication, pas de la langue de bois politique juste pour le plaisir de se sortir des mots de la bouche et voir si ça fait assez mal ou peur, non. Les vrais mots. Le plus simple possible, ne saurais-je que trop conseiller, parce qu'à force d'alambiquages linguistiques, le sens même de l'initiative féminine se perd, ponctué d'affolants points de suspension et d'interrogation, faisant parfois passer ladite femme pour une hystérique, mal lunée, mal baisée (pas du tout, tu peux le dire aussi, oui), jamais contente, toujours aigrie et donc jamais heureuse.
Or, si vous êtes avec votre Homme, ou votre Femme, c'est que vous l'avez choisi(e), non ?
Grosse conscience de la ville, de ses ouvertures, avantages et manques.
Cela ne peut plus durer, le bruit, je ne parle même pas d'incivilité vu que cela semble pratique courante dans la sphère même de l'état, donc plus du tout quelque chose de mal, en fait ?
Après la baston à 30 en bas de nos fenêtres avec grands renforts de hurlements, grognements, diffusion de lacrymo, jets de bouteilles en verre, destruction de nos poubelles et ballet digne de West Side Story genre "je cours à gauche, je cours à droite, sauf qu'il y a des travaux importants et que donc la rue piétonne elle est vraiment hyper étroite quand même, pour un peu on se roulerait des pelles....".
Après ma tentative de communication flippée malgré ma grandissante envie de leur mettre des grosses baffes à la manière de Tex Avery, ça fait pas vraiment mal mais c'est impressionnant, ça défoule quoi.
Et mon préféré, mes appels au commissariat, des gens courtois, au demeurant, parce qu'avec eux il faut se montrer le plus neutre et surtout le plus précis possible :
Ze Police : "Oui ? ne quittez pas, madame"
[bruits de radio]
Ze Police : "Il y a une bagarre en bas de chez vous ? Vous pouvez le confirmer ?"
Ma Pomme : "Oh, à vrai dire, attention, je n'accuse personne, mais lorsque j'en vois 2-3 cogner la tête de quelqu'un par terre et lui faire manger les jardinières en béton armé, avec sa femme qui hurle à côté tout en essayant, seule, de protéger son restaurateur de mari, comment dire, sans vouloir trop m'avancer, oui, je suis tentée d'affirmer qu'une personne est en train de se faire massacrer presque sous mes fenêtres, oui"
[bruits de radio]
Ze Police : "Allons, quand même, n'exagérez pas, madame ! Ne quittez pas"
[bruits de radio]
Ma Pomme : "Oui enfin c'est que j'appelle un peu du portable vu qu'avec le fixe vous ne répondez pas, allez-y, je ne vous retiens pas"
[bruits de radio]
Ze Police : "Oui ? Madame, pouvez-vous me décrire les agresseurs de la victime ?"
Ma Pomme : "Mais il fait nuit, comment voulez-vous donc que je vous les décrive ?"
Ze Police : "Et bien, madame, on ne peut pas impunément signaler une agression sans preuves, quelle tête ils ont ?"
[bruits de radio]
Ze Police : "Madame ?"
Ma Pomme : "C'est cela, oui, bien sûr, je suis à ma fenêtre, là, et il est 23h, voyez-vous ? Qu'est-ce que vous en dites si je leur demande de se mettre côte-à-côte pour les prendre en photo avec mon portable, que je vous enverrais pas sms ou, mieux, privilégions la qualité, par numérique et je vous apporte moi-même la photo ? Est-ce que je dois leur demander de sourire, de faire des poses artistiques ou plutôt d'être neutre et indifférent ? ..... J'en sais rien, moi, ils ont des capuches en plus, mais là quelqu'un semble les raisonner, c'est quelqu'un de chez vous, j'imagine ?"
[bruits de radio]
Ze Police : "Quelqu'un ? Qui donc, madame ? De toutes façons je n'ai pas à répondre à ces questions"
[bruits de radio]
Ze Police : "Ecoutez madame, on va voir c'qu'on peut faire, et je vous rappelle pour vous tenir au courant, d'accord ?"
Ma Pomme : "Non, non, non, ne me rappelez pas, ce n'est pas nécessaire, vous savez, juste, comme vous êtes un peu à même pas 100 mètres, si quelqu'un pouvait y jeter un oeil comme ça l'air de rien je prends le frais ça pourrait être sécurisant pour nous ?"
[bruits de radio]
Ze Police : "Oui madame, on va voir quoi faire"
Ma Pomme : "Ok merci, et bien, bonne soirée".....
Heureusement que la baston était finie et notre voisin "seulement" très amoché parce que souvent, malgré les double-fenêtres, on entend souvent le remue-ménage ou les signaux liés à la Police avant même que cette dernière ne daigne se rendre sur les lieux, et que là, je vous le donne en mille, ils ne sont pas venus. La dernière fois qu'ils ont fait l'effort, c'était après la baston à 30, enfin 1h30 après, juste pour parader dans notre rue, rouler sur 3-4 sacs poubelles et repartir dignement, merci bien d'être venus !
