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Bonheur - Page 3

  • Si tu ne niques pas, COMMUNIQUE !!!!

    Je m'baladais, sur la Toile coquine, et j'aperçus un article énumérant des conseils pour, après l'accouchement, être à la fois mère et amante. Certes, cela ne me concerne que de très très loin, maintenant, mais, curieuse, je lus l'article.

     

    Mais à part énumérer à quel point on devient une grosse baleine pleurnicheuse absolument pas bandante après la naissance de la-merveille-des-merveilles et signaler, tout d'même, qu'il faut se garder du temps pour soi, cette fin de note ressemblant d'ailleurs très étrangement à l'article d'après accouchement d'Infobébés, point d'astuces.

     

    Alors voilà, ça va encore être à moi de m'y coller ! Très bien, c'est parti !

    Entre l'annonce de ma grossesse et la reprise de nos câlins, il s'est passé 1 an et demi sans rien, totale abstinence à deux, gros doutes au fur et à mesure que mon corps s'épanouissait puis restrictions et résignations, il a pas envie, c'est pas avec mes 25 kg en trop que je risque de lui faire du bien en lui sautant dessus, déjà, même, je pourrais l'écraser.... 

    Ayant (énormément) souffert d'une épisio, il a fallu que je me reconstruise, déjà, au moins pour pouvoir m'asseoir correctement sans grimacer et pour accepter aussi la personne que j'étais devenue mais qui n'était pas moi, enfin si je me prenais en main.

    Mes astuces à moi, si on ressent trop de manques, d'incompréhensions, d'absence d'attentions et de tendres regards :

    * PARLER :

    avec son chéri : expliquer clairement les choses et exprimer son propre désir et le sentiment d'abandon et de rejet, l'envie de le retrouver dans le noir, sous la couette, sous un porche (parce que si ça se trouve, votre homme à vous n'est pas passé du côté obscur, matant, à votre grand désespoir -mais vous venez de pousser comme une furie et donc vous êtes HS- l'épisio que le chirurgien vous concocte, et il pense sans doute tout simplement et très innocemment que vous n'avez vraiment pas la tête à ça ...), 

    - avec des cops déjà mamans, ça permet de relativiser, de dédramatiser, de rigoler un bon coup et, qui sait, de s'échanger des sextoy's ideas ?

    - avec son médecin : je trouve que l'après-accouchement, s'il est assez suivi physiquement parlant, l'est à peine sur le plan psychique, affectif. La jeune maman ose rarement parler de choses qui concernent peu le nouveau-né tellement elle se sent débordée avec ledit braillard (ceci dit sans aucune connotation négative, bien entendu, je dis ça pour les offusqués alors que peu d'offusqués me lisent, ça c'est  pas faux) ; 

     

    * PRENDRE DU TEMPS POUR SOI : certes j'ai bon dos de dire ça vu ce que j'en ai appliqué mais, au chômage, je me faisais toute petite, je sais, mais disons que ce serait l'idéal d'avoir la possibilité de déléguer pour aller chez le coiffeur, se faire du shopping-pour-soi, des bains interminables (celles qui n'ont qu'une douche peuvent aller au hammam, ça détend encore plus et pour quelques euros-dans-la-choukara, elles peuvent même s'offrir un massage).  

    * ECRIRE : ses impressions, ses angoisses et ses sentiments, sur un post-it (et le disséminer dans l'appart, avec des mots coquins.... je m'emballe, je sais), un bloc-note, un cahier customisé ou un blog perso, bref, n'importe quel support vous permettant de vider votre sac et de distinguer ensuite la-vraie-déprime-qui-ne-part-pas des autres désagréments cités plus bas.

    En tout cas, dans ce genre de situation, TOUT sauf rester seule, déprimée et souffrant de manques divers et variés et, plus important encore, COMMUNIQUER.

     

    Attention, je parle ici de la vraie communication, pas de la langue de bois politique juste pour le plaisir de se sortir des mots de la bouche et voir si ça fait assez mal ou peur, non. Les vrais mots. Le plus simple possible, ne saurais-je que trop conseiller, parce qu'à force d'alambiquages linguistiques, le sens même de l'initiative féminine se perd, ponctué d'affolants points de suspension et d'interrogation, faisant parfois passer ladite femme pour une hystérique, mal lunée, mal baisée (pas du tout, tu peux le dire aussi, oui), jamais contente, toujours aigrie et donc jamais heureuse.

     

    Or, si vous êtes avec votre Homme, ou votre Femme, c'est que vous l'avez choisi(e), non ?

  • Love, love, love, et vive le printemps !

    Hello,

    Savez-vous qu'aujourd'hui c'est le printemps ? Est-ce que ce n'est pas trop une bonne nouvelle, ça, tout d'même ? YOUPIIIIIIIIIIIIIIIII !

    Je lisais la Truffe s'émerveiller que son homme l'accompagne sans broncher ni grogner ni procrastiner ni se plaindre à des brocantes.

    Impression complice pareille pour moi qui ai réussi à traîner cher-et-tendre ET choubidou (sans débordements de couche ni catastrophes qui auraient sérieusement pu écorner la bonne entente que j'entretiens avec les gars-de-là-bas), un exploit, à Emmaüs, à Leroy Merlin, à Ikea (bon pas récemment car on est à sec) et à y faire des achats intelligents .... Et moi aussi j'aime bien, franchement.

    En même temps, le mec, s'il aime être avec nous, il aime nous accompagner ou alors il reste chez lui, non ?

    C'est toujours mieux que de l'entendre geindre inutilement, gâchant notre propre plaisir.

