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Il fait beau, la vie est belle !!!! - Page 2

  • Bon courage pour l'hiver

    Juste pour dire coucou-comment-ça-va-bien-bordel-on-peut-pas-rallumer-le-chauffage-?- et qu'on arrête pas de grandir.

  • Un deuxième enfant, pourquoi pas ?

    Monter sa boite, ça doit être très excitant et flippant à la fois sauf qu'il faut être sûr de son coup, pas flancher. L'avantage d'une certaine manière c'est d'être entièrement responsable de ses prises de risque et de son succès, et je trouve qu'en ce moment les gens veulent plus, mieux, en accord avec eux-mêmes et leurs envies avec leurs propres contraintes.

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  • Bonne rentrée, petit d'Homme

    Pour fêter......

    - la propreté simple de Thomas initiée y'a un mois : entendre par-là qu'il se chie tjs dessus et que c vraiment problématique,

    - sa rentrée de petit d'Homme hier à la maternelle : entre nous il a tellement bien géré qu'au bout de 2 minutes dans la classe, à manipuler voitures, camions et capteurs, il m'a dit "Allez, salut ma p'tite maman, au revoir...." que je me suis retrouvée à quémander du bisou !

    - et lui adresser de loin tous mes encouragements de mère traumatisée par l'école confiante en lui, parce que ce matin, une fois entré dans la classe il voulait rentrer à la maison et m'a adressé de suppliants et déchirants "Mamaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan ! Maman ne me laisse pAAAAAAAAAAAAAAs !" (putain faut que j'arrête j'ai les yeux qui piquent !) .....

    Voici un cliché pris justement le jour où, quand je lui ai proposé de virer la couche (m'enfin, Flash-mac-queen-katchaaaaaaooo ne porte pas de couche ! Sam-Sam et Petit Ours Brun non plus !) au profit d'un caleçon-comme-papa (sauf que l'Homme n'a pas encore cédé au boxer-Titeuf, mais tant qu'il vire les mochetés offertes par Mamie Castagnette, déjà ça me va), le petit d'Homme a dit "c'est d'accord, parce que je suis un grand garçon, moi !".....

    So.....

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  • Retrouvailles avec un monde enchanté

    Alors, comme je le disais, avec Thomas, mardi 15 juillet, on est allés chez Mickey à Marne-la-Vallée !

    Départ sur les chapeaux de roue, pique-nique-affaires-couches-eau-brumisateur, prise du rer à Lognes après avoir rendu la voiture à mes parents, retrouvailles avec la mère Léo et son charmant Timéo, excitation totale notamment engendrée par la marée humaine qui m'a poussé hors de la station, seuls les gosses étaient calmes, tranquilles. Passage des billets, tiens j'te mets un tampon aux ultra-violets qui ne te servira pas parce qu'il faut produire les billets à chaque changement de parc et entrée sur Main street. Waouhouh !!!

    Et le château de La Belle au Bois Dormant, tout d'même, même si c'est vraiment pas le genre de baraque qui me ferait rêver en vrai, n'est-il pas magnifique ? On l'a juste traversé de part en part, à vrai dire, en fonçant avec les poussettes.

    On a direct enchaîné sur Le Monde des Poupées, bien vu Alva ! ;-) Bon certes je ne maîtrise toujours pas l'appareil mais, quelque part, ça a son petit charme artistique.....

    Puis un petit train qui penchait un peu et où Thomas m'a aggripé la taille, "kromigon", et a failli pleurer, soit de peur réelle, soit parce qu'avec Léo on hurlait comme des démentes, retrouvant un peu notre inscouciance hurlasse d'autrefois....

    Pis re-bateau tout doucement, pour visiter le Pays des Contes de Fées avec Pierre et le Loup, Le Magicien d'Oz appropriés par le géant-grandes-oreilles, puis Dumbo où moi-même, je me dois de l'avouer, je flippais un peu, des courts-jus dans le bide, du coup j'ai à peine monté le machin, ben c'est un manège pour les enfants, c'est pas à moi de faire ça, bordel !!!

    Puis pique-nique pour se poser, acheter des cocas et des frites pour pouvoir s'asseoir à une table un peu à l'ombre et se gorger de bulles fraiches en sortant les sandwiches maison.

    Ensuite quoi, déjà ?

    Des tapis-volant à 4 où on a eu quelques difficultés à faire monter le machin, ce qui m'a bien arrangée, le petit train de Blanche-Neige peu inondé ce qui fait qu'on est passés direct, le temps d'attente correspondant au plaisir qu'on a eu à traverser toutes les corniches de queue vides, mais bon, pour les petits c'était du soft après Le Manoir Hanté et le Bateau des Pirates des Caraïbes que je tenais absolument à refaire, et ce fut un plaisir !