On fait une pause, avec Doom, pendant que Thomas récupère de la nuit passée à tousser et à vomir puis à dormir dans notre lit, et une idée m'est poussée dans mon cerveau.
Je sais, c'est mal. L'Homme me rappelle d'ailleurs bien assez souvent que trop penser peut irrémédiablement abîmer le cerveau, mais, à moins d'acuérir à moindre frais, livraison comprise, une mitrailleuse à percussion projettant des seringues empoisonnées, il nous faut bien trouver une solution.
J'ai donc l'intention de la proposer à la Mairie, parce que c'est là, c'est NOW qu'il faut proposer des trucs, tant que la nouvelle équipe est toute fraîchement motivée, dynamique, prête à se mettre au boulot sans passer son temps, espérons-le, à critiquer le mandat précédent......
Oui ça aussi ça m'est poussé de parler un peu politique, mais ce sera à la note suivante, je m'entraîne à me la jouer courte, enfin du moins j'esssaie.
;-)
Me sent faible en ce moment.
Enfin faible physiquement pendant que mon esprit se révolte en permanence.
Des exemples :
Ces derniers jours, à deux reprises mon boss m'a présentée comme télépro alors que je suis aussi Assistante marketing et que vu l'impopularité du 1er poste (du genre un télépro n'est pas vraiment un humain, c'est surtout un robot téléphonique avec des bras, des jambes, mais à quoi ça lui sert, tout ce qu'on lui demande c'est de relancer, harceler, obtenir des infos), j'aimerais autant, sinon qu'on me mette en valeur (pour ça il aurait fallu que je chope l'affaire du siècle avec 1 million d'hono, je me doute bien), du moins qu'on mette l'accent sur my professional deuble-casquette, mais non, télépro. Déjà sur notre intranet je ne suis que Teleprospector (petite cousine de Terminator), et déjà ça m'indispose...
Vous allez me dire, il faut briller, sortir du lot, déchirer une affaire. Béh je veux bien moi mais j'en ai marre d'imaginer des process, de rêver qu'un jour on aura des vrais chiffres de télépro afin de constater, complice, l'utilité du taf, d'avoir envie d'être encouragée par mon boss (en plus de quelques uns, heureusement, de mes collègues), de rien foutre en espérant que ce dernier viendra me voir pour savoir pourquoi je ne fous rien. Mais non. La, lalalalala, tout va bien, tout se passe bien !
Je sens qu'il faut que tout vienne de moi sauf que je suis fatiguée. Fêter mon record de boite dans 1 semaine me rend presque triste parce que j'ai l'impression d'être une imposteuze, je pense que je pourrais apporter plus de qualité à mon taf mais ça non plus ne sera pas reconnu. Un peu comme si je ne faisais que passer, alors que les officiels télépros de la boite, des stagiaires, comme il se doit, ont déjà du mal à rester 1 an et cessent d'appeler régulièrement dès que leur maintien dans la boite est confirmé. En fait, il faut souvent harceler le stagiaire pour qu'il consente à bosser sur ses listings et surtout qu'il arrête de dire au boss qu'il n'a rien à faire ! Chicounet, t'as rien à faire ? Attends, on s'est partagé 32.000 contacts, tu les as déjà tous appelés ????
Au début, reconnaissante d'avoir été sauvée des meetiques griffes nazies et mussoliniennes, j'étais ultra-top motivée !
Maintenant je suis rien qu'une putain de grosse feignasse vissée à mon siège et à moins de réaliser, ce dont je doute profondément (et oui, lecteur, je doute, qui ne l'eut pas cru ?), THE explosive affaire, ça n'ira pas en s'arrangeant. Soit je déchire, soit je continue de vivoter ma profession, ne comptant plus sur la belle carotte de ma-boite-va-s'implanter-au-maroc parce que les big boss se sont dégonflés mais sur celle, tout aussi sécurisante mais moins séduisante, quand même, à mes yeux, de la-mutuelle-est-top-avec-tout-ce-que-j'ai-à-réparer-je-reste-au-moins-jusqu'à-la-retraite.
A ce propos, j'ai tout d'même avancé 800 euros pour me faire un "beau cadeau" indispensable-même-pas-la-peine-de-songer-à-y-couper : mon 1er appareil, et pas d'orthodontie genre j'ai-les-dents-qui-courent-après-la-tartine, ça c'était y'a 20 ans, aussi je vous laisse imaginer l'objet, vous réjouir pour moi parce que maintenant, grâce à ça, j'ai des molaires, enfin en bas, et que quand je me serais habituée je pourrais remanger plein de trucs que j'e m'interdisais jusqu'alors, et vous dispense de moquerie, je m'en charge bien toute seule, entre ça et le "fait-chier-ce-corps-étranger !!!".