    Même je trouve que j'ai de la chance. Bien entendu, je n'ai pas découvert ça ce matin, ça fait un bail, mais l'avais-je déjà écrit sur ce blog qui est le mien ? Pas dit. Et heureusement, cela ajoute du sacré, du beau et de l'amour à mes observations.

    Et, à l'instar des bons moments que nous vivons avec nous-mêmes ou avec les autres, l'amour vécu, confié, remercié et félicité "c'est IM-POR-TANT", martèlerait Tom-Tom. Pas le cirage de pompes, attention, aucun-lien-fils-unique, voyez ? En plus, je me fatiguerais pour rien, l'Homme travaillant trop, le pauvre, à sa mine Ouaramérienne pour rapporter notre pitance, du mardi au samedi, pour consulter et poster sur mon blog, et je l'en pardonne.

    En même temps l'Homme -et autres Ouaramériens du même cru-, si tu lis et que tu as envie de réagir, FAIS-LE !!!! Je préfère ça plutôt que tu m'en parles le soir en me disant "tiens on a bien aimé ta note sur machin-bidule, on avait envie d'écrire et puis on a écouté Cascada pis zappé", parce que vois-tu, pour moi, savoir que mon Homme est allé sur mon blog, ça me flatte à mort (m'en faut pas bézèf, je sais bien, mais pour ceux qui l'ignorent, l'Homme a une passion -autre que moi, son fils, nous tous les 2 et nous tous les 3- qui occupe déjà bien ses journées, ses soirées, bref, le temps qu'il peut), mais se faire zapper par Casada, c'est un peu vexant, tout d'même, toutes les nanas bien constituées du cerveau, enfin comme moi, donc, en conviendront.

    Aaaah, jeunesse, qui sait si dans 10-15 ans j'aurais la même complaisance ? Mais on en est pas là et encore heureux ! Si on devait se projeter sur 10 ans, on ne vivrait plus maintenant.

    Tiens, pour fêter le printemps, j'ai dit à cher-et-tendre que malgré nos actuelles difficultés financières, j'allais pousser le vice du jardinage (et dépenser un bon d'achat là où on peut mieux ou plus consommer) en achetant quelques plants de fraisiers, s'il aimait tellement ça, genre 2-3, pour se donner la pêche.

    Alors l'Homme m'a regardée en face, presque froidement, j'ai cru, enfin avec une expression indéfinissable sur le visage et m'a dit : "Je crois, mon amour, que tu n'as pas saisi l'importance de la chose. Cette année sera celle de la fraise, c'est pas 2-3 plants qu'il faut prendre mais beaucoup plus !".

    Un grand moment.

    Du coup, ce midi, j'ai pris 16 plants de fraises, merci mon chéri !!!!!!

  • Le télépro tu respecteras

    Salut les loulous !

     

    La forme ? Tant mieux ! Je voulais à tout prix réagir sur un sujet lu dans un blog dans lequel j'ai tenté vainement de valider par 15 fois mon commentaire hier, avant de m'apercevoir, à l'instant, que les trackbacks étaient fermés. Mais quelle truffe !

    Dans ce blog, l'auteur s'indignait que des internautes lui demandent des idées d'insultes à sortir aux télépros qui les sollicitent (du coup je me suis moi aussi indignée, forcément) et leur recommandait plutôt la politesse, la courtoisie et le "non-merci-ça-ne-m'intéresse-pas" plutôt que le "fous-moi-la-paix-grognasse-j't'achèterais-rien !".

    J'ajouterais que, selon le ton employé par le télépro, puisque souvent vous, les gens, vous vous sentez harcelés, bien sûr, vous pouvez éventuellement sourire aussi, pendant l'appel.

     

    En effet, on nous l'enseigne, dans ce taf, c'est même le 1er commandement à respecter : "Sourire vous garantit déjà un appel chaleureux et parfois, ô miracle, un projet , mais souris donc, abruti, on te dit que ça rassure les gens ! Tu veux pas sourire, tu sors !".

     

    Même si vous n'êtes pas intéressé car c'est votre droit, et puis de toutes  manières, y'en aura pas pour tout le monde, vous pouvez essayer l'humour. C'est sympa ça, c'est plus léger ! Rappelez-vous que rire fait mincir ou du moins, parce que je ne voudrais pas trop m'avancer, que ça donne du moral. 

     

    Par exemple, il y a la tactique Jerry (Seinfeld) :
     
      
    Mamselle (voix de fille) de la société géniale : Bonjour Mr Seinfeld, société X bla bla bla !

    Jerry : Ah bonjour, excusez moi je n'ai vraiment pas le temps, je suis sur le départ. Mais vous pourriez me laisser votre numéro personnel et je vous rappelle dès que possible  


    Mamselle : Ah euh , beh c'est que ...euuuh ...je ne peux pas faire ça


    Jerry : Ah bon ? Et pourquoi donc ? Vous n'aimez pas être dérangée à l'improviste et  à votre domicile par des inconnus ?  


    clic ..tuuuut ...tuuuuut .....tuuut ....

     

    M'enfin c'est juste pour nous changer de l'indifférence, du merci-on-en-veut-pas-raccrochage-au-nez, du mépris et du baladage jusqu'au RIE (je parle des entreprises, bien entendu). Et quand je vois les post de gens excédés de se prendre 5 appels de télépros / semaine, je me marre. Mais je respecte ! Aaaah, si je pouvais ne passer que 5 appels par semaine...... Le rêve....... Au moins je n'appelle aucun particulier sauf erreur misérable de notre base de données.