    Du coup, exaltée par cette vivifiante traversée des bas-fonds de Captain Jack Sparrow mais sans Jonny Deep, fort de malheureusement, heureuse de n'avoir pas fait tomber Thomas, juché sur mes épaules, sur les gens qui étaient derrière nous et aussi parce qu'évidement la sortie de l'attraction donnait à l'intérieur d'un magasin de souvenirs, bien évidement, j'ai carrément offert à Thomas un pistolet de pirate ! Un pisto, comme il l'appelle. Il l'adore, adore nous tirer dessus et nous "tuyer". Cool.... Alors on s'écroule par terre, les yeux exhortés, la tension impalpable et le NFS-chimiono en péril, sous les yeux écarquillés de joie non dissimulée de ce p'tit d'homme... M'enfin, j'imagine qu'il faut bien que jeunesse se fasse... En même temps, quand on voit l'Homme... Et en même temps moi j'dis ça, j'dis rien... ;-)

    Et puis évidement..... "Flash Mac Queen, katchaaaaooo", l'anim' de Cars que j'ai trouvée sympa mais pas top. En effet, seuls Flash et Mater, surprenants de réalité, se présentaient grandeur nature en vraie voiture mais ils étaient derrière une grille, pas toucher petit crado, seul'ment le plizir des yeux, m'enfin on a quand pu faire une photo, tout d'même.

    Enfin, si je n'ai rien oublié, la parade, démente parce que des centaines de gens s'agglutinent sur les trottoirs donc re-Thomas sur mes épaules, du coup je n'ai pas spécialement pu voir son petit minois, et puis s'il y avait des personnages principaux, il n'y avait même pas Mowgli ou Sherkane-le-Tigre-! ou Robin des Bois, Bernard et Bianca, les Aristochats et quelques 101 Dalmatiens !

    Bon quand même un Baloo serti de porte-doudounes en noix de coco et un roi Louie à l'air pas futé, les vilaines sorcières qui ne devaient surtout pas sourire gentillement donc faire la gueule et percer les visiteurs de leurs yeux sombres et menaçants et bien sûr les princesses romantiques affublées d'un quotidien ou d'un destin tragique mais que les Princes et même la Bête vient les sauver. Les couples refaisaient sans cesse les mêmes danses, chants, sourires permanents, sans masque, à nu devant la foule. On est partis après, enfin surtout on a laissé partir la marée humaine et on a attendu un peu à l'ombre, le temps que Thomas somnole un peu.

    Et puis dernier manège, celui qu'on a pas attendu le moins longtemps mais qui a duré le plus longtemps, le rer !!! Heureusement, les petits étaient attachés dans leurs poussettes pendant qu'on étaient assises en face, comparant nos décollectés rougis brunis par le cocktail crème-solaire-brumisateur-torride-soleil-de-l'été, ce qui faisait qu'ils ont pu nous tuyer des centaines de fois, nous exploser les doigts, les yeux, le ventre, se mettre le gun dans la bouche, s'entre-tuyer, tout ça, n'empêche qu'ils étaient bloqués comme des petites clapiottes et qu'il fallait quand même dire des mots aimables et courtois pour que la communication passe bien plutôt que "merde" et "putain" sur un ton hilare proche de l'hystérie.... Non mais !

     

    Mine de rien je me dis que vu la masse d'informations à engranger pour des si petits de même pas 4 ans, je trouve qu'ils ont été plutôt sages, réagissant selon leur nature et leur tempérament, certes, mais aussi en fonction de la chaleur, du soleil et de la longueur de certaines queues. Fort heureusement, nous avons découvert THE Fast Pass qui permet de griller tout le monde à des heures données, pour Peter Pan ça nous a évité de nous taper plus d'1/2 heure d'attente impatiente et permis de profiter du paysage....

    Bref à refaire, avec le même nombre d'enfants mais avec deux fois plus d'adultes pour pouvoir être encore plus zen et en profiter aussi ! Je crois d'ailleurs que l'Homme, qui au début voulait être dispensé d'office, se laisserait bien tenter. Affaire à suivre...

  • Souvenirs & Retrouvailles

    Quelques belles retrouvailles, à présent !!!

    Le 16 mai, Thomas et moi avons embarqué dans le train à destination de La Rochelle pour y rejoindre Nouchette et son fils et y retrouver  également les parents de cette amie d'adolescence depuis le Congo. 18 que nous nous connaissons.

     

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    Arrivée à La Rochelle, beau soleil mais léger vent. Thomas avait fait une bonne sieste et semblait tout ragaillardi. J'ai empoigné le sac en pagne et celui de piscine et nous nous sommes mis en route pour retrouver Héloïse à son bureau, 10 minutes pas plus. Pendant ce temps, la prunelle de mes yeux avait déjà eu le temps, comme lors de l'aller à Montparnasse, de me supplier de me prendre dans ses bras et de me bloquer dans mon pénible avancement, d'obtenir que je le porte jusqu'à ce qu'une anse du sac en pagne cède et que je me retrouve, échevelée, à vanter chaque beeeeeellle voiture et chaque passssssssssionnant inssssssssssecte tout comme ce booooooo caillou et quel joooooooooooli lac pour qu'il avance, allez, pas-d'-fourmi, pas-d'-renard pis pas-d'-géant, sinon on s'ennuie !