Et pour ne rien gâcher, ça n'a certes pas grand-chose à voir mais ça fait assurément partie des déceptions de la journée, mes parents qui avaient proposé (j'insiste, parce que nous, pour une fois, on a rien demandé, mais j'avoue qu'on avait des projets, avec Cher-et-Tendre, du projet social, culturel et sexual, non que le p'tit d'homme nous en empêche, dans ce dernier cas de figure, mais je me sens nettement moins chaude de faire ça déguisée en soubrette dans la cuisine, une appréhension comme ça, un peu timide) de prendre Thomas de ce soir à dimanche matin pour l'emmener au manège / spectacle / ciné / balade, m'ont signifié ce matin qu'avec les peintres qui enfin se décidaient à venir (enfin ils ont eu l'info mercredi dernier et je leur avais même dit de laisser tomber, qu'ils le prendraient à un autre moment) et mon frère qui passait son capes (m'enfin ils ont quand même l'info depuis un bout de temps aussi), la fatigue, l'odeur, l'idée qu'ils ont eu du coup de mettre du parquet dans la chambre de mon frère et tout ça, ils ne pouvaient pas se permettre de prendre mon p'tit d'homme à la maison, insistant à mort sur les nuisances hyper bruyantes, un "truc que tu ne connais pas et heureusement, ma chérie" (ben tiens, c'est pas nous qui avons, à 5 mètres de notre appart, un lotissement énorme en construction, le genre qui fait regretter d'avoir pris sa journée parce que de toutes manières c'est impossible de récupérer chez soi en semaine ! Et c'est pas moi effectivement, ni mon équipe, qui a subi les hurlements, le plafond qui saute sous la charge et l'anéantissement de 500 m² de bureaux /cloisons / armoires au-dessus de ma tête la semaine dernière, nooooon ! Où étais-je donc ? Pas au maroc, c'était ma soeur.... Non j'étais au bureau, saaaaagement, rêvant de boules Quiès compatibles avec ma "haute" fonction !), se justifiant à mort sur ces travaux et ne comprenant pas que sans la bienveillance de la crèche dont on avait prévenu l'absence de Thomas, j'aurais été bonne pour poser 5 jours alors que je n'en ai que 3 jusqu'à juin. Mais bon je sais, je suis mauvaise. Je ne me rends pas compte du tout que les profs ils ont une vie pas facile, non, ça c'est un problème qui ne me touche pas plus que je n'en connais l'existence.... Bon ok j'avoue, aujourd'hui je me sens ultra-vénère, à la limite du guettage de casse-couille pour le fumer dans mon droit... Et c'est mal. Finalement, le tout réuni, Terminator m'irait plutôt bien, comme sobriquet......
Suite à mes pérégrinations dans le monde de mes coups de coeurs favoris, j'ai remarqué que la courageuse Marâtre s'est faite fumer ici et là par une vilaine-Karine-qui-sait-tout-mieux-que-tout-le-monde sur le statut de la belle-mère, ce qu'elle a le droit ou pas de faire, et gnian gnian, gnian, on se serait un peu cru dans l'article des années 60 commenté il y a quelque temps par mes soins.
Bon, déjà, comme vous me connaissez bien, j'ai riposté, avec toute l'objectivité et la bonne foi dont je suis capable, c'est-à-dire pas tellement vu que j'adore défendre les gens que j'aime bien, surtout contre les aigris, les casse-couilles et les moralisateurs !
En plus, moi aussi j'ai parfois quelques soucis de communication avec la mère de cher-et-tendre qui, je tiens à me répéter le préciser, n'est pas à proprement parler ma belle-mère-vu-qu'on-est-pas-mariés, à son grand désarroi (d'ailleurs une fois elle avait soi-disant organisé une cérémonie de mariage toute simple pour nous alors qu'on avait rien demandé et s'est indignée qu'on soit pas venus, en même temps, ni cher-et-tendre ni moi-même n'avions entendu parler de cette nouvelle aberration) et qu'en plus on a un seul enfant, ce qui, d'après elle, n'est pas assez. Le mieux c'est 3, parce que, je cite, "un enfant c'est la moitié d'un enfant, deux enfants c'est presque un enfant, 3 enfants, c'est une vraie famille"... Cherchez pas, quand elle m'a dit ça j'ai fait "moui moui" et on est passées à autre chose.
Et puis je me suis rappelé de 2 moments passés récemment au téléphone, chacun de 2 bonnes heures environ tout de même, où finalement je n'ai pas trouvé son discours si nocif. Certes, si je la laisse déblatérer sur le décès de sa mère, c'est chiant et gênant parce qu'elle pleure à moitié dans mon oreille et que j'ignore comment la réconforter vu que je refuse absolument d'être prise à partie dans cette histoire (un jour, moi aussi je serais peut-être en guerre avec ma famille pour de glauques histoires d'héritage donc pas d'impatience).