    C'est un boulot comme un autre, qui s'approche bien évidement plus du taf alimentaire que du taf plaisir, enfin dans mon cas, parce que cela pourrait très bien être un taf plaisir s'il était, justement, bien considéré, tant par les prospects et clients que par nos boss. Perso je ne vais pas jeter une marmite dégueulasse sur un trottoir devant la personne qui vient de le nettoyer ni agresser une caissière parce qu'elle ne va pas assez vite ou un prof parce qu'il donne des devoirs à mon fils, tout ça à cause de sa profession, sauf en cas d'auto-défense, évidement, alors calmos !

    Enfin, fort heureusement, puisque les 2/3 des appels consistent à se faire insulter, rabrouer, mépriser, raccrocher au nez, le tiers restant est composé de gens sympathiques qui proposent d'envoyer une doc (oui, même si c'est frustrant) ou ne veulent rien mais n'en font pas un drame et moi non plus, de messageries, répondeurs, occupé-sans-arrêt-j'ai-essayé-45-fois, fax, sonneries inquiétantes non identifiées et parfois, comble de l'extase, un éventuel projet !

     

    Wouahou ! Mon 500 ème appel au mieux !! Happy ! Champagne ! Euh non, Champomy, parce qu'il n'est pas sûr du tout que ce projet se concrétise. Bon ben de l'eau c'est bien aussi.

    Si le sujet vous intéresse et que vous n'avez pas que des réactions hostiles dans votre cerveau, les gens,  n'hésitez pas à aller sur le blog d'une caissière, je n'ai pas l'adresse en tête mais c'est repérable sur google.

     

    A bientôt !

  • Pas celle qu'on croit

    Me sent faible en ce moment.

    Enfin faible physiquement pendant que mon esprit se révolte en permanence.

    Des exemples :

    Ces derniers jours, à deux reprises mon boss m'a présentée comme télépro alors que je suis aussi Assistante marketing et que vu l'impopularité du 1er poste (du genre un télépro n'est pas vraiment un humain, c'est surtout un robot téléphonique avec des bras, des jambes, mais à quoi ça lui sert, tout ce qu'on lui demande c'est de relancer, harceler, obtenir des infos), j'aimerais autant, sinon qu'on me mette en valeur (pour ça il aurait fallu que je chope l'affaire du siècle avec 1 million d'hono, je me doute bien), du moins qu'on mette l'accent sur my professional deuble-casquette,  mais non, télépro. Déjà sur notre intranet je ne suis que Teleprospector (petite cousine de Terminator), et déjà ça m'indispose...

    Vous allez me dire, il faut briller, sortir du lot, déchirer une affaire. Béh je veux bien moi mais j'en ai marre d'imaginer des process, de rêver qu'un jour on aura des vrais chiffres de télépro afin de constater, complice, l'utilité du taf, d'avoir envie d'être encouragée par mon boss (en plus de quelques uns, heureusement, de mes collègues), de rien foutre en espérant que ce dernier viendra me voir pour savoir pourquoi je ne fous rien. Mais non. La, lalalalala, tout va bien, tout se passe bien !

    Je sens qu'il faut que tout vienne de moi sauf que je suis fatiguée. Fêter mon record de boite dans 1 semaine me rend presque triste parce que j'ai l'impression d'être une imposteuze, je pense que je pourrais apporter plus de qualité à mon taf mais ça non plus ne sera pas reconnu. Un peu comme si je ne faisais que passer, alors que les officiels télépros de la boite, des stagiaires, comme il se doit, ont déjà du mal à rester 1 an et cessent d'appeler régulièrement dès que leur maintien dans la boite est confirmé. En fait, il faut souvent harceler le stagiaire pour qu'il consente à bosser sur ses listings et surtout qu'il arrête de dire au boss qu'il n'a rien à faire ! Chicounet, t'as rien à faire ? Attends, on s'est partagé 32.000 contacts, tu les as déjà tous appelés ????

    Au début, reconnaissante d'avoir été sauvée des meetiques griffes nazies et mussoliniennes, j'étais ultra-top motivée !

    Maintenant je suis rien qu'une putain de grosse feignasse vissée à mon siège et à moins de réaliser, ce dont je doute profondément (et oui, lecteur, je doute, qui ne l'eut pas cru ?), THE explosive affaire, ça n'ira pas en s'arrangeant. Soit je déchire, soit je continue de vivoter ma profession, ne comptant plus sur la belle carotte de ma-boite-va-s'implanter-au-maroc parce que les big boss se sont dégonflés mais sur celle, tout aussi sécurisante mais moins séduisante, quand même, à mes yeux, de la-mutuelle-est-top-avec-tout-ce-que-j'ai-à-réparer-je-reste-au-moins-jusqu'à-la-retraite.

    A ce propos, j'ai tout d'même avancé 800 euros pour me faire un "beau cadeau" indispensable-même-pas-la-peine-de-songer-à-y-couper : mon 1er appareil, et pas d'orthodontie genre j'ai-les-dents-qui-courent-après-la-tartine, ça c'était y'a 20 ans, aussi je vous laisse imaginer l'objet, vous réjouir pour moi parce que maintenant, grâce à ça, j'ai des molaires, enfin en bas, et que quand je me serais habituée je pourrais remanger plein de trucs que j'e m'interdisais jusqu'alors, et vous dispense de moquerie, je m'en charge bien toute seule, entre ça et le "fait-chier-ce-corps-étranger !!!".