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    Reprise de contact avec une amie bronzée, la joie de vivre dans les mirettes, de beaux sarhouels qu'elle porte astucieusement et un ravissant bolide acidulé et pelucheux. 1888378905.JPG On fonce faire quelques courses avant de récupérer son fils au viet-voh-dao. Malgré nos "chuuut",  Thomas s'interroge devant le tatami : "Il est où ? Je peux aller jouer avec eux ? C'est qui le petit garçon ?", alors je l'emmène jouer dehors. Il fait la connaissance du fils de Nouchette dans la voiture et l'inonde de paroles. Ce jeune garçon de 8 ans, accablé par l'âge de mon fiston, avait rétorqué à sa maman que ce n'était pas la peine qu'on vienne. Moins d'une heure après Thomas l'embrasse, lui dit qu'il l'aime beaucoup et qu'ils sont frères.... Plus tard il apprendra à (plus ou moins) respecter les règles de son idole notamment celle où on a envie d'être seul et où a priori on est censé rester seul (chez nous si on ferme la porte des chiottes, on peut être coincé à vie alors on ruse, j'ai déjà eu ce genre de plan sur le balcon de Boucry).

    3238471.JPGHop on replonge dans la voiture pour aller dîner chez les parents de Nouchette (son papa était mon prof de piano à PN et enseigne dans le génie civil pendant que sa maman s'exalte, des paillettes dorées dans les yeux, au tissage et à la préparation de la laine ou du fil qui sera utilisé pour des broderies audacieuses autant que traditionnelles) dans leur belle maison entourée de son luxuriant jardin évolutif aux plantations bercées par les semis du vent. 981311348.JPG

    On y a fait aussi des photos de fesses, c'est comme ça. Certes les photos ne sont pas dans l'ordre, qu'on me pardonne, mais comme j'ai quelques difficultés à rester assise en ce moment, je préfère déjà balancer du vert ensoleillé, pas trop de cou et des mines réjouies ! Au menu du week-end : repas chez les parents et balades à la mer, discussions entre deux amies adultes ayant appris de la vie et refaisant le point de ce qu'elles ont manqué mais aussi une confiance mutuelle tant dans la confidence que dans la résolution des soucis.    1762355936.jpg

    Tiens, la vue de son appart, tout d'même, le genre que j'aimerais bien avoir, perso, avec terrasse, pareil, ou jardin, hop ! soyons fous ! 1227533526.JPG

     

    Quand on est partis on a tous fait nos courageux, parce qu'en enfants bourlinguées d'un pays à un autre, on a finalement appris à s'adapter aux situations et préférer se réjouir des prochaines retrouvailles plutôt que de regretter la fin de cette aventure. 1308216142.JPG Du coup j'ai photographié un bateau dans la gare, laissé choisir un magazine pour Thomas qui a évidement flashé sur la voiture offerte avec le magazine de Babar, bien joué les gars, on s'est pris un chocolat et un café tranquilles près de notre caddie, on s'est même engouffrés avec dans les toilettes, je ne sais pas si c'était autorisé mais bon, c'était un gros bunker bleu assez robotisé dans son ensemble.

    J'étais triste, mais d'une force ! J'avais le coeur gros, mon coeur d'artichaud, disait mon papa quand j'avais 10-12 ans. J'ai aussi rapporté une nouvelle recette, le cahier de la cantonnade sera content, grâce à Nounouche j'ai découvert THE alternative of the buuuuurke-endive-of-jamon-with-béchamel. Parce que je n'aime les endives qu'en salade. Elle, même pas. Il suffit de mettre une patate à la place de cet autre légume infâme, d'enrober le tout de crème-fraîche-fromage-rapé-et pourquoi pas du chèvre ? et de l'enfourner 20 minutes au four. Une trouvaille, je cite, "Krobonne !" d'après le Thomas qui, je le concède, a été gentil et coopératif lors du retour en train et même avant où on a poireauté dans la gare de la Rochelle. Images...... 1200001650.JPG 

    708618390.JPG2549922.JPG173650334.JPG Occasion de revoir la Rochelle et ses environs mais surtout de tchatcher sur son balcon pour que je satisfasse à mes vices tabagiques. Et j'ai revu ses parents chaque jour avec plaisir, évoquant anecdotes pour finalement se retrouver à chanter sur les airs de notre comédie musicale !

    Bon on avait pas mal de trous mais quand même, un bonheur. Jusqu'à ce que le dvd de la pièce initialement copiée sur VHS (et donc pourrie par les 99% d'humidité ambiante là-bas, tout comme la mienne d'ailleurs) et fraîchement gravé soit extirpé de sa cachette et enclenché dans le lecteur.  