Mais quand elle raconte son éducation fort stricte, le parcours de sa vie, sa démerde et son rebondissage après la fuite de son époux et ses engagements à la Haine Péheu, la conversation prend quelque intérêt. Et puis je me suis donné l'objectif de la faire marrer et j'y arrive plutôt, en la choquant, parfois, mais c'est pour son bien et je ne suis vraisemblablement pas très forte pour lui lancer des fleurs ! Mais elle semble m'apprécier, je suis posée, presque pas familière, nullement grossière (ou alors en toussant) et j'ai eu la bonne initiative de l'inviter la veille de Noël avec la petite famille de son autre fils. D'ailleurs elle aimerait écrire sa vie, du coup je lui ai proposé mes services, gentille brave fille que je suis, pour l'aider à créer un blog sur lequel elle pourrait se défouler (et nous aussi, sous des pseudos non-reconnaissables, gniak, gniak, gniak !) et je lui ai même proposé de lui donné notre pc de bureau qui fait actuellement collec' de moutons et poussières en tout genre (en plus ça m'arrangerait parce que j'ai eu une super trop bonne idée d'aménagement différent afin de minimiser l'espace dédié à notre télé de beauf).
Bien entendu, elle a toujours ses petites phrases & actions assassines et/ou délirantes, comme :
- quand on l'avait invitée pour la présenter à mes parents et que, me voyant enceinte épanouie, elle m'avait d'autorité relevé le tee-shirt, passé ses bras autour de mes hanches et léché embrassé mon ventre, alors que personne à part le père de mon fils ne se serait permis, et encore, il faut demander la permission !
- lorsqu'elle avait tenu à assister à mon accouchement : j'avais tellement flippé à cette annonce que j'avais prévenu l'hosto que si elle se pointait j'accoucherais pas, tant pis, et qu'il faudrait peut-être appeler les flics parce qu'elle semblait parfois être de la lointaine famille de la sangsue et puis tout s'était finalement bien goupillé parce qu'on ne l'a prévenue qu'une semaine après la naissance,
- ou son comptage de la vraie famille (voir plus haut),
- de dire "mon fils, le frère d'Olivier, enfin est-il vraiment encore son frère et est-il finalement mon fils ? Ce garçon-là, appelons-le ainsi, est un crimminel, un espion du camp adverse qui cherche à nous dépouiller tous ! Quand je le verrais, il n'a pas intérêt à me lancer sur le sujet car je ne me retiendrais pas (ah bon ? elle connaît ce mot ?). Cela dit, je suis ravie de venir prendre le goûter chez vous en famille" => ben pas autant que nous, j'imagine ! C'est clair qu'une réponse de ce genre à une invit' ça donne tout de suite envie de tout faire pour que tout se passe bien, donc... d'annuler !
- le fait de dire que les non-diplômés n'ont rien à faire à la Haine Péheu et devraient plutôt faire des formations et passer des concours ou alors accepter des boulots d'éboueurs et de laveurs de vitres vu que, je cite, "ils n'ont ni la patience ni la réflexion de faire des études qui seront récompensées plus tard par un salaire adéquat" : c'est là que j'ai quand même eu un "gloups" de rejet et d'indignation mêlé, je vous le donne en mille, de culpabilité (quand Doom me dit que je suis ceinture noire d'auto-culpabilisation, c'est pas du mytho !) et de forte envie de lui lancer "Marie de la Conception, vous êtes peut-être diplômée mais vous êtes aussi la plus grande casse-couille [je ne peux tout de même pas me permettre de citer Tucco mot-à-mot quand il gueule après Blondin qui l'abandonne dans le désert] que la Terre ait jamais portée !"
Bref tout ça pour dire que même si parfois j'hallucine sur sa façon de parler ou d'être, tout parcours est différent et cela n'a pas dû être facile du tout pour elle de gérer deux garçons privés d'une autorité paternelle fiable ainsi que sa propre vie, personnelle si elle en a eu une (cachée ?) et professionnelle.
Aussi, si je peux échanger avec elle sans avoir l'impression qu'à force d'empathie je vais méchamment somatiser, ça me va. Tout le monde ne peut pas être plus ou moins exactement comme je le souhaite sinon j'aurais beaucoup plus d'amis que je n'en ai réellement.
Sur ces jolies paroles, je vous dis "au revoir".
Hier soir, alors que je revenais de ma petite escapade chez l'épicier (à qui j'ai consciencieusement donné le compte juste de 90 cents en pièces de cuivre pour 1 L de lait, pour ça, ça lui fait encore plus de maille et ça me décharge), j'ai été sifflée par 2 jeunes gens dans ma rue, sous mes fenêtres, enfin à leur place habituelle.