    Et pour ne rien gâcher, ça n'a certes pas grand-chose à voir mais ça fait assurément partie des déceptions de la journée, mes parents qui avaient proposé (j'insiste, parce que nous, pour une fois, on a rien demandé, mais j'avoue qu'on avait des projets, avec Cher-et-Tendre, du projet social, culturel et sexual, non que le p'tit d'homme nous en empêche, dans ce dernier cas de figure, mais je me sens nettement moins chaude de faire ça déguisée en soubrette dans la cuisine, une appréhension comme ça, un peu timide) de prendre Thomas de ce soir à dimanche matin pour l'emmener au manège / spectacle / ciné / balade, m'ont signifié ce matin qu'avec les peintres qui enfin se décidaient à venir (enfin ils ont eu l'info mercredi dernier et je leur avais même dit de laisser tomber, qu'ils le prendraient à un autre moment) et mon frère qui passait son capes (m'enfin ils ont quand même l'info depuis un bout de temps aussi), la fatigue, l'odeur, l'idée qu'ils ont eu du coup de mettre du parquet dans la chambre de mon frère et tout ça, ils ne pouvaient pas se permettre de prendre mon p'tit d'homme à la maison, insistant à mort sur les nuisances hyper bruyantes, un "truc que tu ne connais pas et heureusement, ma chérie" (ben tiens, c'est pas nous qui avons, à 5 mètres de notre appart, un lotissement énorme en construction, le genre qui fait regretter d'avoir pris sa journée parce que de toutes manières c'est impossible de récupérer chez soi en semaine ! Et c'est pas moi effectivement, ni mon équipe, qui a subi les hurlements,  le plafond qui saute sous la charge et l'anéantissement de 500 m² de bureaux /cloisons / armoires au-dessus de ma tête la semaine dernière, nooooon ! Où étais-je donc ? Pas au maroc, c'était ma soeur.... Non j'étais au bureau, saaaaagement, rêvant de boules Quiès compatibles avec ma "haute" fonction !), se justifiant à mort sur ces travaux et ne comprenant pas que sans la bienveillance de la crèche dont on avait prévenu l'absence de Thomas, j'aurais été bonne pour poser 5 jours alors que je n'en ai que 3 jusqu'à juin. Mais bon je sais, je suis mauvaise. Je ne me rends pas compte du tout que les profs ils ont une vie pas facile, non, ça c'est un problème qui ne me touche pas plus que je n'en connais l'existence.... Bon ok j'avoue, aujourd'hui je me sens ultra-vénère, à la limite du guettage de casse-couille pour le fumer dans mon droit... Et c'est mal. Finalement, le tout réuni, Terminator m'irait plutôt bien, comme sobriquet......

     

     

  • Sensationnelle Varduhi

    1822096402.jpg

    Hier soir, à l'occasion d'une invitation lancée par le CE de ma boite, j'ai eu l'immense plaisir de voir et entendre jouer Varduhi Yeritsyan chez  Vissi d'Arte dans le 17ème, accompagnée de ma môman parce que je n'ai pas de potes sensibles au classique.

    Mes impressions de lointaine novice pianonique ? Soufflée !

    Varduhi est une jolie jeune femme souriante et pleine d'humour, avenante et sensible, talentueuse et modeste, avec laquelle j'ai notamment eu la chance de jouer à la pétanque à Lacanau....

    Ah ça vous la coupe, hein, que je la connaisse aussi intimement ! Mais ne vous emballez pas, en fait, car elle ne s'en rappelait plus.... snif.... il est vrai que je ne laisse pas toujours un souvenir impérissable (surtout lors de cet événement où j'étais plus flippée qu'à l'aise et où je ne serais pas allée sans mon équipe de winners) et on ne peut pas être meilleure en tout, sinon on s'ennuierait !

    Quant à mes prouesses dans cette activité hautement sportive, puisque vous me harcelez de questions, mes Affreux préférés me trouvent insuffisamment précise, bon, nulle à chier, à vrai dire, soyons honnêtes, vu qu'aucun ne voudra plus rejouer avec moi, sauf l'un d'eux, gentil garçon, qui n'a pas encore essayé !

     

    Ses morceaux hier ?

    Haydn, Schuman, Fauré, Chopin et Rachmaninov, du puissant, de l'inquiétant et du triste, joués avec détermination, force et 363091253.jpgdouceur à la fois, dont elle nous racontait tout d'abord l'histoire, le contexte et les sensations que le compositeur voulait transmettre. Etant placée trop à droite, j'ai regretté de ne pas voir ses mains en action mais ses postures et ses expressions en disaient long sur la communion qu'elle vit avec la musique, sorte de complicité tendre et facétieuse, accompagnée d'une technique sûre et d'une fougue inégalée.

     

    Allez sur le site de la miss, le contenu lui fait honneur, les photos aussi, on peut y écouter ses morceaux, consulter l'agenda de ses futures représentations et un Livre d'Or.

     

    Je recommande également Vissi d'Arte aux amoureux de la musique classique et du chant lyrique car les propriétaires des lieux (l'une, chanteuse de formation et soprano lyrique, l'autre a côtoyé le monde du théâtre et la mise en scène) en ont fait un lieu dédié dont la décoration évoque l'opéra italien et où ils proposent avec, je cite, "un rapport qualité prix inouï", concerts et soirées privées accompagnés de brunch, d'un large choix de boissons alcoolisées et de jus de fruits mixés, leur spécialité.

     

    Tant que j'y suis je recommande également le site d'un personnage hautement passionné, Jonathan Behar, avec lequel j'ai discuté hier (forcément on ne bosse pas dans la même boite, du coup j'étais nettement plus à l'aise) lors du 2ème cocktail clôturant la soirée et qui m'a filé sa carte, se présentant comme une sorte d'anarchiste de la mode et du design.

    Son blog, Ayamee, est une plateforme d'achat et de vente de produits de créateurs originaux, où vous avez la possibilité de présenter ceux qui vous plaisent mais également d'accéder à des collections avant tout le monde et même à des ventes normalement réservées à la presse.