    Au début je craignais de ne pas assumer mes passages, prévoyant de bondir aller aux toilettes dès que ce serait bientôt ma pomme qui se ridiculiserait, pis finalemet j'ai bravement géré puisque j'ai apprécié chaque moment sans rien redouter. Juste le plaisir intense de revoir ces scènes, les souvenirs des répèt, les représentations, le trac, la guerre, les étudiants massacrés, le cercueil devant notre porte, mon père essayant soit de photographier des miliciens, soit de marchander leurs kalachnikov, le lycée là-bas, les gens, la chaleur, les balades, les plages, les profs, le pop-corn, les sorties en boite, les notes, les Noël, "ça" les 3 tomes, les deuils, les expéditions en brousse avec des paysages à couper le souffle, le palu-de-bidibule, Docteur Fargette, un personnage à PN qui, quand il venait nous voir, se débrouillait toujours pour s'asseoir sur nos jambes alitées, nous coller une main dans le pâté, nous affirmer qu'on ressemblait à la langue de son perroquet la veille de sa mort, tout ça.....

    Nous sommes aussi allés à la mer et je ne me suis pas baignée, faisant volontairement acte d'inbravoure et de frigorifisme. 99644566.JPG En plus, j'avais déjà mon bobo-au-tibia-tout-pourri depuis 1 semaine. A la place on a discuté et pris des photos de nos fils, de nous et parlé avec complicité et maturité. Alors en vrac les voici. 33966145.JPG

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    Merci à vous, famille si généreuse et tendre qui cherche à faire boire, oui ! qui m'a permis de me poser, de me raconter, trop évidement comme quand je me sens en sécurité et si bien accueillie, de vivre le moment présent tout en savourant le passé. A bientôt, nous reviendrons tous les 3.

  • Un week-end de mai où j'étais

    Photo de mon p'tit d'homme affrontant un grand monsieur rouge à la Gencon et du ouik dernier au square avec tom-tom "affligé" de sa fausse varicelle....

    Et un Homme qui cette fois-ci a pris des photos, c'est beau.

    D'habitude je déteste me voir en photo mais j'aime en avoir quelques-unes de mon fils et moi car il ne faut pas croire que Thomas n'a pas de maman ! Alors là, na !

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  • Soleil & Repos

    Dommage pour ceux qui partent en Bretagne, Espagne et autres, il pleuvra jusqu'à dimanche. Alors pas d'énervement sur la route, d'accord ?

    En revanche, ICI, c sera l'été. Boooooooon ! Putain mais pourquoi y'a pas la mer tout près, ici ?? 

    Mon tibia a voulu embrasser un plot en béton, on ne saura jamais pourquoi, à ce moment là, vers 8h10 ce mercredi 7 mai 2008, moins de quinze pas après avoir quitté mon immeuble, mon regard était tourné exactement à l'opposé de cet autre membre qui est à moi et qui est donc censé m'obéir. Le choc a été très violent et j'ai connu la sensation assez déstabilisante de gesticuler dans le vide. Fort heureusement je n'ai croisé personne de ma connaissance, pas bien difficile, en même temps, vu que pour une fois, je partais remarquablement tôt. Reprenant mes esprits, mon sac et ma dignité j'ai repris le chemin, presque pas clopin-clopant, du métro puis prendre le pc pis enchainer mon kilomètre du matin, du tout plat interminable (à deux fortes tentations commerciales jardinesques) qui rafraîchit les gambettes où le 325 passe souvent à côté de moi sans s'arrêter. Il pourrait m'inviter à monter, me rapprocher de 3 arrêts mais, très souvent, parce que sinon, c'est pas drôle, je suis entre deux arrêts suffisamment éloignés pour que je n'aie pas spécialement envie de bousiller mon souffle à tenter d'essayer de lui courir après*.

    Arrivée au boulot, j'ai quand même regardé à quoi ça ressemblait, cette saloperie de douleur lancinante. Un petit cratère sur le tibia, croûteux de sang à peine coulé et parsemé de peau déchirée.

    Même aspect même douleur ce soir sauf que le tibia est gonflé, en plus, comme ça, je ne vais pas m'ennuyer, ce long week-end.

    Bonne nuit et profitez bien

    *Règle n°1 du candidat à la Longue Marche dans Marche ou Crève de S. King.

  • C'est encore loin, l'été ?

    Joyeux 1er mai. Il fut un 1er mai où je fus licenciée pour faute lourde, mon 2ème virage de ma vie, le 1er s'étant illustré lorsque, toute nouvelle enfant de choeur à Agadir, je choisis un cordon rouge pour ceindre ma taille plutôt que la blanche qui m'était attribuée et qui me semblait coloriquement moins contrastante que mon aube où je ne sais quoi.

    Heureusement aujourd'hui je ne travaille pas. Semaines étranges où les congés embrouillardisent la communication entre sociétés et où on bosse plus chez soi qu'au bureau. Parce qu'ici aucun dossier n'est bouclé ! Il y a des tonnes de trucs à trier-payer-renvoyer-ranger-nettoyer-laver-étendre, du style ça ne s'arrête jamais, y'en a toujours encore et encore, et plus encore quand on remet au lendemain (minimum).