Au début je pensais même pas relever et puis, mûe d'une certaine impatience liée à un agacement sans limite pour leur pratiques zyvatesques que je réprouve, je suis allée vers eux.
Moi : "Bonsoir, c'est pour un renseignement. J'aurais aimé savoir jusqu'à quand, en termes d'années, comptiez-vous faire du bruit, ainsi, le soir, tard, parce que même avec les double-vitrages, comprenez, c'est un peu lourd. Quand même, vous n'êtes pas trop fatigués, le matin, quand vous vous levez pour aller bosser ?" (elle est candide, elle est mignonne !)
Les 2 : "Bosser le matin ? T'es ouf ???? Pour quoi faire ? Nous on veut pas bosser pour 1200 euros net par mois, y'a moyen de se faire plus d'argent en se fatiguant moins. Ici c'est chez nous. Nos parents habitent dans le coin et nous on est là depuis 13 ans, madame, j't'ai jamais vue ici, moi, j'étais là avant".
Moi : "J'ai l'art de me rendre invisible. Par contre vous, et d'autres, hein, je ne vous accuse pas, je vous vois souvent en bas de mes fenêtres et, je ne sais pas, moi, des fois j'ai l'impression que cette rue c'est comme chez Mickey, et...."
L'1 des 2 : "Vas-y, traite-moi pas d'Mickey, attention ! C'est grave, ça, oh !!! Tu vas voir de quoi chui capable !"
Moi : "Alors déjà, je ne vous ai pas traités de Mickey, sinon j'aurais dit Espèce de Mickey, ce qui n'est pas le cas, n'est-ce pas ?"
Reconnaissance en hochage de tête acquiescant de mes deux interlocuteurs, calmés par ma rhétorique (et mon inconscience ?).
Moi - "Donc je disais, des fois, vu que la rue est toute petite et mignonne, on pourrait croire qu'on est à Disney Village et que personne n'y habite. Or c'est tout le contraire, et honnêtement, moi ça me fatigue de vous entendre communiquer comme si on était à la Bourse de Paris alors que ce n'est pas le cas, et ce jusqu'à minuit passé".
L'1 d'eux - "Ouais ben à minuit y'a plus de bruit, tout le monde est déjà parti (ricanements complices, roulage de joint en un temps record). Ici c'est chez nous, c'est à toi de partir si t'es pas contente. Nous on est bien, là. Et on préfère kiffer notre vie de jeunes et galérer notre vie de vieux que l'inverse".
Moi - "Certes mais dans quel état ! En tout cas je voulais prendre le contact avec vous. Si vous ne voulez rien entendre, c'est votre droit. Comprenez aussi qu'on puisse être gênés et que si vous voulez du respect, il va un peu falloir nous en témoigner aussi. je trouve ça un peu dommage de passer sa journée et sa soirée à pas branler gran-chose que vos propres égo, maintenant si c'est votre truc, pourquoi pas, mais je ne sais pas, vous avez peut-être un rêve professionnel, associatif... caritatif ... ?".
Hennissement ricaneur.
L'1 d'eux - "Mais on veut pas travailler ! T'inquiète, je penserais à toi vers minuit, une heure du mat, quand je hurlerais un peu trop fort".
Moi - "Bon ben ok, merci, bonne soirée".
Et je repartis dans mes pénates, mon litron de lait sous le bras, tremblante de la tête aux pieds.
J'avais résisté à ma grandissante envie de le leur éclater en pleine gueule et je le regrettais, tout bêtement....
L'HOMme gère son day-after-birthday en lisant, dérangé seulement 9 fois par un Thomas ne voulant pas se coucher qui d'ailleurs, sortant de nulle part et tchatchant d'entrée de jeu, m'a fait une trouille bleue lorsque je suis allée dans la cuisine, dans le noir, pour réchauffer ma tisane. A ce propos, il a été décidé en commun accord et compte-tenu de ma sensibilité maternelle qu'Olivier superviserait le coucher de Thomas (et que moi j'avais l'obligation pendant ce temps-là de ne pas intervenir, de me mettre loin et d'écouter mon MP3 à fond), et, indigne-mère-que-je-suis, je suis assez d'accord avec l'idée de fond, sauf que Thomas ne veut toujours pas s'endormir....
Pour répondre aux interrogations de Msieur Hillarion qui, je l'en remercie, s'enquiert de mon absence sur la Toile (et d'ailleurs, rien à voir mais j'ai justement maté la fin du match de rugby samedi soir et c'était trop fort, j'ai presque tout compris les règles et j'irais jusqu'à préférer ce sport au foot, finalement), je m'en vais exposer mon/notre problème actuel qui nous/m'épuise autant physiquement que moralement.