  • Réhab de belle-doche

    Suite à mes pérégrinations dans le monde de mes coups de coeurs favoris, j'ai remarqué que la courageuse Marâtre s'est faite fumer ici et par une vilaine-Karine-qui-sait-tout-mieux-que-tout-le-monde sur le statut de la belle-mère, ce qu'elle a le droit ou pas de faire, et gnian gnian, gnian, on se serait un peu cru dans l'article des années 60 commenté il y a quelque temps par mes soins.

    Bon, déjà, comme vous me connaissez bien, j'ai riposté, avec toute l'objectivité et la bonne foi dont je suis capable, c'est-à-dire pas tellement vu que j'adore défendre les gens que j'aime bien, surtout contre les aigris, les casse-couilles et les moralisateurs !

    En plus, moi aussi j'ai parfois quelques soucis de communication avec la mère de cher-et-tendre qui, je tiens à me répéter le préciser,  n'est pas à proprement parler ma belle-mère-vu-qu'on-est-pas-mariés, à son grand désarroi (d'ailleurs une fois elle avait soi-disant organisé une cérémonie de mariage toute simple pour nous alors qu'on avait rien demandé et s'est indignée qu'on soit pas venus, en même temps, ni cher-et-tendre ni moi-même n'avions entendu parler de cette nouvelle aberration) et qu'en plus on a un seul enfant, ce qui, d'après elle, n'est pas assez. Le mieux c'est 3, parce que, je cite, "un enfant c'est la moitié d'un enfant, deux enfants c'est presque un enfant, 3 enfants, c'est une vraie famille"... Cherchez pas, quand elle m'a dit ça j'ai fait "moui moui" et on est passées à autre chose. 

    Et puis je me suis rappelé de 2 moments passés récemment au téléphone, chacun de 2 bonnes heures environ tout de même, où finalement je n'ai pas trouvé son discours si nocif. Certes, si je la laisse déblatérer sur le décès de sa mère, c'est chiant et gênant parce qu'elle pleure à moitié dans mon oreille et que j'ignore comment la réconforter vu que je refuse absolument d'être prise à partie dans cette histoire (un jour, moi aussi je serais peut-être en guerre avec ma famille pour de glauques histoires d'héritage donc pas d'impatience).

    Mais quand elle raconte son éducation fort stricte, le parcours de sa vie, sa démerde et son rebondissage après la fuite de son époux et ses engagements à la Haine Péheu, la conversation prend quelque intérêt. Et puis je me suis donné l'objectif de la faire marrer et j'y arrive plutôt, en la choquant, parfois, mais c'est pour son bien et je ne suis vraisemblablement pas très forte pour lui lancer des fleurs ! Mais elle semble m'apprécier, je suis posée, presque pas familière, nullement grossière (ou alors en toussant) et j'ai eu la bonne initiative de l'inviter la veille de Noël avec la petite famille de son autre fils. D'ailleurs elle aimerait écrire sa vie, du coup je lui ai proposé mes services, gentille brave fille que je suis, pour l'aider à créer un blog sur lequel elle pourrait se défouler (et nous aussi, sous des pseudos non-reconnaissables, gniak, gniak, gniak !) et je lui ai même proposé de lui donné notre pc de bureau qui fait actuellement collec' de moutons et poussières en tout genre (en plus ça m'arrangerait parce que j'ai eu une super trop bonne idée d'aménagement différent afin de minimiser l'espace dédié à notre télé de beauf).

    Bien entendu, elle a toujours ses petites phrases & actions assassines et/ou délirantes, comme :

    -  quand on l'avait invitée pour la présenter à mes parents et que, me voyant enceinte épanouie, elle m'avait d'autorité relevé le tee-shirt, passé ses bras autour de mes hanches et léché embrassé mon ventre, alors que personne à part le père de mon fils ne se serait permis, et encore, il faut demander la permission !

    -  lorsqu'elle avait tenu à assister à mon accouchement : j'avais tellement flippé à cette annonce que j'avais prévenu l'hosto que si elle se pointait j'accoucherais pas, tant pis, et qu'il faudrait peut-être appeler les flics parce qu'elle semblait parfois être de la lointaine famille de la sangsue et puis tout s'était finalement bien goupillé parce qu'on ne l'a prévenue qu'une semaine après la naissance,

    -  ou son comptage de la vraie famille (voir plus haut),

    -  de dire "mon fils, le frère d'Olivier, enfin est-il vraiment encore son frère et est-il finalement mon fils ? Ce garçon-là, appelons-le ainsi, est un crimminel, un espion du camp adverse qui cherche à nous dépouiller tous ! Quand je le verrais, il n'a pas intérêt à me lancer sur le sujet car je ne me retiendrais pas (ah bon ? elle connaît ce mot ?). Cela dit, je suis ravie de venir prendre le goûter chez vous en famille" => ben pas autant que nous, j'imagine ! C'est clair qu'une réponse de ce genre à une invit' ça donne tout de suite envie de tout faire pour que tout se passe bien, donc... d'annuler ! 

    -  le fait de dire que les non-diplômés n'ont rien à faire à la Haine Péheu et devraient plutôt faire des formations et passer des concours ou alors accepter des boulots d'éboueurs et de laveurs de vitres vu que, je cite, "ils n'ont ni la patience ni la réflexion de faire des études qui seront récompensées plus tard par un salaire adéquat" : c'est là que j'ai quand même eu un "gloups" de rejet et d'indignation mêlé, je vous le donne en mille, de culpabilité (quand Doom me dit que je suis ceinture noire d'auto-culpabilisation, c'est pas du mytho !) et de forte envie de lui lancer "Marie de la Conception, vous êtes peut-être diplômée mais vous êtes aussi la plus grande casse-couille [je ne peux tout de même pas me permettre de citer Tucco mot-à-mot quand il gueule après Blondin qui l'abandonne dans le désert] que la Terre ait jamais portée !"