    Serais-je plus faite pour être servie ? Certainement !

    Je rentre d'un achat de pince coupante pour consolider les 3 pergolas bricolées (avec du raphia de papier orange, oui c'est balo je sais) dans l'encadrement des fenêtres ; après j'avais envie de m'enfuir mais je ne savais même pas où aller. Si j'avais eu un passeport, j'aurais foncé à Orly pour un aller simple direction Agadir, le genre de coup de tête qui ne se voit que dans les films et s'applique pour les gens qui ont un passeport, bien entendu. Et du fric. Oui, malheureusement, pour partir au soleil il faut impérativement avoir de l'argent en plus pour les loisirs.

    A moins de prendre un deuxième emploi le moins astreignant possible, c'est un doux projet qui me semble trop lointain pour être réaliste. Restons-en à cette merveilleuse pince coupante à seulement 3€95 qui va me permettre d'utiliser ma bobine de fil de fer pour supporter le raphia et éviter un effondrement ridicule.

    Thomas a la varicelle, les boutons pointent au fur et à mesure de la journée et il est censé rester cloîtré à la maison tant qu'il est malade et contagieux. Il est très grognon et peu coopératif et je crains que si je ne l'aide pas à ranger sa chambre (bref que j'en fasse les 3/4), je ne sois obligée, question de crédibilité, de jeter dans un sac poubelle, comme prévenu ce matin, tout jouet n'étant pas dans un panier et tout truc jonchant le sol de sa chambre. Même pas crié, juste expliqué calmement. Le dilemme l'a effrayé et, aussi rapidement qu'un escargot, s'est empressé de rapporter et jeter 5 jouets un par un dans sa chambre, le défi du même-pas-peur dans les yeux. 

    J'envisage de l'aider à ranger sa chambre à condition qu'il s'y mette sérieusement, sur le thème du jeu, que sais-je, de l'amusement.

    Ah. L'Homme vient de m'annoncer qu'il a rangé la chambre de Thomas pendant que ce dernier regarde des dessins animés. Il est tout à fait d'accord avec l'idée de jeter les jouets, propose de préparer une poubelle spéciale et d'aller redéfaire toute la chambre, ce dont je le dissuade, on va trouver un autre plan.

     

    Déjà 17h, la journée est finie. J'ai le bout du nez tout froid, un bain serait le bienvenu mais avec la lessive en cours, même pas dit qu'il y ait de l'eau chaude avant 20h, d'ailleurs c'est bizzarre quand même, ils devraient prévoir en fonction du  nombre de gens, peut-être qu'on se fait gruger de quelques dizaines de litres d'eau brûlante ?

    En même temps j'ai de quoi faire, au lieu de martyriser le clavier. Déjà, Thomas tente d'échapper à son père auquel j'ai proposé la bonne idée qu'ils aillent ensemble faire de petites courses et se défouler dehors, je pourrais aller l'aider. 

    Et puis le sol de ma propre chambre est jonché de pots, coupelles, arrosoirs, bouteilles d'eau, terre, billes d'argiles, tas de fringues  laver, tas de fringues à donner/virer, sac-plastique-poubelles, tas de fringues à ranger (complétés par piles plus ou moins stables sur le lit), bottes, bottes cassées à jeter depuis 1 an, sacs de voyages, poussières, cheveux (de moi sans doute), miettes, terre, billes d'argiles faisant très mal aux pieds non chaussés, moutons (laineux), tongs, tendeur à linge prétendument hyper solide qui se disloque au contact, avec des espaces difficilement accessibles et j'en passe.

    Et je bosse demain.

  • Réhab de belle-doche

    Suite à mes pérégrinations dans le monde de mes coups de coeurs favoris, j'ai remarqué que la courageuse Marâtre s'est faite fumer ici et par une vilaine-Karine-qui-sait-tout-mieux-que-tout-le-monde sur le statut de la belle-mère, ce qu'elle a le droit ou pas de faire, et gnian gnian, gnian, on se serait un peu cru dans l'article des années 60 commenté il y a quelque temps par mes soins.

    Bon, déjà, comme vous me connaissez bien, j'ai riposté, avec toute l'objectivité et la bonne foi dont je suis capable, c'est-à-dire pas tellement vu que j'adore défendre les gens que j'aime bien, surtout contre les aigris, les casse-couilles et les moralisateurs !

    En plus, moi aussi j'ai parfois quelques soucis de communication avec la mère de cher-et-tendre qui, je tiens à me répéter le préciser,  n'est pas à proprement parler ma belle-mère-vu-qu'on-est-pas-mariés, à son grand désarroi (d'ailleurs une fois elle avait soi-disant organisé une cérémonie de mariage toute simple pour nous alors qu'on avait rien demandé et s'est indignée qu'on soit pas venus, en même temps, ni cher-et-tendre ni moi-même n'avions entendu parler de cette nouvelle aberration) et qu'en plus on a un seul enfant, ce qui, d'après elle, n'est pas assez. Le mieux c'est 3, parce que, je cite, "un enfant c'est la moitié d'un enfant, deux enfants c'est presque un enfant, 3 enfants, c'est une vraie famille"... Cherchez pas, quand elle m'a dit ça j'ai fait "moui moui" et on est passées à autre chose. 