Ces deux dernières semaines, Thomas avait pris l'habitude de venir se glisser dans notre lit vers 2-3h du mat donc à une heure suffisemment indue pour qu'on ne soit pas des masses motivés à guerroyer avec lui pour qu'il retourne dans le sien, de lit.
Alors on gérait, l'HOMme contre le mur, moi sur la tranche du lit presque dans le vide (et oui, souvent la FEMme elle se sacrifie, allez comprendre cet instinct maternel parfois démesuré), et le p'tit d'homme à son aise, toutou sous le bras, lançant des jambes et des bras comme s'il en avait plus qu'un humain classique de base.
Mais, poussée par les avis des papas-mamans que je côtoie, j'ai décidé d'y mettre un terme et j'en ai parlé avec lui.
Alors, contrairement à l'album "Thomas n'a peur de rien" que mon fils connaît par coeur, avec les gestes et tout, notre Thomas à nous a peur du loup !
Les cauchemars et terreurs nocturnes, c'est normal et apparaissent, dit-on, parfois vers l'âge d'1 an pour être plus fréquents vers 18 mois. Et non seulement c'est normal mais c'est en plus absolument indispensable à l'équilibre mental de nos chers bambins : tous les psychologues le disent, cela permet à l'enfant de déculpabiliser et de libérer ses désirs inconscients.
Forte de cet apport informatif, j'ai tranché dans le vif, pas en le ridiculisant et en disant que les loups ça n'existe parce que, faux, un loup, en vrai, on a plus de chances d'en rencontrer qu'un zombie, par exemple, à choisir, mais en lui affirmant très sérieusement que son papa et moi, on ne laisserait jamais un loup se balader dans la maison, que même tout cru on le boufferait, qu'on veillait sur Thomas toujours, toute la vie, parce qu'on l'aime très fort, et qu'il ne fallait pas qu'il ait peur parce qu'on le protégeait. A cela j'ai ajouté une proposition d'accessoire pour la nuit, une veilleuse-lapin offerte à sa naissance qui ne nous avait jamais servi et qui, miracle, fonctionnait encore, et qui allait veiller sur lui pendant que nous on dormirait. Du coup Thomas, encore peu à l'aise avec les pronoms possessifs et autres interjections barbares de notre langue, n'a cessé de nous répéter "le lapin il veille sur toi !", voulant dire "moi", bien entendu (puisque nous, bien sûr, on a pas peur du loup.... mais non, j'te dis !).
Ainsi la veilleuse a fonctionné toute la nuit, et puis Thomas a semblé ne plus en avoir besoin pour les nuits suivantes. Et puis en fin de semaine dernière, il a trouvé une nouvelle façon de s'opposer violemment à nos décisions normalement toutes puissantes. Il préfère s'endormir dans notre lit direct, plus rassuré que dans sa propre chambre qu'il trouve mignonne, au demeurant. Et si on refuse il se jette par terre, hurle, pleure et fait mine de s'étouffer, bref, il a trouvé le bon filon. Le genre de réaction qui fait qu'on se dit : "Un autre enfant ? Un deuxième bébé ? Ah non surtout pas, ça va merci bien, je pense que je vais me reconvertir dans l'élevage de phasmes, tiens, ça m'plaît bien, à moi, les phasmes, agréables à regarder, patients, silencieux, pas chiants, quoi.....". Nous avons tenté de lutter, souvent, croyez pas le contraire. Déjà il est censé dormir à 20h mais c'est impossible. Finissant pour ma part à 18h et l'homme à 20h, et hop on compte minimum 1h de transport, Thomas ne peut pas être couché à 20h après avoir pris un bain et dîné, c'est pas possible. Petite j'étais très certainement dans mon lit à cette heure-là (encore que, souvent, nos parents enjolivent la vérité, je pense, pour nous mettre la pression, ou du moins ils essaient) mais mes parents, enseignants de leur profession, ne terminaient pas plus tard que 17h sauf conseils de classe et autres tortures scolaires.
Alors j'ai demandé conseil, à pas mal de gens puisque trop nouée et oppressée à cause d'autres soucis dont c'est même pas la peine de parler ici sinon on croira que je n'ai que des problèmes. Et c'est ma cousine-collègue Anne-So qui m'a soulagée d'un grand poids sur la question en me rappelant que j'avais été enfant, moi aussi. Ah oui tiens, c'est bien vrai ça, et est-ce que je n'aimais pas tout particulièrement dormir dans le lit de mes parents ? Si, si, pas faux, pour me rassurer, garder leur odeur de mon papa et de ma maman près de moi, quoi qu'il arrive, parce qu'il faisait aussi plus chaud dans le leur et puis parce que je m'y sentais moins seule. Combien de photos de moi et de mes frères et soeur prises dans le lit des parents ?! Des tonnes, au bas mot.