     

    Bref tout ça pour dire que même si parfois j'hallucine sur sa façon de parler ou d'être, tout parcours est différent et cela n'a pas dû être facile du tout pour elle de gérer deux garçons privés d'une autorité paternelle fiable ainsi que sa propre vie, personnelle si elle en a eu une (cachée ?) et professionnelle.

    Aussi, si je peux échanger avec elle sans avoir l'impression qu'à force d'empathie je vais méchamment somatiser, ça me va. Tout le monde ne peut pas être plus ou moins exactement comme je le souhaite sinon j'aurais beaucoup plus d'amis que je n'en ai réellement.

    Sur ces jolies paroles, je vous dis "au revoir".

  • Vas-y, traite-moi pas d'Mickey !

    Hier soir, alors que je revenais de ma petite escapade chez l'épicier (à qui j'ai consciencieusement donné le compte juste de 90 cents en pièces de cuivre pour 1 L de lait, pour ça, ça lui fait encore plus de maille et ça me décharge), j'ai été sifflée par 2 jeunes gens dans ma rue, sous mes fenêtres, enfin à leur place habituelle.

    Au début je pensais même pas relever et puis, mûe d'une certaine impatience liée à un agacement sans limite pour leur pratiques zyvatesques que je réprouve, je suis allée vers eux.

    Moi : "Bonsoir, c'est pour un renseignement. J'aurais aimé savoir jusqu'à quand, en termes d'années, comptiez-vous faire du bruit, ainsi, le soir, tard, parce que même avec les double-vitrages, comprenez, c'est un peu lourd. Quand même, vous n'êtes pas trop fatigués, le matin, quand vous vous levez pour aller bosser ?" (elle est candide, elle est mignonne !)

    Les 2 : "Bosser le matin ? T'es ouf ???? Pour quoi faire ? Nous on veut pas bosser pour 1200 euros net par mois, y'a moyen de se faire plus d'argent en se fatiguant moins. Ici c'est chez nous. Nos parents habitent dans le coin et nous on est là depuis 13 ans, madame, j't'ai jamais vue ici, moi, j'étais là avant".

    Moi : "J'ai l'art de me rendre invisible. Par contre vous, et d'autres, hein, je ne vous accuse pas, je vous vois souvent en bas de mes fenêtres et, je ne sais pas, moi, des fois j'ai l'impression que cette rue c'est comme chez Mickey, et...."

    L'1 des 2 : "Vas-y, traite-moi pas d'Mickey, attention ! C'est grave, ça, oh !!! Tu vas voir de quoi chui capable !"

    Moi : "Alors déjà, je ne vous ai pas traités de Mickey, sinon j'aurais dit Espèce de Mickey, ce qui n'est pas le cas, n'est-ce pas ?"

    Reconnaissance en hochage de tête acquiescant de mes deux interlocuteurs, calmés par ma rhétorique (et mon inconscience ?).

    Moi - "Donc je disais, des fois, vu que la rue est toute petite et mignonne, on pourrait croire qu'on est à Disney Village et que personne n'y habite. Or c'est tout le contraire, et honnêtement, moi ça me fatigue de vous entendre communiquer comme si on était à la Bourse de Paris alors que ce n'est pas le cas, et ce jusqu'à minuit passé".

    L'1 d'eux - "Ouais ben à minuit y'a plus de bruit, tout le monde est déjà parti (ricanements complices, roulage de joint en un temps record). Ici c'est chez nous, c'est à toi de partir si t'es pas contente. Nous on est bien, là. Et on préfère kiffer notre vie de jeunes et galérer notre vie de vieux que l'inverse".

    Moi - "Certes mais dans quel état ! En tout cas je voulais prendre le contact avec vous. Si vous ne voulez rien entendre, c'est votre droit. Comprenez aussi qu'on puisse être gênés et que si vous voulez du respect, il va un peu falloir nous en témoigner aussi. je trouve ça un peu dommage de passer sa journée et sa soirée à pas branler gran-chose que vos propres égo, maintenant si c'est votre truc, pourquoi pas, mais je ne sais pas, vous avez peut-être un rêve professionnel, associatif... caritatif ... ?".

    Hennissement ricaneur.

    L'1 d'eux - "Mais on veut pas travailler ! T'inquiète, je penserais à toi vers minuit, une heure du mat, quand je hurlerais un peu trop fort".

    Moi - "Bon ben ok, merci, bonne soirée".

    Et je repartis dans mes pénates, mon litron de lait sous le bras, tremblante de la tête aux pieds.

    J'avais résisté à ma grandissante envie de le leur éclater en pleine gueule et je le regrettais, tout bêtement....

  • Ôde à Martine

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    Dédié à ma cops Martine, alias Nadine, alias Vanessa, et à l'instar de ma canaille camarade Fanny [MAIS je tiens à préciser que j'y pensais AVANT d'aller sur son blog, parce que générateur découvert y'a longtemps mais flemme bien connue], voici mes propres couv' de Martine, avec un MERCI à la chérie du collègue de mon amoureux qui a initié cette opportunité......   

    Et je me permets de réactualiser cette note en proposant donc, par le truchement seul de Msieur Hillarion, le nouveau site sur le thème des Pieds Nickelés (pour ceux qui seraient trop feignants pour lire les commentaires en plus des notes).

    Et puis aussi justifier le retrait des autres couv' de Martine par la création de mon propre album des Martine !!!!! Youpiiiiii !