    Et puis je me suis rappelé de 2 moments passés récemment au téléphone, chacun de 2 bonnes heures environ tout de même, où finalement je n'ai pas trouvé son discours si nocif. Certes, si je la laisse déblatérer sur le décès de sa mère, c'est chiant et gênant parce qu'elle pleure à moitié dans mon oreille et que j'ignore comment la réconforter vu que je refuse absolument d'être prise à partie dans cette histoire (un jour, moi aussi je serais peut-être en guerre avec ma famille pour de glauques histoires d'héritage donc pas d'impatience).

    Mais quand elle raconte son éducation fort stricte, le parcours de sa vie, sa démerde et son rebondissage après la fuite de son époux et ses engagements à la Haine Péheu, la conversation prend quelque intérêt. Et puis je me suis donné l'objectif de la faire marrer et j'y arrive plutôt, en la choquant, parfois, mais c'est pour son bien et je ne suis vraisemblablement pas très forte pour lui lancer des fleurs ! Mais elle semble m'apprécier, je suis posée, presque pas familière, nullement grossière (ou alors en toussant) et j'ai eu la bonne initiative de l'inviter la veille de Noël avec la petite famille de son autre fils. D'ailleurs elle aimerait écrire sa vie, du coup je lui ai proposé mes services, gentille brave fille que je suis, pour l'aider à créer un blog sur lequel elle pourrait se défouler (et nous aussi, sous des pseudos non-reconnaissables, gniak, gniak, gniak !) et je lui ai même proposé de lui donné notre pc de bureau qui fait actuellement collec' de moutons et poussières en tout genre (en plus ça m'arrangerait parce que j'ai eu une super trop bonne idée d'aménagement différent afin de minimiser l'espace dédié à notre télé de beauf).

    Bien entendu, elle a toujours ses petites phrases & actions assassines et/ou délirantes, comme :

    -  quand on l'avait invitée pour la présenter à mes parents et que, me voyant enceinte épanouie, elle m'avait d'autorité relevé le tee-shirt, passé ses bras autour de mes hanches et léché embrassé mon ventre, alors que personne à part le père de mon fils ne se serait permis, et encore, il faut demander la permission !

    -  lorsqu'elle avait tenu à assister à mon accouchement : j'avais tellement flippé à cette annonce que j'avais prévenu l'hosto que si elle se pointait j'accoucherais pas, tant pis, et qu'il faudrait peut-être appeler les flics parce qu'elle semblait parfois être de la lointaine famille de la sangsue et puis tout s'était finalement bien goupillé parce qu'on ne l'a prévenue qu'une semaine après la naissance,

    -  ou son comptage de la vraie famille (voir plus haut),

    -  de dire "mon fils, le frère d'Olivier, enfin est-il vraiment encore son frère et est-il finalement mon fils ? Ce garçon-là, appelons-le ainsi, est un crimminel, un espion du camp adverse qui cherche à nous dépouiller tous ! Quand je le verrais, il n'a pas intérêt à me lancer sur le sujet car je ne me retiendrais pas (ah bon ? elle connaît ce mot ?). Cela dit, je suis ravie de venir prendre le goûter chez vous en famille" => ben pas autant que nous, j'imagine ! C'est clair qu'une réponse de ce genre à une invit' ça donne tout de suite envie de tout faire pour que tout se passe bien, donc... d'annuler ! 

    -  le fait de dire que les non-diplômés n'ont rien à faire à la Haine Péheu et devraient plutôt faire des formations et passer des concours ou alors accepter des boulots d'éboueurs et de laveurs de vitres vu que, je cite, "ils n'ont ni la patience ni la réflexion de faire des études qui seront récompensées plus tard par un salaire adéquat" : c'est là que j'ai quand même eu un "gloups" de rejet et d'indignation mêlé, je vous le donne en mille, de culpabilité (quand Doom me dit que je suis ceinture noire d'auto-culpabilisation, c'est pas du mytho !) et de forte envie de lui lancer "Marie de la Conception, vous êtes peut-être diplômée mais vous êtes aussi la plus grande casse-couille [je ne peux tout de même pas me permettre de citer Tucco mot-à-mot quand il gueule après Blondin qui l'abandonne dans le désert] que la Terre ait jamais portée !"

     

    Bref tout ça pour dire que même si parfois j'hallucine sur sa façon de parler ou d'être, tout parcours est différent et cela n'a pas dû être facile du tout pour elle de gérer deux garçons privés d'une autorité paternelle fiable ainsi que sa propre vie, personnelle si elle en a eu une (cachée ?) et professionnelle.

    Aussi, si je peux échanger avec elle sans avoir l'impression qu'à force d'empathie je vais méchamment somatiser, ça me va. Tout le monde ne peut pas être plus ou moins exactement comme je le souhaite sinon j'aurais beaucoup plus d'amis que je n'en ai réellement.