Elle m'a dit aussi que la galère du coucher pour les petits, c'était la pire. Même leur faire prendre des médocs n'arrive pas à la cheville du pied du lit du coucher du soir. Et puis quand on a peu de temps le soir, on est moins à même d'être ferme et définitif parce qu'on perd patience plus vite, en plus on a envie que tout se passe bien, tout se mélange et finalement on cède après grosse crise. Elle-même m'a dit que ses enfants avaient eu longtemps besoin de s'endormir dans son lit et qu'elle les laissait faire, puisqu'ils y sont bien, le principal c'est quand même qu'ils s'endorment paisiblement, non ? Pas hurlant et vagissant prêts à tourner la tête à 180° pour nous traumatiser ! Elle m'a quand même recommandé de ne pas le laisser s'endormir avec nous parce que là y'a problématique et empiétage d'intimité, mais pour s'endormir, tant que nous ne sommes pas couchés, et le remettre dans son lit ensuite, pourquoi pas ? L'important étant quand même qu'il se sente rassuré et qu'il s'endorme bien, non ? On est pas des Thénardier, et la tendresse, bordel ? Et puis quand même, les enfants de ma cousine sont loin d'être mal élevés, ils bossent bien en classe et sont heureux.
Bref, je pense que l'important c'est que nos enfants se sentent vraiment bien dans leur environnement familial, quitte à ce que nous, parents, nous laissions passer certaines choses pour plus insister sur d'autres, c'est tout le travail difficile et non rémunéré de géniteur, des choix à faire, plus ou moins difficiles, tout en composant avec les conseils de l'entourage, d'ailleurs à ce propos, je souhaite exprimer haut et fort ma reconnaissance, merci, Sonia, d'avoir patiemment subi ma crise msnesque, heureusement qu't'y es là, toâ !
Du coup, à moi ce soir déjà d'en parler avec l'homme (parce qu'en ce moment on est pas hyper synchrones niveau autorité) et, si risque de crise, de proposer à Thomas, plutôt que de lui interdire, de s'endormir dans notre lit mais de l'avertir qu'il se réveillera dans le sien, et que ce sera à lui ensuite de venir nous réveiller, vers 7h ce serait parfait, 10h le dimanche, merci bien. D'ailleurs, à ce sujet, paraît que dès 2 ans, on peut leur montrer comment fonctionne un réveil / horloge et signaler au marqueur l'heure max de réveil par nos chers bambins afin qu'ils s'y réfèrent et qu'à la longue ça pouvait marcher. Bref, un gros chantier que celui du dodo, et en même temps, je ne sais pas si je suis impatiente de l'inverse où il faut encore batailler pour qu'il se lève à une heure décente c'est-à-dire de préférence avant midi... Remarquez pour le coup, avec son père ils feront la paire !
La maman de Cher-et-Tendre est venue mercredi 1er août à déjeuner pour voir Thomas et notre nouvel appartement.
En effet, après de nombreuses communications pas toujours sensées ni logiques entre Cher-et-Tendre et son enfoiré-de-boss, une négociation un peu plus avantageuse pour mon amoureux a pu être proposée par son boss (toujours suggérer à son chef de manière à ce qu'il propose ensuite comme si c'était son idée, ça dédramatise !) et nous avons pu passer de notre tout petit F2 avec Bébé-douche-et-chiottes-dans-la-chambre et les parents-dans-le-salon du 3ème étage, au F3 plus confortable (avec 2 vraies chambres et salle de bains séparée avec baignoire) de nos anciens voisins, au 2ème étage. Déjà ça économise un étage, puisque c'est sans ascenseur, ça a l'air de rien mais chargée de courses plus d'un choubidou qui subitement ne veut plus monter les escaliers comme un grand, c'est moins galère, assurément !
Alors déjà, la gueuse devait prévenir par téléphone quand elle partait de chez elle, histoire de savoir quelle marge on avait en calculant son temps de transport, heureusement pour nous assez long (1h30 environ), mais elle a appelé une fois arrivée à notre métro, c'est plus drôle, non ? Du coup quand elle s'est pointée, Cher-et-Tendre et son fils étaient en train de faire quelques courses à franprix et elle a passé 10 minutes à déambuler dans notre rue parce qu'elle ne connaissait pas le code d'entrée (c'est bon, ça !) et à harceler notre téléphone fixe comme un téléprospecteur psychopathe auquel il manque 800.000 rendez-vous pour avoir son smic à la fin du mois.
Et la voir ainsi, toute menue (euh, squelettique, vous voulez dire ?), nous sermonnant dans le téléphone, j'ai pris peur, j'avoue, et j'ai omis de décrocher ou de lui adresser un signe bienveillant de ma fenêtre.
Au lieu de ça je me suis bien gardée d'approcher des fenêtres (oui c'est vrai, je me suis planquée, en même temps vous pratiqueriez ma belle-mère, vous feriez de même !) j'ai fumé une clope nerveusement pendant que j'en allumais une autre comme une condamnée à mort et j'ai supplié Cher-et-Tendre de rentrer maintenant-tout-de-suite-immédiatement-ça-uuuuuuuuurge-sinon-j'me-tire !