  • Sunny Love against Spleen (déprime qui frime)

    Rien envie de dire aujourd'hui, moral chiotteux (restons classe), le tri de mon carnet d'adresses n'aidant pas, je dois bien l'avouer, plus les trucs pourris qui se cumulent, dont on je suis uniquement responsable. Même pas la grève qui me gêne, on a une Sainte dans la famille, qui m'emmène et me ramène. Peut-être à cause de demain, dernier jour chez la nourrice pour Thomas, me mets à leur place, même si mon fils n'y entrave pas (en tout cas ne semble pas) grand-chose, être gardé plus de 2 ans par la même personne puis ça s'arrête, quasi brusquement, je ne sais pas. Probable que l'adaptation ne soit pas aussi rapide que la 1ère fois ou alors ce sera pareil, il nous calculera tellement pas qu'on pourra récupérer les CP pris exprès, vexés de lui avoir transmis autant d'indépendance, de désinvolture, sauf la nuit. Oui, la nuit, pour les jets de pierres c'est par ici, il prend l'habitude de venir vers 3-4h du mat, s'indignant (et me réveillant) que je prends trop de place. Même pas je lutte, tellement de mal à me rendormir. L'hiver fait peur, le froid, surtout, parce que Noël, non, enfin à moi oui, un peu.

    Bon comme mon humeur immédiate ne nous mènera nulle part, ni vous ni moi, je vous laisse admirer les dernières c3b4ee4dbf0dd5a0781ddf3a96a2b667.jpg

    photos récupérées (sur lesquelles, pour une fois, je me trouve presque potable donc raisonnablement regardable, je sais je me la pète trop, j'arrête) et j'en profite pour adresser un grand  

     

    Merci   

     

    à mon amoureux qui a organisé mon anniversaire surprise et préparé à cet effet un dîner mexicain délicieux. Si !

     

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  • Compatibilité amoureuse

    J'ai l'honneur de vous annoncer que l'HOMME et moi sommes compatibles à 89 %, un couple d'enfer, me direz-vous...... c151c51e2b6a1019e760fbb968c9bbb4.jpg

     

    Bon ben sur ces bonnes augures, faudrait peut-être se mettre à bosser, qu'en dites-vous ? Moi perso je dis que de préférence NON mais comme j'y suis.....

  • Ôde à Valérie Damidot

    Chère Valérie Damidot,

    J'ai cru remarquer que votre apparition sur le petit écran faisait soit des afficionadas/dos bienveillants, reconnaissants, complices et demandeurs, au cas où, pour la plupart de ce que j'ai pu en lire, en tout cas, soit des jalouses (souvent ce sont les nanas qui cassent, z'avez remarqué ?), des malaimables souvent analphabètes mais qui ont bien le droit de critiquer (tout le monde peut, c'est le monde merveilleux de Will Bad Bill du Web) ou peu conscients de l'impact que ce genre d'émission a sur les gens, de plus en plus, mais il faut un peu s'y intéresser soi-même, force est de le reconnaître. En effet, les Français consacrent près de 31% de leur budget à la maison, le marché de la décoration a réprésenté en 2003 plus de 6 milliards d’euros de chiffre d’affaire et, pour 63 % des français, s’occuper de son intérieur constitue une véritable source d’épanouissement

    Mais laissons là jaloux et autres réfractaires à l'envie de réaliser soi-même avec l'aide du duo de choc, bien entendu, un intérieur bien à soi, vous savez quoi répondre aux grincheux. J'ai pu voir votre émission ce soir, la fin, je dois bien l'avouer, parce que si on dînait devant Valérie Damidot, on ne ferait attention qu'à ELLE et pas aux nouilles qui tombent en-dehors du bavoir-bassine, et en plus on se ferait harceler pour regarder les zouzous ou inspecteur gadget ! Du coup, choubidou couché, embrassé, câliné, dorloté, rassuré et encore embrassé... Ouf ! On se pose dans le salon, entre adultes, enfin ! Tiens, je zappe pour voir ? Ohhhhh ! C'est ELLE !!!!! Je peux laisser, dis ? Et je vais arrêter de la mettre en majuscule, c'est pas correct, dis ! Et pis d'abord, le seul ici qui peut être en majuscule c'est l'HOMME, et la FEMME aussi, mais elle apparaît pas souvent, final'ment.

    Et ça tombait bien parce que vous étiez en pleine déco des chambres des trois garçons et l'HOMME a été subjugé. Oui. L'HOMME a halluciné, se disant que même la moitié des trucs ce serait super dans la chambre de notre loulou.... Et du coup j'ai tripé ! C'est clair ! Il faut s'y mettre ! Regrouper le matos, virer choubidou chez ses GP, l'HOMME chez sa mère un pote joueur, rameuter des volontaires dont mon père, chef-du-bricolage, le tout après brainstorming poussé et réfléchi (penser à appuyer candidature de brainstorming pour teuf du 22 mais en fait aussi recueillir conseils en déco).

    Mais je vais même pas essayer de vous faire venir, ma bonne dame, tout simplement parce que c'est pas chez moi ici où je suis, c'est de la presque (parce que faut pas trop se plaindre et que c'est une leçon pour qui croit qu'en regardant un ours dans les yeux, l'ours viendra se coucher sous ses pieds docilement, pas mort mais gentiment immobile) daube de location à très cher car fonctionnant entièrement, tenez-vous bien, à l'électrique (bon j'avoue là on s'asphyxie un peu au chauffage à gaz, une super alternative au grille-pain nauséabond, assez volumineux mais qui, en restant positif, peut servir de petite table à roulettes très haute, comme la chaise de Thomas, tout à fait, sur laquelle on peut poser des trucs uniquement si l'appareil n'est pas en marche, ça c'est primordial)  pour même pas un balcon en bonne et due forme.