    Sur ces jolies paroles, je vous dis "au revoir".

  • Ôde à Martine

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    Dédié à ma cops Martine, alias Nadine, alias Vanessa, et à l'instar de ma canaille camarade Fanny [MAIS je tiens à préciser que j'y pensais AVANT d'aller sur son blog, parce que générateur découvert y'a longtemps mais flemme bien connue], voici mes propres couv' de Martine, avec un MERCI à la chérie du collègue de mon amoureux qui a initié cette opportunité......   

    Et je me permets de réactualiser cette note en proposant donc, par le truchement seul de Msieur Hillarion, le nouveau site sur le thème des Pieds Nickelés (pour ceux qui seraient trop feignants pour lire les commentaires en plus des notes).

    Et puis aussi justifier le retrait des autres couv' de Martine par la création de mon propre album des Martine !!!!! Youpiiiiii !

  • Ôde à Valérie Damidot

    Chère Valérie Damidot,

    J'ai cru remarquer que votre apparition sur le petit écran faisait soit des afficionadas/dos bienveillants, reconnaissants, complices et demandeurs, au cas où, pour la plupart de ce que j'ai pu en lire, en tout cas, soit des jalouses (souvent ce sont les nanas qui cassent, z'avez remarqué ?), des malaimables souvent analphabètes mais qui ont bien le droit de critiquer (tout le monde peut, c'est le monde merveilleux de Will Bad Bill du Web) ou peu conscients de l'impact que ce genre d'émission a sur les gens, de plus en plus, mais il faut un peu s'y intéresser soi-même, force est de le reconnaître. En effet, les Français consacrent près de 31% de leur budget à la maison, le marché de la décoration a réprésenté en 2003 plus de 6 milliards d’euros de chiffre d’affaire et, pour 63 % des français, s’occuper de son intérieur constitue une véritable source d’épanouissement

    Mais laissons là jaloux et autres réfractaires à l'envie de réaliser soi-même avec l'aide du duo de choc, bien entendu, un intérieur bien à soi, vous savez quoi répondre aux grincheux. J'ai pu voir votre émission ce soir, la fin, je dois bien l'avouer, parce que si on dînait devant Valérie Damidot, on ne ferait attention qu'à ELLE et pas aux nouilles qui tombent en-dehors du bavoir-bassine, et en plus on se ferait harceler pour regarder les zouzous ou inspecteur gadget ! Du coup, choubidou couché, embrassé, câliné, dorloté, rassuré et encore embrassé... Ouf ! On se pose dans le salon, entre adultes, enfin ! Tiens, je zappe pour voir ? Ohhhhh ! C'est ELLE !!!!! Je peux laisser, dis ? Et je vais arrêter de la mettre en majuscule, c'est pas correct, dis ! Et pis d'abord, le seul ici qui peut être en majuscule c'est l'HOMME, et la FEMME aussi, mais elle apparaît pas souvent, final'ment.

    Et ça tombait bien parce que vous étiez en pleine déco des chambres des trois garçons et l'HOMME a été subjugé. Oui. L'HOMME a halluciné, se disant que même la moitié des trucs ce serait super dans la chambre de notre loulou.... Et du coup j'ai tripé ! C'est clair ! Il faut s'y mettre ! Regrouper le matos, virer choubidou chez ses GP, l'HOMME chez sa mère un pote joueur, rameuter des volontaires dont mon père, chef-du-bricolage, le tout après brainstorming poussé et réfléchi (penser à appuyer candidature de brainstorming pour teuf du 22 mais en fait aussi recueillir conseils en déco).

    Mais je vais même pas essayer de vous faire venir, ma bonne dame, tout simplement parce que c'est pas chez moi ici où je suis, c'est de la presque (parce que faut pas trop se plaindre et que c'est une leçon pour qui croit qu'en regardant un ours dans les yeux, l'ours viendra se coucher sous ses pieds docilement, pas mort mais gentiment immobile) daube de location à très cher car fonctionnant entièrement, tenez-vous bien, à l'électrique (bon j'avoue là on s'asphyxie un peu au chauffage à gaz, une super alternative au grille-pain nauséabond, assez volumineux mais qui, en restant positif, peut servir de petite table à roulettes très haute, comme la chaise de Thomas, tout à fait, sur laquelle on peut poser des trucs uniquement si l'appareil n'est pas en marche, ça c'est primordial)  pour même pas un balcon en bonne et due forme.

    Bref, on se démerde, j'aimerais juste qu'on range, parfois tous en même temps, c'est vrai, mais voyez-vous, chère Valérie Damidot, parce que oui mais non mais je ne vous ai pas oubliée, vous êtes la star de ma note, je ne vais pas vous laisser vous échapper, ne vous éclipsez donc point en loucedé, voyez-vous, j'ai une légère tendance à la digression, paraîtrait-il, comme ça, ce n'est pas une maladie, ce n'est même pas contagieux (quoique... peut-être un tout petit peu génétique ?) et ça ne pique pas, enfin je crois.