Bon, comme il n'arrivait pas, je lui ai finalement ouvert, je suis humaine après tout. Elle a à peine regardé l'appart, m'a à peine parlé et s'est finalement précipitée dehors pour venir à la rencontre des "deux amours de sa vie".... (son deuxième fils et les deux filles de ce dernier ne faisant pas, vous l'aurez compris, partie de l'équation, bien entendu).
Pour le dèj j'avais prévu escalopes de dinde extra-fines accompagnées d'un bon bloubiboulga de patates-courgettes-tomates-épices et elle a aimé (oooooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuuffffffffffffffffffff !), Cher-et-Tendre également et Thomas aussi malgré les dires de la sorcière, dépitée qu'on l'ait laissé dévorer quelques "pschit" d'apéro qu'il aime tant. Je suis conne, moi aussi, je propose souvent le contraire de ce qui est bien, souvent pour la faire chier, j'avoue... C'est mal, je sais....
Elle lui avait apporté un ensemble tee-shirt / pantalon / chaussettes très mimi dont elle a d'emblée dit qu'il ne lui allait pas alors qu'il ne l'avait même pas essayé (se rabaisser en permanence pour recevoir des fleurs en permanence, voilà une attitude de merde que je conchie entre toutes) et deux jouets pour les 6-9 mois dont il n'avait rien à battre parce qu'il voulait lui montrer ses voitures. D'ailleurs, je trouve que sur ce coup-là elle a déconné. Pas pour les jouets en bois, ils sont très jolis, mais pour sa disponibilité vis-à-vis de lui.
Il la connaît à peine (vu que Cher-et-Tendre ne veut jamais voir sa mère et que maintenant moi aussi j'ai compris et moins je la vois, mieux je me porte) et souhaitait lui montrer ses jouets, sa chambre, mais elle ne voulait que le serrer dans ses bras, l'obliger à compter avec elle en espagnol, le faire jouer qu'avec les jouets qu'elle avait apportés et même lui apprendre à nous dire, en espagnol, ce qu'il avait reçu d'elle.... Je lui ai dit, pourtant, qu'il comptait et parlait déjà très bien en arabe mais ça ne l'a pas trop fait rigoler, bizarrement.... ;-)
Elle a quand même fait des commentaires, désobligeants, bien entendu, sur l'appart, décidant qu'elle nous offrirait un meuble pour la cuisine à la place d'un autre, très pratique hyper profond (genre on peut mettre 4 poêles et 5 casseroles dans une seule étagère) qu'elle jugeait trop laid donc indigne de nous (ben voyons).
Cher-et-Tendre était à deux doigts de se laisser convaincre quand j'ai fumé la mégère en lui disant que l'ensemble "cuisine" on l'avait déjà payé 200 euros et que c'était là tout l'avantage d'une cuisine aménagée, que nous la trouvions très fonctionnelle et pas laide du tout et que donc on avait pas besoin d'un autre meuble différent (ça a l'air fastoche comme ça, mais je bouillonnais à l'intérieur, je tremblais pas mal -en fait j'avais surtout envie de lui mettre une beigne bien sentie comme dans les dessins animés, où la tronche est écrasée le temps de la blague- mais même un tsunami ne m'aurait pas fait changer d'avis), mais que si elle avait quand même très envie de nous aider et de participer, elle pouvait se mettre avec nous pour acheter un micro-ondes combiné four tout simple puisque nous n'avons pas la place de mettre le four dans la cuisine et que nous allons donc nous séparer du micro-onde et de la cuisinière-four. Elle a eu l'air d'accord.
Et puis aujourd'hui nous avons reçu un courrier d'elle (avec les photos très réussies qu'elle avait faites dans la journée) et à la fin de sa missive, elle raconte qu'elle s'est renseignée à Darty et que pour ce qu'on recherchait, avec 4 plaques de cuisson (mytho : on a déjà 3 plaques) et tournebroche (mytho-mytho ! Mais qu'est-ce que c'est que ces conneries de tourne-broche ???), le plus petit prix était de 700-900 euros. Et c'est tout, ce qui signifie certainement qu'on peut se brosser pour qu'elle nous aide, évidement.
Sauf que je me suis renseignée, moi, sur le site de Darty, justement, et le plus petit prix par rapport à ce qu'on recherche, c'est 150 euros..... Je suis assez tentée de lui écrire, déjà pour la remercier pour les photos et rectifier notre recherche électroménagesque et les prix proposés (oui, aussi pour la faire chier, pour lui rabattre son cacquet et qu'elle arrête de nous soûler) mais Cher-et-Tendre dit que ça ne sert à rien, que c'est même peine perdue..... So ? J'me tâte.....