    Bref, on se démerde, j'aimerais juste qu'on range, parfois tous en même temps, c'est vrai, mais voyez-vous, chère Valérie Damidot, parce que oui mais non mais je ne vous ai pas oubliée, vous êtes la star de ma note, je ne vais pas vous laisser vous échapper, ne vous éclipsez donc point en loucedé, voyez-vous, j'ai une légère tendance à la digression, paraîtrait-il, comme ça, ce n'est pas une maladie, ce n'est même pas contagieux (quoique... peut-être un tout petit peu génétique ?) et ça ne pique pas, enfin je crois.

    Donc je disais que si je voulais vous faire venir, pour bien faire il faudrait d'abord faire venir les déesses de la propreté alors que c'est pas la catastrophe, chez nous, mais bon, c'est quand même le merdier total (j'ai récemment appris d'ailleurs que j'étais connue notamment pour prévenir les personnes qui passent la porte d'entrée, de l'état de l'appart).

    De plus, pour bien faire, une fois encore, il faudrait aussi que je fasse venir super nanny, pour nous 3, on la suit pas des masses mais on prend des notes, ça aussi ce serait pratique, mais pour ça faudrait la télé. Et la télé et moi, on ne fait pas bon ménage, à commencer par l'acquittement de certaines taxes obligatoires, une attitude de salauds de pauvres, on se refait pas mais on progresse, en poursuivant par un tournage sous le feu des projecteurs, par la même chaîne où vous officiez, un sujet pas hyper fun mais fort intéressant pour qui connaît, pratique, excelle, subit (?) et les gens qui ont visionné ensuite, bien sûr ils pouvaient pas tout couper, des fois j'étais dans le champ, forcément, parmi les survivants, mais le reportage chez moi dans mon studio a été mis de côté, je pense, pour les émissions spéciales "ugly people", non encore sorties mais en projet.

    Mais bon tout ça pour dire qu'avant même que je songe à vous proposer de m'accompagner dans mes délires décoratifs, il faudrait d'abord que je termine tous les travaux que j'ai commencé au-dedans et au-dehors de ma personne, et que je sois, de préférence, propriétaire du logement à embellir. En attendant, oserais-je vous proposer ma candidature, plutôt que quémander un événement auquel je ne pourrais assister et participer ? Pour quoi faire, me direz-vous ? Ah ! Ah ! Et bien tout simplement pour gérer vos demandes d'infos, à moins que ce ne soit déjà accessible sur le net (et dans ce cas je m'incline bien bas de ne pas avoir fouiné plus attentivement - d'ailleurs c'est accessible sur le site de l'émission, bon et bien je n'ai rien dit.... et je m'incline, oui, oui !). J'ai d'ailleurs remarqué qu'à l'époque sur le blog de la traînée, vous étiez intervenue en leur rabattant leur caquet à toutes et ça m'avait bien plu ! Evidement, comme son nom l'indique, elle a ôté votre commentaire.

     

    Tout ça pour dire que j'aime votre ton, votre engouement pour les gens et leurs nids, votre envie du beau, de la récup', de l'arrangement, votre joyeuse et lumineuse pédagogie (et pas qu'en marouflage). Je connais cela moi-même, certes à moindre échelle, mais je n'ai de cesse, déjà, de changer les meubles de place afin d'optimiser toute surface méconnue. Même l'HOMME y prend goût et remarque plus volontiers les modifications ponctuelles.

    Pour "embellir" ces changements, je ne bosse qu'avec des éléments de récup', surtout papier, cordes, ficelles, plumes et tissus pour fabriquer des abats-jour. D'ailleurs, à part les spots de chevet, toutes les lampes de l'appart' sont habillées de mes éphémères créations, ce qui a l'avantage de changer de style quand cela ne me convient plus.

    Du coup vos émissions, tout en me faisant rêver, me donnent plein d'idées et surtout l'énergie et l'envie sans cesse renouvelée de faire du mieux avec du pas grand-chose. Là, voyez-vous, je referais bien la chambre de notre fils (ou alors on échange, mais c'est moins pratique) bicolore, blanc (bien passé) - vieux rose (très vieux à force), qui n'est pas vraiment lumineuse, mais je ne sais pas si ça vaut vraiment le coup de repreindre, peut-être vais-je rajouter de la lampe et quelques miroirs, et puis j'aimerais bien voir si un parquet se cache sous l'affreuse moquette. Affaire à suivre, donc.....

    Bon et bien je m'étais promis de me coucher tôt, "22h30, ce serait super... super... super", m'entends-je fredonner en écho dans le lointain passé d'une douche prise entre les torti-sauce-maison-steaks-surgelés et le bisou-dodo-beaux-rêves-bonne-nuit-encore-un-bisou-et-un-bisou-pour-toutou.

    Il est minuit 40, et pour me flageller comme il se doit, j'écrirais là sous vos yeux une expression qui m'insupporte un peu en ce moment depuis que j'en ai officiellement contrôlé l'orthographe parce que maintenant, j'ai l'air d'une conne : au temps pour moi. Voilà, c'est fait.

    Qu'est-ce qu'on disait ? Ohhh ! L'HOMME, en m'apportant très gentiment, mais quel amour parfois, celui-là, j'vous jure, un fromage blanc et de la crème de marron à mettre dedans, vient d'émettre un, je cite "renvoi non désiré et non désirable venant des tréfonds des profondeurs de ses entrailles"...... Bonne nuit les loulous !