    Donc je disais que si je voulais vous faire venir, pour bien faire il faudrait d'abord faire venir les déesses de la propreté alors que c'est pas la catastrophe, chez nous, mais bon, c'est quand même le merdier total (j'ai récemment appris d'ailleurs que j'étais connue notamment pour prévenir les personnes qui passent la porte d'entrée, de l'état de l'appart).

    De plus, pour bien faire, une fois encore, il faudrait aussi que je fasse venir super nanny, pour nous 3, on la suit pas des masses mais on prend des notes, ça aussi ce serait pratique, mais pour ça faudrait la télé. Et la télé et moi, on ne fait pas bon ménage, à commencer par l'acquittement de certaines taxes obligatoires, une attitude de salauds de pauvres, on se refait pas mais on progresse, en poursuivant par un tournage sous le feu des projecteurs, par la même chaîne où vous officiez, un sujet pas hyper fun mais fort intéressant pour qui connaît, pratique, excelle, subit (?) et les gens qui ont visionné ensuite, bien sûr ils pouvaient pas tout couper, des fois j'étais dans le champ, forcément, parmi les survivants, mais le reportage chez moi dans mon studio a été mis de côté, je pense, pour les émissions spéciales "ugly people", non encore sorties mais en projet.

    Mais bon tout ça pour dire qu'avant même que je songe à vous proposer de m'accompagner dans mes délires décoratifs, il faudrait d'abord que je termine tous les travaux que j'ai commencé au-dedans et au-dehors de ma personne, et que je sois, de préférence, propriétaire du logement à embellir. En attendant, oserais-je vous proposer ma candidature, plutôt que quémander un événement auquel je ne pourrais assister et participer ? Pour quoi faire, me direz-vous ? Ah ! Ah ! Et bien tout simplement pour gérer vos demandes d'infos, à moins que ce ne soit déjà accessible sur le net (et dans ce cas je m'incline bien bas de ne pas avoir fouiné plus attentivement - d'ailleurs c'est accessible sur le site de l'émission, bon et bien je n'ai rien dit.... et je m'incline, oui, oui !). J'ai d'ailleurs remarqué qu'à l'époque sur le blog de la traînée, vous étiez intervenue en leur rabattant leur caquet à toutes et ça m'avait bien plu ! Evidement, comme son nom l'indique, elle a ôté votre commentaire.

     

    Tout ça pour dire que j'aime votre ton, votre engouement pour les gens et leurs nids, votre envie du beau, de la récup', de l'arrangement, votre joyeuse et lumineuse pédagogie (et pas qu'en marouflage). Je connais cela moi-même, certes à moindre échelle, mais je n'ai de cesse, déjà, de changer les meubles de place afin d'optimiser toute surface méconnue. Même l'HOMME y prend goût et remarque plus volontiers les modifications ponctuelles.

    Pour "embellir" ces changements, je ne bosse qu'avec des éléments de récup', surtout papier, cordes, ficelles, plumes et tissus pour fabriquer des abats-jour. D'ailleurs, à part les spots de chevet, toutes les lampes de l'appart' sont habillées de mes éphémères créations, ce qui a l'avantage de changer de style quand cela ne me convient plus.

    Du coup vos émissions, tout en me faisant rêver, me donnent plein d'idées et surtout l'énergie et l'envie sans cesse renouvelée de faire du mieux avec du pas grand-chose. Là, voyez-vous, je referais bien la chambre de notre fils (ou alors on échange, mais c'est moins pratique) bicolore, blanc (bien passé) - vieux rose (très vieux à force), qui n'est pas vraiment lumineuse, mais je ne sais pas si ça vaut vraiment le coup de repreindre, peut-être vais-je rajouter de la lampe et quelques miroirs, et puis j'aimerais bien voir si un parquet se cache sous l'affreuse moquette. Affaire à suivre, donc.....

    Bon et bien je m'étais promis de me coucher tôt, "22h30, ce serait super... super... super", m'entends-je fredonner en écho dans le lointain passé d'une douche prise entre les torti-sauce-maison-steaks-surgelés et le bisou-dodo-beaux-rêves-bonne-nuit-encore-un-bisou-et-un-bisou-pour-toutou.

    Il est minuit 40, et pour me flageller comme il se doit, j'écrirais là sous vos yeux une expression qui m'insupporte un peu en ce moment depuis que j'en ai officiellement contrôlé l'orthographe parce que maintenant, j'ai l'air d'une conne : au temps pour moi. Voilà, c'est fait.

    Qu'est-ce qu'on disait ? Ohhh ! L'HOMME, en m'apportant très gentiment, mais quel amour parfois, celui-là, j'vous jure, un fromage blanc et de la crème de marron à mettre dedans, vient d'émettre un, je cite "renvoi non désiré et non désirable venant des tréfonds des profondeurs de ses entrailles"...... Bonne nuit les loulous !